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Ce que j'aime c'est le dénivelé et l'altitude avant tout, peu m'importe que cela soit à vélo ou à pied. Selon que je fasse du vélo ou de la course à pied, selon les années, je participe à de grands événements en cyclosport ou cyclotourisme ( L' Ardechoise, L' Ariègeoise, L'Etape du Tour, Marmotte, Paris-Roubaix Challenge, Liege- Bastogne-Liege Challenge...) ou en trail (UTMB, UT4M, Festival des Templiers, Trail des Hospitaliers, SainteLyon...). |
Carte des cols gravis
Liste des sommets franchis
00:00:00 • Cime de la Bonette depuis Jausiers (2802m)
Au départ de l'ascension à la sortie de Jausiers (1216m), un panneau vous dit que la Cime de la Bonette est la plus haute route d'Europe. Mais ce n'est pas vrai: le pico de Veleta en Espagne ou encore une ascension vers un glacier en Autriche montent plus haut. Bon c'est quand même la plus haute route de France si on monte vers la Cime et on ne s'arrête pas au col (2715m) car le col de l'Iseran est le plus haut col routier de France.



Et l'ascension est longue, me faisant un peu penser à l'ascension du col de Turini par Sospel, l'altitude en plus. L'ascension est plutôt irrégulière, avec plusieurs séries de lacets. Une première série d'épingles conduit vers le hameau de Lans, une autre suit entre la Prégonde et Le Rochas, plus loin une petite après le chalet de Halte 2000 (1967m)... Le décor devient somptueux après ce chalet avec des prairies au milieu desquels coulent des torrents et s'élèvent quelques conifères.



Des passages à 5 % mais aussi parfois des passages plus durs: par exemple des passages à 9 % sur les virages du lieu-dit "La Cabane Noire" (hum, elle est où cette cabane ?) avant un replat au lac des Essaupres (2325m). A partir de là, les prairies laissent place à un décor minéral. La pente remonte brutalement avec une portion à 11 % juste avant d'arriver au fort du Restefond (2561m).



Après la caserne de Restefond, on aperçoit la cime. On franchit un dernier replat (pente à 3,5 % selon un panneau) avec des petites casemates jusqu'au col de la Bonette (2715m) avant les 800 derniers mètres à près de 10 % (et sur l'autre versant c'est pire !) pour arriver à la stèle à 2802m d'altitude.



Les vététistes pourront pousser le vélo sur un sentier jusqu'à la vraie cime à 2860m d'altitude où se situe une table d'orientation. Là par temps clair, la vue sur le parc national du Mercantour et certains sommets italiens comme le mont Viso (3841m) est vraiment magique. On domine tout ! C'est une des plus belles routes de montagne en France à coup sûr ! Mais que c'est long pour y parvenir...



Je l'ai grimpé en août 2011 en partant de Barcelonnette où pour 22 euros j'ai loué un VTT en aluminium Mérida Matts au magasin Bouticycle. Avec ce VTT, j'ai mis 2h24 à partir de Jausiers pour grimper jusqu'à la Cime. J'ai poussé le VTT jusqu'à la vraie cime (2860m), quelques touristes m'encourageaient. L'ascension s'était bien passée, et je ne sais pas pourquoi, peut-être à cause de l'altitude (et pourtant je ne crains pas l'altitude), j'ai eu un petit coup de moins bien en arrivant au sommet et j'ai dû m'asseoir quelques minutes.



J'ai aussi grimpé les 3 derniers kilomètres du versant opposé. J'ai donc fait environ 71,5 km de vélo ce jour-là en tout. Dans la descente, j'étais content d'avoir des freins à disques car j'ai trouvé la descente plutôt technique avec une multitude d'épingles et parfois des buttes qui masquent les voitures qui montent comme vers la "Cabane Noire".



Denis Menchov avait perdu une trentaine de secondes dans cette descente sur les autres favoris sur le Tour de France 2008 et le sud-africain John Lee-Augustyn, sur les freins, était tombé dans les éboulis juste après le sommet. Son vélo était tombé plus bas et il n'avait pas pu le récupérer, devant attendre un autre vélo donné par la voiture de son équipe au sommet ! Comme quoi je ne suis probablement pas le seul à la trouver technique !




01:06:00 • Col de l'Iseran depuis Lanslebourg (2764m)
Ascension effectuée le 14 juillet 2011 trois jours après l'Etape du Tour. J'ai utilisé en général un braquet de 42*23 sauf dans les portions les plus difficiles où j'ai utilisé le 30*19 : les kilomètres à 8-9 % qui précédaient le pont de l'Oulietta et les deux derniers kilomètres (avant-dernier indiqué à 10%). J'ai pu passer le grand plateau dans le kilomètre précédent le pont Saint-Barthélémy (2138) et aussi mettre un peu de braquet entre le pont de l'Oulietta (2476m) et le pont de la Neige (2528m). J'ai fait un temps de 1h06 à partir de Bonneval-sur-Arc sans trop accélérer. L'ascension est superbe à travers les alpages et le torrent de la Lenta tout comme le village de Bonneval-sur-Arc où je suis redescendu car on m'y attendait, c'est pourquoi je n'ai pas eu le temps de le grimper par le versant nord, mais ce ne fut que partie remise.



J'ai eu un peu de retard au retour à cause d'une crevaison au début de la descente (avec un pneu Hutchinson Fusion que j'avais monté seulement depuis le début du mois d'avril, pourtant bien gonflé, et qui m'avait déjà valu 2 crevaisons sur l'Etape du Tour, que j'avais terminé malgré tout !), pneu que j'ai changé dans les semaines suivantes. Il faisait aussi très frais au col de l'Iseran et hélas un peu nuageux pour y voir du panorama.


00:00:00 • Col de l'Iseran depuis Bourg Saint Maurice (2764m)
Ascension effectuée le 24 septembre 2016 mais en courant à pied car j'étais venu à Val d'Isère par la SNCF jusqu'à Bourg Saint-Maurice et en bus jusqu'à Val d'Isère, voulant éviter un long trajet en voiture et je n'avais donc pas mon vélo avec moi. De plus la station de Val d'Isère était fermée depuis le 28 août. Seuls un hôtel, un restaurant et une pizzeria étaient ouverts et les ouvriers réaménageant certains hôtels avaient remplacé les touristes. Le magasin Intersport qui loue habituellement des vélos était fermé et l'office de tourisme ne louait que des vélos de ville inadaptés à la pratique. Mais ayant déjà fait des courses de trail comme la 6000D, les Traces des Ducs de Savoie ou les Templiers monter l'Iseran à pied n'a été qu'une partie de plaisir. Ce fut une belle journée pour moi surtout en haute montagne en cette fin de saison.



Je l'ai monté par la route et j'ai pu noter trois portions plutôt faciles : un replat avant le pont Saint-Charles (2056m), une courte descente peu avant la gare téléphérique du Signal et les quelques hectomètres qui précèdent le belvédère de la Tarentaise (ou Tête de l'Arollay 2533m). Mais il y avait quelques portions difficiles comme une rupture de pente après la courte descente suivant Le Signal ( à vue d'oeil 200m à 10% je dirais) et une autre dans les 500m suivant la Tête de l'Arollay où on doit atteindre les 8,5 % je pense. Pour le reste, c'est souvent du 6-7 % mais cela doit être assez usant lorsque l'on part de Bourg Saint-Maurice.



Il faut noter que certaines bornes affichent des pourcentages qui me semblent erronés : après le Signal, une borne indique un km à 4 % alors que l'on a une courte descente et cette rupture de pente qui suit derrière ; plus loin au début des lacets sous la crête de Lessières, une autre borne indique 10 % alors qu'à mon avis il doit y avoir 6 % et pas plus. Il y a jusqu'à la Tête de l'Arollay de beaux points de vue sur Val d'Isère, le lac du Chevril (1790m), le mont Pourri (3779m) et de l'autre côté la Tsanteleina (3602m). Après Le Signal, il y a pas mal de remontées mécaniques.



Au sommet, il faisait encore très frais. Je suis redescendu 4 km sur le versant Sud pour prendre quelques clichés et je suis ensuite remonté pour redescendre sur Val d'Isère à mon hôtel. La station reste assez belle à part les grands bâtiments à l'entrée, à la Daille, qui ne s'intègrent pas bien dans le paysage.


00:00:00 • Col du Galibier depuis Saint Michel de Maurienne (2642m)
Avant de grimper le Galibier par ce versant, il faut forcément au préalable grlmper les 12,12 km à 7,02 % de moyenne du col du Télégraphe (1566m, voire pour cela la page concernée) à partir de Saint-Michel de Maurienne (715m), puis descendre 4,71 km jusqu'au rond-point de la rue des Grandes Alpes (1403m) à Valloire.



Après une courte section pavée, l'ascension reprend 650m plus loin au rond-point (1424m, indiqué à 1428m) du quartier du Pra pour 17,57 km à 6,93 %.



Cela commence par 1,73 km à 7,11 % jusqu'au ruisseau Benoît à l'entrée du hameau des Verneys (dont un passage de 590m à 8,3 % avant La Ruaz). A partir de ce ruisseau à l'entrée des Verneys jusqu'au lieu-dit Pratier (1595m), on a 2,05 km à 2,39 % de moyenne. Un large replat qui permet ici de faire des pointes à plus de 30 km/h. Derrière la reprise se fait en douceur avec 520m à 3,8 % puis par une bonne portion de 590m à 7,12 % jusqu'au lacet du lieu-dit "Les Etroits" (1657m) juste avant Bonnenuit. On arrive à Bonnenuit (1691m, affiché à 1695m), à côté de l'altiport, par 560m à 6,07 %.



Ensuite, de Bonnenuit jusqu'au parking de Crey Barétaz (1961m, juste avant Plan Lachat), on a une bonne portion de 3,78 km à 7,14 % généralement plutôt rectiligne et qui suit le torrent de la Valloirette. Le décor devient beaucoup plus naturel, minéral et on sent vraiment qu'on entre en haute montagne. La pente est difficile ici selon le niveau de fraîcheur avec lequel on grimpe le col. Du parking de Crey Barétaz jusqu'au petit pont de Plan Lachat (1984m), on bénéficie d'un bon replat de 550m à 4,2 %, le passage après le restaurant étant quasi-plat.



C'est maintenant qu'on entre dans la dernière partie la plus intéressante du Galibier avec 7,86 km à 8,34 % de moyenne. Les lacets s'enchainent et à un moment donné on voit le restaurant de Plan Lachat plus bas qui paraît si petit désormais. La pente est régulière avec peu de variation, tout au plus au plus dur un passage à 8,8 % avant les granges du Galibier et au plus faible un très court replat après les granges du Galibier. Dans les deux ou trois derniers kilomètres, on aperçoit le final et on se dit "encore ça à grimper !" mais en fait cela va assez vite même si le dernier kilomètre, qui commence au croisement (2542m) avant le tunnel, est assez impressionnant au début, avec 1,02 km à 9,55 % de moyenne. Ne pas se fier à un panneau avant le tunnel qui indique 2556m, cela fausse le dénivelé du dernier kilomètre !



Le sommet est à 2640m d'altitude, bien qu'annoncé à 2642m. Il y parfois plus de motards là-haut que de cyclistes. Si vous êtes en VTT et que vous avez roulé avec des pédales classiques et sans cales aux pieds, je conseille d'aller voir la table d'orientation (2679m) juste un peu plus haut. Par beau temps, le panorama est extraordinaire. On y voit notamment la Barre des Ecrins (4102m) et le mont Pelvoux (3946m) qui paraissent si proches mais on voit aussi le pic de Rochebrune (3320m) dans le massif du Queyras et puis aussi cette vue sur les derniers kilomètres d'ascension, photographiée maintes fois sur ce site.



Le monument en hommage à Henri Desgranges se situe un kilomètre plus bas sur l'autre versant.



Mes ascensions:

- Je l'ai grimpé pour la première fois le 28 juillet 2008 sur le parcours traditionnel entre Saint-Michel de Maurienne et le col du Galibier en aller-retour (70 km).J'avais mis environ 2h25 pour effectuer l'ensemble Télégraphe-Galibier depuis Saint-Michel de Maurienne. En général j'ai utilisé un braquet de 30*21 dans les derniers kilomètres sauf le tout dernier franchi en 30*23. Mais dans la descente au retour j'étais crispé et j'avais manqué de déraper dans l'un des premiers virages. Et dans la descente du Télégraphe, ça n'allait pas mieux avec toute cette circulation. Je ne pouvais pas prendre les trajectoires que je voulais et était obligé de rester bien à droite. A un moment, je suis passé à un mètre d'une voiture...



- Je l'ai grimpé la seconde fois le 11 juillet 2011 sur l'Etape du Tour Mondovélo Acte 1 Alpes entre Modane et l'Alpe d'Huez (109 km) et ce fut une sacrée frustration. Je me sentais vraiment en forme et j'avais déjà réalisé une très bonne ascension du col du Télégraphe. Tout marchait vraiment bien jusqu'à une crevaison de la roue arrière environ 3 km avant Plan Lachat. Peu de temps avant, j'avais acheté une pompe à CO2 Airchamp et je l'avais testé trois jours avant, elle marchait parfaitement alors que le jour de la course elle ne marchait pas ! J'avais une autre pompe mais moins efficace, je ne pouvais que rajouter 4 bars et après cela stagnait. J'ai dû attendre qu'un vétéran veuille bien m'aider avec une pompe plus puissante. Mais déjà 35 minutes de de perdues...



Je suis reparti sur ma lancée mais dans la longue descente du Lautaret, après Le Freney d'Oisans, nouvelle crevaison sur ma roue arrière ! Et avec des pneus changés seulement trois mois avant ! Il s'agissait de pneus Hutchinson Fusion et sur l'emballage il était indiqué "puncture résist" (résistance aux crevaisons, mon oeil !). Heureusement un bon samaritain est passé par là, un vétéran qui ne participait pas à l'Etape du Tour mais qui avait fait La Serre-Che Luc Alphand la veille. Je ne sais pas comment il s'est retrouvé sur le parcours en principe fermé à ceux qui ne participent pas à la course mais toujours est-il que son aide a été précieuse: il a gonflé mon pneu à 7 bars. Mais encore un bon quart d'heure de perdu...Entre-temps, pendant que j'essayais vainement de gonfler mon pneu, je me suis aperçu que derrière presque plus aucun coureur ne venait. Etais-je le dernier désormais ? Non, j'ai appris en arrivant à l'Alpe d'Huez (car j'ai terminé l'étape grâce à ces aides providentielles même si ce n'était pas vraiment le classement que j'aurais espéré) que tout une partie du peloton à l'arrière avait été bloquée pendant près d'une demi-heure suite à des chutes dans les tunnels de la descente du Lautaret très mal éclairés).



Quelques jours après, en descendant le col de l'Iseran, j'avais encore une crevaison... C'en était trop et peu de temps mes pneus Hutchinson Fusion ont valsé à la poubelle. Je les ai remplacé par des pneus Michelin Krylion Carbon et je n'ai pas eu une seule crevaison en deux ans avec.



- Je l'ai grimpé pour la dernière fois le 2 juillet 2017 sur la Marmotte (174 km), la doyenne des cyclosportives françaises. Après une ascension du col du Télégraphe où j'ai rattrapé du monde, bien que moins fringant qu'en 2011, on a eu un ravitaillement au début du replat des Verneys. En repartant, j'ai subi un petit coup de "moins bien" entre Bonnenuit et Plan Lachat, bien que pour les autres, ça n'allait pas franchement mieux. Curieusement, alors que la pente s'accentuait, je me suis senti nettement mieux après Plan Lachat et j'ai recommencé à rattraper petit à petit des coureurs devant. Par contre, au sommet il faisait vraiment froid et il y avait un tel brouillard qu'on n'y voyait pas à 30 mètres... Cela avait déjà été le cas au col du Glandon. Je n'y suis pas resté bien longtemps et j'ai enfilé un coupe-vent pour la descente vers le col du Lautaret.



Quant à la descente vers le col du Lautaret, elle est rapide, on pourrait vraiment prendre de la vitesse car la visibilité y est bonne. Mais cela ne serait pas sans péril car elle est par fois bosselée, ce qui fait sursauter un peu le vélo et risque de faire perdre le contrôle de la trajectoire. Sur l'Etape du Tour et la Marmotte, j'y ai doublé pas mal de monde, ne faisant pourtant que des pointes régulières à 55 km/h. J'aurais pu aller plus vite mais je préférais garder un peu de prudence. Ce fut un régal tout de même. Christopher Froome et son groupe maillot jaune y faisaient des pointes à 77 km/h sur le Tour de France.
00:00:00 • Pic du Midi depuis Luz Saint Sauveur (2637m)
Si cette ascension est l'un des sommets de haute montagne les plus faciles à grimper à pied en France, il n'en est pas de même à vélo car il faut non seulement au préalable monter le Tourmalet et de plus sur la piste la pente est plus dure dans les lacets après le col de Sencours (2379m) et il faut pousser le vélo sur un sentier après le col des Laquets (2637m).



J'ai effectué cette ascension le samedi 9 octobre 2021 mais en courant à pied et en partant du hameau d'Artigues (1198m) sur le versant Est du col du Tourmalet. J'ai suivi la route du col du Tourmalet sans couper par des sentiers pédestres puis j'ai pris la piste montant au pic du Midi de Bigorre. J'aurais voulu partir de Barèges sur l'autre versant mais je n'ai pas pu car la route entre Pierrefitte-Nestalas et Luz Saint-Sauveur était fermée pour travaux. Un contre-temps car j'ai dû faire demi-tour jusqu'à Lourdes et j'ai commencé ma sortie vers 12h30.



Même en ce mois d’octobre, il y avait pas mal de circulation automobile sur la route du col du Tourmalet. Mais vers le lacet du Garet (1423m), alors qu’il y avait des vaches sur la route, j’ai commencé à sentir un léger mal de ventre. Et en arrivant au niveau des pare-avalanches vers 13h20, j’ai ressenti une grosse baisse d’énergie à tel point que je n’étais pas loin de m’évanouir. Que s’est-il passé ? Cela ressemblait à de l’hypoglycémie et pourtant j’avais pris un petit déjeuner ce matin, certes pas très copieux. Je me suis donc assis quelques minutes pour me reposer puis j’ai repris mon ascension, sans courir toutefois jusqu’à La Mongie car je sentais que l’énergie n’était pas totalement revenue. A La Mongie, j’ai donc acheté un sandwich au fromage. Après jusqu’au col du Tourmalet, j’ai pu recommencé à trottiner. Comme lors de mon ascension du Tourmalet à vélo en 2008, il y avait des lamas après La Mongie mais là encore plus.



Le bar y était fermé mais la vue y était belle par cette météo ensoleillée. Je prenais le chemin du Pic du Midi de Bigorre. Le reste de l’ascension s’est bien passé, je courais de temps à autre et après le col de Sencours (2379m) je marchais plutôt rapidement. J’ai aperçu de nombreux rapaces. Mais au col des Laquets (2637m), nouveau petit contre-temps, je suivais un mauvais sentier qui finissait par ne rien donner et je dus traverser la caillasse pour rattraper le bon sentier même si ceci ne m’a fait perdre que quelques minutes. Vers 17h30, j’arrivais au Pic du Midi de Bigorre (2876m). Je n’ai pas pu visiter l’observatoire fermé à partir de 17h mais j’ai pu contempler la vue extraordinaire sur les sommets de la frontière franco-espagnole au Sud et sur la mer de nuages au Nord. Les nuages étant bas dans la vallée, je me doutais que j’aurais droit à ce spectacle.



A 18h10, je commençais à redescendre et plus je m’approchais du col du Tourmalet, plus je m’apercevais que les nuages étaient remontés de la vallée en seulement quelques heures, jusqu’à atteindre près de 1800m d’altitude. En arrivant à La Mongie, je traversais les nuages et enfilais ma veste car bien évidemment cela s’était rafraichi de quelques degrés de moins. Je mettais aussi ma lampe frontale car désormais se combinaient pour le reste de la descente la pénombre et le brouillard. Les pertes de temps du début avaient pour conséquence que je ne pouvais pas éviter cette descente dans l’obscurité quelque peu angoissante. J’étais content de temps à autre de voir passer une voiture m’éclairant mieux la route. A 20h30, j’étais de retour à ma voiture après 34,8 km de course à pied et de marche et 1692m de dénivelé positif, un bon entrainement avant l’Endurance Trail des Templiers qui s'est déroulé deux semaines après.
01:11:00 • Col de Granon depuis Briançon (2404m)
Il existe de multiples façons de commencer l'ascension du col de Granon: depuis Chantemerle en descendant du col du Lautaret, depuis Briançon, depuis Saint-Chaffrey. Pour moi l'ascension a démarré à la sortie de Saint-Chaffrey (1364m) pour 11,38 km à 9,1 %. Avant Saint-Chaffrey, c'était une route nationale avec des feux tricolores et de la circulation. Le premier kilomètre est marqué à 6,2 % mais il comporte une portion raide dans la traversée de Villard-Laté. Le ton est donné...



Le kilomètre suivant est marqué à 8,3 % est jusqu'au bout, il n'y aura pas de kilomètre moins difficile avec souvent des kilomètres tournant aux alentours de 9 %. L'ascension est régulière mais il n'empêche qu'il y a parfois des petits replats mais trop courts pour se refaire la cerise. Il y a aussi des raidillons comme un à 8,5 km du sommet.environ. Bref, on est constamment sur de petits braquets et si ce n'est pas la première ascension du jour, on prend le risque d'être constamment en prise. C'est une route peu large, avec de nombreux lacets et très peu d'ombre. En contrepartie, plus on monte, plus il y a l'air frais de l'altitude. Souvent il y a de belles vues sur Briançon et Serre-Chevalier.



Aux Tronchets, à environ 5,6 km du sommet, dans un kilomètre annoncé à 9,7 %, il y a une petite fontaine en bois, appréciable s'il fait chaud. Le kilomètre suivant est annoncé à 11,1 %, le kilomètre le plus difficile mais à vrai dire tous les kilomètres sont durs et on ne fait pas vraiment la différence. Sans doute il n'y a aucun replat sur ce kilomètre. A partir de ce niveau, c'est un vrai régal de montée dans les alpages où on peut entendre des marmottes siffler pour signaler une présence humaine ou de prédateur. A partir du virage en épingle à 2171m, où il y a un petit parking, la route se fait un peu moins sinueuse mais il reste tout de même quelques courbes. Le dernier kilomètre d'ascension commence par un bon replat où on peut rajouter des dents. C'est le seul replat assez long car sinon les précédents étaient très courts. On finit donc plutôt fort entre les casernements du 7ème régiment de chasseurs alpins.



On n'arrive sur un parking à 2404m d'altitude (et non 2413m comme l'indique le panneau) avec à gauche une buvette en hauteur et une table d'orientation à droite toujours en hauteur. Le point de vue permet notamment d'apercevoir le Pelvoux (3946m) et la Barre des Ecrins (4102m). Superbe mais au col du Galibier c'est encore mieux.



Attention au début de la descente parfois un peu bosselé.



Pour faire cette ascension, j'ai opté pour un Scott CR1 30 en carbone, loué pour 35 euros la journée : poids de 8,7 kg il me semble, triple plateau, dérailleur Shimano Sora avec cassette de 9 vitesses (11-30). Un très bon vélo malgré la transmission en Shimano Sora. Un autre vélociste louait notamment des Lapierre Sensium 500 mais avec des freins à disque qui alourdissaient un peu le vélo carbone (9,3 kg) donc j'ai été à la boutique Scott. J'ai effectué l'ascension en 1h11 depuis le carrefour du début de l'ascension après Saint-Chaffrey et un peu moins de 1h30 depuis Briançon. J'ai eu l'impression de faire une bonne ascension et pourtant je l'ai effectué à une moyenne de 9,6 km/h avec un vélo en carbone ! Une vitesse de vététiste ! C'est dire la difficulté de cette ascension, comparable au mont du Chat et à la forêt domaniale de Bédoin pour le Ventoux mais avec l'altitude en plus.



 A 8 km du sommet, un cycliste m'a littéralement déposé et un autre type m'a doublé à 5,5 km du sommet mais avec un vélo électrique. Sinon j'ai doublé 3 vététistes dont un couple baladant leur chien à l'arrière dans une cagette sur l'arrière du vélo. J'ai commencé l'ascension avec un braquet de 39*26 au début mais j'ai passé le petit plateau dès le premier coup de cul à 8,5 km du sommet, grimpant après sur des braquets de 30*23 et 30*26, sans jamais utiliser le dernier pignon. Ma fréquence cardiaque est montée à 177 au maximum, elle était souvent aux alentours de 170, j'ai donc bien géré l'ascension. Au sommet, il y avait des vététistes qui commençaient de là leur parcours, ayant accédé au col de Granon en voiture. J'ai poursuivi par le col de Montgenèvre.


01:22:00 • Col de l'Izoard depuis Briançon (2360m)
L'ascension du col d'Izoard par le versant nord, c'est-à-dire au départ de Briançon, démarre à un rond-point peu après le parking d'un centre commercial, à environ 1210m d'altitude. Les pourcentages des trois premiers kilomètres sont proches de 6 %. Mais ils sont suivis d'un replat sur autant de kilomètres. La route grimpe ensuite jusqu'à Cervières, village que l'on atteint après environ 9 km de montée. À partir de là, la deuxième partie est nettement plus dure avec les dix derniers kilomètres qui présentent des pentes souvent proches de 8 %. Mais les pourcentages sont réguliers, on change peu de braquet et c'est beaucoup mieux. Un km après le passage du hameau du Laus (1745m), la route grimpe en lacets dans une forêt de mélèzes et ce pendant près de 7 km. Ce n'est qu'à partir du refuge Napoléon, à plus d'un km du sommet que l'on sort de la forêt de conifères pour rentrer dans le décor rocailleux typique du col d'Izoard.



C'est le versant le moins mythique mais l'ascension est tout de même agréable.



J'ai grimpé le col d'Izoard en août 2010 avec mon vélo de route Décathlon, commençant par le versant nord au départ de Briançon. J'ai fait l'ascension en 1h22 depuis Briançon. Au sommet, en dépit du soleil, il y avait un vent froid et je ne suis pas resté longtemps. Je suis ensuite descendu vers les gorges du Guil pour monter le versant sud du col d'Izoard, le plus mythique.
00:00:00 • Col de l'Izoard depuis Gorges du guil (D902 / D947) (2360m)
Le versant le plus mythique que du col d'Izoard, mais il est précédé, si l'on part du rond-point à la sortie de Guillestre (971m), d'environ 17,5 km de faux-plat montant avant d'arriver au carrefour au pied du col. Et dans ce cas, il fait en tout 31,6 km à 4,4 %. Sur ces 17,5 km, il y a au début quelques tunnels courts, humides et non éclairés. A un moment, on passe à côté de la route de Ceillac, une ascension à faire. On suit les gorges du Guil et ce n'est que sur la fin de ce long faux-plat qu'il y a quelques pourcentages proches de 4 et 5 % juste avant que l'on passe à un monument rendant hommage au général de Gaulle et aux morts des deux guerres mondiales.



L'ascension commence véritablement à la jonction de la D902 et de la D947, environ 3 km avant Château-Queyras. À partir de cette bifurcation (1 355 m) , il reste 14,1 km à 7,1 % nettement plus difficiles. Après avoir passé Arvieux 3,5 km ou 4 km plus loin, la montée devient rectiligne avec quelques portions difficiles comme une ligne droite à 8 % à La Chalp puis une autre à 10 % dans la traversée du hameau de Brunissard, l'un des passages les plus raides de ce col. Quand on n'est pas en forme, cela peut être pénible.



À la sortie de Brunissard, la route grimpe ensuite en lacets dans une forêt de conifères comme sur l'autre versant, sur environ quatre kilomètres, avec quelques points de vue sur la vallée et les villages traversés précédemment: Arvieux, La Chalp, Brunissard. Les pentes de ce secteur sont toujours proches de 9 %, c'est une portion appréciable pour un grimpeur avec ces lacets en forêt. C'est alors qu'on arrive à la mythique Casse Déserte et ses fameuses cheminées de pierre. À partir de ce lieu, il n'y a presque plus de végétation et on est souvent exposés au vent. C'est à la sortie de la Casse Déserte, après une courte descente, que se situe la stèle dédiée à Louison Bobet et Fausto Coppi, dont les plaques sont apposées sur un rocher. Les deux derniers kilomètres ne sont pas faciles avec des pentes à 8-9 %.



Le col d'Izoard est beau mais je ne grimperais pas souvent ce versant car l'approche est un peu longue avec les gorges du Guil et puis avant Brunissard, la montée est souvent en ligne droite, ce qui n'est pas facile psychologiquement.



Je l'ai grimpé la première en août 2010 avec mon vélo de route Décathlon, ayant commencé l'ascension dans les gorges du Guil après avoir effectué l'ascension depuis Briançon et descendu (avec une pointe à 75 km/h dans la ligne droite de Brunissard) pour grimper ce mythique versant sud. M'alimentant avec des gels, j'ai plutôt bien géré mon ascension et je suis redescendu après vers Briançon, soit environ 66,5 km de vélo. Au sommet du col d'Izoard, je ne suis pas resté longtemps car en dépit du soleil, il y avait un vent froid.



Je l'ai à nouveau grimpé le 31 juillet 2011 sur la cyclosportive "La Risoul-Vauban" (116km) et là malgré un entrainement régulier durant l'année, je me suis retrouvé ce jour là dans un "jour sans". Un gel avalé n'y a rien fait, je n'avais pas les jambes. Des cyclistes isolés me doublaient et m'ont distancé. Les deux derniers kilomètres après la Casse Déserte m'ont paru bien longs. Depuis le carrefour au pied du col, j'ai effectué l'ascension 1h24min30s, très médiocre à mon niveau sachant que les meilleurs hommes ont mis 45 minutes et certaines femmes 1h02 ! Au sommet, nous étions pointés et devions faire demi-tour en direction des gorges du Guil pour ensuite monter Risoul au final.
00:00:00 • Lac d'Aumar depuis Saint Lary Soulan (2195m)
Après avoir monté l'ascension du lac de cap de Long, je suis redescendu vers le lac d'Orédon pour effectuer les derniers kilomètres jusqu'au lac d'Aumar, le dimanche 14 août 2016 dans l'après-midi.



Depuis le dernier rond-point de Saint-Lary Soulan (830m), il y a 24,3 km à 5,65 % jusqu'au lac de Cap de Long. Il y a d'abord 9 km à 3,5 % jusqu'au carrefour (1140m) après Fabian, véritable pied de l'ascension. Mais autant éviter de se griller en roulant sur un développement tout à droite. Il vaut mieux mouliner un peu pour s'économiser pour la suite d'autant que dans le dernier kilomètre avant le carrefour, il y a tout de même des pentes à 6 %.



On continue sur la D929 pour 10 km à 7,6 % jusqu'au carrefour des deux lacs au-dessus du lac d'Orédon. Mais en fait, cette portion est plutôt irrégulière, avec quelques replats mais aussi de courtes portions jusqu'à 10 %. On entend des gens se baigner dans la Neste de Couplan. Après cela, on franchit le lacet des Ecureuils puis celui des Myrtilles avant de grimper l'un des passages les plus aériens de l'ascension: les lacets des Edelweiss. Ces lacets sont plus spectaculaires que difficiles. Peu après on arrive au carrefour (1895m) au-dessus du lac d'Orédon où on voit d'ici le barrage de Cap de Long plus haut.



Pour monter au lac d'Aumar, il reste 5,4 km à parcourir sur la route que l'on prend à droite au carrefour et cela commence par 1 km de descente jusqu'au lac d'Orédon (1849m) où il y a une barrière pour les automobilistes, obligés de laisser leurs voitures sur le parking et de prendre des navettes s'ils veulent aller plus loin, de 9h30 à 18h30. Tant mieux pour les cyclistes et les randonneurs qui peuvent eux continuer en toute quiétude. Mais la difficulté devient croissante avec d'abord des pentes à 7 % suivant la barrière puis surtout une grande ligne droite avec une bonne pente à 10 %, la portion certainement la plus dure depuis le début ! Mais heureusement après il reste un peu plus de 2 km où on peut souffler sur des pourcentages moindres et une route en lacets. Les tout derniers hectomètres sont presque plats et le sommet de la route est à 2201m d'altitude, selon l'IGN.



Le lac d'Aumar est très beau, entouré de pelouses et de pins à crochets. Et si on continue 1 km plus loin, il y a une petite descente qui mène jusqu'au lac d'Aubert (2148m).



Au final, c'est une très belle ascension même si je la trouve moins dure que le col du Tourmalet et le port de Pailhères. En revanche, dans la descente, à vélo de route, il y a pas mal de vibrations alors qu'en montée, ce revêtement ne gênait pas. Certains virages manquent de visibilité. Je pense donc que faire cette montée avec un VTT muni de suspensions et de freins à disques doit être plus sympa pour la descente au retour !



Du coup avec mon vélo de route, je n'étais pas super rassuré et je n'ai fait qu'une petite pointe à 52,5 km/h dans cette descente. Mais arrivé au carrefour juste avant Fabian, j'ai pu enfin me faire plaisir et rouler grand plateau tout à droite dans le long faux-plat descendant jusqu'à Saint-Lary-Soulan


00:00:00 • Lac de Cap de Long depuis Saint Lary Soulan (2161m)
J'ai effectué cette ascension le dimanche 14 août 2016 depuis Saint-Lary-Soulan, où il y avait beaucoup de monde. Mais avant le départ, j'ai ressenti un très léger mal de ventre. Ce mal de ventre se confirmait et je me sentais du coup pas en forme. Résultat: quelques kilomètres après Fabian, j'ai dû vomir un peu au bord de la route. Aurais-je mangé quelque chose de périmé au petit déjeuner ? Je me sentais un peu mieux après mais j'ai quand même fait plusieurs arrêts pour me reposer dans l'ascension. Aussi, je me suis mis à mouliner sur des braquets de 30*21 et 30*23 malgré une pente qui n'était pas si dure.



Mon temps d'ascension est donc anecdotique mais je suis bien arrivé au sommet, c'est bien là l'essentiel. J'ai bu un soda au bar au lac de Cap de Long, bon pour récupérer. Il y avait pas mal de voitures qui montaient là-haut. Je suis ensuite descendu vers le lac d'Orédon pour faire l'ascension des derniers kilomètres vers le lac d'Aumar. Pas mal car plus tôt je ne pensais pas faire les deux vu les circonstances...



Depuis le dernier rond-point de Saint-Lary Soulan (830m), il y a 22,5 km à 5,96 % jusqu'au lac de Cap de Long. Il y a d'abord 9 km à 3,5 % jusqu'au carrefour (1140m) après Fabian, véritable pied de l'ascension. Mais autant éviter de se griller en roulant sur un développement à droite. Il vaut mieux mouliner pour s'économiser pour la suite d'autant que dans le dernier kilomètre avant le carrefour, il y a tout de même des pentes à 6 %.



On continue sur la D929 pour 10 km à 7,6 % jusqu'au carrefour des deux lacs au-dessus du lac d'Orédon. Mais en fait, cette portion est plutôt irrégulière, avec quelques replats mais aussi de courtes portions jusqu'à 10 %. On entend des gens se baigner dans la Neste de Couplan. Après cela, on franchit le lacet des Ecureuils puis celui des Myrtilles avant de grimper l'un des passages les plus aériens de l'ascension: les lacets des Edelweiss. Ces lacets sont plus spectaculaires que difficiles. Peu après on arrive au carrefour (1895m) au-dessus du lac d'Orédon où on voit d'ici le barrage de Cap de Long plus haut.



Pour monter au lac de Cap de Long (2171m selon l'IGN), on suit la route à gauche et il reste un peu plus de 3,5 km à grimper: d'abord près de 2 km à 8,5 %, puis un replat et même une courte descente avant une petite série de lacets pour finir l'ascension.



Au final, c'est une très belle ascension au milieu d'une forêt de conifères clairsemée entre le carrefour de Fabian et celui au-dessus du lac d'Orédon et un décor plutôt rocailleux dans les derniers kilomètres. J'ai trouvé cette ascension moins dure que le col du Tourmalet et le port de Pailhères. En revanche, dans la descente, à vélo de route, on est vraiment secoué alors qu'en montée, ce revêtement ne gênait pas. Je pense donc que faire cette montée avec un VTT muni de suspensions et de freins à disques doit être plus sympa pour la descente au retour !


01:21:00 • Col du Tourmalet depuis Sainte Marie de Campan (2115m)
Le matin du 26 août 2008, je suis allé grimper le col du Tourmalet à partir de Sainte-Marie de Campan. Quand je suis parti de Tarbes en voiture en direction de Sainte-Marie de Campan, les nuages étaient gris et menaçants dans le ciel. La météo avait même prévu des averses sur les reliefs mais heureusement il n'y en a rien été. Très rapidement, les nuages ont disparu dans le ciel et laissé place au soleil.



J'ai réalisé une bonne ascension, grimpant ce versant en 1h21 et faisant même une pointe à 18 km/h à La Mongie alors que le kilomètre était affiché à 9,5 % à ce niveau. J'ai commencé à rouler grand plateau jusqu'à Gripp, ensuite jusqu'au huitième kilomètre j'ai adopté un braquet de 42*23 et pour les 9 derniers kilomètres j'utilisais des braquets de 30*19 et 30*21. A la Mongie, j'ai été surpris de voir des lamas mais j'ai appris qu'ils étaient là depuis l'an 2000 je crois. Après avoir mangé une barre de céréales et pris quelques photos, j'ai descendu vers Luz Saint-Sauveur afin de grimper l'autre versant.



L'ascension commence depuis l'Eglise de Sainte-Marie de Campan (851m) et jusqu'à Gripp (1027m), les pourcentages sont faibles (4,6 km à 3,8 %) et on peut rouler grand plateau. Ces kilomètres sont bons pour s'échauffer car la suite est bien plus dure avec 12,5 km à 8,7 % jusqu'au sommet du Tourmalet et avec peu de répit. Après Gripp, il y a quelques courts tunnels et un petit village qui parait sympa: Artigues-Campan. Au km 9,3, j'ai reconnu le lacet du Garet (1423m) où il y a souvent des attaques. En 2003, Ullrich avait attaqué dans la ligne droite suivante avant d'être repris mètre par mètre par Armstrong. En 2004, Francisco Mancebo et Ivan Basso avaient attaqué au lacet du Garet, rattrapés après par Lance Armstrong. Mais Armstrong était dopé et Ullrich, Mancebo et Basso ont trempé dans l'affaire Puerto.

Plus loin, on voit un barrage avant de grimper sous les paravalanches où la pente est proche de 10 %. Il y a à La Mongie (1726 à 1766m) un passage à 11 % mais il est assez court. Franchement cette station n'est pas très belle et après il y a des remontées mécaniques au milieu du paysage. Bof, ce n'est pas là que j'irais faire du ski. J'ai trouvé que les 4,5 derniers kilomètres s'enchainent assez bien quoiqu'il y a dans les deux derniers kilomètres des virages plutôt pentus.



Ce n'était pas mon cas mais si vous avez un VTT il y a au sommet du Tourmalet une piste qui emmène presque jusqu'au Pic du Midi de Bigorre (2876m).
00:00:00 • Col du Tourmalet depuis Luz Saint Sauveur (2115m)
J'ai grimpé le versant ouest du col du Tourmalet le mardi 26 août 2008 à la suite du versant Est après être descendu vers Luz Saint-Sauveur. J'ai plutôt bien aimé la descente vers Luz Saint-Sauveur puisque la visibilité est souvent très bonne. Si des voitures montaient (en 2008 elles pouvaient encore passer par la route historique), on les voyait largement de plus haut, idéal pour anticiper. De plus, il y a parfois de longues lignes entre Barèges et Luz Saint-Sauveur. J'y ai atteint la vitesse de 75 km/h alors que je ne suis pas spécialement un bon descendeur à vélo. Excellent ! Attention quand même au premier kilomètre de descente, vertigineux...



En revanche, comme je l'imaginais, la première ascension du Tourmalet a laissé des traces dans mes jambes et bien que je n'étais pas resté trop longtemps au col du Tourmalet, juste pour prendre quelques photos et me ravitailler, j'ai eu des lactiques (ou toxines ?) dans les jambes et cette seconde ascension du jour a donc été bien dure !



J'ai démarré de Luz Saint-Sauveur sur un braquet de 42*23 mais manquant de forces, je suis passé au 30*21 quelques kilomètres après. Arrivé à Barèges, j'ai bu un coca-cola dans un bar pour me rafraichir. Une pause s'imposait ! Puis reprenant l'ascension, j'ai roulé sur le 30*23 jusqu'au sommet. Je m'arrêtais assez souvent pour prendre des photos. Cela m'a permis de couper parfois ce dur effort. J'avais moins de forces mais malgré cela je trouvais ce versant un peu moins difficile que le versant Est. Dans ces conditions, j'ai mis 1h44, sans compter les arrêts, pour grimper les 18,2 km de ce versant. Après les deux ascensions, j'ai mangé une crêpe au chocolat dans le restaurant au sommet du Tourmalet, à 15h45. Descendant ensuite vers Sainte-Marie de Campan, j'ai donc fait 71 km de vélo et 2668m de dénivelé pour cette sortie.



A partir de Luz Saint-Sauveur (711m), la première partie comprend 7,5 km avec des pourcentages souvent à 7 et 8 % jusqu'à Barèges (1168-1253m) avec souvent des pentes rectilignes entrecoupées de quelques rares épingles. Pas facile donc ! De plus, on rencontre un kilomètre à 9 % à la sortie de Barèges. Au lieu-dit Tournaboup (1414m), j'ai suivi la route historique du Tourmalet. Après le pont de la Gaubie (1533m) et le jardin botanique, la route devient vraiment superbe avec de grands pâturages et des vues sur le pic du Midi de Bigorre (2876m) plus haut. De plus, on aperçoit le sommet du Tourmalet plus haut. Les kilomètres à 8 % s'enchainent et au kilomètre 14,1, la route historique et la route de Super Barèges se rejoignent, à 1769m d'altitude. Le dernier kilomètre est le plus dur avec une moyenne proche de 10 %.

Je nuance tout de même quelques commentaires qui donnent 500m à 15 % pour finir. Mathématiquement c'est impossible sachant qu'en plus la dernière épingle à 400m du sommet est à l'altitude de 2075m. Donc il y a 400m à 10 % pour finir cependant il en effet possible qu'il y ai un passage de 100m à 15 % à 550m du sommet ainsi qu'un autre de 200m à 11,5 % (avec peut-être un court passage à 13 %) à partir du dernier virage puis 200m à 8,5 % pour terminer. Bon c'est dur quand même cependant j'ai trouvé le final du Pas de Peyrol (versant Falgoux) plus impressionnant pour comparer. Là moi pour le Tourmalet le 30*23 m'a suffi en dépit de la fatigue.



Ce versant est beaucoup plus joli que l'autre et c'est l'une de mes ascensions préférées. Si vous avez un VTT, vous pouvez presque continuer jusqu'au pic du Midi de Bigorre puisqu'une piste part du Tourmalet. Mais puisque je suis aussi trailer selon les années, je me verrais bien partir de Barèges et monter à pied jusqu'au pic du Midi. Ce serait une chouette sortie pédestre.
00:00:00 • Cirque de Troumouse depuis Luz Saint Sauveur (2103m)
Vendredi 14 juillet 2023. Je suis parti pour aller randonner ce week-end dans le parc national des Pyrénées à la fois pour compléter mon album des Pyrénées et me préparer à l’UTMB.



À 11h50, je suis arrivé à Gèdre (65) où je me suis garé sur un grand parking (1002m) au centre du village. Je prenais le départ de mon entrainement à 12h40. Dans la première partie de la montée, il y avait des véhicules stationnés au bord de la route car plus bas il y avait un torrent où les gens semblaient faire du canyoning.



Après Héas, la route était une succession de lacets comme dans les grands cols et j’adorais cela. J’ai d’ailleurs croisé une bonne dizaine de cyclistes roulant individuellement ou par petits groupes de deux ou trois. Comme dans beaucoup de cols pyrénéens, il y avait des bovins ou des moutons en liberté. Il y avait bien un sentier pédestre qui montait au Cirque de Troumouse mais j’ai préféré rester sur la route pour ne pas raccourcir la sortie. Cependant la montée routière était longue de 16,9 km depuis mon point de départ et les kilomètres ne défilaient pas très vite . C’était long et j’avais même l’impression de de ne plus grimper aussi vite qu’avant, ce qui serait logique vu que je n’ai plus mes jambes de vingt ans. Heureusement, vers 16h, j’ai pu faire une halte d’un quart d’heure pour boire un coca-cola à l’auberge du Maillet (1825m). Cela m’a redonné de la vigueur pour terminer l’ascension, encore une fois par une belle série de lacets.



Des touristes montaient jusqu’au Cirque de Troumouse grâce à trois wagons tirés par un tracteur. À l’altitude de 2087m, la route se terminait par un parking où des gens pouvaient attendre ce petit train pour redescendre. Pour atteindre la Vierge de Troumouse, il fallait continuer sur un sentier pédestre d’un peu moins de 800m. À 17h20, j’atteignais la Vierge de Troumouse, à environ 2130m d’altitude.



Je suis resté jusqu’à 17h50 au sommet et à la cabane de pierres un peu en-dessous. J’ai entamé la descente encore une fois en suivant la route et non le sentier, me faisant plaisir dans l’enfilade de petites épingles. Je me suis de nouveau arrêté vers 18h20 à l’auberge du Maillet pour uriner (il y a de vrais WC et douches) et pour boire à nouveau un coca-cola même si c’était moins nécessaire à l’aller. Après cette nouvelle pause, je reprenais ma descente et continuais à courir vite si bien que quand j’ai croisé au bas de la série de l’autre série de lacets un groupe de cinq trailers, l’un d'eux m’a dit en rigolant « et où il est le vélo ? ». La dernière partie de la descente a été calme, les véhicules stationnés pour faire du canyoning quelques heures plus tôt n’y étaient plus.



À 20h20, j’étais de retour à ma voiture à Gèdre après une bonne sortie de 35,3 km et près de 1130m de dénivelé positif.
01:52:00 • Col de la Croix de Fer depuis Saint Etienne de Cuines (2064m)
L'ascension démarre véritablement à Saint-Etienne de Cuines au carrefour (483m) entre la D74 et la D927, pour 22,76 km à 6,95 %. Des fontaines sont signalées à proximité du départ de l'ascension selon des cartes IGN.



La première partie compte 8,55 km à 7,14 % jusqu'à un pont (1094m) juste avant Le Villard-Martinan avec globalement des pentes régulières entre 6,5 et 8,5 %. De là commence une transition avec 1,74 km tout plats dans la traversée du Villard-Martinan et de Saint-Colomban des Villards. Il y a une fontaine marquée dans ce village, un bon point avant d'aborder la suite plus difficile. A la sortie du village, dès le pont indiqué à 1011m d'altitude (mais qui doit être plutôt à 1005m) il reste la dernière partie de 9,63 km à 8,5 % de moyenne, plus pentue mais aussi plus irrégulière. Elle comprend une portion d'1,3 km difficile avant le pont de l'Echet (1418m), avec des pentes à 9-10 %; un kilomètre de replat à près de 6 % après le Sapey d'en haut avant le final qui présente une belle série de lacets sur près de 3 km à 10,2 % de moyenne pour arriver au col du Glandon (1924m). Pour plus de détails sur les calculs, voire mon commentaire sur la page du col du Glandon.



Là, on peut dire que le plus dur est fait. La vue au col du Glandon est jolie avec les lacets finaux et le mont Blanc (4808m) que l'on voit droit devant. Le col de la Croix de Fer s'aperçoit aussi, il est tout proche et pour un chasseur de cols, cela fait deux cols pour le prix d'un.



Car il ne reste que 2,85 km vraiment faciles. D'ailleurs, cela commence par une petite descente de 225m jusqu'à un croisement (1907m) entre les routes du col du Glandon et de la Croix de Fer. De là, il reste 2,63 km à 6 % avec successivement, cela ne tombe pas tout à fait juste:

- 0,77 km à 5,97 % jusqu'à un petit pont (1953m)

- 0,81 km à 5,18 % jusqu'à un pont au-dessus du ruisseau de Longue Combe (1995m, indiqué à 1999m sur les cartes IGN)

- puis 1,09 km à 6,42 % jusqu'au col de la Croix de Fer (2065m)



Au col de la Croix de Fer, il y a un bar et une table d'orientation où vous pourrez profiter d'une vue sur les spectaculaires Aiguilles d'Arves qui culminent jusqu'à 3514m d'altitude. Plus haut, il y a une stèle mais je n'y ai pas été avec mes chaussures à cales. Néanmoins, malgré son côté mythique avec le Tour de France, je ne trouve pas le col de la Croix de Fer spécialement beau, tout comme la vallée de la Maurienne de manière générale. Au fond de la vallée, le col de l'Iseran est à mon avis bien plus beau. En revanche, de part sa longueur est ses pourcentages quel que soit le versant grimpé, il est vraiment difficile et il m'a fait bien plus mal que le Galibier.



J'ai grimpé pour la première fois ce col le dimanche 5 septembre 2010 en faisant ce parcours: Saint-Etienne de Cuines, col du Glandon (1924m), col de la Croix de Fer (2065m), Allemond, col de la Croix de Fer (2065m), Saint-Jean-de-Maurienne, Sainte-Marie de Cuines, Saint-Etienne de Cuines soit une estimation de 119,8 km de vélo. Temps: 1h52 dont 1h40 jusqu'au col du Glandon.



J'ai commencé l'ascension du col du Glandon à 11h20 pour finir le parcours à 21h10 à Saint-Etienne de Cuines avec de nombreuses pauses pour prendre des photos. J'ai fait la seconde partie de la descente du col de la Croix de Fer vers Saint-Jean de Maurienne alors que la nuit tombait, presque dans l'obscurité, avec juste les phares des voitures qui descendaient. Angoissant ! J'aurais dû partir plus tôt ! Une fois le vélo rangé, j'ai dormi jusque 23h dans ma voiture avant de repartir, fatigué.



Je l'ai grimpé à nouveau le 8 août 2012 sur l'Etape du Tour-Mondovélo Acte 1 Alpes (Albertville- La Toussuire, 152 km) et j'en garde un souvenir beaucoup plus mitigé. J'avais bien démarré l'ascension du col du Glandon au début, moulinant bien sur le petit plateau de 30 dents et remontant des concurrents mais 3 km avant Saint-Colomban des Villards, je me suis senti un peu moins bien et j'ai pris un gel à la caféine à Saint-Colomban des Villards. 1,5 km après ce village, j'ai eu un petit déraillement. Je suis reparti vite mais l'effet du gel n'a pas duré et sur les deux kilomètres précédant le pont de l'Echet je me suis senti beaucoup moins bien, me faisant dépasser par d'autres coureurs, mon compteur affichant parfois des vitesses de 6 km/h. Je voyais d'autres coureurs s'arrêter sur le bord de la route, épuisés. Il y a eu après un replat mais à environ 4 km du sommet, j'ai eu des crampes et j'ai dû m'arrêter une minute de quoi prendre un gel antioxydant. Curieusement, je me suis senti mieux dans les 3 derniers km du Glandon pourtant les plus durs.



Et j'ai poursuivi encore plus facilement vers le col de la Croix de Fer, moulinant bien avec un braquet de 42*23, rattrapant à nouveau quelques coureurs. Il y avait ravitaillement au col de la Croix de Fer mais c'était un peu la cohue et de plus avec la fatigue j'avais dû mal à avaler des aliments solides. J'étais obligé de boire en même temps.
00:00:00 • Col de la Croix de Fer depuis Barrage du Verney (2064m)
Un col difficile, j'y ai plus souffert que dans le Galibier. Il est difficile notamment par sa longueur, 32,18 km exactement depuis La Rochetaillée. Il est aussi plutôt irrégulier avec un début très facile jusqu'à Allemond, 2 km à près de 10 % avant le Rivier d'Allemond, une bonne descente après ce village mais aussitôt suivie du passage le plus dur de l'ascension, une rampe avec un passage à 12 %. Ne vous faites pas surprendre, changez de braquet après le pont au-dessus de l'Eau d'Olle (1174m) ! Cela continue ensuite de grimper avec des portions à près de 9 % jusqu'au barrage de Grand-Maison mais une autre descente suit peu après. On regrimpe ensuite dans les alpages d'où on peut entendre les marmottes mais le plus dur est passé.



Je trouve ce versant moins intéressant que celui de Saint-Etienne de Cuines, plus court mais beaucoup plus naturel.



J'ai grimpé ce versant le dimanche 5 septembre 2010 en faisant ce parcours: Saint-Etienne de Cuines, col du Glandon (1924m), col de la Croix de Fer (2065m), Allemond, col de la Croix de Fer (2065m), Saint-Jean-de-Maurienne, Sainte-Marie de Cuines, Saint-Etienne de Cuines soit une estimation de 119,8 km de vélo. Parti un peu tard, j'ai fait la seconde partie de la descente du col de la Croix de Fer vers Saint-Jean de Maurienne alors que la nuit tombait, presque dans l'obscurité, avec juste les phares des voitures qui descendaient. Angoissant ! J'aurais dû partir plus tôt ! Une fois le vélo rangé, j'ai dormi jusque 23h dans ma voiture avant de repartir, fatigué.
00:00:00 • Pic de la Tossa depuis La Llagonne (2018m)
Une ascension que j'ai fait le samedi 28 septembre 2019 mais en marchant à pied depuis la Llagone sur un petit parcours d'environ 13 km en aller-retour avec les ascensions du col de la Llose (1863m) et du puig de la Tossa (2034m), tout en suivant les routes bitumées sans couper par aucun sentier.



La première partie jusqu'au carrefour (1795m) avec la route du col de la Llose est bien dégagée avec de belles vues sur le pic Carlit, la station des Angles et d'autres sommets du parc naturel régional des Pyrénées catalanes. Après vous entrez sur une route forestière parfois interdite (renseignez-vous bien) à cause de tirs d'entrainements militaires.



Et effectivement il y a souvent des baraquements avec des murs résistant aux impacts de balles et même de vieux chars en très mauvais état (l'un est notamment brulé) au niveau de la prairie de la Font del Llamp (1880m). Il y a un panorama au-dessus d'une épingle un peu plus loin néanmoins le sommet, qui est encore un terrain d'entrainement militaire, est entouré d'arbres et ne propose pas de panorama.



Une ascension qui est bonne donc uniquement pour se rajouter des kilomètres à une sortie mais sinon pas trop d'intérêt. Les vues dans l'ascension du col de la Llose suffisent largement. Il faut aussi préciser que les derniers 100m se terminent par une piste caillouteuse et que la route forestière est un peu gravillonneuse.



En revanche, et c'est la petite cerise sur le gâteau, j'ai vu dans l'ascension deux gypaètes barbus, un rapace typique des Pyrénées mais que je n'avais jamais vu jusque-là malgré pas mal d'ascensions pyrénéennes à mon actif. Mais ils sont partis avant que je ne puisse les prendre en photo.
01:34:15 • Port de Pailhères depuis Ax les Thermes (2001m)
J'ai grimpé ce col le lundi 30 juillet 2012 lors d'un court séjour cyclotouriste en Ariège. La météo était bonne mais les derniers kilomètres vraiment difficiles.



On s'élève rapidement au-dessus d'Ax-les-Thermes que l'on aperçoit et avec des pourcentages pas faciles (5 à 8 %) jusqu'au croisement avec le col du Chioula. Mais après cette écrémage, il y a une potion plus facile entre Ascou et Lavail et en passant devant l'étang de Goulours. Mais la pente repart de plus belle dans les bois avec 2 kilomètres successifs à 9 et 8,5 %. Une pente à nouveau plus douce permet d'accéder à l'entrée de la station d'Ascou-Pailhères où la difficulté augmente nettement avec une série d'épingles et des pourcentages proches de 9 % après. Mais jusque-là, cela reste agréable. Ce n'est pas le cas des deux derniers kilomètres qui sont rectilignes et qui paraissent interminables avec une pente un moment proche de 10 % ! On passe dans le dernier kilomètre sous le hameau de la Couillade de Font Nère (drôle de nom !).



J'ai trouvé ce col aussi dur que le Tourmalet et le final de ce versant m'a fait souffrir plus que celui du versant opposé. Dommage que le Tour de France n'emprunte pas ce versant. A quelques hectomètres du sommet du col, il y a un petit parking pour les randonneurs qui montent le pic de Tarbésou (2364m).



Attention à la descente qui est gravillonneuse, c'est souvent le cas dans le département de l'Ariège.
00:00:00 • Port de Pailhères depuis Mijanes (2001m)
J'ai grimpé ce versant du col le lundi 30 juillet 2012 l'après-midi après avoir grimpé l'autre versant par Ax-les-Thermes. J'ai démarré l'ascension à Rouze pour m'éviter 2,5 km de montée supplémentaire si j'avais commencé à Usson-les-Bains. Et j'ai bien fait car aptes avoir déjà grimpé le versant ouest, ça pique dans les jambes. J'ai d'ailleurs fait une pause sur le bord de la route 1 km avant la station de Mijanès-Donezan car j'avais chaud et j'avais des lactiques (ou toxines ?) dans les jambes suite à mon ascension précédente. Je me sentais mieux dans les derniers kilomètres malgré la pente forte car il y faisait plus frais. Vers 16h30, il commençait même à faire un peu nuageux et venté au sommet. Je suis redescendu ensuite vers Ax-les-Thermes et j'ai donc effectué 67 km de vélo au compteur en ce jour. Le lendemain, je grimpais le port de Lers.



Ce versant est dur de bout en bout et il vaut mieux éviter de le grimper sous la chaleur car vous souffrirez vers Mijanès. Les pentes qui suivent sont à près de 9 % jusqu'à la petite station de Mijanès-Donezan (1514m), où la route se rétrécit. Il y a un court replat avant la fameuse série de lacets courts et serrés qui démarre à une altitude proche de 1645m. Les pourcentages sont difficiles mais c'est agréable avec ces lacets. A 2 km du sommet, il y a un court passage à 12 % lui-même dans un kilomètre à 10 %. Dans les derniers 400m, il y a une courte descente mais attention au "coup de cul" derrière.



Si vous descendez vers Mijanès, la route est étroite et les virages serrés donc il vaut mieux être prudent. Si vous descendez vers Ax-les-Thermes, il y a des gravillons sur la chaussée surtout dans les bois avant Ascou-Pailhères.




02:04:00 • Col de la Madeleine depuis Feissons sur isere (1993m)
Ce versant est bien plus intéressant que celui de La Chambre avec des villages rustiques. L'ascension est plutôt irrégulière.



Il y a 25,95 km à 6,09 % depuis le pont (411m) à Feissons-sur-Isère soit 25,4 km à 6,18 % depuis le carrefour (423m) entre la D213 et la D97 à La Léchère. Les deux routes se rejoignant à un carrefour (463m) au-dessus de La Planta avec 24,73 km à 6,18 % restants en suivant la route D213.



Il reste ainsi successivement:

- une série de lacets en forêt sur 2,71 km à 8,12 % jusqu'à une stèle (683m) au croisement avec la route de Pussy avec des passages à 10 %

- 0,97 km à 6,93 % jusqu'au-dessus (750m) du lieu-dit "Les Coulées" avec encore une route dans les bois

- 3,36 km à 5,98 % jusqu'au pont (951m) au-dessus du torrent du Tartet après Bonneval

- 1,25 km à 3,84 % jusqu'à un pont (999m) au-dessus du ruisseau du Villard

- 2,54 km où la route est quasiment plate (0,92 km à 1,08 % jusqu'à un point après Villard-Benoît puis 1,62 km à 0,18 % ) jusqu'à un pont (1012m) au-dessus du ruisseau de Colomban près du lieu-dit « Le Crozat » avec même des faux-plats descendants

- une série de lacets de 1,57 km à 6,17 % jusqu'à un pont (1109m) au-dessus du ruisseau de La Roche

- 1,815 km à 7,71 % jusqu'au lieu-dit « Sous la Croix » (1249m) en passant par le petit village de La Thuile

- 0,75 km à 7,2 % jusqu'au pont (1303m) au-dessus du ruisseau du Bridan après Celliers

- 2 km à 8,65 % jusqu'à un point (1476m) avant le lieu-dit « Les Gonthiers » après Celliers-Dessus

- 0,77 km à 10,13 % jusqu'au pont (1554m) au-dessus du ruisseau de Nant Perrou, l'un des passages les plus difficiles

- un large replat avec 1,74 km à 3,11 % jusqu'au pont (1608m) au-dessus du ruisseau de la Valette

- 0,88 km à 3,84 % jusqu'au Rozet (1642m) avec à la fin quelques remontées mécaniques

- 3,69 km à 8,77 % avec des portions de 7 à 10 %, des lignes droites au début puis la série de lacets qui marque le final

- 0,745 km à 3,6 % pour finir plus facilement



J'ai grimpé pour la première fois ce versant le samedi 27 août 2011 avec mon VTT Go Sport après avoir monté l'autre versant et descendu jusqu'au petit village de Bonneval, grimpant donc uniquement les 17 derniers kilomètres, pour une sortie de 72 km au total.



Je l'ai grimpé intégralement avec mon vélo de route Décathlon le dimanche 8 juillet 2012 lors de l'Etape du Tour Mondovélo Acte 1 Alpes (Albertville- La Toussuire, 152 km). J'utilisais des braquets de 30*21 et 30*23 dans les premiers lacets, avec des pentes à 10 %. Je m'autorisais le 42*23 dans des portions moins soutenues à 6 %. Après le ravitaillement de Celliers, je grimpais sur un bon rythme de 13-14 km/h au compteur, 10 km/h au minimum dans les ultimes kilomètres et avec une pointe à 24 km/h dans le replat juste avant. J'ai grimpé le col en 2h04, ce qui n'est vraiment pas mal sachant que je me suis arrêté après la ligne de chronométrage au pied du col pour enlever mon k-way et que je me suis arrêté au ravito de Celliers.



Je renfilais mon k-way pour la descente, une descente pour le moins crispée où je n'arrivais pas à me détendre, me faisant dépasser par beaucoup de coureurs que j'avais doublé dans la montée. J'ai mis plus d'une demi-heure à descendre vers La Chambre, n'atteignant les 60 km/h qu'à la fin de la descente. Pourtant, un an avant, cette descente ne m'avait pas posé problème.


00:00:00 • Col de la Madeleine depuis La Chambre (1993m)
Ce versant du col n'est pas très beau et la route monotone; l'autre versant est bien plus intéressant. La pente est très régulière.



Soit 20,82 km à 7,39 % depuis le carrefour de la Madeleine (453m) dans la vallée de la Maurienne avant La Chambre soit 19,3 km à 7,88 % depuis le croisement (472m) entre la D76 et la D213 au lieu-dit "La Tour" à la Chambre.



En prenant 19,3 km d'ascension pour référence, on démarre doucement par des pentes à 6 % selon une borne mais après un peu plus de 2 km cela se durcit avec des pourcentages à 8 et 9 % et jusqu'au sommet il n'y a pas de répit puisque les pourcentages moyens ne vont jamais en-dessous de 7 % pour les portions les plus faciles. Il y a même un passage à 11 % au passage d'un paravalanche après 7,9 km d'ascension. Mais globalement l'ascension est super régulière et on change peu de braquet.



Côté paysage, il y a régulièrement des vues dans l'ascension sur la vallée de la Maurienne mais comme je le disais plus tôt c'est une route monotone bordée de feuillus, pas vraiment de paysage de haute-montagne jusqu'à Saint-François Longchamp 1650. Après c'est un peu mieux car la route circule dans les alpages pour les derniers kilomètres.



Je l'ai grimpé avec mon VTT Go Sport le 27 août 2011. A VTT, j'ai mis 2h15 pour le grimper. Il y avait des nuages au sommet au début mais cela s'est peu à peu dissipé. Il faisait tout de même froid !
00:00:00 • Signal de Bisanne depuis Villard sur Doron (1930m)
Voici une montée sur une route tranquille mais assez violente avec souvent des pourcentages de 8-9 % hormis quelques courts replats dans les premiers kilomètres dont un faux-plat descendant juste avant le lieu-dit "Le Cray d'En Haut" après 5,8 km de montée. Pour le reste, la difficulté devient de plus en plus importante avec des passages raides dans les kilomètres qui précèdent Bisanne 1500 (1503m), un kilomètre difficile juste avant le croisement de la D123 et de la route du Signal (1723m) et d'autres passages raides jusqu'à 14 % dans les deux derniers kilomètres jusqu'au Signal. Ce sont les trois derniers kilomètres qui sont les plus raides mais c'était déjà dur avant.



Jusqu'à Bisanne 1500, la montée offre de nombreux lacets notamment une belle série d'épingles vers le hameau de La Place. La montée est sèche mais avec beaucoup de prairies qui la rendent agréable avec des vaches de race "Abondance", et parfois de petites cascades qui coulent de la montagne.

Lorsqu'on arrive à Bisanne 1500, il y a un panneau qui signale "Le Mont" qui peut prêter à confusion mais non il faut rester sur la D123 jusqu'à ce fameux carrefour (1723m) qui signale le Mont Bisanne. La route est plus étroite après dans ces deux derniers kilomètres.



Au sommet, la vue est vraiment belle sur la station des Saisies, le mont Blanc, la Pierra Menta, la chaine des Aravis, le Beaufortain dont la vue nous accompagne pendant l'essentiel de la montée... C'est un site majeur pour les parapentistes. La descente aussi est belle notamment vers le lieu-dit "les Pallières" où on peut faire de belles pointes de vitesse car rectiligne. Prenant des photos, je n'en ai pas réellement profité. Attention tout de même à des évacuations d'eau dans la descente jusqu'au croisement (1723m) de la route des Saisies et à ne pas arriver trop vite sur Bisanne 1500 car c'est pentu et avec quelques courbes. Il y a également parfois quelques rares pierres ailleurs sur la chaussée.



J'ai grimpé cette ascension le 21 mai 2017. J'ai utilisé le 42*23 sur les 6,5 premiers kilomètres d'ascension et le 30*21 pour le reste voire le 30*23 sur certaines portions dures notamment après Bisanne 1500. Au maximum, mon coeur est monté jusqu'à 174 en fréquence cardiaque et j'ai bien géré cette ascension malgré ces pentes soutenues qui obligeaient souvent à relancer en danseuse. J'ai dû mettre entre 1h16 et 1h25 pour grimper le Signal de Bisanne, je ne sais pas trop exactement car il y avait encore des plaques de neige dans l'ultime kilomètre de l'ascension et j'ai donc dû faire ce dernier kilomètre à pied en poussant le vélo. Je sais juste que j'ai atteint le croisement (1723m) avec la route venant de la station des Saisies en 1h06. Arrivé au sommet du Signal de Bisanne (1941m), il y avait en plus de la boue sèche à certains endroits et j'en ai eu sur mes cales, mes pneus mais j'ai nettoyé un peu cela en passant mes roues sur la neige à la marche du début de descente. Au sommet, il faisait beau et il y avait des parapentistes et quelques randonneurs mais le restaurant était encore fermé.



A la fin de la journée, j'avais 69 km de vélo au compteur en comptant quelques brefs aller-retours. Mon parcours : Villard-sur-Doron, Bisanne 1500, le Signal de Bisanne (1941m), Villard-sur-Doron, carrefour D218b/D925, col des Saisies (1658m), carrefour D218b/D925, Villard-sur-Doron.
00:00:00 • Signal de Bisanne depuis Col des Saisies (1930m)
L'ascension commence depuis un carrefour dans le bas de la station des Saisies, à 1580m d'altitude. D'entrée, on peut profiter de l'élan d'un faux-plat descendant mais par la suite la pente est assez soutenue avec une montée en forêt sur une route assez large avec des villages vacances au bord de la route, et ce jusqu'au carrefour (1723m) avec la route du Signal. De là, il reste près de 2 km avec un pourcentage moyen de 10,82 % jusqu'au restaurant (1934m) à côté du Signal (1941m) et sur une petite route désormais. Court mais plutôt pentu...



Le 22 mai 2017, je n'ai fait l'ascension que jusqu'au carrefour à 1723m d'altitude mais je l'avais grimpé jusqu'au sommet la veille par l'autre versant beaucoup plus long et en plus il restait des plaques de neige dans le dernier kilomètre. Le 22 mai, c'était sur un parcours de 58,7 km en comptant quelques brefs aller-retours: Flumet, Notre-Dame de Bellecombe, les Frasses, col des Saisies (1658m), Crest-Voland, col des Saisies (1658m), carrefour (1723m) entre la D123 et la route du Signal de Bisanne, col des Saisies (1658m), Flumet.
01:40:00 • Col du Glandon depuis La Chambre (1924m)
L'ascension démarre véritablement à Saint-Etienne de Cuines au carrefour (483m) entre la D74 et la D927, pour 19,91 km à 7,24 %. Des fontaines sont signalées à proximité du départ de l'ascension selon des cartes IGN.



La première partie compte 8,55 km à 7,14 % jusqu'à un pont (1094m) juste avant Le Villard-Martinan avec globalement des pentes régulières autour des 7-8 % même s'il existe quelques divergences selon les profils. Moi j'ai pu relever grâce aux cartes IGN:

- 395m à 3,54 % puis 610m à 6,56 % jusqu'au lieu-dit "La Combe" (537m, indiqué à 541m) à la sortie du village

- 785m à 7,13 % jusqu'au pont du Nantet (593m, indiqué à 597m) puis 1,11 km à 7,65 % jusqu'à la station d'épuration du Pied des Voûtes (678m)

- 895m à 6,7 % jusqu'à 738m d'altitude

- 1,345 km à 8,03 % jusqu'à un petit pont au-dessus du torrent du Merlet (846m, indiqué à 838m) avec une petite série de lacets

- 1,29 km à 6,67 % jusqu'à 932m d'altitude

- une petite descente de 40m environ jusqu'à 925m d'altitude (indiqué à 934m et je ne m'en souviens pas)

- 1,045 km à 7,84 % jusqu'au croisement du Rivaud (1007m, indiqué à 1011m) après Saint-Alban des Villards

- 1,035 km à 8,4 % jusqu'au pont (1094m) avant Le Villard-Martinan



De là commence une transition avec 1,74 km tout plats dans la traversée du Villard-Martinan et de Saint-Colomban des Villards. Il y a une fontaine marquée dans ce village, un bon point avant d'aborder la suite plus difficile.



A la sortie du village, dès le pont indiqué à 1111m d'altitude il reste la dernière partie de 9,63 km à 8,4 % de moyenne, plus pentue mais aussi plus irrégulière:

- cela commence avec tout d'abord 680m à 5,14 % puis 940m à 6,7 % jusqu'au pont de la Chal (1209m)

- après cela, la pente se durcit avec 975m à 8,5 % jusqu'à un point marqué au lieu-dit "Les Epinières" (1292m)

- un secteur difficile avec 1,3 km à 9,69 % jusqu'au pont de l'Echet (1418m), qui surplombe un torrent et permet d'avoir une première vue sur le mont Blanc !

- 1,15 km à 8,7 % jusqu'à un petit pont (1518m) au lieu-dit Le Sappey d'en bas avec un petit stade isolé

- 600m à 7,5 % jusqu'à un petit pont (1563m) au Sappey d'en haut

- un replat sensible avec 1,07 km à 5,79 % jusqu'à un autre petit pont (1625m) à proximité du lieu-dit "Sous le Col d'en bas"

- Un final difficile avec 2,96 km à 10,1 % de moyenne avec d'abord 0,77 km à 9,2 % jusqu'à un autre petit pont (1696m), 655m à 10,84 % jusqu'à un lacet et pour finir 1,54 km à 10,19 % jusqu'au col du Glandon, avec un passage à 13 %.



La vue au col du Glandon est vraiment belle avec les derniers lacets du versant que l'on vient de grimper et surtout le mont Blanc (4808m) au loin droit devant. Evidemment, on n'en reste pas là car le col de la Croix de Fer est très proche donc cela peut faire deux cols pour le prix d'un, pas mal pour les chasseurs de cols.



J'ai grimpé pour la première fois ce col le dimanche 5 septembre 2010 en faisant ce parcours: Saint-Etienne de Cuines, col du Glandon (1924m), col de la Croix de Fer (2065m), Allemond, col de la Croix de Fer (2065m), Saint-Jean-de-Maurienne, Sainte-Marie de Cuines, Saint-Etienne de Cuines soit une estimation de 119,8 km de vélo.



J'ai commencé l'ascension du col du Glandon à 11h20 pour finir le parcours à 21h10 à Saint-Etienne de Cuines avec de nombreuses pauses pour prendre des photos. J'ai fait la seconde partie du col de la Croix de Fer vers Saint-Jean de Maurienne alors que la nuit tombait, presque dans l'obscurité, avec juste les phares des voitures qui descendaient. Angoissant ! J'aurais dû partir plus tôt ! Une fois le vélo rangé, j'ai dormi jusque 23h dans ma voiture avant de repartir, fatigué.



Je l'ai grimpé à nouveau le 8 août 2012 sur l'Etape du Tour-Mondovélo Acte 1 Alpes (Albertville- La Toussuire, 152 km) et j'en garde un souvenir beaucoup plus mitigé. J'avais bien démarré l'ascension au début, moulinant bien sur le petit plateau de 30 dents et remontant des concurrents mais 3 km avant Saint-Colomban des Villards, je me suis senti un peu moins bien et j'ai pris un gel à la caféine à Saint-Colomban des Villards. 1,5 km après ce village, j'ai eu un petit déraillement. Je suis reparti vite mais l'effet du gel n'a pas duré et sur les deux kilomètres précédant le pont de l'Echet je me suis senti beaucoup moins bien, me faisant dépasser par d'autres coureurs, mon compteur affichant parfois des vitesses de 6 km/h. Je voyais d'autres coureurs s'arrêter sur le bord de la route, épuisés. Il y a eu après un replat mais à environ 4 km du sommet, j'ai eu des crampes et j'ai dû m'arrêter une minute de quoi prendre un gel antioxydant. Curieusement, je me suis senti mieux dans les 3 derniers km pourtant les plus durs. Mais j'ai mis 2h13 pour grimper le col du Glandon, soit 33 minutes de plus qu'en 2010 !



Je ne l'ai en revanche descendu qu'une fois par ce côté. C'était sur la Marmotte Alpes en juillet 2017 et la descente avait été neutralisée (chronomètre arrêté entre le Glandon et Saint-Etienne de Cuines) car la descente considérée comme dangereuse. En effet, on entendait crisser les freins dans cette descente !
00:00:00 • Col du Glandon depuis Barrage du Verney (1924m)
A Rochetaillée (711m), on part pour 29,77 km d'ascension et cela commence vraiment très doucement par 3,38 km presque plat jusqu'au pied du barrage du Verney. C'est pour parvenir à ce barrage (772m) situé dans le village d'Allemond que l'on grimpe la première côte de 700m à 5,85 % avec deux lacets successifs. De là jusqu'à Oz, il y a 2,3 km de plat avec deux ponts à traverser, celui du barrage puis celui du viaduc de l'Eau d'Olle hormis une autre courte côte suit pour parvenir au pont du Goulet (798m) au km 6,86. S'en suivent 875m de plat jusqu'à la fin de la centrale hydroélectrique du lac du Verney (797m).



C'est seulement à partir d'ici qu'on commence à grimper plus franchement avec successivement 0,99 km à 6,2 %, 0,54 km à 7,92 %, 0,69 km à 5,37 %, 0,99 km à 7,15 % jusqu'à un pont (1010m) sous le hameau d'Articol et plus encore 1,19 km à 9,38 % et 1,9 km à 7,51 % jusqu'au village du Rivier d'Allemont (1264m). Cette partie entre le barrage du Verney et ce village compte des passages à 10 %, le tout sur une route en forêt.



Les 1,45 km qui suivent sont presque plats avant une descente de 1,24 km jusqu'au pont (1174m) au-dessus de l'Eau d'Olle. On repasse le grand braquet mais cela ne durera pas longtemps ! Avant la fin de la descente, il faut changer immédiatement de braquet car la remontée vers le défilé du Maupas va être brutale ! On tombe sur un secteur rectiligne d'1,08 km à 11,29 % ! Beaucoup de cyclistes restent un peu scotchés ici ! Heureusement on a le droit à un pallier de 285m avant un nouveau pont (1290m).



La pente repart ensuite de plus belle avec un secteur de 1,89 km à 9,1 % de moyenne à travers le Défilé du Maupas jusqu'à la cascade du ruisseau de l'Orge (1460m) puis encore 905m à 8,72 % jusqu'à une stèle (1541m) sous des éboulis. De là vous grimperez le barrage de Grand-Maison (1709m) sur une portion de 2,5 km à 6,68 % avec deux lacets successifs, la pente devenant de plus en plus roulante.



Le long du lac de Grand-Maison, la route continue de grimper mais c'est nettement plus facile que précédemment: 550m à 1,63 %,1,12 km à 4,46 % jusqu'à la cascade du ravin de Courbassière (1768m), 510m à 4,7 % jusqu'à un point culminant (1792m) avant que la route ne commence à descendre. Une descente de 1,65 km jusqu'à 1722m d'altitude presque jusqu'au croisement avec un chemin de terre qui mène aux chalets du Rieu Claret.



D'ici, ça remonte mais cela reste plus facile que dans le Défilé du Maupas. D'abord 1,45 km à 7,17 % jusqu'à un point (1826m) proche de Plan du Suet, 1,02 km à 7,9 % jusqu'au petit carrefour au pied du Glandon puis enfin 230m à 6,52 % pour terminer.



J'ai grimpé pour la première fois ce col le dimanche 5 septembre 2010 en faisant ce parcours: Saint-Etienne de Cuines, col du Glandon (1924m), col de la Croix de Fer (2065m), Allemond, col de la Croix de Fer (2065m), Saint-Jean-de-Maurienne, Sainte-Marie de Cuines, Saint-Etienne de Cuines soit une estimation de 119,8 km de vélo.

Je l'ai grimpé pour la seconde fois le 2 juillet 2017 sur la Marmotte (174 km), la doyenne des cyclosportives françaises.
01:35:32 • Mont Ventoux depuis Malaucene (1909m)
- La première fois, c'était le matin du dimanche 2 novembre 2003 avec mon ancien VTT Longway en acier, le seul beau week-end de ce mois de novembre. Mes parents me suivaient en voiture car je n'avais pas encore le permis B, faisant des arrêts et m'apportant du ravitaillement. Aujourd'hui, je n'aime pas vraiment les voitures suiveuses. Etant donné qu'il s'agissait de mon premier col et que je n'avais que 2 mois d'entrainement régulier, j'ai dû batailler pour faire 5 mètres dans les pentes à 10 % ! Et je ne vous conseille pas de commencer le Ventoux pour premier col, à moins que cela ne soit par Sault. Mais ce jour-là, je n'ai été que jusqu'au Chalet Liotard (1428m) car une barrière fermait la route un kilomètre plus loin. Je n'ai osé aller plus haut car en cas d'accident, les secours tarderaient et mes parents ne pouvaient pas monter plus haut. Mais tout cela n'était que partie remise.



- Parce-que je l'ai refait le vendredi 13 août 2004, mieux entrainé et toujours avec ce VTT Longway. Je n'avais qu'une petite voiture pas bonne pour le transport d'un vélo et mon père et un cousin me suivaient en voiture. J'ai mis 2h23 pour monter avec ce VTT mais en comptant des arrêts pour me ravitailler donc je pense à environ 2h15 d'ascension effective. J'ai fait une bonne ascension, doublant 6 cyclistes dans les 5 premiers kilomètres et on ne m'a doublé que 4 fois dans les 9 derniers kilomètres. Tout au plus, mon coup de pédale était moins fluide après le mont Serein à cause de la raréfaction de l'oxygène. Il faut dire qu'à l'époque le Ventoux était mon plus haut sommet grimpé, pas très habitué à la montagne mais depuis 2006 cela a bien changé et je ne ressens quasiment pas les effets de l'altitude. Pendant la montée, il faisait beau temps mais au sommet, je ne suis pas resté longtemps, juste le temps de quelques photos car il y avait là-haut un vent vraiment froid. On a préféré pique-niquer au belvédère des Ramayettes (environ 980m d'altitude).



- Je l'ai refait le jeudi 31 août 2006 et j'y ai établi mon record en 1h35min32s mais cette fois-ci avec mon vélo de route Décathlon, un temps que je me sens incapable de reproduire aujourd'hui. Avec un très beau temps, la vue était dégagée et j'y ai même vu le mont Blanc. Mais je n'avais pas pris d'appareil photo.



- Ma plus mauvaise ascension c'était le 27 mai 2008 en 1h57 avec mon vélo de route. Ce versant nous l'avons aussi grimpé sur les Routes du Ventoux (pour moi parcours Senior de 101 km) en septembre 2009 et je l'avais grimpé en 1h47, pas très content de mon coup de pédale.



- Mais pour moi le must du must ce fut lors d'une ascension pédestre à l'occasion de ma participation au trail du Ventoux Ergysport le 16 mars 2014. Nous empruntions dans les 5 derniers kilomètres d'ascension la D974 recouverte de neige et croisions des skieurs. Arrivé au sommet du Ventoux, on a eu droit à des rafales à 130 km/h si bien qu'il fallait attacher les deux sangles de mon sac de trail (poitrine et col) pour éviter qu'il ne se balade d'un côté et de l'autre de mes épaules ! A vélo, je n'aurais pas aimé mais à pied la descente vers la combe de la Grave sous ce vent était une vraie jouissance, l'un de mes meilleurs moments sportifs de ma vie !



Par Malaucène, la distance tout comme le pourcentage moyen sont similaires à la montée par Bédoin néanmoins c'est plus irrégulier avec des paliers de récupération. A la sortie de Malaucène, on entre dans le vif du sujet avec un début plus difficile que par Bédoin, néamoins, il y a une portion plane 300m avant d'arriver à la source du Groseau au km 2. Mais le kilomètre suivant est plus dur avec du 7 % et les deux autres à 9,5 % environ sous la pinède. Les premiers kilomètres sont donc difficiles. Mais les 5 km qui suivent jusqu'au belvédère des Rams sont plus roulants avec tout de même une courte rampe assez sévère au niveau de la Tête de l'Emine. La pente se cabre après le belvédère des Ramayettes (980m d'altitude environ) et on se retrouve peu après sur une ligne droite épouvantable et à 10 % qui longe les Rochers des Rams avec pour seul soulagement d'apercevoir le Ventoux plus haut. On arrive alors à un virage en S passant devant une citerne avant une nouvelle grande ligne droite (très bien photographiée par certains contributeurs) éprouvante avec des passages à 12 %. 1,5 km avant d'arriver au Mont Serein, les pourcentages deviennent heureusement plus doux. Arrivé au chalet Liotard (1428m), vous avez encore droit à 300m facile avant une brutale rupture de pente et des hectomètres à 9,5 % pour parvenir jusqu'à la barrière qui ferme l'accès au sommet de novembre à mai. Redoutable ! Le kilomètre suivant est un peu moins dur (6,5 %) et à partir de la barrière il y a une longue portion rectiligne en forêt où des pistes permettent de voir le Mont Serein plus bas qui paraît petit maintenant. A 3 km du sommet, la route sort de la forêt pour dévoiler les derniers kilomètres de l'ascension du Mont Ventoux, dénudé désormais, avec une pente assez difficile. Le passage devant le radar permet un dernier palier mais il faut donner un dernier coup de rein en passant sous l'antenne. A 100m du sommet, il y a une table d'orientation qui permet une belle vue sur les Alpes et la montagne de Lure aussi. Le Ventoux est en été victime de son succès car là-haut c'est vraiment la cohue.



Les 2,5 premiers kilomètres de la descente vers Malaucène est délicat car la route n'est pas droite, plus haute d'un côté et de l'autre et en plus soumise au vent. Mais la descente est sympathique après car rectiligne surtout dans la ligne droite avec passages à 12 % entre le chalet Liotard et le virage en S de la Citerne. Dans cette ligne droite, j'ai atteint 78,4 km/h et d'autres dépassent allégrement les 80 km/h.
01:36:00 • Mont Ventoux depuis Bedoin (1909m)
- Le matin du jeudi 25 août 2005 avec mon vélo de route Décathlon par un temps ensoleillé. Mes parents m'accompagnaient en voiture, me laissant de l'avance et me ravitaillant parfois. J'ai eu ma voiture un peu après donc depuis je n'ai plus utilisé de voiture suiveuse. Dans l'interminable portion forestière, je pédalais dans le rouge. Seuls deux arrêts pour boire dont un au début de la piste DFCI m'ont permis de me calmer un peu. Après le chalet Reynard (1417m), j'ai souffert du manque d'oxygène car à l'époque le Ventoux était mon plus haut sommet grimpé mais depuis 2006 cela a bien changé et je ne ressens quasiment plus les effets de l'altitude. En décomptant les quelques arrêts, j'ai fait l'ascension en 1h39 dont 35 minutes après le chalet Reynard. J'ai doublé 22 coureurs et 1 seul m'a doublé.



- le matin du jeudi 8 juin 2006, je l'ai grimpé à l'occasion de l'arrivée du critérium du Dauphiné libéré avec mon vélo de route Décathlon. J'y ai établi mon record, j'avais 1h34min16s (dont 30 minutes après le chalet Reynard) mais je me suis trompé en déclenchant le compteur au panneau de sortie de Bédoin, alors qu'il fallait le déclencher à la ligne blanche peu après-le rond-point. 1h36 est donc un temps approximatif mais je me sens incapable de refaire un tel temps. Je faisais des pointes à 15 km/h dans la forêt. Entre 2010 et 2012, je mettais 1h43 en moyenne.

A l'occasion du Dauphiné libéré, il y avait plein de cyclistes et d'automobilistes. J'ai eu tort de redescendre et je me suis fait un peu peur à cause des voitures, passant dans le premier kilomètre de descente à 30 cm d'un bus. J'ai pique-niqué dans ma voiture à Bédoin avant d'aller à Malaucène pour le re-grimper par le versant nord-ouest afin de voir l'arrivée de l'étape. Mais ce fut une grossière erreur car suite à mes efforts du matin, j'ai eu un tas de lactiques (ou toxines) dans mes jambes. A l'époque, je n'utilisais pas de gels. Voyant que je galérais, j'ai arrêté au bout de 6 km et j'ai rejoint ma voiture, montant alors en voiture jusqu'au Mont Serein où un jeune gendarme a dit qu'on ne pouvait pas monter plus haut. J'ai donc continué les 6 derniers km à vélo, arrivant au sommet avant la fin de l'étape que Denis Menchov gagnait devant Christophe Moreau. J'ai aussi grimpé le Ventoux à l'occasion des critériums du Dauphiné libéré 2007 et 2009.



- Je l'ai grimpé début juin 2010 lors de la Ventoux-Beaumes de Venise, sur le parcours Senior (104 km), faisant l'ascension en 1h41 et 1h42 sans compter un déraillement peu après le virage du Saint-Estève. J'étais dans le rouge mais j'ai doublé pas mal de concurrents dans la forêt, moins après car un peu plus dans le rouge. J'utilisais des braquets de 30*19 et 30*21 dans la forêt, le 42*23 après le chalet Reynard, 30*21 à partir de la stèle de Tom Simpson et même 30*23 dans le dernier virage plus pentu.



- Le 19 mai 2012, je l'ai encore grimpé par Bédoin et redescendu par Malaucène avant de passer par le col de la Madeleine (458m) pour le retour à Bédoin soit un parcours de 57 km. J'ai fait une bonne ascension, utilisant un braquet de 42 dents jusqu'à la stèle Tom Simpson, mettant 1h43 dont 31 minutes après le chalet Reynard, accélérant même dans le dernier kilomètre plus pentu. Après le chalet Reynard, je faisais des pointes à 18 km/h. Il faisait beau temps durant l'ascension mais venté et froid au sommet. Ce vent était si fort que j'ai dû porter mon vélo et marcher à pied dans les 100 premiers mètres de descente car il était impossible de contrôler la trajectoire du vélo. Deux semaines après, je faisais la Ventoux-Beaumes de Venise 2012.



- Ma plus mauvaise ascension, ce fut le 7 juin 2008 en 1h55 avec les concurrents de la Ventoux-Beaumes de Venise mais sans être inscrit à la course car je doutais justement de ma forme après avoir fait une mauvaise ascension du versant nord le 28 mai. Bien m'en a pris. C'était certainement à cause du fait qu'avec la course à pied je ne roulais plus qu'une fois par semaine.



- J'ai assisté à l'arrivée du Tour de France 2013 mais en grimpant le Ventoux à pied depuis Brantes, sur le versant nord (4h de marche environ). C'était beaucoup plus propre qu'en 2009 où des porcs avaient laissé des détritus, canettes... Vraiment écoeurant le comportement de certains spectateurs !



On aurait tort de dire que le début de l'ascension est facile car en fait seuls les 2,5 premiers kilomètres sont en faux-plat. Avant Sainte-Colombe, il y a déjà des portions à 5-6 %. Au km 5,7 au virage du Saint-Estève (541m), il faut changer de braquet pour une interminable partie forestière de plus de 9,5 km avec des pentes régulières à 9-10,5 %. La capacité à tenir un rythme régulier dépend de la forme et de la puissance du cycliste car c'est intense ! Je crois qu'il y a un maximum à 11,4 % au passage du Pavillon de Roland et il y a une seule véritable épingle sur cette longue portion: le virage du Bois (989m), à mi-ascension. Un peu plus loin, on a une des rares vues possibles sur le Ventoux dans cette forêt. On a d'abord des cêdres puis des chênes puis des pins à crochet à l'approche du Chalet Reynard. Quand le chalet Reynard (1417m) arrive enfin, on a droit à un pallier qui permet de rajouter du braquet avant une bonne rampe. Il reste 6,2 km avec des pourcentages moindres d'abord (6-7,5 %) et de la caillasse. A 5 km du sommet, il n'y a presque plus de végétation. C'est moins dur mais gare au vent qui peut-être de la partie et parfois à la fraîcheur aussi. La stèle Tom Simpson et celle du cyclotouriste Kraemer, décédés ici, marquent de nouveaux pourcentages difficiles à 1,5 km du sommet, à 9-10 % dans le dernier kilomètre après le col des Tempêtes (1841m), qui souvent porte bien son nom avec le vent qui souffle là-haut ! Le dernier virage est raide et il faut baisser d'une dent pour le passer.



De la fin du printemps jusqu'à la fin de l'été c'est vraiment la cohue au sommet du Ventoux et on y circule difficilement. En descendant vers le Chalet Reynard, les pointes de vitesses sont aisées et c'est vraiment une descente agréable sauf si le vent souffle fort dans la caillasse.
00:00:00 • Mont Ventoux depuis Sault (1909m)
- La première fois que j'ai grimpé ce versant, c'était en février 2006 un jeudi où je n'avais pas cours à la faculté. Mais ce ne fut pas une bonne idée (surtout en cette saison) d'autant que je n'ai démarré l'ascension que vers 14h30 après avoir pique-niqué à Sault. Ensuite, la météo annonçait des vents à 70 km/h en Vaucluse. J'aurais mieux fait de patienter avant de m'attaquer à ce versant. J'ai eu parfois du vent de face et après environ 7 km, alors que je grimpais grand plateau pour travailler ma force de pédalage sur ce versant plus facile, une rafale de face m'a complètement arrêté ! Les chaussures dans les cales, je me suis retrouvé arc-bouté et j'ai été obligé de chuter sur le côté en amortissant la chute. Je n'ai rien eu car fort heureusement il n' y avait aucun véhicule derrière, ni personne d'ailleurs... Et quand je suis arrivé au Chalet Reynard après environ 1h20 d'ascension en comptant ce petit incident, il y avait un vent à sûrement 100 km/h et il faisait bien froid en plus ! Je ne contrôlais même pas la trajectoire de mon vélo de route Décathlon ! Continuer jusqu'au sommet aurait été du suicide et j'ai décidé de redescendre. Avec un déjà un tel vent au Chalet Reynard, je n'ose pas imaginer ce que cela aurait donné plus haut avec l'absence de végétation ! J'ai croisé un seul type en voiture qui venait entreposer du matériel au Chalet Reynard. Aussi, en peu de minutes, mes mains ont gelé, les gants n'étant pas assez épais, et j'avais donc du mal à appuyer sur les freins dans la descente ! J'ai donc été trs prudent, évitant les pointes de vitesse. Ce n'est qu'en descendant en altitude que j'ai retrouvé progressivement l'usage de mes doigts. Comme le dernier kilomètre de descente remonte, j'ai changé de braquet, mettant le 42*23 et là j'ai entendu un petit bruit sur mon dérailleur qui fleurtait avec les rayons sur le pignon de 23. Le fait d'être tombé à l'aller a sans doute décalé un peu le dérailleur. Je suis reparti vers 17h ou 17h30 après avoir rangé le vélo sur le porte-vélos, soulagé après ces galères.



- Je l'ai refait en août 2006 en VTT avec un camarade qui n'était presque pas entrainé à vélo (lui faisait plutôt du ping-pong et du squash en terme de sport donc vraiment rien à voire). Du coup, il s'arrêtait assez souvent et en avait marre de se faire souvent doubler, et n'a fait que 13 km et je l'ai largement distancé. Pour ma part, j'avais de bonnes jambes, seuls deux types m'ont doublé dont un à VTC et j'en doublais pas mal, bien qu'essayant au début de ne pas trop prendre d'écart avec mon camarade. Un moment, fait inédit, j'ai vu un cyclotouriste avec juste des sandales et un short à peine plus long qu'un slip au chalet Reynard et mon collègue m'a dit qu'il l'avait vu aussi et que cela avait fait rigoler des types stationnés sur une petite aire dans l'ascension. Comme mon collègue venait au Ventoux pour la première fois et qu'il ne monterait pas plus haut que le 13e kilomètre compte tenu de son absolu manque d'entrainement, nous sommes après être redescendus sur Sault montés en voiture au sommet pour qu'il puisse tout de même admirer le Ventoux. Je faisais cela exceptionnellement car pour habitude je n'aime pas du tout monter une montagne en voiture (tant pour les raisons du mérite après l'effort que pour des raisons écologiques). Alors qu'il avait fait beau durant l'essentiel de la journée, la pluie est tombée au-delà de 15h après le Chalet Reynard, il n'a donc pas vraiment profité du paysage exceptionnel du lieu !



- J'ai à nouveau grimpé ce col le dimanche 28 mai 2017 sur ce parcours: Bédoin, Flassan, col de Notre-Dame des Abeilles (996m), Sault, Mont Ventoux (1912m mais sommet de la route à 1900m), Malaucène, col de la Madeleine (458m), Bédoin soit 90 km et 1902m de dénivelé positif.

 A cette occasion, j'ai loué un vélo Giant Defy Aluxx à Bédoin pour 35 euros la journée. D'habitude, je roule avec un vélo de route Décathlon et finalement en terme de poids ces vélos sont assez semblables. Je crois que le vélo Giant Defy doit faire environ 9,75 kg. En revanche, moi qui n'était pas habitué à rouler avec, j'ai trouvé la selle peu confortable. Et puis il faisait chaud. J'ai remarqué aussi que certains panneaux sur la faune ont été enlevés puis mis sous forme de plaques à la citerne à plus de 1300m d'altitude.



Pour ce qui est du profil, c'est le plus long mais aussi le plus facile des versants du Ventoux. Il commence par 1 km de descente et on pédale au début au milieu des champs de lavande même si elle n'était pas en fleurs violettes lors de mes deux passages. On pénètre ensuite dans la forêt. Ces premiers kilomètres grimpent dans des pourcentages souvent entre 4 et 6 % avec tout de même un maximum à 7 % dans l'avant dernier kilomètre qui précède la chapelle du Ventouret (1011m) au 8e kilomètre. Par la suite et jusqu'au km 14 après un belvédère (1289m) qui donne une jolie vue sur les monts de Vaucluse, c'est un peu plus facile avec une pente de 4 % environ. Et les 6 derniers kilomètres jusqu'au Chalet Reynard sont vraiment très roulants surtout les 3 derniers quasi-plats. Vous pourrez sans problème mettre le grand plateau car ce n'est que pure formalité. Durant ces 20 premiers kilomètres, on trouve parfois quelques aires de pique-nique sur le côté de la route avec autrefois des panneaux explicatifs sur les animaux (cerfs, sangliers, mouflons). Ces panneaux ont été enlevés et on a mis à la place des plaques explicatives à la citerne à 1329m d'altitude. Moi à pied j'ai déjà vu en juillet 2013 un chamois près du GR9 sur le versant nord et en juillet 2016 un sanglier avant la combe Fiole, alors que j'étais monté par les sentiers pédestres pour voir les arrivées du Tour de France.

Au chalet Reynard (1417m), on croise les cyclistes venant de Bédoin pour aboutir aux 6,2 derniers kilomètres communs avec un paysage lunaire, 4 prochains kilomètres dans des pourcentages compris entre 6 et 7,5 % généralement; avant que cela ne se complique à l'approche de la stèle Tom Simpson et un dernier kilomètre à 9 ou 10 % après le col des Tempêtes (1841m) puis un dernier virage raide.



Gare au vent là-haut. Le Ventoux fait partie de ces sommets que j'ai déjà fréquenté qui sont marquants en la matière (mont Aigoual, Grand Ballon, pic de Nore, sommets du massif du Sancy). Le vent est des plus violents là-haut même si je le trouve moins glacial que dans le Sancy. De plus, il y a souvent à la fin du printemps et en été, il y a du monde là-haut. C'est peut-être pour cette raison que des sens de circulation ont été mis en place au sommet depuis 2013.


00:00:00 • Authion depuis L'Escarene (1889m)
Samedi 3 septembre 2016. Après avoir grimpé le col de Turini (1604m) par Sospel, j'ai enchainé par la boucle de l'Authion. Il y a une rampe assez difficile qui permet de surplomber le col de Turini et en poursuivant on arrive à la station du Camp d'Argent. Après un peu moins de 4 km, on arrive au monument de la Baisse de Tueis (1989m), point de départ de la boucle. On entre ici dans le parc national du Mercantour. J'ai pris des photos ici car plus haut c'était trop nuageux.



En entamant la boucle de 9 km, la route devient étroite et elle est descendante jusqu'au camp de Cabanes Vieilles (1780m) où il y a un char. Mais la route remonte bientôt avec parfois de bons pourcentages, irrégulière toutefois, difficile quand on a grimpé le col de Turini avant. J'ai utilisé parfois mon petit plateau de 30 dents. D'autres anciens camps apparaissent et on voit bientôt plus haut la Redoute des Trois Communes (2082m) qui s'élève à l'horizon. Aussi la route est étroite et j'ai dû deux fois m'arrêter sur la droite pour laisser passer des automobilistes qui montaient. Au point le plus haut de la route, on atteint les 2025m d'altitude selon l'IGN, devant un autre monument. La Redoute des Trois Communes est plus haute mais je n'ai pas osé abimer mes cales pour y parvenir. De là, il y a une courte portion plane puis on commence à redescendre jusqu'à la Baisse de Tueis. Mais mieux vaut éviter de prendre trop de vitesse car la route est dégradée.



Au retour au col de Turini, je m'arrête dans l'un des bars-hôtels pour prendre un soda et avaler un gel car je décide de grimper à nouveau le col de Turini par le versant de l'Escarène mais pas en entier, ayant déjà suffisamment de kilomètres dans les jambes. Je descends jusqu'à 1 km plus loin que le Pas de l'Escous pour effectuer les 16 derniers kilomètres de ce versant du col de Turini. Je ne descends même pas jusqu'à Lucéram. Je remarque en descendant que jusqu'à Peïra-Cava, il faut rouler, ce n'est pas une vraie descente.



Au Pas de l'Escous (1005m), carrefour avec la route qui vient du col de Braus, j'entame une superbe série de lacets qui mène à un autre carrefour, celui de la Baisse de la Cabanette (1368m). Entre les deux carrefours, il y a 5,4 km à 6,7 % de moyenne. Malgré l'ascension du col de Turini par Sospel et l'Authion, j'ai bien récupéré et je me fais plaisir sur ces lacets. Dans le sens inverse, on voit parfois des amateurs de sport automobile qui se font aussi plaisir dans ces virages, il faut dire qu'on est sur des routes où le rallye Monte Carlo est passé. En grimpant, on voit la route de Lucéram plus bas et on voit un moment le village mais il disparaît vite.



Arrivé à la Baisse de la Cabanette, on grimpe facilement 2 km pour atteindre Pëira-Cava, à environ 1420m d'altitude. Le passage dans ce village n'est qu'une formalité, c'est du plat et il y a même une courte descente. A un moment, il y a un peu plus loin à gauche une table d'orientation mais je n'ai pas eu le temps d'y aller.



A la sortie de Peïra-Cava, il reste 7 km de route en forêt jusqu'au col de Turini et cela commence par un km à 4 % selon un panneau. Passé ce kilomètre et hormis un kilomètre à 7 % qui débute à 4 km du col, le final n'est qu'une formalité, on peut même passer le grand plateau et on comprend pourquoi on devait rouler en descente toute à l'heure. Il faut noter que sur ce versant du col de Turini, on voit parfois des abris sur le côté de la route, de diverses tailles, mais qui ont la forme de nichoirs à oiseaux (sauf qu'ils ne sont pas perchés).



De nouveau au col de Turini, j'ai bu un autre soda à un autre bar-hôtel (il y en a trois) et j'ai pris la route du retour en descente vers Sospel. Au bout de cette journée, j'avais 102 km de vélo à mon compteur (mais avec Google Map j'avais 99,5 km). Le lendemain, je grimpais la Madone d'Utelle et le col de Turini par Lantosque.




00:00:00 • Col de la Llose depuis La Llagonne (1861m)
Une ascension que j'ai fait le samedi 28 septembre 2019 mais en marchant à pied depuis la Llagone sur un petit parcours d'environ 13 km en aller-retour avec les ascensions du col de la Llose (1863m) et du puig de la Tossa (2034m), tout en suivant les routes bitumées sans couper par aucun sentier.



Il s'agit d'une ascension courte bien dégagée dans l'ensemble avec de belles vues sur le pic Carlit, la station des Angles et d'autres sommets du parc naturel régional des Pyrénées catalanes. Mais il n'y a pas de panorama au sommet.
00:00:00 • Station de Risoul 1850 depuis Guillestre (1850m)
La montée commence à un rond-point (971m) en s'éloignant de Guillestre pour 12,72 km à 6,92 % jusqu'à l'entrée de la station (1851m) ou 12,91 km à 6,87 % jusqu'aux premiers parkings du centre de la station (1858m). D'entrée, il y a une rampe à 10 % mais cela ce calme rapidement avec des pourcentages à 5-6 % environ après et ce pendant la première partie de l'ascension. Des bornes renseignent sur le pourcentage du kilomètre suivant. Après 4 ou 5 km, on traverse des petits hameaux, Languieu et Gaudissart.



Après dans les cinq derniers kilomètres, c'est une succession d'épingles sur route large et en bon état, mais des pourcentages qui se durcissent un peu. Les bornes affichent en effet régulièrement des kilomètres à 7,5 % sauf l'avant-dernier kilomètre à 8 % et les derniers 800m plus faciles à 6 %. Il y a dans cette seconde partie quelques portions plus raides mais dans l'ensemble l'ascension est régulière. Dans les lacets, on a souvent de belles vues sur Guillestre et le fort du mont Dauphin. Attention à ne pas faire cette ascension par forte chaleur car même si la route serpente entre les mélèzes, la route est large donc il y a peu d'ombre.



Bien avant que cette montée ne soit sur le tour de l'Avenir, le critérium du Dauphiné ou le Tour de France, j'avais repéré cette montée sur les cartes routières. Mais en définitive, après l'avoir fait, elle ne m'a pas spécialement enthousiasmé. Malgré que je n'avais pas la forme, elle n'est pas très difficile.



Je l'ai grimpé le 31 juillet 2011 car elle constituait le final de la Risoul-Vauban (116 km) après avoir grimpé la montée de Saint-Véran et le col d'Izoard par les gorges du Guil et Arvieux, un parcours bizarre en aller-retour avec des pointages au sommet des ascensions. Ce ne fut pas spécialement un bon souvenir car j'étais dans un "jour sans", moins en forme que d'habitude. Des "jours sans", cela n'arrive qu'une fois par an, je n'ai pas été veinard. J'ai pris un gel et une barre énergétique au pied de la montée de Risoul 1850 mais je n'avais pas les jambes, j'étais juste un peu mieux que dans le col d'Izoard. J'ai doublé quelques cyclosportifs attardés mais sans jamais vraiment les distancer, effectuant l'ascension en 1h16, un temps médiocre tout comme mon classement, mon pire dans les cyclosportives. J'ai utilisé un braquet de 42*23 sur les sept premiers kilomètres, le 30*19 ou 30*20 après puis j'ai remis le 42*23 dans le dernier kilomètre.



Nous étions moins de 200 à avoir fait ce "grand" parcours (sur le petit et le moyen parcours, il n'y avait pas la montée de Saint-Véran) sur une cyclosportive qui n'existait que depuis 2009. Depuis, elle a été rebaptisée la Risoul-Queyras et a dû faire son chemin.




00:00:00 • Col de Montgenevre depuis La Vachette (1850m)
Des hauteurs de Briançon (1328m au rond-point), face au fort Vauban et ce jusqu'à la Vachette, ce n'est que du faux-plat. Arrivé à La Vachette (1364m), il y une courte et très légère descente et c'est après que l'ascension commence. On voit les lacets plus haut. Mais cette route n'est pas vraiment faite pour les cyclistes: déjà la circulation automobile y est importante mais en plus dans la montée il n'y a aucune borne indiquant le pourcentage ni l'altitude. Donc bien que le col ne soit pas long si comme moi vous roulez avec un vélo de location sans compteur difficile de bien gérer l'effort. Les seuls panneaux se voient dans la descente, des panneaux triangulaires annonçant une descente de 8 %, c'est parfois un peu sur-estimé. Par ailleurs, la route est large et il y a une bonne succession de lacets un moment, même si le final est rectiligne. Il y a un tunnel éclairé dans les derniers hectomètres.



Dans l'ascension on peut admirer la vue sur la route du col et ses lacets, Vachette, l'ancien fort des Trois Têtes plus loin et ce qui semble être la vallée de la Clarée. Et autant faire cela dans la montée car sinon en descente il faudra traverser la route et parfois attendre plusieurs secondes pour pouvoir traverser tant il y a d'automobilistes.



Le sommet du col n'est pas très joli car il est bétonné, ce n'est pas le genre de col que l'on grimpe par amour pour la nature. Il y a là en même temps l'architecture typique d'un village (église...) et en même temps l'architecture d'une station, bof. Il faut signaler tout de même l'obélisque de Napoléon, une autre oeuvre d'art représentant le saut à ski et surtout un petit plan d'eau avec un golf en face, pas mal en cas de chaleur.



La descente pourrait être belle mais avec la forte circulation et donc les voitures qui arrivent en face, il n'est pas forcément évident de doubler les véhicules qui vous précèdent.



J'ai effectué cette ascension le 5 août 2017 l'après-midi après avoir grimpé le col du Granon le matin. Il faisait assez chaud. Je roulais sur un vélo de location en carbone: le Scott CR1 30, d'un poids de 8,7 kg il me semble. Ayant grimpé le Granon le matin, j'ai mouliné dans cette ascension, utilisant le 39*23 sur les premiers lacets et même le 39*30 sur les tout derniers kilomètres. Mais en étant frais, on peut mettre évidemment de plus gros braquets. J'avais de la marge puisqu'il me restait le petit plateau de 30 dents. Avec un aller-retour de plus de 3 km effectué dans le col du Granon et les descentes, j'ai dû effectuer environ 65 km de vélo ce jour-là.




01:07:00 • Station de l'Alpe d'Huez depuis Bourg d'Oisans (1840m)
C'est une ascension mythique, très fréquentée (notamment des Hollandais) et on y reste pas seul bien longtemps. Selon votre forme, vous aurez soit des cyclistes en point de mire soit des cyclistes à l'arrière sur le point de revenir sur vous mais vous ne serez jamais seul. Comme le Ventoux et le Galibier, l'Alpe d'Huez a beaucoup de succès.



C'est le début qui est le plus dur avec 2,5 km à 10,2 % jusqu'à La Garde-Oisans. Le reste se gère même si la pente reste forte. Il y a néanmoins un petit replat dans chaque virage, ce qui permet de relancer.



Néanmoins c'est une ascension bétonnée et continuant à faire du vélos les années postérieures, j'ai pu me rendre compte à quel point il y avait des ascensions nettement plus belles.



On parle beaucoup de la montée de l'Alpe d'Huez mais rarement de la descente qui est un vrai plaisir bien qu'on ne puisse pas faire de grosses pointes de vitesse vu les nombreuses épingles. En juillet 2017, j'ai fait des pointes jusqu'à 60,7 km/h mais j'aurais pu aller plus vite car je faisais parfois des arrêts pour prendre des photos.



Il s'agit chronologiquement de ma troisième grande ascension après le mont Ventoux (2004) et le mont Aigoual (début juillet 2007).



- Je l'ai grimpé pour la première fois le 29 juillet 2007 après seulement deux ou trois kilomètres d'échauffement autour du Bourg d'Oisans et avec cette ascension pour seul objectif. J'ai utilisé un braquet de 42*23 tout au long de l'ascension, rajoutant une ou deux dents dans les virages plats. Bien sûr c'est un braquet plutôt gros mais ça le fait très bien en mode contre-la-montre, il n'y a guère que sur les 2,5 kilomètres plus pentus où je suis passé en force. Ce jour là, j'ai eu le tort d'arrêter mon compteur à l'entrée de la station après 1h01min30s d'ascension. Mais il y avait une banderole trompeuse à l'entrée du genre "bravo pour votre ascension de l'Alpe d'Huez" alors que l'arrivée du Tour de France se situe un peu plus d'un kilomètre plus haut et c'est là qu'il aurait fallu arrêter le compteur. Mais je pense qu'en décomptant cet arrêt que je pensais être l'arrivée, j'ai fait l'ascension en à peu près 1h07, doublant 20 gars sans jamais me faire doubler. Après je suis monté jusqu'à l'altiport puis je suis redescendu un peu dans la station pour déguster des ravioles à la terrasse d'un petit restaurant, il faisait beau.



- Ascension réalisée le 11 juillet 2011 sur l'Etape du Tour Mondovélo Acte 1 (Modane- l'Alpe d'Huez 109 km). Retardé par deux crevaisons précédentes dans la montée du Galibier puis vers le Freney d'Oisans, j'ai attaqué la montée de l'Alpe d'Huez alors que c'était un vrai four à son pied ! Il devait faire 30 degrés au Bourg d'Oisans alors le début d'ascension fut difficile malgré un gel pris au pied de l'ascension. Mais au fur et à mesure de mon ascension, j'ai rattrapé et dépassé des coureurs qui étaient passés devant moi pendant que je réparais ma crevaison au Freney d'Oisans. De plus certains spectateurs ont eu la bonne idée de nous arroser un peu avec de l'eau et il y avait même un moment un brumisateur. J'ai donc fait une belle ascension mais mon classement n'a pas été à la hauteur de ce que j'espérais, à cause de mes deux crevaisons précédentes. J'ai utilisé des braquets de 30*21 et 30*23. J'ai effectué l'ascension en 1h23 environ et la plupart des cyclos la faisaient en 1h40 sur cette course.



- Ascension réalisée sur la Marmotte (174 km) début juillet 2017. Après 160 km de vélo, j''ai réalisé l'ascension en 1h27 (en décomptant un tout petit arrêt pour boire et prendre un gel à la Garde-en-Oisans). remontant de plus en plus de cyclistes au fur et à mesure de l'ascension. Mais l'ascension s'est quand même faite au mental. Le plus dur ne fut pas la pente mais plutôt les cales qui me tiraient à chaque coup de pédale. Je roulais avec des cales copiées des anciennes Look Delta et après une centaine de kilomètres, il est fréquent que cela fasse cet effet. Je ne sais pas comment c'est pour ceux qui roulent avec des Look Keo ou SPD. J'ai utilisé des braquets de 30*21 et 30*23 puis j'ai terminé le dernier kilomètre plus facile avec le 42*21. Quel plaisir de terminer cette cyclosportive légendaire ! Carton rouge quand même à ceux qui ont laissé des gels et d'autres papiers dans la montée de l'Alpe d'Huez, sur les parapets notamment !
00:00:00 • Signal de Lure depuis Saint Etienne les Orgues (1826m)
Le samedi 14 juin 2008, je suis allé grimper la Montagne de Lure avec le VTT Ushuaia de mon père, à partir de Saint-Etienne-les-Orgues. J'ai pris ce VTT car il prenait moins de place dans le coffre de ma voiture (seulement la roue avant à démonter contre les deux avec mon VTT) mais ce ne fut pas un bon choix car la chaine de ce VTT était rouillée (il avait peu servi) et malgré de l'huile et même du dégrippant appliqué les jours précédents, rien n'y a fait. J'ai du faire l'ascension avec le second plateau et un des pignons les plus à droite. Du coup, j'ai dû passer le passage après l'oratoire Saint-Joseph (8 % et +) en marchant et poussant le vélo car les vitesses ne passaient pas. A part ça, je ne m'en suis pas trop mal sorti dans cet exercice de force. Aucun problème dans la descente.



Au sommet de la Montagne de Lure, il y avait très peu de monde et je n'ai vu que trois cyclistes qui l'avaient grimpé par Valbelle. Un lieu méconnu malgré le panorama superbe, bien loin du monde qu'on peut voir au Ventoux. C'est donc avec réjouissance que j'ai accueilli plus tard la nouvelle d'une arrivée du Paris-Nice à la station plus bas. Dans la descente, j'ai fait une halte pour voir l'abbaye Notre-Dame de Lure (1236m). Pour cela, il faut prendre un chemin caillouteux sur 800m de long en arrivant à l'oratoire Saint-Joseph.



Côté profil, c'est évidemment beaucoup plus facile que son grand frère le Ventoux. J'aime plutôt bien cette ascension au profil régulier. Mais le premier kilomètre d'ascension n'est pas facile du tout avec un passage à 9 % presque d'entrée, l'un des deux passages les plus durs de la montée. Ensuite, la route grimpe souvent avec des pourcentages réguliers à 5-6 % au milieu des conifères et ce jusqu'à l'oratoire Saint-Joseph (1242m) au km 8 où les hectomètres qui suivent sont à 8-9 %, la portion la plus dure à mon avis. Par la suite, la pente se radoucit légèrement mais c'est du 6-7 % tout de même jusqu'au Gite de Lure et bar de la Sauvagine (1572m), à l'entrée de la station au km 13,8.



Il me semble que c'est dans ces kilomètres à 6-7 % que Contador avait fait la différence en 2009 et que Michele Scarponi avait attaqué en 2013 avant de se faire reprendre. On a parfois de belles vues sur la Montagne de Lure notamment au km 10.



A partir du refuge de Lure (1572m), il reste 4,2 km à... presque 4,2 % (si, si distance et pourcentage presque similaires) jusqu'au col à 1748m d'altitude selon un plan IGN (en zoomant et pointant on trouve 1746m). Oubliez le panneau complètement fallacieux qui indique 1736m car celui-ci résulte sans doute d'une mauvaise lecture d'une carte topographique IGN qui indique un point à 1736m mais avant le sommet du col !



Bien que les derniers kilomètres soient presque sans arbres, c'est tout de même moins désertique que le mont Ventoux car il y a des pelouses très irrégulières, mélangés aux cailloux. Ces 4,2 derniers kilomètres sont plus faciles en terme de pourcentage mais comme d'autres l'ont dit avant moi c'est une petite route granuleuse qui ne rend pas bien. Les VTT sentiront moins la différence les vélos de route la sentiront.



Si vous avez un VTT, il vaut le coup de monter jusqu'aux antennes (1826m) car le panorama est aussi somptueux qu'au Ventoux, mais plus dirigé vers les Alpes de Hautes-Provence et les Baronnies provençales. On peut voir aussi les rochers des Mées plus au Sud. Il y a aussi pas mal de kairns dont certains très bien faits.
01:33:00 • Station de Superbagneres depuis Bagneres de Luchon (1800m)
J'ai effectué l'ascension le 27 août 2012, lors d'un court séjour dans les Pyrénées et au lendemain de la montée pédestre de l'Aubisque. Pour cela, j'ai loué un vélo de route Scott Speedster à la boutique Luchon Mountain Bike au centre de Bagnères-de-Luchon, mais comme ce n'était pas mon vélo habituel, je n'ai pas pu trouver mes marques et mon rythme. Les pneus n'étaient pas super: une chambre à air a crevé pendant que je mangeais à une table au sommet alors que pourtant le soleil ne tapait pas fort. J'ai vite réparé ça.



Mais quelle récompense à l'arrivée avec l'un des plus beaux panoramas des routes pyrénéennes: le pic d'Aneto, le massif de Maladeta, le pic du Midi de Bigorre...

Pas loin, il y a aussi une table d'orientation, à 1831m d'altitude, et de là le panorama est encore plus beau avec notamment une vue panoramique de la station et de son grand hôtel.



Quand on débute depuis le centre de Luchon (629m), c'est tout plat mais la tour de Castelvielh donne le premier raidillon après 2 km. Et des raidillons comme ça, il y en a d'autres dans la première partie suivis parfois de plat voire de courtes descentes. On change assez souvent de braquet. La pente est plus difficile sur les 2 km qui précèdent le carrefour de la vallée du Lys (1087m), à la moitié de l'ascension.

Après ce carrefour, c'est plus difficile mais c'est mieux car plus régulier. Au niveau du lieu-dit La Carrière, c'est difficile avec des pentes à 8-9 % notamment une ligne droite plutôt difficile. On enchaîne dans les 3 ou 4 derniers kilomètres des lacets entrecoupés d'aires de repos pour campings-cars. Dans les 3 derniers kilomètres, la pente se relâche un peu avec 6,5 % de moyenne sauf le dernier pour parvenir à la station, qui doit être à 9 ou 10%. Mais je pense que la principale difficulté, c'est plus la longueur que les pourcentages.



C'est vraiment une montée à faire et il est incompréhensible que le Tour de France n'y vienne plus depuis 1989, se contentant d'arrivées à Bagnères-de-Luchon. Et je confirme que la descente est rapide puisque la route est large et sauf brouillard, on voit bien d'en haut les voitures monter, ce qui permet largement d'anticiper.
01:20:00 • Plateau de Beille depuis Les Cabannes (1790m)
Je l'ai grimpé la première fois le 25 août 2008. J'ai utilisé un braquet de 42*23 en espérant que la pente se radoucirait parfois (sur le profil, il y a dans la grande partie en forêt des pourcentages inférieurs à 8 %). Un conseil: ne faites pas comme moi car en ne passant pas le petit plateau, j'étais souvent en prise car le revêtement n'était pas très lisse, voire parfois rugueux, ce qui ajoutait à la difficulté ! J'ai mis 1h20 pour le grimper mais j'aurais pu gagner un peu de temps en roulant avec le plateau de 30 dents.



Je l'ai grimpé une novelle fois sur l'Ardéchoise le 26 juin 2010 (parcours de la Mountagnole) cette fois avec le petit plateau de 30 dents. Je me suis ravitaillé à Les Cabannes après 101 km dans les jambes en pensant que j'étais bien et je n'ai pas avalé de gel au pied de la montée. Ce fut une grosse erreur car il faisait chaud (26°C je crois) or il n'y a pas d'air dans le début de la montée et très vite je me suis senti en difficulté. Enormément de cyclistes s'arrêtaient sur le bord de la route, presque asphyxiés ! Heureusement, il y a eu ce replat au 6e kilomètre où des bénévoles nous ont distribué de l'eau fraîche et où je me suis arrêté aussi pour avaler un gel Red Tonic qui me restait. Après je me suis senti beaucoup mieux et j'ai pu terminer convenablement la course ! Il en faut des expériences comme cela pour progresser et apprendre à gérer ses efforts.



En 2008, je n'y étais pas mais lors de l'Ariégeoise, un vétéran cycliste est mort dans cette montée. Son coeur n'a pas supporté la violence de l'effort.



D'entrée, à la sortie du village de Les Cabannes, il y a un court passage à 13% suivi d'une courte descente. Il faut jouer du dérailleur ! Puis la pente passe sur du 9 % jusqu'à un court replat au 6e kilomètre. Il vaut mieux éviter de la grimper sous de grosses chaleurs car il n'y a pas d'air dans la première partie ! La pente repart après jusqu'à atteindre une moyenne de 10 % dans le kilomètre qui précède la "fontaine Henri IV" (je ne sais plus si de l'eau en coule et elle est mal placée). Dans la montée, on a souvent de belles vues sur la montagne voisine du Quié de Sinsat (1484m). Il y a pas mal d'épingles et en 2008 lorsque je l'avais grimpé la route était plutôt rugueuse. Alors une pente de 8 % en paraissait 10 pour les jambes et dans la descente cela faisait des vibrations. A la sortie de la forêt, il y a encore un court replat mais inutile de passer le grand plateau car il est immédiatement suivi d'une rampe bien difficile après la cabanne de Pierrefite (1606m). Une fois dépassé une grande épingle (d'où on a une excellente vue quand il y a des courses qui montent là-haut) à 2,5 km de l'arrivée, la pente se fait nettement plus douce et on finit même grand plateau. Cerise sur le gâteau: on roule dans les derniers kilomètres souvent au milieu des chevaux et des vaches qui sortent parfois de leurs pâturages pour aller sur la route. Là c'est sûr on est bien dans les Pyrénées !



Le panorama sur la montagne de la Tabe, la montagne du Quié de Sinsat... est vraiment exceptionnel. Par beau temps, dégustez des frites à table au soleil (il y avait une petite friterie latérale au bâtiment de l'arrivée, au départ des sentiers de randonnée).
00:00:00 • Col d'Aubisque depuis Laruns (1709m)
Laruns est un village typique du pays basque avec un groupe de chant traditionnel basque. De Laruns jusqu'à Eaux-Bonnes, ce sont souvent des pourcentages voisins de 4 ou 5 % avec une montée en forêt. Le village des Eaux-Bonnes est en pente, à 710m d'altitude à son entrée, à 732m au petit carrefour des routes de Laruns et de l'Aubisque, après la boucle. Attention deux kilomètres après Eaux-Bonnes, il y a un passage à 13 % situé juste après le pont (841m) au-dessus du torrent Valentin et ce au terme d'un kilomètre facile annoncé à 4 %. Mais le plus dur est la section des paravalanches dans les kilomètres qui précèdent la station de Gourette avec des passages à 10 % fréquents. Il y a juste un court replat au niveau du pont de Goua (1087m). Après la station de ski de Gourette (1348m), il reste 4,3 km et des pourcentages à 8 et 8,5 % avec de belles vues sur la station de ski et le pic de Ger (2613m) et un hôtel perché à 1,7 km du sommet, les Crêtes Blanches (1560m). Le sommet est encore plus beau et on peut voir le pic du Midi d'Ossau (2884m).



Cette ascension je ne l'ai pas faite à vélo mais à pied en 2009 et 2012 lors de la traditionnelle montée pédestre de l'Aubisque qui se déroule à la fin du mois d'août; où nous grimpons par la même route bitumée que les automobilistes et les cyclistes. En 2009, n'ayant mangé que dix ou quinze minutes avant le départ de la course, j'en avais bien bavé, ayant eu une grosse fringale, et incapable d'accélérer. Même les ravitos n'y faisaient rien. Ma plus grosse fringale, vélo et course à pied confondus ! Seul le beau temps m'avait convaincu de continuer jusqu'au sommet. En août 2012, cela s'était bien mieux passé et je l'avais grimpé en un peu plus d'1h46, avec un bon classement même si on m'avait parfois doublé dans les derniers kilomètres. A pied, le vainqueur avait gagné la course en 1h17 ! La descente nous l'avons effectué en bus.



C'est l'un des quelques cols que j'ai effectué à pied avec le versant nord du col de l'Iseran (73), le col du Petit Ballon (68), la montée vers les chalets du Charmant Som (38)...
01:51:00 • Station de La Toussuire depuis Saint Jean de Maurienne (1705m)
Il existe plusieurs façons de grimper cette ascension mais si l'on suit cette route de Villarembert, Fontcouverte et Le Corbier, cela donne 18,73 km à 6,08 % en prenant pour point de départ le carrefour du bas (565m) de l'avenue des Clapeys (graphique Cycling Cols) ou 18,29 km à 6,06 % (Alpes4Ever) un peu plus haut au rond-point de l'opinel (596m).



Le début est commun avec celui du col de la Croix de Fer avec une route plutôt large sur des pourcentages de l'ordre de 7,5 à 9 % et ce jusqu'à un carrefour (860m) après une carrière où on délaisse la D926 pour la D78. Ce début peut-être redoutable s'il fait chaud. A partir de là c'est moins dur et plutôt régulier avec une section de 4,87 km à 6,61 % jusqu'à la fontaine au centre du village de Fontcouverte (1182m). L'été, profitez-en pour vous désaltérer et vous rafraîchir d'autant que peu après il y a une petite rampe à 9 % juste avant le lieu-dit "Le Villard". Ensuite, vous rejoindrez le carrefour (1273m) entre les routes de Villarembert (que l'on suit) et La Rochette par un peu plus de 400m à 4,5 %. De là débute la partie la plus facile avec 1,54 km à 1,43 % comprenant même une courte descente jusqu'au centre de Villarembert (1295m). On continue ensuite par 1,19 km à 6,3 % puis 2,56 km à 7,57 % jusqu'au rond-point (1564m) sur le haut de la station du Corbier mais comprenant des passages assez raides. Ensuite, jusqu'au carrefour (1655m) précédant l'entrée de la station, le reste est agréable dans les alpages sur une pente modérée avec successivement 830m à 4,8 % puis 1,3 km à 3,9 %. Sur le final, la pente se durcit légèrement avec 510m à 5,7 % jusqu'à la chapelle (1684m) puis vous pouvez finir sur un boulevard avec 690m à 2,6 % en passant devant de grands bâtiments pour finir jusqu'à la jonction (1702m) des deux routes principales menant à la station.



J'ai grimpé cette montée finale sur l'Etape du Tour Mondovélo Acte 1 le dimanche 8 juillet 2012 entre Albertville et La Toussuire (152 km). Au départ nous étions près de 9000 inscrits mais seulement 5688 au départ, beaucoup se défilant à cause de la pluie juste avant le départ alors que tout le reste de la journée il fit beau temps. Ils ont eu tort. Et nous n'étions que 4422 à terminer soit 1266 abandons ou hors-délais ! Il faut dire que le programme était vraiment costaud, que certains n'ont pas franchi la première barrière horaire du col de la Madeleine et que le Glandon en a assommé plus d'un !



Il faisait chaud ce jour-là, ce qui a rendu d'autant plus difficile les 3 premiers kilomètres de montée de la Toussuire déjà considérés comme les plus difficiles. J’avançais tout de même en rattrapant des coureurs, sur un braquet de 30*21 ou 30*23. Au bord de la route, certains s’arrêtaient temporairement ou abandonnaient, écrasés de chaleur bien que je la trouvais encore supportable. Et il ne fallait pas abandonner car à Fontcouverte il y avait cette généreuse fontaine d'eau où nous nous sommes hydratés et aspergés d'eau, de quoi retrouver du mental. Je conservais un petit plateau de 30 dents malgré que la pente soit moins soutenue que précédemment, ne changeant de plateau que dans quelques plats et mini-descentes par exemple avant de grimper des passages un peu plus durs sous Le Corbier. Mais au moment où j’attaque ces kilomètres un peu plus raides, j’ai eu un nouveau début de crampe. J'en avais déjà eu dans le final du col du Glandon. Cela m'a obligé à m’arrêter à nouveau et par chance j'avais précédemment trouvé un gel anti-crampe (c'est que je n'en avais plus !) au citron non ouvert dans l'ascension du col du Mollard plus tôt.

Quelques spectateurs nous encourageaient au bord de la route, nous assurant que c’était désormais moins dur mais seuls les trois derniers kilomètres sont vraiment roulants. A deux kilomètres du but, j'ai dépassé un chinois qui finit l’étape avec un VTT ou VTC. Pour faire 152 km avec ce type de vélo, il faut vraiment être un fêlé et bon ! Dans la station, j'étais exténué et content d'être arrivé. J'ai mis 1h51 pour cette ascension finale mais hors EDT je l'aurais certainement grimpé bien plus rapidement.



 J'ai été après mangé une pizza au centre de la station, discutant avec un Japonais qui parlait français et qui avait terminé tout comme moi. J'ai été mangé une pizza car le repas d'arrivée selon ASO n'était pas vraiment digne de ce nom (banane, pomme, des madeleines et une mini-bouteille de Vittel aromatisée à la fraise, rien de chaud, bof, bof).
01:04:00 • Col de Joux Plane depuis Samoëns (1691m)
Dès le croisement entre la route de Sixt et la route de Moccano (710m) à Samoëns, on part pour 13,02 km à 7,52 % jusqu'au col de Joux Plane avec un premier tronçon de 2,58 km comportant des passages à 5-6 % mais aussi un replat sur la route des Pleignes (D354, certains l'appelent aussi la route des Moulins) avant d'arriver au croisement Sous le Crêt (820m) juste avant le hameau de Plan Praz.



Mais si vous êtes bien échauffé et que vous avez de bonnes jambes, je vous conseille d'attaquer l'ascension depuis le centre-ville, au carrefour de la place des 7 Monts (698m) pour 11,64 km à 8,52 %. C'est en général par là que le Tour de France entame l'ascension et là on démarre sèchement par 1,2 km à 10,16 % pour rejoindre le même croisement "Sous le Crêt" (820m).



Si vous avez démarré du centre-ville, vous trouverez les portions à 7-8 % qui suivent comme normales. Après vous pourrez souffler sur un replat après 3,2 km avoir passé le lieu-dit "La Combe aux Flés" (980m). La pente repart ensuite sur du 8 % avant un autre replat juste avant d'arriver au croisement lieu-dit Mévoûtier (1121m) après 5,38 km d'ascension à 7,86 % si vous avez démarré du centre-ville, 6,76 km à 6,08 % si vous êtes passé par la route des Pleignes. Bref un début difficile mais plutôt irrégulier où on change parfois de braquet.



Mais le plus dur commence maintenant avec 6,26 km à 9,09 % sans presque aucun répit jusqu'au sommet ! On commence une série d'épingles pentue sur 1,71 km à 9,3 % avec un passage de 90 m à 13 % 715m après le croisement de Mévoutier, dans un lacet ! Par la suite, dans une épingle (1280m) après la combe Emeru, on entame une longue partie boisée, ce qui peut être un soulagement quand il fait chaud. Mais les pourcentages demeurent toujours aussi rudes.



A un peu moins de 2 km de l'arrivée, la route se fait plus rectiligne et on peut apercevoir le sommet que l'on atteint que péniblement. Sur ce secteur dans le sens de la descente, mieux vaut être prudent car la chaussée est un peu déformée, difficile de rester en ligne.



Le sommet du col est à 1690m d'altitude selon les cartes IGN, le panneau qui annonce 1700m au col sur-estime quelque peu l'altitude. Au sommet, il y a un petit lac et un bar. On peut admirer la vue sur le mont Blanc (4808m). En dehors du vélo, cela peut-être un lieu de randonnée car au-dessus du col se situe le sommet de la pointe d'Angolon (2090m).



J'ai grimpé pour la première fois ce versant le dimanche 10 juillet 2016 sur l'Etape du Tour Mondovélo (Megève-Morzine). Initialement nous devions grimper le col de la Ramaz avant le col de Joux Plane pour une étape de 148 km et 3800m de dénivelé environ. Mais le col de la Ramaz a été annulé à cause de risques d'éboulements et l'étape a été réduite à 122 km et 2800m de dénivelé. Vraiment dommage. Résultat: du plat et du faux-plat sur 33,5 km avant d'aborder le col de Joux Plane, pas vraiment de quoi fluidifier un peloton... Dans l'ascension, il fallait parfois trouver son passage et prévenir "je passe à gauche" avant de doubler... En dehors de cela, j'ai plutôt bien géré le début de l'ascension et la chaleur, grâce notamment à l'absorption de bonbons à la caféine. Mais pour les 3 derniers kilomètres, il fallut du mental non seulement à cause de la pente mais surtout à cause de ces cales rouges dérivées des anciennes Look Delta qui me tiraient les pieds après une centaine de kilomètres ! 1h14 d'ascension qui ne veulent pas dire grand chose vu le temps perdu à cause de la route occupée parfois dans presque toute sa largeur par les cyclistes.



Je l'ai re-grimpé à la fin de ce mois de juillet dans des conditions moins tendues et j'ai réalisé un temps de 1h04 (moyenne de 10,9 km/h) toujours en démarrant du centre-ville de Samoëns comme sur l'Etape du Tour. J'ai utilisé souvent des braquets de 30*19 à 30*23 et doublé 9 cyclistes surtout dans le final. Arrivé au col de Joux Plane, je suis descendu à Morzine pour grimper le versant opposé. Je suis ensuite re-descendu vers Samoëns où j'ai testé le début de l'ascension via la route des Pleignes avant de redescendre à nouveau en arrivant au hameau de Plan Praz, effectuant environ 58 km de vélo ce jour-là.
00:00:00 • Col de Joux Plane depuis Morzine (1691m)
L'ascension démarre au rond-point de l'avenue de Joux Plane (985m) où on suit la route des Nants pour 10,725 km à 6,57 %. L'entame est sévère avec 2,53 km à 9,9 % jusqu'au delà du hameau des Fys ! Heureusement après cela on a près de 500m de replat jusqu'au pont du Commun (1235m) au km 3 où la route se rétrécit provisoirement. La pente repart ensuite de plus belle jusqu'aux télésièges du Grand Pré ( km 4,15; 1333m) où il y a un très court pallier.



S'en suivent à 3,76 km à 8,51 % jusqu'au col de Ranfolly en traversant au début une belle forêt de conifères jusqu'aux Chalets de Joux Plane (1477m). Les panneaux affichent successivement des kilomètres à 7, 9 et 10 %. Au col du Ranfolly (1653m; km 7,91), il y a des remontées mécaniques et une belle vue sur la vallée de la Dranse. Les vététistes y montent l'été par télésiège pour faire la descente par les pistes.



A partir du col de Ranfolly, on peut dire que le plus dur est passé. Il est même suivi par une petite descente avant une dernière rampe à 7 % précédent un dernier kilomètre roulant.



Le sommet du col est à 1690m d'altitude selon les cartes IGN, le panneau qui annonce 1700m au col sur-estime quelque peu l'altitude. Au sommet, il y a un petit lac et un bar. On peut admirer la vue sur le mont Blanc (4808m). En dehors du vélo, cela peut-être un lieu de randonnée car au-dessus du col se situe le sommet de la pointe d'Angolon (2090m).



Je l'ai grimpé à la fin du mois de juillet 2016 après avoir grimpé le versant de Samoëns et être descendu à Morzine. Je suis ensuite re-descendu vers Samoëns où j'ai testé le début de l'ascension via la route des Pleignes avant de redescendre à nouveau en arrivant au hameau de Plan Praz, effectuant environ 58 km de vélo ce jour-là.



J'ai cependant descendu pour la première fois le versant de Morzine le 10 juillet 2016 lors de l'Etape du Tour Megève-Morzine. Bien que le revêtement comporte des petits trous qui peuvent secouer un peu le vélo, je n'ai pas trouvé cette descente aussi technique que sa réputation le disait avec les chutes qu'il y a eu parfois. J'ai seulement noté le rétrécissement de la route au niveau du pont du Commun mais un panneau l'annonce et on peut l'anticiper; et surtout une courbe qui peut être surprenante 1,67 km avant Morzine, au niveau du lieu-dit "Dessus le Rocher", juste après le hameau des Fys. Mieux vaut y ralentir avant de tourner à gauche.



Bien sûr, les pourcentages à 10 % de ce secteur nécessitent de bons freins et sur l'Etape du Tour, l'arrivée était située en... descente peu après le carrefour du pied de l'ascension, sur la route des Bois Venants près du téléphérique d'Avoriaz il me semble. On nous a fait signe de ralentir et de mon côté je me rappelais la chute de Roberto Heras dans un virage alors qu'il jouait la victoire d'étape sur le Tour de France 2000 avec Richard Virenque.


00:00:00 • Chalet de Charmant Som depuis Grenoble (1680m)
J'ai effectué cette ascension le dimanche 11 août 2013 mais à pied à partir du col de Porte (1326m) où j'avais dormi à l'hôtel la nuit précédente. Ayant monté à pied Chamechaude (2082m) la veille, je voulais continuer ma randonnée dans le parc naturel régional de la Chartreuse par les ascensions du Charmant Som (1867m) et de la Grande Sure (1920m). Bon le col de Porte je ne le compte pas car c'est en voiture que j'y ai accédé et il n'avait pas l'air intéressant.



Pour monter vers les chalets du Charmant Som (1666m), j'ai préféré emprunter les 6 km de route goudronnée, les mêmes que ceux que prenaient les automobilistes et cyclistes, plutôt que de prendre le sentier pédestre car celui-ci était un peu boueux au début. J'ai eu la bonne surprise de voir que je rattrapais trois vététistes. Ils faisaient parfois une pause sur le bord de la route, certainement en manque d'entrainement.



Etant à pied, j'ai continué au-delà des chalets pour monter jusqu'à la croix du Charmant Som (1867m) et j'ai même monté après la Grande Sure (1920m) après être descendu au col de la Charmette (1265m) par un sentier pédestre. Une belle journée aller-retour pour un trailer avec des nuages tout de même. J'ai fait d'autres ascensions en courant à pied sur les routes des cols: le col d'Aubisque, le Petit Ballon, le mont Tauch, le versant nord du col de l'Iseran, le col de Cucheron...



A partir du col de Porte les 1,5 premiers kilomètres sont faciles, c'est quasiment du plat pour arriver à d'autres hôtels et un grand parking découvert. Les kilomètres restants sont beaucoup plus durs. Aux chalets du Charmant Som, on y vend du fromage. Si vous voulez y boire ou manger, prenez un peu d'argent liquide car ils ne prennent qu'à partir de 10 euros en carte bleue.
00:00:00 • Crêt de Châtillon / Mont Semnoz depuis Col de Leschaux (1660m)
J'ai effectué cette ascension le samedi 4 juillet 2015 l’après-midi après avoir fait l’ascension par le versant nord. Après je suis descendu au col de Leschaux (897m) pour grimper ce versant sud-est plus facile. Prenant mon temps et moulinant avec le braquet, j’ai fait plusieurs pauses (pour avaler des gels, boire…) et en deux heures je suis arrivé à nouveau au Semnoz. Comme je pratiquais depuis septembre 2012 pour la plupart du temps le trail, j'étais peu entrainé à vélo (ce ne sont pas les mêmes muscles qui travaillent) mais j'avais tout de même fait la montée du mont Revard en guise de préparation le mois précédent. J'ai un peu souffert dans les derniers kilomètres de l'ascension par le versant nord mais ce versant sud-est était bien plus facile et ce ne fut pas un problème.



J’ai marché ensuite jusqu’au vrai sommet du Crêt de Châtillon (1699m), j’ai mangé une glace et bu deux boissons dont un coca au bar « Les Rochers blancs » à 300m du sommet. Je suis redescendu après en prenant quelques photos dans la descente.



Pour cette journée, j'avais loué un VTC à Annecy pour 30 euros la journée. Ce vélo, muni de freins à disques, était vraiment efficace en descente et cela a été un plaisir, même s’il m’a parfois surpris. Redescendu à 18h40, j’ai rendu le VTC après environ 62 km de vélo. Le lendemain, je grimpais la montagne du Semnoz par Quintal mais à pied.



L’endroit est sympa, on y voit le mont Blanc, le massif des Bauges, il y a deux bars l’un et l’autre de chaque côté du sommet cependant je préfère quand même le mont Revard situé dans le même massif.



Que l'on provienne de Lescheraines ou de Sevrier, l'ascension du col commence communément au col de Leschaux (897m) où on suite la route D110 pour 13,5 km à 5,72 % :

- cela commence par 1,21 km à 3,14 % jusqu'au cimetière (935m) en passant par le village de Leschaux

- on débute une série de lacets avec 5,9 km à 6,27 % jusqu'à une épingle (1305m). Cela commence par un bref « coup de cul » à la sortie de Leschaux avant d’entamer une série de grands lacets et des pourcentages fréquents de 6 ou 7 %.

- ensuite 2,47 km à 3,84 % jusqu’à un point à 1400m d’altitude avec notamment une grande portion rectiligne. Deux bornes kilométriques indiquent des passages de 3 et 4 %.

- ensuite 3,2 km à 7,43 % jusqu’à un croisement (1638m) avec un sentier de randonnée. Il y a là de fréquentes portions à 8 % avec une chaussée déformée mais les premiers hectomètres radoucissent un peu le pourcentage moyen.

- et pour finir facilement 0,74 km à 4,3 % en passant devant le bar-restaurant du « Courant d’Ere ».
00:00:00 • Crêt de Châtillon / Mont Semnoz depuis Quintal (1660m)
Dimanche 5 juillet 2015. Après avoir fait la veille une double ascension de la Montagne du Semnoz (par Annecy puis par le col de Leschaux) à VTC, j’ai une nouvelle fois grimpé le Semnoz mais cette fois-ci à pied et par Quintal (versant nord-ouest), tout en suivant la route soit 10,95 km à 8,53 %. Je faisais des compétitions de trail en 2015 donc c'était bon pour mon entrainement. Toutes les routes sur ce versant aboutissent au départ de Quintal mais pour ceux qui viendraient de Vieugy ou bien de Viuz-la-Chiésaz cela grimpe déjà.



J’ai débuté l’ascension à 11h15. Ce jour-là, il y avait à la station du Semnoz un rassemblement de jeunes nommé « Je roule en Wolkswagen » avec des conducteurs roulant évidemment avec des véhicules de ce constructeur. Pour une bonne partie d’entre eux, il s’agissait de jeunes bêtes, n’ayant pas de respect pour l’environnement : jets de pétards de type « mammouth » sur la chaussée sans en ramasser les déchets, ballons de baudruche laissés un peu partout et même des boites de hamburger Mac Donald’s. Voilà qui donne peu d’espoir quant à l’avenir de notre planète… Non seulement monter le Semnoz en voiture n’a rien de très vaillant quand on est une personne parfaitement valide, mais si en plus ils laissent des déchets je me demande s’il ne faudrait pas mettre de tels énergumènes au cachot.



C’est vers 13h40 que j’ai atteint le sommet du Crêt du Châtillon (1702m). Le soleil tapait assez fort et comme j’ai essuyé plusieurs fois mon visage en sueur durant l’ascension, ma crème solaire n’a pas servi à grand-chose. J’ai eu quelques petits coups de soleil au visage. Après cela, j’ai mangé une crêpe, bu un diabolo menthe et un Orangina au bar « Le Courant d’Ere » situé à proximité du sommet, à la fin de l’autre versant. Je suis redescendu et je suis retourné à Quintal vers 18h après avoir couru environ 23 km et fait de nombreuses petites pauses.



Le départ à Quintal s’effectue au carrefour (736m) des routes D141 et D241. Et de là, il y a déjà une rupture de pente avec une section de 0,63 km à 10,3 % jusqu’à un point (801m) à la sortie du village. Il y a bien ensuite un replat ensuite jusqu’à un parc de loisir signalé (852m) mais en rentrant en forêt il reste 2 km à 8,65 % jusqu’au carrefour (1025m) entre la D241 et la D41. Cependant les derniers hectomètres amenuisent le pourcentage moyen car il y a un long passage à 10 ou 11 % au milieu de ce tronçon !



A partir du carrefour, il y a un premier morceau de 0,54 km à 8,9 % jusqu'à un point à 1073m d'altitude. Ensuite, pour atteindre un point à 1218m d’altitude, il y a même une section mesurée de 1,55 km à 9,35 % de moyenne avec une borne qui affiche 10 %. À partir de 1400m d’altitude, on quitte parfois la forêt pour des prairies plus dégagées. Les hectomètres qui suivent l’entrée (1496m) de la station du Semnoz dépassent encore les 9 % et en entamant le dernier kilomètre de l’ascension, il y a même un passage à 11 % qui m’avait fait bien mal aux jambes. Seuls les 380 derniers mètres qui suivent le restaurant des Rochers Blancs (1644m) permettent de se relâcher et de descendre sous les 7 %.



L’endroit est sympa, on y voit le mont Blanc, le massif des Bauges, il y a deux bars l’un et l’autre de chaque côté du sommet cependant je préfère quand même le mont Revard situé dans le même massif.


00:00:00 • Crêt de Châtillon / Mont Semnoz depuis Annecy (1660m)
J'ai effectué cette ascension le samedi 4 juillet 2015. Comme je pratiquais depuis septembre 2012 pour la plupart du temps le trail, j'étais peu entrainé à vélo (ce ne sont pas les mêmes muscles qui travaillent) mais j'avais tout de même fait la montée du mont Revard en guise de préparation le mois précédent. Mais du coup, j'ai un peu souffert dans les derniers kilomètres de l'ascension.



J'ai loué un VTC à Annecy pour 30 euros la journée et j'ai démarré l'ascension vers 11h45. La puissance des freins à disque m’avait parfois presque surpris en descente.



Depuis le dernier rond-point (477m) près du château de Trésun , on compte 16,8 km à 7,1 % jusqu'au point culminant de la route (1670m) même si on peut effectivement partir avant depuis le rond-point (448m) situé à côté du commissariat de police, route des Marquisats, pour 17,3 km de montée alors.



Après le rond-point du château de Trésun, sur 4,35 km, il y a des pourcentages assez sérieux de 6 à 8 % avec une succession de lacets en forêt, jusqu’à l’altitude de 769m. Mais ce début est supportable car la route est ombragée.



Et puis ensuite les pourcentages sont plus doux sur les 3,7 km suivants avec notamment 1,25 km très faciles pour atteindre le village-vacances des Puisots (805m). Et même si un kilomètre après le centre de vacances, il y a quelques brefs raidillons, cela reste assez facile.



Mais une fois les 900m d’altitude dépassés, la pente se redresse et là on entame une longue section de 9 km à 8,47 % de moyenne : (1670-907)/9. Cela commence par une difficile portion de 1,4 km (0,5 km à 7,4 % puis 0,905 km à 8,95 %) pour atteindre le carrefour (1025m) des routes D41 (Annecy) et D241 (Quintal). Pour atteindre un point à 1218m d’altitude, il y a même une section mesurée de 1,55 km à 9,35 % de moyenne avec une borne qui affiche 10 %. À partir de 1400m d’altitude, on quitte parfois la forêt pour des prairies plus dégagées. Les hectomètres qui suivent l’entrée (1496m) de la station du Semnoz dépassent encore les 9 % et en entamant le dernier kilomètre de l’ascension, il y a même un passage à 11 % qui m’avait fait bien mal aux jambes. Seuls les 380 derniers mètres qui suivent le restaurant des Rochers Blancs (1644m) permettent de se relâcher et de descendre sous les 7 %.



L’endroit est sympa, on y voit le mont Blanc, le massif des Bauges, il y a deux bars l’un et l’autre de chaque côté du sommet cependant je préfère quand même le mont Revard situé dans le même massif.


00:00:00 • Col du Ranfolly depuis Morzine (1658m)
L'ascension démarre au rond-point de l'avenue de Joux Plane (985m) où on suit la route des Nants pour 7,91 km à 8,44 %. L'entame est sévère avec 2,53 km à 9,9 % jusqu'au delà du hameau des Fys ! Heureusement après cela on a près de 500m de replat jusqu'au pont du Commun (1235m) au km 3 où la route se rétrécit provisoirement. La pente repart ensuite de plus belle jusqu'aux télésièges du Grand Pré ( km 4,15; 1333m) où il y a un très court pallier.



 S'en suivent à 3,76 km à 8,51 % jusqu'au col de Ranfolly en traversant au début une belle forêt de conifères jusqu'aux Chalets de Joux Plane (1477m). Les panneaux affichent successivement des kilomètres à 7, 9 et 10 %. Au col du Ranfolly (1653m; km 7,91), il y a des remontées mécaniques et une belle vue sur la vallée de la Dranse. Les vététistes y montent l'été par télésiège pour faire la descente par les pistes.



 A partir du col de Ranfolly, on peut continue de manière bien plus douce jusqu'au col de Joux Plane 2,81 km plus loin.



 Je l'ai grimpé à la fin du mois de juillet 2016 après avoir grimpé le col de Joux Plane par Samoëns et être descendu à Morzine. Je suis ensuite redescendu vers Samoëns où j'ai testé le début de l'ascension du col de Joux Plane via la route des Pleignes avant de redescendre à nouveau en arrivant au hameau de Plan Praz, effectuant environ 58 km de vélo ce jour-là.
01:04:00 • Col des Saisies depuis Flumet (1657m)
Avec 14,7 km à 5,1 %, on pourrait s'attendre à quelque chose de plus facile mais en fait ce col est très irrégulier. Au carrefour (908m) à la sortie de Flumet, on passe un pont et on attaque une série de lacets serrés et plutôt pentue qui permet d'aboutir à un nouveau croisement (1051m) avec la route du col et celle qui part vers Megève (c'est une petite variante pour le début de l'ascension). Ensuite jusqu'à Notre-Dame de Bellecombe (1122m), les pentes sont de l'ordre de 6 % sur une route large en forêt. Il y a une courte portion plane dans ce village avant de grimper sur des pourcentages plus difficiles, de l'ordre de 7 %. Mais un bon replat dans le hameau du Planay permet de passer le grand plateau avant de rencontrer à nouveau des pourcentages plus exigeants. Et puis on remet à nouveau le grand plateau dans une portion de faux-plat descendant entre le hameau des Frasses (1460m) et le pont de la Zorinche (1433m). Et il faut à nouveau changer de braquet dans deux kilomètres successifs à 6 et 7 % (peut-être plus à un endroit) jusqu'au croisement (1607m) avec la route de Crest-Voland. Aussi, à partir du pont de la Zorinche, le décor est plus bucolique avec notamment une grande cascade. Le dernier kilomètre est indiqué à 5 % mais il est à partager en deux parties: ça grimpe bien jusqu'à l'arche à l'entrée de la station et les derniers hectomètres après sont tout plats.



Il faut noter qu'il existe quelques divergences sur l'altitude du col des Saisies. L'altitude de 1633m concerne en fait le col géographique mais le col routier indiqué à 1650m par un panneau culmine en fait à 1658m. J'ai vu cela sur Géoportail. Ce col est placé dans une station de ski, certains apprécient, d'autres moins pour le paysage. Mais la vue sur les montagnes aux alentours reste belle.



J'ai grimpé ce versant le lundi 22 mai 2017 à partir de Flumet. J'ai eu un rythme cardiaque qui est monté à 153 au maximum. Je n'ai utilisé le petit plateau (30*21) que dans l'avant-dernier kilomètre et j'ai même pu passer le grand plateau dans les replats. Sinon, j'utilisais généralement des braquets de 42*21 et 42*23; une ascension bien gérée. J'ai mis 1h04 pour cette première montée.

Mon parcours de 58,7 km en comptant quelques brefs aller-retours sur cette journée: Flumet, Notre-Dame de Bellecombe, les Frasses, col des Saisies (1658m), Crest-Voland, col des Saisies (1658m), carrefour (1723m) entre la D123 et la route du Signal de Bisanne, col des Saisies (1658m), Flumet.



Lors de mon passage en 2017, le goudron avait été refait depuis peu car lorsque j'avais descendu ce versant sur la Time Megève Mont Blanc en 2016, le revêtement n'était pas de première qualité. Ce n'est peut-être pas pour rien que Pierre Roland a chuté dans cette descente sur le Tour de France 2016.
00:00:00 • Col des Saisies depuis L'Arly (1657m)
Je n'ai fait que la seconde partie du versant de l'Arly, la partie qui commence à Crest-Voland (1217m) pour 7,75 km à 5,7 %. Le premier kilomètre qui suit grimpe au milieu des habitations mais après l'ascension est beaucoup plus bucolique avec des vaches de type "Abondance" dans les prairies et de belles vues sur la vallée. A ce niveau, la pente est assez soutenue et le revêtement de la route plutôt médiocre avec des trous en formation sur la chaussée (à la descente n'allez pas trop vite !). Mais à environ 4 km du sommet du col des Saisies, on entre dans la forêt domaniale de Crest-Voland avec près de 2 km d'une route presque plane et un meilleur revêtement. Là, on peut passer le grand plateau. Cette forêt de conifères ponctuée de quelques torrents, rajoutée aux prairies précédentes, fait que ce versant (du moins sa seconde partie) est de loin le plus beau de toutes les montées vers les Saisies à mon goût ! Il y a bien une remontée mécanique à la fin de cette forêt mais cela reste discret. S'en suit une petite série de lacets avec une pente plus soutenue mais abordable qui permet de rejoindre le carrefour (1607m) avec la route venant de Notre-Dame de Bellecombe. Là , il y a une borne qui indique un kilomètre à 5 % pour finir mais en fait il est à partager en deux avec une moitié qui grimpe bien jusqu'à l'arche en bois marquant l'entrée dans la station et les derniers hectomètres tout plats.



Cette ascension est belle mais l'arrivée se situe tout de même dans une station de ski. On apprécie ou pas.



Il faut noter qu'il existe quelques divergences sur l'altitude du col des Saisies. L'altitude de 1633m concerne en fait le col géographique mais le col routier indiqué à 1650m par un panneau culmine en fait à 1658m. J'ai vu cela sur Géoportail.



- J'ai grimpé pour la première fois une partie de ce versant le dimanche 5 juin 2016 sur le moyen parcours (112 km) de la Time Megève Mont Blanc. Sauf que nous attaquions l'ascension à Flumet et arrivé à Notre-Dame de Bellecombe, au lieu de l'itinéraire classique, nous prenions la direction de Crest-Voland avec peu après une descente d'environ 300m mais pour mieux remonter avant Crest-Voland où il y avait un raidillon avant d'arriver dans le village. Ayant déjà grimpé le col des Aravis et le col de la Croix-Fry et ayant fait seulement depuis deux semaines des sorties avec du bon dénivelé, j'ai pioché un peu dans cette ascension et j'ai utilisé un braquet de 30*21 jusqu'à l'entrée dans la forêt domaniale de Crest-Voland où j'ai pu passer le grand plateau et dépasser quelques autres coureurs. Pour le grand plateau, cela n'a pas duré longtemps car il y avait après la série d'épingles plus raide mais cela a fait du bien tout de même.



- J'ai grimpé ce versant pour la seconde fois le lundi 22 mai 2017 après avoir grimpé l'itinéraire classique du versant de Flumet et descendu vers Crest-Voland. Dans cette descente, j'ai pu faire une pointe à 51,6 km/h dans la forêt domaniale. J'ai pris beaucoup de photos dans cette ascension et celle-ci ne m'a posé aucun problème. Il n'y a guère que dans les virages après la forêt domaniale que j'ai utilisé un braquet de 30*21, sinon le plateau de 42 dents m'a suffi dans les premiers kilomètres. Il faut dire que j'avais pris un gel à Crest-Voland.

C'était sur un parcours de 58,7 km en comptant quelques brefs aller-retours: Flumet, Notre-Dame de Bellecombe, les Frasses, col des Saisies (1658m), Crest-Voland, col des Saisies (1658m), carrefour (1723m) entre la D123 et la route du Signal de Bisanne, col des Saisies (1658m), Flumet.
00:00:00 • Col des Saisies depuis D925 / D218 (1657m)
Des trois ascensions du col des Saisies, celle-ci est la plus monotone avec une route large et de grandes lignes droites entrecoupées d'épingles jusqu'à Hauteluce. C'est aussi l'ascension la plus régulière. Il faut signaler tout de même beaucoup de cascades sur ce versant dont une grande au départ de l'ascension. Juste avant Hauteluce, il y a une courte descente. Après Hauteluce, le décor est plus dégagé et il y a quelques prairies. Les pourcentages sont également un peu plus difficiles. Le dernier kilomètre grimpe au coeur de la station des Saisies jusqu'à la chapelle (1658m). Le col n'est que 200m plus loin à la même altitude.



Ce n'est pas la plus belle montée du col des Saisies mais c'est en revanche la plus belle descente avec de superbes lignes droites qui permettent de se lâcher !



L'arrivée se situe dans une station de ski. On apprécie ou pas.



Il faut noter qu'il existe quelques divergences sur l'altitude du col des Saisies. L'altitude de 1633m concerne en fait le col géographique mais le col routier indiqué à 1650m par un panneau culmine en fait à 1658m. J'ai vu cela sur Géoportail.



J'ai grimpé ce versant le dimanche 21 mai 2017 l'après-midi après avoir grimpé le Signal de Bisanne. J'ai pris beaucoup de photos et ce n'est que vers 16h que j'étais redescendu à Villard-sur-Doron pour entamer 3 km plus loin le versant Sud du col des Saisies (15,1 km à 6,3 %), après m'être ravitaillé. J'employais généralement un braquet de 42*21 dans la première partie jusqu'à Hauteluce, le 42*23 après alors que je piochais un peu plus. J'ai mis 1h20 pour grimper ce versant du col des Saisies (1658m) mais 1h16 en décomptant le ravitaillement pris vers Hauteluce. Dans la station des Saisies, il n'y avait encore qu'un seul bar d'ouvert en cette saison. Dans la descente au retour, j'ai effectué une pointe à 61,2 km/h alors que je prenais beaucoup de photos.



A la fin de la journée, j'avais 69 km de vélo au compteur en comptant quelques brefs aller-retours. Mon parcours : Villard-sur-Doron, Bisanne 1500, le Signal de Bisanne (1941m), Villard-sur-Doron, carrefour D218b/D925, col des Saisies (1658m), carrefour D218b/D925, Villard-sur-Doron.


00:00:00 • Super Collet depuis Allevard (1650m)
J'ai grimpé cette ascension à la fin du mois de juin 2012, le lendemain de ma double ascension du Mont du Chat, et en préparation pour l'Etape du Tour dans les Alpes. J'ai fait cette ascension avec mon VTT. Mais arrivé à Allevard-les-Bains, j'ai dû remplacer la chambre à air de ma roue arrière car la valve était percée. Ce n'est que vers 11h30 que j'ai entamé l'ascension.



 L'ascension s'effectue en grande partie en forêt jusqu'à la station principale et sans véritable point de vue hormis une portion après 2,5 ou 3 km où on peut voir Allevard-les-Bains et son lac plus bas.

 Les pourcentages sont toujours soutenus avec parfois des lignes droites interminables ! Il n'y a presque aucun répit ! Il y a notamment entre les kilomètres 4,2 et 5,7 une longue portion rectiligne à 9,6 % de moyenne avec des passages à 11,5 % ! A 2,5 km de la station principale, on entame je crois aussi un secteur d'1,5 km à 9,4 % ! Et pour couronner le tout, si on excepte quelques épingles nommées (Wing's virage, Enroules virage...), je n'ai vu dans cette ascension aucune borne annonçant le pourcentage ni les kilomètres parcourus. Difficile donc de gérer son effort. Heureusement que le dernier kilomètre avant l'entrée de la station du Collet d'Allevard est plus roulant ! De là, il reste 4,4 km à 5,2 % jusqu'au Super Collet avec donc des pourcentages nettement moins rudes si ce n'est l'avant-dernier kilomètre à 7,5 % il me semble.



Il y a quelques erreurs d'altitude: le Super Collet n'est pas à 1650m d'altitude mais à 1639m et le Collet d'Allevard de 1408 à 1420m au centre de la station contrairement aux tables d'orientations qui en indiquent 1450m.



Bref, j'ai très souvent été en prise jusqu'au Collet d'Allevard et bizarrement j'ai plus souffert qu'au Mont du Chat la veille. C'est après avoir mangé une pizza dans cette station que j'ai continué jusqu'au Super Collet et cela a été nettement plus facile. La récompense fut le panorama vraiment beau (massif de Belledonne, parc naturel régional du Vercors, parc naturel régional de la Chartreuse avec notamment le mont Granier, parc naturel régional des Bauges avec notamment le mont Revard).



Pour ce qui est de la descente en revanche, je n'ai pas pu en profiter car j'avais un gros problème de tension avec mon cable de frein avant sachant que mon cable de frein arrière ne pouvait être resserré plus car effiloché. J'ai donc fait la descente en marchant et en courant en poussant mon vélo à partir du Collet d'Allevard et d'ici il m'a fallu environ 2h15 pour redescendre à Allevard. J'ai eu des courbatures les jours suivants !
00:00:00 • Pierre sur Haute depuis Col du Béal (1634m)
Il faut au préalable grimper le col du Béal (1390m) donc cela fait:

- 27,2 km à 4,34 % depuis Olliergues et en passant par Le Brugeron

- 31,67 km à 3,83 % depuis Leigneux (401m)

- 17,8 km à 6,29 % depuis Vertolaye (495m)

Voir les articles concernés pour les détails de l'ascension jusqu'au col du Béal.



Du col du Béal,, il reste 4,14 km à 5,46 % jusqu'à l'enceinte militaire (1616m). La station hertzienne de Pierre-sur-Haute a une altitude de 1631m mais on ne rentre pas dans l'enceinte. 2,28 km à 4,38 % jusqu'au col de la Chamboîte (1490m) puis 1,86 km à 6,77 % mais avec quelques passages plus pentus.

Entre le col du Béal et le col de la Chamboîte, c'est très roulant et à VTT je pouvais mettre des gros braquets. Après le col de la Chamboîte, je changeais de braquet car c'était plus difficile avec quelques petits raidillons à franchir.



Cette route n'est ouverte qu'aux véhicules militaires et à quelques riverains très restreints, les cyclistes ont donc tout le loisir de grimper sans à être gêné par les automobilistes.



Je l'ai grimpé pour la première fois en octobre 2010 et assez régulièrement en 2011-2012.
00:33:45 • Col du Mollard depuis Pont de Belleville (1630m)
Un col irrégulier.



J'ai grimpé ce col sur l'Etape du Tour Mondovélo Acte 1 2012 entre Albertville et La Toussuire (152 km). Nous enchaînions cette courte ascension après avoir grimpé précédemment le col de la Madeleine puis le col de la Croix de Fer par Saint-Etienne de Cuines donc malgré qu'il soit court il pouvait être rendu difficile.



Je l'ai plutôt bien grimpé après une difficile ascension du col du Glandon où j'avais souffert d'une baisse de régime et de crampes. Je suis resté sur un petit plateau de 30 dents avec le 30*19 essentiellement mais je moulinais bien et je rattrapais pas mal de cyclosportifs devant. Seul le dernier kilomètre de ce col m'a paru pénible.



C'est pas mal vu la position de ce col dans la course et vu mon court arrêt pour ramasser un gel antioxydant non utilisé, qui est très probablement tombé de la poche d'un autre coureur. Arrivé au col, j'ai pris de la poudre isotonique. Au début, je pensais ne pas m’arrêter à ce ravitaillement en eau mais ma crampe dans le Glandon m’a convaincu du contraire.



Attention à la descente vers Saint-Jean de Maurienne, sinueuse, pentue et technique quoique la route est plutôt large. J'y ai été très prudent, me laissant dépasser par d'autres cyclistes.
00:00:00 • Col de Tramassel depuis Argeles Gazost (1616m)
14,5 km à 8 % depuis le second croisement D13/D10 au bas d'Ayros-Arbouix mais en calculant par Google Map, on trouve 14,9 km à 7,85 % jusqu'au refuge de Tramassel. Mais bizarrement le panneau du col se situe avant le refuge.



J'ai fait la première fois cette ascension le 13 mai 2012 en venant de Lourdes où j'avais loué un vélo. Mais ce ne fut pas un bon souvenir car ce vélo était muni de pédales à sangles. Mes pieds n'étaient pas assez stables, bougeant quand je changeais de vitesses, ce qui était souvent le cas dans cette montée iirégulière marquée par des coups cul et replats. Cela m'a clairement gêné dans l'ascension d'Hautacam et m'a obligé parfois à m'arrêter.

De plus, plus on montait plus il y avait du brouillard ! Il y avait en effet des nuages à partir de la moitié de l'ascension et c'était de plus en plus opaque jusqu'au sommet. J'ai continué jusqu'au col de Tramassel mais les conditions étaient les mêmes, une grosse déception.



Mais je ne tenais pas à rester sur cette déception, c'est pourquoi j'ai refait cette montée le samedi 13 août 2016 lors d'un nouveau week-end dans les Pyrénées. J'ai commencé à rouler vers 16h50 à Argelès-Gazost, je n'avais pas pu venir avant. J'ai mis 1h13 pour monter jusqu'à Hautacam mais j'ai oublié de chronométré les derniers 1,3 km jusqu'au refuge de Tramassel. Durant la première partie irrégulière, je changeais souvent de braquet et je mettais le 30*23 dans les portions les plus dures, ce braquet suffit à mon avis pour cette montée. Durant les derniers kilomètres, j'utilisais encore des braquets de 30*21 et 30*23. J'ai évidemment prolongé Hautacam par l'ascension du col de Tramassel où contrairement à 2012, j'ai pu avoir un beau panorama. Au bar du sommet, j'y ai bu un coca-cola avant de redescendre.



La première partie de la descente était belle avec une bonne visibilité, j'y ai croisé 4 cyclistes qui montaient encore en ce début de soirée. La visibilité est moins importante à partir d'Artalens et il faut être un peu plus prudent dans les courbes.



Cependant, je dois dire que ce n'est pas une montée que j'apprécie particulièrement. En effet, dans la première partie jusqu'à Artalens, il faut souvent changer de braquet: avec les raidillons à 12-13 % suivis de replats, impossible de mettre un pignon fixe. Le début à Ayros-Arbouix est dur tout comme celui avant Souin qui est à 10 % avant 2 km moins difficiles à 6 %, avant d'arriver à Artalens. Après Artalens et en passant par le hameau de Saint-André, il y a une portion d'environ 3 km dure avec des pentes régulières à 9-10 % mais au moins on peut y mettre un pignon fixe. Il y a un nouveau petit replat après avant un kilomètre à 9 % où on entre dans les alpages. Attention au bout de ce kilomètre il y a un dernier raidillon entre une maisonnette en hauteur de la route et la ferme de l'Arrioutou. Il faut relancer en danseuse ici mais les deux kilomètres avant Hautacam sont légèrement plus doux. Comme dans beaucoup d'ascensions pyrénéennes, on peut y voir des bovins ou chevaux en liberté et parfois ils sont au milieu de la route donc il faut slalomer entre... Ces derniers kilomètres de route dans les pâturages sont de toute beauté.



A l'arrivée sur la grande plate-forme d'Hautacam, prendre la route à gauche qui continue jusqu'au col de Tramassel pour encore 1,3 km à 8 %. Elle passe au-dessus d'une piste de luge. A noter que pour les chasseurs de col, il y a le col de la Moulata pas loin mais il n'est certainement pas accessible à vélo de route.
01:14:00 • Col de la Colombière depuis Scionzier (1613m)
La première partie de l'ascension est assez régulière. Du carrefour indiqué à Scionzier (501m), il y a 2,13 km à 4,2 % jusqu'au hameau de Blanzy (591m) puis c'est un peu plus difficile sur des pourcentages affichés de 6 à 8 % (4,4 km à 7,36 % comptés), avant plus de 2 km de replat (j'ai compté 2,27 km à 2,77 %) avant d'arriver au Reposoir (978m) en roulant à côté d'un petit cours d'eau. Cette première partie n'est pas très attrayante avec une vue plutôt bouchée si ce n'est quelques vues sur Scionzier et Cluses à travers les arbres, des villes pas particulièrement belles.



Après en tout 9,04 km à 5,27 % jusqu'ici, cela se corse. En effet, après Le Reposoir, il reste 7,28 km à 8,64 % et cette dernière partie est nettement plus difficile avec une série de lacets qui surplombe le village, un raidillon à 4 km du sommet et surtout ces 2,7 derniers kilomètres à 9,72 % rectilignes (avec des maximums à 12 % selon un panneau) à partir du lieu-dit La Salaz. En effet, à 3 km du sommet, on aperçoit le col au fond mais on ne l'atteint que péniblement. De plus, la seconde partie est peu ombragée, attention aux heures chaudes.



Ce versant est nettement plus difficile que celui du Grand Bornand. L'altitude au sommet du col est légèrement sur-estimée, elle est en fait de 1608m (1607m selon l'IGN).



Sur ce versant, gare à la descente très technique jusqu'au Reposoir. Les 3 premiers kilomètres sont pentus mais en plus sur la gauche vous avez la roche, à droite le parapet. Sur l'étape du Tour 2016 (Megève-Morzine), lors de notre descente sur ce versant, on nous a fait clairement signe de ralentir car 4 coureurs étaient à terre, avec des véhicules de la sécurité civile ou de la Croix Rouge, je ne sais plus. Je savais que cette descente ferait du mal sur l'Etape du Tour. Il valait mieux la connaître. La descente vers Le Grand Bornand sur l'autre côté est nettement plus facile.



J'ai grimpé ce col le 22 juillet 2012 à partir de Scionzier. J'ai fait une assez bonne ascension, doublant plusieurs cyclistes alors que seul un gars m'a doublé.
00:45:38 • Col de la Colombière depuis Le Grand Bornand (1613m)
Ce versant est nettement plus facile que celui de Scionzier. Au carrefour du Grand Bornand (921m), on grimpe souvent des grands lacets avec des pourcentages de 5 ou 6 % pendant 4 km environ. Après un replat, il y a un passage un peu plus pentu juste avant d'arriver au Chinaillon (1250-1275m). Au Chinaillon, on peut passer le grand plateau mais cela ne durera pas. L'ascension se fait au milieu des pâturages. Les deux avant-derniers kilomètres sont un peu plus difficiles, affichés à 7 % mais ce n'est rien en comparaison du dernier kilomètre affiché à 8 %. C'est sur ce seul dernier kilomètre que j'utilise le petit plateau de 30 dents. Pour le reste, le 42*23 me suffisait.



Sur les deux derniers kilomètres, on fait face à la barre rocheuse du pic de Jallouvre (2408m) et il y a même un sentier de Via Ferrata.



L'altitude au sommet du col est légèrement sur-estimée, elle est en fait de 1608m (1607m selon l'IGN).



Sur le versant du Grand Bornand, la descente est facile puisqu'on aperçoit les véhicules monter et on peut largement anticiper et se faire plaisir. Ce n'est pas le cas de la descente vers Scionzier, un peu dangereuse jusqu'au Reposoir. Sur les 2,5 premiers kilomètres de descente, il y a d'un côté la roche, de l'autre côté le parapet et ce avec une pente soutenue à près de 10 %. Et après jusqu'au Reposoir, la descente est assez sinueuse.



J'ai grimpé pour la première fois le versant du Grand Bornand le 22 juillet 2012 après avoir grimpé le versant de Scionzier. A 16h30 après ces deux montées, j'ai mangé une tarte au bar-restaurant du col. En tout ce jour-là, j'ai fait 60 km de vélo. J'ai aussi attaché mon vélo avec un cadenas au col pour marcher sur le petit sentier au-dessus du col, histoire d'avoir un meilleur panorama. Je marchais en chaussettes, mes chaussures à la main pour ne pas abimer mes cales, ce qui étonnait certains promeneurs. Certains m'ont dit qu'il y avait des bouquetins plus haut.



Je l'ai grimpé la seconde fois en juillet 2016 sur l'Etape du Tour (Megève-Morzine) et j'y ai fait une excellente ascension en 45min38s, doublant beaucoup de cyclistes et faisant une pointe à 30 km/h au replat du Chinaillon, grand plateau. Le plateau de 42 dents m'a suffi sauf les 500 derniers mètres où j'ai utilisé un braquet de 30*20. Le col de la Colombière n'a pas eu l'air de faire souffrir beaucoup d'organismes sur ce versant, beaucoup des cyclistes que je doublais paraissant encore bien frais. L'annulation du col de la Ramaz pour risque de chutes de pierres n'a pas aidé le peloton à se fluidifier à la suite avant d'aborder le col de Joux-Plane.



En revanche, la descente du col de la Colombière vers Le Reposoir a bien fait souffrir certains cyclistes pour les raisons que j'évoquais plus tôt. Lors de mon passage, 4 coureurs étaient à terre dont l'un sur un brancard d'un véhicule de la Croix Rouge ou de la sécurité civile, je ne sais plus. On nous a fait clairement signe de ralentir. Je savais que cette descente ferait du mal sur l'Etape du Tour. Il valait mieux la connaître.




01:42:30 • Col de Turini depuis Sospel (1604m)
J'ai effectué cette ascension le 3 septembre 2016 en partant vers 11h de Sospel. Avec près de 25 km elle m'a paru bien longue d'autant que je n'ai pas vu de panneau indicateur sur l'altitude et les kilomètres. La majeure partie du temps, j'ai utilisé un braquet de 42*21 sauf au début et juste avant Moulinet où j'ai pu mettre le grand plateau car c'était facile.



Le début après Sospel (350m) est plutôt facile avec des morceaux plats avant d'entrer dans les gorges de la Bévéra/Piaon où les pourcentages sont plus réguliers. On entame après une très belle série de lacets serrés qui monte jusqu'à une sorte d'aqueduc et un sanctuaire. Passé devant le sanctuaire, on a 2 km de plat jusqu'à Moulinet, petit village où la route grimpe un peu. On arrive ici à la moitié de l'ascension. Mais les 12 derniers kilomètres sont plus difficiles avec des pentes régulières à 7-8 %. On roule d'abord dans une forêt de feuillus puis ensuite des conifères. Cette grande forêt laisse une impression de tranquilité à part des amateurs de sport automobile qui déboulent. J'ai d'ailleurs lu que c'est sur ce versant que les pilotes du rallye Monte Carlo grimpaient le col de Turini avant de redescendre vers la Bollène-Vésubie. L'avantage de cette forêt et qu'elle préserve les cyclistes de la chaleur je pense, l'inconvénient c'est qu'on ne voit presque pas le sommet.



Je pense donc qu'il est impératif d'avoir un compteur sur son vélo car si on ajoute à cela l'absence de bornes kilométriques, on risque de perdre le moral car c'est long et la pente est constante. Au sommet 3 bars et hôtels permettent de boire après l'effort.



Il faut noter aussi qu'à un moment dans la forêt de feuillus le revêtement était plutôt médiocre et que je ne sais plus où exactement après Moulinet il y avait des ruches d'abeilles à une dizaine de mètres à côté de la route, et les abeilles survolaient la route ! Autant dire que je me suis mis à accélérer en danseuse ici ! J'aime bien les abeilles, elles sont menacées par le frelon d'Asie mais quand on est obligé de passer à côté mieux vaut ne pas trainer...



Après le col de Turini, j'ai enchainé avec l'Authion et j'ai fait une bonne partie du versant Sud-Ouest du col de Turini avant de redescendre vers Sospel. Une bonne journée de vélo.


00:00:00 • Col de Turini depuis D 2565 (1604m)
Ascension effectuée le dimanche 4 septembre 2016 dans l'après-midi après avoir grimpé la Madone d'Utelle, et les deux autres versants du Turini la veille. Entre Saint-Jean la Rivière et Lantosque, pour arriver au pied du col de Turini, la route grimpe et on ne le voit pas ! Je ne savais pas quel braquet mettre du coup mais j'ai été surpris de me retrouver planté parfois à 13 km/h.



Vers 16h15, je quittais Lantosque. Après une très courte descente sur un pont au-dessus de la Vésubie, la route continue encore plus d'1 kilomètre plus loin avant de prendre la route à droite qui est le vrai pied du col de Turini. Dans les premiers lacets, je mettais un braquet de 30*19. La pente est un peu plus douce quelques lacets plus loin juste avant d'arriver à La Bollène-Vésubie. J'y ai mis un peu plus de braquet et je me suis arrêté dans ce village pour me désaltérer avant de poursuivre l'ascension. En effet, dans les derniers lacets avant le village et jusqu'au centre de celui-ci, il y a plusieurs fontaines, pas mal quand il fait chaud.



1 km après ce village, il y a un belvédère qui permet de l'admirer d'un peu plus haut. Après cela, la pente se fait plus régulière et on passe un moment un tunnel. Après le tunnel, la route se dévoile avec plus haut une série d'épingles, encore plus magnifique lorsqu'on la voit de plus haut après avoir franchi ses lacets. Au retour, ça vaut le coup de s'arrêter en descente pour prendre un cliché.



Comme sur les autres versants, on rentre dans une forêt de conifères dans les derniers kilomètres, ici dans les 3 ultimes kilomètres. Mais du coup, on n'aperçoit pas le sommet et comme en plus il n'y a pas de bornes kilométriques, on peut désespérer d'atteindre le sommet quand on ne connaît pas la distance exacte à grimper, même si on sait qu'on approche. La pente ne faiblit pas dans ces derniers kilomètres mais je moulinais plutôt bien, généralement sur un braquet de 30*19, parfois 30*21. Ayant grimpé d'abord la Madone d'Utelle, je tenais à m'économiser et non à grimper en force. Là encore, c'est calme, on entend juste à 3 km du sommet quelques chiens aboyer au passage d'un hameau isolé en pleine forêt, le Pra d'Alart.



Vers 17h50, j'étais au col de Turini après 1h35 de montée depuis Lantosque. Mais comme cela comprend un arrêt pour boire et regarder la table d'orientation un moment à La Bollène-Vésubie, je ne sais pas exactement en combien de temps je l'ai grimpé.



Au col de Turini, je me suis arrêté pour manger une tarte aux myrtilles et boire un soda à l'un des bars car en dehors du petit déjeuner le matin, je n'avais mangé qu'une pâte d'amande et un gel à Lantosque. Je voulais éviter toute fringale.



Aussi, fait rarissime, en cet après-midi je n'ai croisé aucun cycliste, ni à la Madone d'Utelle ni au col de Turini, tout au plus quelques rares marcheurs !

Au col de Turini, il n'y avait que des motards et quelques automobilistes malgré pourtant une météo agréable. Ben moi qui croyais que le département des Alpes-Maritimes était un département de vélo...



J'ai pris quelques clichés dans la descente donc je n'ai pas fait de grosses pointes malgré une belle descente. Après entre Lantosque et Saint-Jean la Rivière, pour rentrer, c'était majoritairement du faux-plat descendant et je comprenais mieux mes difficultés de l'aller. J'ai fait un moment une pointe à 52,4 km/h. Et encore, je n'ai pas pu prendre toutes les trajectoires que je voulais car il y avait des automobilistes.
00:00:00 • Station de Peyragudes depuis Arreau (1592m)
J'ai grimpé ce versant le 21 août 2017 sur ce parcours: Arreau, Bordères-Louron, col de Pyresourde (1569m), Bagnères-de-Luchon, col de Peyresourde (1569m), Peyragudes (1602m) par son versant le plus court, col de Peyresourde, Bordères-Louron, Arreau soit environ 72 km de vélo (bizarre, j'en avais 75,7 km au compteur).



J'avais donc déjà deux fois le col de Peyresourde dans les jambes voilà pourquoi j'ai choisi le versant le plus court de Peyragudes. Une fois que vous êtes au col de Peyresourde, vous redescendez sur 350m pour atteindre le carrefour (1550m) avec la route de Peyragudes. Profitez de l'élan pour attaquer la première rampe. Sur votre droite, vous voyez la longue portion rectiligne du final du col de Peyresourde sur le versant d'Avajan. Après avoir grimpé le col de Peyresourde, ça peut piquer un peu dans les jambes mais les pourcentages ne sont pas très sévères et c'est court (sans les premiers hectomètres de la descente de Peyresourde, comptez 1,44 km à 6,46 % avant de redescendre un peu).



Après la courbe du chemin des Champs de Neige, la route admet un summum à 1643m d'altitude, après il y a une petite descente d'environ 700m jusqu'au rond-point au sommet de la station (1602m) et un grand parking. Sans doute le Tour de France ne terminera jamais par là lors d'une arrivée à Peyragudes, parce qu'une arrivée en pleine descente, c'est un peu risqué pour une ligne d'arrivée. A moins de continuer sur un peu moins d'un kilomètre de plat jusqu'aux bâtiments voisins du télésiège du Carrousel.



Il faut noter que l'altitude est de 1600m selon les cartes IGN, 1602m selon une mesure faite sur Géoportail. Cela contredit les panneaux qui annoncent 1620m.



La station n'est pas très belle avec ses grands bâtiments qui contrastent avec le paysage. En été, il n'y a en plus pas grand monde là-haut, est-elle aussi fréquentée que cela en hiver ? Au niveau de l'altiport 007, juste un peu plus bas (1584m), il y a néanmoins un panorama sur des sommets à l'ouest. Emprunter la piste de l'altiport est interdit du fait des quelques avions qui peuvent se poser, il faut rester au bord. Plus bas, on voit le final du versant opposé et la rampe de lancement, empruntée sur le final de l'étape du Tour de France 2017 mais interdite aux cyclistes amateurs.
00:00:00 • Pas de Peyrol depuis Salers (1588m)
J'ai grimpé les 5,5 derniers kilomètres du versant de ce col à la fin du mois de mai 2009 en VTT après avoir grimpé le Pas de Peyrol par Dienne. Dans les deux derniers kilomètres très durs, j'ai utilisé un braquet de 32*28, pas mal car il me restait le petit plateau de 22 dents en réserve.



Après avoir grimpé ce versant, je me suis mis en tête d'aller monter le puy Mary (1783m) en portant le vélo car je n'étais pas accompagné et donc personne ne pouvait surveiller mon vélo au Pas de Peyrol. Je ne referai plus ça une seconde fois ! Pour monter au puy Mary, il y a des marches de bétons mais ces marches sont de plus en plus hautes à mesure qu'on grimpe ! Les touristes qui montaient et descendaient le puy Mary étaient étonnés de voir un cycliste porter son vélo jusque là-haut. Un type me disait qu'il y avait de grandes marches difficiles (40 cm de hauteur je dirais) plus haut, d'autres me demandaient si je descendrais à vélo. Ce fut vraiment un soulagement d'arriver là-haut mais quel panorama !



Après la descente et le retour, j'ai pris mon train express régional à 17h15 à Murat. On peut en effet suspendre des vélos dans ces TER.



 Parcours en mai 2009: gare SNCF de Murat, col d'Entremont (1210m), Dienne, Pas de Peyrol (1588m), carrefour D680/D12 (cirque du Falgoux 1150m), Pas de Peyrol, Dienne, col d'Entremont, gare SNCF de Murat soit environ 59,5 km de vélo en comptant quelques petits détours et sans compter l'ascension du Puy Mary (1783m) à pied.



Je ne vais évidemment commenter que les 5,5 derniers kilomètres à partir du carrefour D12/680 (1150m) dans le cirque du Falgoux. 500m plus loin, un panneau annonce 5 km à 9,62 % pour finir. Mais en fait, les 3 kilomètres suivants ont une pente de près de 6 % en forêt avant un final vraiment terrible avec un kilomètre à 13 % comprenant un passage à 15 %. Passé une épingle, le dernier kilomètre est encore très difficile bien que la pente "s'amenuise" dans les 500 derniers mètres : 10 % tout de même !
00:00:00 • Pas de Peyrol depuis Mandailles (1588m)
J'ai grimpé ce versant du col en juillet 2010 à VTT après l'avoir grimpé par Dienne. J'ai grimpé les 11,7 derniers kilomètres à partir de Mandailles. Au retour dans la descente vers Dienne, j'ai vu deux milans royaux, un rapace commun en Auvergne.



 Parcours en juillet 2010: Murat, col d'Entremont (1210m), Pas de Peyrol (1588m), col de Redondet (1531m), Mandailles, col de Redondet (1531m), Pas de Peyrol (1588m), Dienne, col d'Entremont, Murat soit 70,4 km de vélo.



A partir de du village de Rudez (1045m) à 8,8 km du sommet, la pente devient vraiment régulière avec 7,1 km à 6,8 % jusqu'au col de Redondet. C'est un versant vraiment agréable à escalader par la régularité des pourcentages bien qu'il soit moins beau que par Dienne. Les 1,7 derniers kilomètres à partir du col de Redondet (1531m) ne sont que pure formalité.
00:00:00 • Pas de Peyrol depuis Dienne (1588m)
J'ai grimpé ce col à la fin du mois de mai 2009 puis en juillet 2010, en VTT à chaque fois. Je ne sais plus si j'ai mis 50 ou 58 minutes pour le grimper en 2010 à partir de Dienne. En 2009, dans la descente vers Dienne au retour, je me suis fait plaisir et j'ai doublé 3 ou 4 cyclotouristes. J'ai pris le TER du retour à Murat à 17h15. En 2010, dans cette même descente au retour, j'ai aperçu deux milans royaux. C'est un rapace très commun en Auvergne.



 Parcours en mai 2009: gare SNCF de Murat, col d'Entremont (1210m), Dienne, Pas de Peyrol (1588m), carrefour D680/D12 (cirque du Falgoux 1150m), Pas de Peyrol, Dienne, col d'Entremont, gare SNCF de Murat soit environ 59,5 km de vélo en comptant quelques petits détours et sans compter l'ascension du Puy Mary (1783m) à pied faite après la seconde ascension du col.



 Parcours en juillet 2010: Murat, col d'Entremont (1210m), Pas de Peyrol (1588m), col de Redondet (1531m), Mandailles, col de Redondet (1531m), Pas de Peyrol (1588m), Dienne, col d'Entremont, Murat soit 70,4 km de vélo.



C'est un col au paysage très vert, pour moi le Tourmalet du Massif Central mais évidemment moins dur: des arbres, des pâturages autour du ruisseau de l'Impradine qui serpente à quelques encablures, des bovins... Sublime !



A partir de Dienne, on roule sur une route agréable avec des pentes de 4-5 % généralement jusqu'au pied du col de Serre. Facile à l'exception du passage du hameau de Lavigerie ou de La Grandilhon, je ne sais plus, où il y a une petite côte un peu plus prononcée mais vraiment rien de très difficile. De loin, on aperçoit le Pas de Peyrol et le Puy Mary. C'est en arrivant à proximité du premier des burons du col d'Eylac (1415m et + et non 1460m contrairement à ce que le panneau annonce) que la pente se durcit nettement avec un panneau qui annonce 1,75 km à 9,42 % pour finir. On passe dans le dernier kilomètre sous la brèche de Roland.
00:49:35 • Col de Peyresourde depuis Avajan (1569m)
Avant d'arriver à Avajan, il y a quelques contreforts irréguliers mais de Arreau au croisement (736m) de la D618 jusqu'au carrefour d'Avajan (910m), il y a déjà 7,55 km à 2,3 %. Le pourcentage est faible mais en fait c'est irrégulier et j'ai dû parfois utiliser le 42*21 sur ces contreforts. Au rond-point d'Avajan (910m), il reste 9,85 km à 6,69 % et cela commence par une courte descente mais cela ne dure pas. Cela grimpe après mais le kilomètre suivant n'est qu'un faux-plat. Les sept derniers kilomètres sont beaucoup plus réguliers. Parfois, il y a des vues sur le lac de Génos-Loudenvielle et ses abords. En arrivant à l'épingle de Loudervielle (1157m), vous pourrez apercevoir sur votre droite tout ce que vous avez grimpé jusqu'ici. Encore une épingle un peu plus loin et ensuite la route se fait beaucoup plus rectiligne et avec des pentes à 7 et 8 % qui ont de quoi vous user. A 2,65 km du sommet, vous laissez de côté la nouvelle route de Peyragudes. Les deux derniers kilomètres sont à 8 %, on y est exposé au vent, en absence d'arbres et on voit le sommet plus haut mais c'est vraiment cruellement rectiligne...



Au sommet, on est à la limite entre la Haute-Garonne et les Hautes-Pyrénées. Le sommet est entouré de buttes qui bouchent la vue mais si vous descendez une trentaine de mètres de l'autre côté (Haute-Garonne), il y a une belle vue notamment sur les lacets finaux de cet autre versant. Au sommet du col, n'oubliez pas la buvette qui propose des crêpes à 50 centimes d'euro l'unité toute la journée. De quoi récupérer de la journée.



J'ai grimpé ce versant le 21 août 2017 sur ce parcours: Arreau, Bordères-Louron, col de Pyresourde (1569m), Bagnères-de-Luchon, col de Peyresourde (1569m), Peyragudes (1602m) par son versant le plus court, col de Peyresourde, Bordères-Louron, Arreau soit environ 72 km de vélo (bizarre, j'en avais 75,7 km au compteur).



Je l'ai grimpé avec un braquet de 42*23 au début mais cela n'a pas duré longtemps, j'ai effectué les sept derniers kilomètres en 30*20 et 30*21. 49min35s à partir du carrefour d'Avajan, 1h13 ou 1h16 depuis Arreau, je ne sais plus. Dans la descente vers Avajan, j'ai fait sur le haut de la descente, avec ses routes rectilignes, une pointe à 72,4 km/h.


00:00:00 • Col de Peyresourde depuis Bagneres de Luchon (1569m)
Le début du col est irrégulier: à l'issue du premier kilomètre d'ascension, on domine déjà Bagnères de Luchon mais un replat suit juste après mais la pente repart de plus belle au niveau de la chapelle de Saint-Aventin et du croisement (829m) avec la route du port de Balès. Un nouveau replat arrive avant le village de Garin puis cela regrimpe jusqu'au village. Juste après croisement (1114m) à la sortie de Garin, il y a l'un des passages les plus difficiles de l'ascension. Puis entre l'aire de la chapelle Saint-Pierre de la Moraine et le croisement (1180m) avec la route des Agudes, se trouve une petite fontaine à gauche, idéal pour se rafraichir avant d'aborder l'ultime partie de l'ascension avec une vue sur les villages de la route alternative qui débute à Garin et des feuillus au bord de la route qui font un peu penser à l'ascension du col d'Aspin par Arreau. Mais quand il fait chaud, ces feuillus n'apportent pas assez d'ombre pour s'en préserver. A 3 km du sommet, on aperçoit la fameuse série de lacets finale.



Au sommet, on est à la limite entre la Haute-Garonne et les Hautes-Pyrénées. Le sommet est entouré de buttes qui bouchent la vue mais si vous descendez une trentaine de mètres de l'autre côté (Haute-Garonne), il y a une belle vue notamment sur les lacets finaux de cet autre versant. Au sommet du col, n'oubliez pas la buvette qui propose des crêpes à 50 centimes d'euro l'unité toute la journée. De quoi récupérer de la journée.



J'ai grimpé ce versant le 21 août 2017 sur ce parcours: Arreau, Bordères-Louron, col de Pyresourde (1569m), Bagnères-de-Luchon, col de Peyresourde (1569m), Peyragudes (1602m) par son versant le plus court, col de Peyresourde, Bordères-Louron, Arreau soit environ 72 km de vélo (bizarre, j'en avais 75,7 km au compteur).



J'avais donc déjà grimpé l'autre versant l'autre versant du Peyresourde et cela n'a pas été facile mais des gels m'ont permis de supporter la chaleur. J'ai utilisé dans cette ascension des braquets de 30*20 et 30*21. Dans la descente sur ce côté après avoir grimpé l'autre versant de Peyresourde, j'ai fait une pointe à 62,3 km/h. Cette descente comporte des portions rapides, d'autre moins. Il faut faire gaffe à l'approche du carrefour avec la route des Agudes, dans les deux kilomètres qui le précèdent car la chaussée est parfois légèrement déformée mais un vététiste ne sentirait rien, à vélo de route cela peut sursauter légèrement.
01:43:00 • Mont Aigoual depuis Valleraugue (1567m)
J'ai réalisé cette ascension le 12 juillet 2007. Il s'agissait de ma seconde grande ascension après le Mont Ventoux. J'ai l'ai fait intégralement sur le grand plateau même si j'ai utilisé parfois le 52*21, ce qui n'est pas judicieux. Mieux aurait valu le plateau de 42 dents avec le milieu de la cassette à l'arrière mais j'étais un peu trop obsédé par ma force de pédalage.

Je l'ai fait en 1h43 avec mon vélo de route et un grand sac de pique-nique sur le dos.



L'ascension n'est pas vraiment difficile. On commence par du faux-plat montant sur 3 km et ensuite jusqu'à L'Espérou ce sont souvent des grands lacets (quand on arrive au sommet on a un panorama sur ses fameuses épingles) avec des pentes à 5-6 % et au maximum des pentes à 7 % mais cette montée est incroyablement longue (28 km) et fastidieuse. Même en descente, c'est long !



Après l'Espérou et le col de la Serreyrède, les pourcentages sont encore moindres mais n'imaginez pas que vous irez forcément plus vite car il est fréquent qu'il faille lutter contre le vent à partir de là, et même avant. C'était le cas lors de mon ascension.



Bref, c'est une ascension chiante, l'une de celles que j'ai le moins aimé avec le col de la Madeleine par La Chambre (monotone) et le col du Télégraphe (trop d'automobiles).



Mais au sommet, on est récompensé par un superbe panorama (parc national des Cévennes, parc naturel régional des Grands Causses, mont Ventoux, pic Saint-Loup...) et on peut monter sur la tour de l'observatoire. Reste à savoir si la météo vous permettra d'y rester suffisamment longtemps car le vent y est souvent très fort et frais. En dehors de fortes chaleurs prévues, n'oubliez pas votre coupe-vent ! En 2007, j'ai dû me mettre à l'abri pour manger.



Attention, la chaussée est parfois déformée dans la série de lacets de la descente.



Mais personnellement, je préfère beaucoup plus monter le mont Aigoual à pied par le sentier des 4000 marches à partir de Valleraugue, ce que j'ai fait en août 2008. C'est bien meilleur qu'à vélo.


00:00:00 • Mont Aigoual depuis Meyrueis (1567m)
J'ai grimpé le Mont Aigoual par ce versant le dimanche 12 septembre 2010 sur la Midi Libre Cycl'Aigoual (150 km). Juste après avoir dépassé Meyrueis, le directeur de course nous a dit qu'il fallait rendre nos dossards car au-delà la voiture-balai ne passerait plus. Après environ 70 km et 3h de course, là ce n'est plus une cyclosportive mais une course élite !

Mais pour moi, il n'en était pas question et j'ai continué mon parcours tout comme deux autres gars. Les autres derrière ont pris le chemin le plus court jusqu'au Vigan, en passant par l'Espérou je crois. J'ai dépassé quelques cyclos dans la montée du col de Perjuret et je me suis ensuite retrouvé ésseulé dans l'ascension du mont Aigoual où j'ai commencé à sentir la fatigue d'autant que je n'avais plus de gel. Mais après la longue descente de l'Aigoual, je me suis senti mieux.



Le décor dans la montée du col de Perjuret est très sec. Ensuite, il y a quelques bons pourcentages dans la montée de l'Aigoual mais rien d'excessivement difficile. Tout dépend de notre fraîcheur en fait.



Au sommet, on est récompensé par un superbe panorama (parc national des Cévennes, parc naturel régional des Grands Causses, mont Ventoux, pic Saint-Loup...) et on peut monter sur la tour de l'observatoire. Reste à savoir si la météo vous permettra d'y rester suffisamment longtemps car le vent y est souvent très fort et frais. En dehors de fortes chaleurs prévues, n'oubliez pas votre coupe-vent ! Sur la Midi Libre Cycl'Aigoual, je n'ai pas pris le temps d'en profiter mais j'étais de toute façon déjà venu deux fois au Mont Aigoual, une fois à vélo par Valleraugue et deux autres fois à pied par le sentier des 4000 marches (dont une fois en course en 2009).
00:51:00 • Col du Télégraphe depuis Saint Michel de Maurienne (1566m)
Le col du Télégraphe est un passage obligé si on veut vraiment faire le Galibier en entier. On quitte Saint-Michel de Maurienne (715m) pour 12,12 km à 7,02 % de moyenne dont 9,065 km à 7,09 % jusqu'au croisement (1358m) avec la route de Valmeinier et 3,055 km à 6,81 % pour le reste, c'est dire la régularité des pourcentages de ce col.



D'entrée, à Saint-Michel de Maurienne, on aperçoit le fort du Télégraphe et on sait que ce sera dans cette direction qu'il faudra grimper. Passé les petits villages et hameaux des premiers kilomètres (Saint-Martin d'Arc, les Petites Seignières), la route grimpe en forêt avec pas mal de lacets et quelques portions à 8 % dans la première partie.



Pour la vue au sommet du col, ce n'est pas ce qu'il y a de mieux. On aperçoit quelques hectomètres avant une vue sur l'autoroute A43 (voire une photo de Yoann P) et quelques villages de la montagne en face. En descendant un peu de l'autre côté, on a une vue sur Valloire mais c'est à peu près tout.



De plus, la station de Valloire est assez fréquentée y compris en été donc cette route l'est autant du coup. Il y a pas mal d'automobilistes, ce n'est pas une route tranquille pour les cyclistes.



je l'ai grimpé pour la première fois le 28 juillet 2008 sur le parcours traditionnel entre Saint-Michel de Maurienne et le col du Galibier en aller-retour (70 km). Mais je ne conserve pas un très bon souvenir de la descente. J'étais déjà assez crispé comme cela et il y avait des tas d'automobilistes qui montaient pour aller à Valloire, et également des voitures qui descendaient à Saint-Michel de Maurienne. Résultat: je ne pouvais pas prendre les trajectoires que je voulais et était obligé de rester bien à droite. A un moment, je suis passé à un mètre d'une voiture...



Je l'ai grimpé la seconde fois le 11 juillet 2011 sur l'Etape du Tour Mondovélo Acte 1 Alpes entre Modane et l'Alpe d'Huez (109 km) et j'y ai fait une très bonne ascension en 51 minutes, rattrapant et dépassant des groupes. Mais cette remontée n'a servi à rien car j'ai eu deux crevaisons plus tard, une dans la montée du Galibier, une autre vers Le Freney d'Oisans. J'ai bien terminé mais pas dans le temps que je prévoyais... J'utilisais un braquet de 42*23 pour l'ascension du col du Télégraphe.



Je l'ai grimpé pour la dernière fois le 2 juillet 2017 sur la Marmotte (174 km), la doyenne des cyclosportives françaises. Là aussi j'ai doublé du monde mais moins qu'en 2011 car j'avais déjà grimpé le col du Glandon. Cette fois-ci je l'ai grimpé en une heure avec des braquets de 30*20 et 30*21. Le col n'en finissait plus. Je tournais à environ 175 battements de coeur à minute, 180 au maximum. Je n'ai fait qu'une modeste pointe à 51 km/h dans la descente vers Valloire.


00:00:00 • Col du Télégraphe depuis Valloire (1566m)
Depuis le rond-point (1403m) de la rue des Grandes Alpes à Valloire, il y a 4,71 km à 3,46 % de moyenne. Pour le reste, je ne me souviens pas de grand chose si ce n'est de petits hameaux. La difficulté vient surtout de la fraîcheur qu'il nous reste ou non après avoir grimpé le Galibier. Pour ma part, il me restait assez d'énergie et je l'ai passé sans souci.



Pour la vue au sommet du col, ce n'est pas ce qu'il y a de mieux. On aperçoit Valloire d'un côté avant d'arriver au col, l'autoroute A43 et la vallée de la Maurienne de l'autre, pas spécialement jolie.



Je l'ai grimpé une seule fois par ce versant le 28 juillet 2008 sur le parcours traditionnel entre Saint-Michel de Maurienne et le col du Galibier en aller-retour (70 km). Mais je ne conserve pas un très bon souvenir de la descente vers Saint-Michel de Maurienne. J'étais déjà assez crispé comme cela et il y avait des tas d'automobilistes qui montaient pour aller à Valloire, et également des voitures qui descendaient à Saint-Michel de Maurienne. Résultat: je ne pouvais pas prendre les trajectoires que je voulais et était obligé de rester bien à droite. A un moment, je suis passé à un mètre d'une voiture...
00:54:45 • Hourquette d'Ancizan depuis Ancizan (1564m)
Ce versant est plus difficile que l'autre mais globalement moins joli. Le revêtement est également beaucoup plus rugueux de ce côté. Attention aux statistiques de l'ascension car les panneaux au sommet enlèvent le premier kilomètre grimpé et ce quelque soit le versant. En réalité, c'est un départ au carrefour D30/D929 (762m) pour 10,23 km à 7,84 %.



C'est d'autant plus vrai sur ce versant où après quelques hectomètres de mise en jambe dans le village, il y a une rampe sévère au moment de prendre la route à gauche de l'Eglise du village et à ce moment-là, le début de l'ascension n'est pas encore compté par les panneaux ! Les trois kilomètres qui suivent sont encore difficiles, généralement proches de 8 % sauf un noté à 9,1 % mais la route est souvent ombragée. Après cet écrémage, cela se calme un peu avec 2 ou 3 km sur une route plus irrégulière en balcon qui offre de belles vues sur les villages de la vallée reliant Arreau à Saint-Lary-Soulan.



Par la suite, les derniers kilomètres sont proches de 7 et 7,5 % en forêt et sur des pentes plutôt rectilignes à part quelques virages. La forêt préserve un peu des fortes chaleurs. Le dernier kilomètre est noté à 6,8 %.



Et au sommet, les estives apparaissent, superbes, avec des chevaux et des bovins plus bas. On voit aussi les villages autour d'Arreau et de l'autre côté le pic du Midi (2877m).

Attention à la descente vers Ancizan car il y a quelques courbes sans visibilité. Veillez particulièrement à ralentir avant d'arriver au carrefour entre les routes de Ancizan et de Guchen: il y a là une petite courbe qui ne permet pas de voir si des véhicules montent dans l'autre sens et ce alors que juste avant vous êtes sur une portion rectiligne et pentue où on prend assez vite de la vitesse. Prudence donc.



J'ai grimpé ce col le dimanche 20 août 2017 sur ce parcours: Arreau, Ancizan, col de la Hourquette d'Ancizan (1564m), Payolle, col d'Aspin (1489m), Payolle et ses résidences au-dessus du lac, Payolle, col de la Hourquette d'Ancizan (1564m), Ancizan, Arreau soit un parcours de 64,3 km. Ce versant je l'ai grimpé à 11,47 km/h de moyenne en général avec des braquets de 30*20 et 30*21 sauf dans la partie la plus facile au milieu. En général, mon rythme cardiaque était à 160 battements à la minute, une ascension bien gérée.




00:00:00 • Hourquette d'Ancizan depuis Campan (1564m)
Sur ce versant, le revêtement est en très bon état contrairement à l'autre granuleux. Si vous venez de Sainte-Marie de Campan (851m), les premiers kilomètres sont communs avec ceux de l'Aspin avec 6,95 km à 3,3 % avec pour seule véritable difficulté un kilomètre à 6 %, le reste étant du faux-plat et ce jusqu'à Payolle (1084m) où vous arriverez grand plateau. En prenant à droite à l'entrée de Payolle, il reste 10,09 km à 4,76 % et on bénéficie encore de plus d'un kilomètre presque plat si ce n'est une petite bosse.



Autour du lac de Payolle, les estives sont plates et belles avec des ânes, des boeufs. Le lac de Payolle attire pas mal de touristes l'été et du coup certains montent en voiture plus haut, d'où une petite circulation tout de même. Après le début facile, on rentre dans une forêt plutôt clairsemée avec des pourcentages proches de 7 % et quelques raidillons par ci par là. Après cela, on débouche sur une grande prairie avec de magnifiques estives avec des boeufs et des chevaux en liberté autour de bâtiments en ruine, les cabanes de Camoudiet. Au soleil, ce lieu est vraiment de toute beauté car les pâturages brillent. Après avoir franchi ce lieu, il y a quelques hectomètres de descente avant de remonter à nouveau mais dans des pourcentages plus faibles avec deux kilomètres successifs notés à 4,3 et 6 %. C'est là que s'ouvre la partie finale du col de la Hourquette d'Ancizan avec une route qui termine au milieu des estives avec encore des bovins (y'a même pas mal de bouses de vaches si vous marchez dans les près...) et chevaux en liberté et c'est superbe. Le dernier kilomètre est indiqué à 8 %.



Au sommet, on voit les villages autour d'Arreau d'un côté, le pic du Midi de l'autre (2877m) et bien sûr ces grands pâturages. Bref, un versant irrégulier mais bucolique à souhait et magnifique. L'effort en vaut la peine ! C'est vraiment pour des cols comme ça qu'on fait du vélo !



J'ai grimpé ce col le dimanche 20 août 2017 sur ce parcours: Arreau, Ancizan, col de la Hourquette d'Ancizan (1564m), Payolle, col d'Aspin (1489m), Payolle et ses résidences au-dessus du lac, Payolle, col de la Hourquette d'Ancizan (1564m), Ancizan, Arreau soit un parcours de 64,3 km.



Si on enlève le premier kilomètre entre Payolle et son lac passé sur le grand plateau et le dernier kilomètre franchi avec le 30*21, j'ai réussi à grimper ce col sur le 42*23, pas mal sachant que j'avais déjà grimpé l'autre versant puis l'Aspin avant. Dans la descente vers le lac de Payolle, j'ai effectué une pointe à 60,3 km/h. Attention à la descente de l'autre côté vers Ancizan en revanche car il y a quelques courbes sans visibilité (voire mon commentaire sur l'autre versant).




00:00:00 • Mont Revard depuis Aix les Bains (1537m)
Le mont Revard fait partie du parc naturel régional des Bauges. Malgré qu'il soit moins dur que le Semnoz, je préfère tout de même les paysages du mont Revard.



A partir d'Aix-les-Bains, il y a plusieurs routes pour grimper le mont Revard. Je suis parti de la gare SNCF d'Aix-les-Bains (243m) et j'ai suivi comme les panneaux l'indiquaient le chemin de la clinique Saint-Pol puis la route de Mouxy pour 20,92 km à 6,2 %.



Il existe une autre variante partant toujours de la gare SNCF d'Aix-les-Bains puis en suivant les thermes, la station de pompage puis la route D49 qui évitent Mouxy. Elle donne 20,55 km à 6,3 %.



De toute façon, la D49 et la D913 se rejoignent au lieu-dit "Les Plantées" (457m) où il reste 16,77 km en suivant la route D913.



De là, on trouve:



- un premier tronçon de 0,565 km à 6,3 % jusqu'à un oratoire vers le lieu-dit "Parroux" (493m)

- 1,57 km à 7 % jusqu'à l'entrée de Trévignin (603m), peu après un premier oratoire

- un replat de 1 km à 2,8 % dans la traversée de Trévignin toujours sur la route D913 jusqu'au croisement (631m) avec la route D49b vers le lieu-dit "Verlioz"

- 0,52 km à 5,2 % (si, si) jusqu'au pont (658m) au-dessus du ruisseau de Laya

- 1,09 km à 8,35 % jusqu'au lieu-dit "Véniper" (749m) soit le passage le plus dur

- 0,91 km à 6,85 % jusqu'à un croisement (811m) avec un chemin

- 1,32 km à 7,1 % jusqu'à un pont (905m) au-delà de la source de la Meunaz

- 3,82 km à 7,3 % jusqu'au col de la Clusaz (1184m)

- 0,9 km à 7 % jusqu'à l'entrée d'un parking (1247m)

- 0,58 km à 6,89 % puis 1,4 km à 6,36 % jusqu'à l'entrée (1376m) du foyer nordique du Revard-Crolles

- trois sections de plus en plus faciles: 0,59 km à 6,44 % jusqu'à 1414m, 0,705 km à 4,68 % jusqu'à 1447m puis 0,28 km à 2,14 % jusqu’au croisement (1453m) entre la D913 et la D913a

- 1,5 km à 5,66 % à travers la petite station jusqu’au belvédère (1538m) mais avec quelques petits raidillons à 8 %.



J’ai effectué cette ascension le samedi 6 juin 2015 avec un VTC loué 15 euros à Cycles73 à Aix-les-Bains. Le VTC avait un triple plateau de 48-38-28 et une cassette de 11-32. Cela dit, le petit plateau de 28 dents n'a pas été nécessaire. Cependant l'ascension n'a pas pour autant été facile car depuis fin août 2012, je privilégiais le trail où on utilise pas les mêmes muscles qu'à vélo. Il a fait chaud durant l’ascension mais cette chaleur est devenue de plus en plus supportable avec l’altitude qui montait. Il y avait pas mal de parapentes au sommet.



Mon parcours : Aix-les-Bains, Mouxy, le mont Revard (1538m), le hameau de Plaimpalais sur l’autre versant, La Féclaz, retour au mont Revard puis descente vers Aix-les-Bains soit environ 60 km de vélo. Au sommet du mont Revard, après la seconde ascension, j’ai mangé une crêpe et bu deux sodas au bar-restaurant « les 4 vallées », ayant vraiment soif.
00:00:00 • Mont Revard depuis Chambery (1537m)
Le mont Revard fait partie du parc naturel régional des Bauges. Malgré qu'il soit moins dur que le Semnoz, je préfère tout de même les paysages du mont Revard.



De cette ascension, je n’ai effectué que les 9 derniers kilomètres le samedi 6 juin 2015 après avoir déjà grimpé le versant ouest, avec un VTC loué 15 euros à Cycles73 à Aix-les-Bains. Le VTC avait un triple plateau de 48-38-28 et une cassette de 11-32. Cela dit, le petit plateau de 28 dents n'a pas été nécessaire. Cependant l'ascension n'a pas pour autant été facile car depuis fin août 2012, je privilégiais le trail où on utilise pas les mêmes muscles qu'à vélo. Il a fait chaud durant l’ascension mais cette chaleur est devenue de plus en plus supportable avec l’altitude qui montait. J’ai manqué d’eau et j’ai fait presque cette seconde ascension à partir du hameau de Plaimpalais presque sans rien dans la gourde. C’est aussi l’une des raisons pour laquelle je n’ai pas commencé à Saint-Jean d’Arvey.



Malgré le manque d’eau, cette seconde ascension raccourcie a été plutôt facile avec une pente plutôt douce si ce n’est au niveau de la ferme du Revard et dans l’ultime kilomètre. Au sommet du mont Revard (1538m), j’ai mangé une crêpe et bu deux sodas au bar-restaurant « Les 4 vallées », ayant vraiment soif.



Mon parcours : Aix-les-Bains, Mouxy, le mont Revard (1538m), le hameau de Plaimpalais sur l’autre versant, La Féclaz, retour au mont Revard puis descente vers Aix-les-Bains soit environ 60 km de vélo.


00:00:00 • Col de Redondet depuis Mandailles (1531m)
J'ai grimpé ce col en juillet 2010 à VTT après l'avoir grimpé le Pas de Peyrol par Dienne. J'ai grimpé les 11,7 derniers kilomètres du Pas de Peyrol à partir de Mandailles donc le col de Redondet était un passage obligé.



 Parcours en juillet 2010: Murat, col d'Entremont (1210m), Pas de Peyrol (1588m), col de Redondet (1531m), Mandailles, col de Redondet (1531m), Pas de Peyrol (1588m), Dienne, col d'Entremont, Murat soit 70,4 km de vélo.



 A partir de du village de Rudez (1045m), la pente devient vraiment régulière avec 7,1 km à 6,8 % jusqu'au col de Redondet. C'est un versant vraiment agréable à escalader par la régularité des pourcentages.
01:13:00 • Station d'Hautacam depuis Argeles Gazost (1520m)
13 km à 8 % depuis un panneau au croisement D13/D10 au bas d'Ayros-Arbouix mais en calculant par Google Map, on trouve entre 13,4 et 13,6 km suivant le point où on se place sur le parking de l'arrivée.



J'ai fait la première fois cette ascension le 13 mai 2012 en venant de Lourdes où j'avais loué un vélo. Mais ce ne fut pas un bon souvenir car ce vélo était muni de pédales à sangles. Mes pieds n'étaient pas assez stables, bougeant quand je changeais de vitesses, ce qui était souvent le cas dans cette montée iirégulière marquée par des coups cul et replats. Cela m'a clairement gêné dans l'ascension d'Hautacam et m'a obligé parfois à m'arrêter.

De plus, plus on montait plus il y avait du brouillard ! Il y avait en effet des nuages à partir de la moitié de l'ascension et c'était de plus en plus opaque jusqu'au sommet. J'ai continué jusqu'au col de Tramassel mais les conditions étaient les mêmes, une grosse déception.



Mais je ne tenais pas à rester sur cette déception, c'est pourquoi j'ai refait cette montée le samedi 13 août 2016 lors d'un nouveau week-end dans les Pyrénées. J'ai commencé à rouler vers 16h50 à Argelès-Gazost, je n'avais pas pu venir avant. J'ai mis 1h13 pour monter cette ascension depuis Ayros-Arbouix en décomptant un court arrêt à 4 km de la station car il faisait chaud. Durant la première partie irrégulière, je changeais souvent de braquet et je mettais le 30*23 dans les portions les plus dures, ce braquet suffit à mon avis pour cette montée. Durant les derniers kilomètres, j'utilisais encore des braquets de 30*21 et 30*23. J'ai évidemment prolongé par l'ascension du col de Tramassel où contrairement à 2012, j'ai pu avoir un beau panorama.



La première partie de la descente était belle avec une bonne visibilité, j'y ai croisé 4 cyclistes qui montaient encore en ce début de soirée. La visibilité est moins importante à partir d'Artalens et il faut être un peu plus prudent dans les courbes. Le lendemain, j'ai fait l'ascension des lacs du massif de Néouvielle.



Cependant, je dois dire que ce n'est pas une montée que j'apprécie particulièrement. En effet, dans la première partie jusqu'à Artalens, il faut souvent changer de braquet: avec les raidillons à 12-13 % suivis de replats, impossible de mettre un pignon fixe. Le début à Ayros-Arbouix est dur tout comme celui avant Souin qui est à 10 % avant 2 km moins difficiles à 6 %, avant d'arriver à Artalens. Après Artalens et en passant par le hameau de Saint-André, il y a une portion d'environ 3 km dure avec des pentes régulières à 9-10 % mais au moins on peut y mettre un pignon fixe. Il y a un nouveau petit replat après avant un kilomètre à 9 % où on entre dans les alpages. Attention au bout de ce kilomètre il y a un dernier raidillon dans une épingle à 2,5 km de l'arrivée, entre une maisonnette en hauteur de la route et la ferme de l'Arrioutou. Il faut relancer en danseuse ici mais les deux derniers kilomètres sont légèrement plus doux. Comme dans beaucoup d'ascensions pyrénéennes, on peut y voir des bovins ou chevaux en liberté et parfois ils sont au milieu de la route donc il faut slalomer entre...



A l'arrivée sur la grande plate-forme, prendre la route à gauche qui continue jusqu'au col de Tramassel.
00:00:00 • Station de Guzet Neige depuis Seix (1520m)
J’ai grimpé par trois fois la station de Guzet-Neige et par deux fois sur une assez longue sortie mais pas à vélo.



- Acte 1 le dimanche 8 août 2021. Pour compléter mon album sur les Pyrénées et en même temps parfaire la phase finale de ma préparation à l’Ultra Trail du Mont Blanc, qui avait lieu 3 semaines après, je décidais de grimper le Picou de la Mire au-dessus de Guzet-Neige. Cependant, pour repérer ces routes que je ne connaissais pas, je ferais l’ascension par la route et non par des sentiers pédestres, et partais d’Aulus-les-Bains dans le parc naturel régional des Pyrénées ariégeoises, et grimpait au préalable le col de Latrape (1109m). Après quoi je suis redescendu un peu sur l’autre versant pour faire l’ascension de Guzet-Neige (1518m) toujours par la route. La météo prévoyait des éclaircies mais à l’évidence plus j’approchais de Guzet-Neige plus les nuages me paraissaient épais. Et effectivement le temps était trop nuageux et bien que la température soit clémente, les rayons de soleil manquaient. A l’entrée de la station de Guzet-Neige (1388m) je quittais pour suivre un sentier pédestre. Mais je ne le conseille pas : ce sentier est en très mauvais état, défoncé. Je marchais sur de la boue à moitié sèche et quand ce n’était pas le cas les herbes étaient mouillées par la rosée du matin, mouillant mes chaussures et mes chaussettes d’autant que je n’avais cette fois-ci pas mes chaussures de randonnée partiellement imperméables. J’ai atteint le Picou de la Mire (1751m) et son téléphérique mais à part une belle vue sur la station de Guzet-Neige, les nuages masquaient le reste du panorama. Ce fut donc décevant. Je suis redescendu jusqu’à Pra Mataou (1518m, les résidences de la station de Guzet-Neige) par une piste puis après j’ai suivi la même route qu’à l’aller. Dans l’après-midi, j’étais de retour à Aulus-les-Bains après 29,1 km de course à pied et de marche et pas loin de 1100m de dénivelé.



- Acte 2 l’après-midi du samedi 11 septembre 2021 sur le même parcours sauf que cette fois-ci je grimpais la station jusqu’au bout et ne prenais pas le sentier pédestre de la dernière fois ; et j’empruntais la piste du col d’Escots pour parvenir au Picou de la Mire. Je ne forçais pas sur la vitesse dans l’ascension, montant tranquillement car je n’avais pas récupéré à 100 % après avoir terminé l’UTMB deux semaines plus tôt. En arrivant à Aulus-les-Bains, le soleil faisait son retour dans la vallée, alors qu’avant les nuages n’avaient pas été très engageants. Les bulletins météo parlaient de nuages le matin avant que ces nuages ne se raréfient. Sauf qu’à l’approche de Guzet-Neige de gros nuages faisaient leur apparition, masquant le Picou de la Mire, objectif du jour. Oh non ! Cela n’allait pas recommencer ! Alors je cessais de courir, marchant dans le reste de la montée pour temporiser car selon la météo, les nuages allaient se raréfier. Hélas, peine perdue, s’ils s’étaient bien raréfiés en plaine, ils restaient accrochés sur les sommets, rendant le pic de Freychet (2061m) derrière invisible. La station de Guzet-Neige (remontées mécaniques + restaurants) était fermée cependant il y avait quelques randonneurs et promeneurs qui avaient monté la piste du col d’Escots en voiture. A 19h30, j’étais de retour à Aulus-les-Bains après avoir accompli 30,9 km de course à pied, pour pas grand-chose.



- Acte 3 le lendemain matin, le dimanche 12 septembre 2021. Cependant je ne ferais qu’une petite marche, garant ma voiture sur le parking de Pra Mataou (1518m). En effet, je ne tenais pas à refaire pour la troisième fois une ascension depuis la vallée plus bas et de plus je devais travailler le lendemain matin, à plus de 300 km d’ici. Ce n’était pas très chevaleresque mais j’en avais eu bien assez de deux grandes sorties sans récompense au bout. Et cette fois enfin ,je fus servi par un panorama digne de ce nom au Picou de la Mire (1751m), sur le parc naturel régional des Pyrénées ariégeoises. Il y avait quelques promeneurs mais beaucoup se contentaient de monter la piste en voiture. Même en ayant garé ma voiture assez haut, je restais le plus sportif ici aujourd’hui !



La partie finale de l’ascension, à la jonction (1034m) entre les routes D8f (Ustou et Aulus-les-Bains) et D68 fait normalement 6,45 km à 7,5 %. L’ascension s’effectue en forêt mais avec un paysage parfois ouvert et deux enfilades de lacets, dont l’une dans les deux derniers kilomètres. Dans cette ascension, en levant la tête vous apercevrez probablement des rapaces dans le ciel. Les derniers kilomètres sont assez difficiles : le kilomètre qui précède les premières remontées mécaniques (1388m) est affiché à 9 % et les 1,5 derniers kilomètres à partir de ce point grimpent sur 1,53 km à 8,5 %. A l’arrivée à Pra Mataou (1518m), on a une belle vue sur la vallée mais si vous disposez d’un VTT et que le temps est clair, vous pourrez prétendre à une vue encore plus aérienne en suivant la piste du cap de Guzet (1680m). Elle est large ce qui permet à des véhicules d’y monter qui du coup bénéficient du panorama sans faire le moindre effort.




00:58:25 • Port de Lers depuis Vicdessos (1517m)
J'ai grimpé ce col le mardi 31 juillet 2012 lors d'un court séjour cyclotouriste en Ariège. Dans les trois derniers kilomètres, j'ai utilisé des braquets de 30*19 et 30*21 et je l'ai grimpé à une moyenne de 11,81 km/h.



A partir de Vicdessos, on part pour une ascension plutôt irrégulière. Les 3 premiers kilomètres nécessitent d'être échauffés car certains panneaux annoncent des kilomètres à 8,5 % et 7,5 % pour parvenir au croisement de la route de Suc-et-Sentenac sachant que le kilomètre à 8,5 % comprend des passages à 10 %. Costaud cette entame ! Mais il ne faut pas être effrayé car le croisement de la route de Suc-et-Sentenac franchi, un kilomètre est annoncé à 3 % et pendant plusieurs kilomètres la pente est plutôt douce à part à 5 km du sommet où il y a un passage plus pentu après une cascade. De plus, la route est à l'ombre des arbres, ce qui est un avantage en cas de chaleur. Par ailleurs, la route s'est rétréci depuis le croisement. Le huitième kilomètre présente une pente de 9,5 % avec encore une cascade et la pente reste assez difficile dans les deux kilomètres qui suivent, quittant la forêt pour grimper en lacets. Si vous avez du temps arrêtez-vous, en montée ou en descente, à 500m du sommet car il y à là une très belle vue sur la vallée et la forêt traversée pour parvenir jusqu'ici. Les derniers hectomètres se grimpent sans encombre.



Ce col est situé dans le parc naturel régional des Pyrénées ariégeoises et est entouré de plusieurs sommets (mont Béas, pic des Trois Seigneurs...) et est fréquenté par les parapentistes. Sublime ! La descente vers Vicdessos est un vrai régal, elle est même vertigineuse sur les kilomètres du bas de la descente. Sur l'Ariégeoise 2017 (Mountagnole 107 km), j'y ai atteint 60,3 km/h mais je ralentissais par prudence car le revêtement n'y était pas super lisse sur la fin.
01:04:00 • Port de Lers depuis Massat (1517m)
L'ascension commence après Massat, au niveau du croisement du lieu-dit "Bougareit" (650m) avec une première bonne rampe qui oblige à changer de braquet mais les kilomètres suivants sont plus faciles jusqu'à un hameau de Le Port. Le hameau passé, il y a plusieurs kilomètres à 5 et 6 % qui suivent avant une portion de 4 km assez difficile avec des pentes de 7 à 8,5 % selon les panneaux et de beaux lacets avant de rejoindre l'étang de Lers. La descente du col d'Agnès et la montée venant de Massat se rejoignent au croisement (1300m) de l'étang de Lers. Cette base de loisir est vraiment un joli endroit nichée entre plusieurs sommets (pic des Trois Seigneurs, mont Béas...) et située dans le parc naturel régional des Pyrénées Ariégeoises.



De l'étang de Lers jusqu'au col, il reste 3,8 km à 5,7 % selon un panneau. Après une bonne portion à 7,5 %, il y a au milieu un kilomètre presque plat. On termine par un dernier kilomètre annoncé à 8,2 % mais que j'ai passé sans aucune difficulté.



La descente vers Vicdessos est un régal, elle est même un peu vertigineuse sur les kilomètres du bas de la descente.



La première fois, je n'avais grimpé que les 3,8 derniers kilomètres de ce versant à partir de l'étang de Lers le mardi 31 juillet 2012 lors d'un court séjour cyclotouriste en Ariège et je venais de faire le versant de Vicdessos le matin. Après la montée du port de Lers par Vicdessos, j'ai mangé une tarte à un bar de l'étang de Lers. J'ai utilisé mon plateau de 42 dents (démodé aujourd'hui) pour effectuer ces derniers kilomètres, dépassant au passage toute une équipe cyclotouriste étrangère. Avec le versant de Vicdessos et l'échauffement, cela m'a fait une petite sortie de 37 km de vélo.



Mais la seconde fois, je l'ai grimpé en entier le samedi 24 juin 2017 sur l'Ariégeoise (parcours de la Mountagnole 107 km). A l'origine, la montée entière du col n'était pas prévue mais des éboulements au col d'Agnès ont obligé les organisateurs à annuler ce col et ainsi grimper à la place le col de Saraillé et le port de Lers en entier pour avoir une distance similaire.



En dehors de la première rampe, les premiers kilomètres faciles m'ont permis de passer le grand plateau jusqu'au hameau de Le Port. J'ai après utilisé le 42*21 et 42*23 sur les kilomètres à 5-6 %, doublant pas mal de cyclistes. Après dans les kilomètres plus difficiles de 7 à 8,5 %, j'ai mouliné sur le 30*21 mais toujours efficacement en continuant à doubler pas mal de cyclos sauf bien sûr les premiers des parcours de l'Ariégeoise et de l'Ariégeoise XXL qui arrivaient et grimpaient vite. Parfois sur des accélérations, je parvenais quelques secondes à les suivre mais j'ai préféré monter sur mon rythme déjà bon. Après l'étang de Lers, nous sommes rentrés dans le brouillard et les nuages si bien qu'au sommet du col on y voyait pas à 30m. Heureusement, la descente vers Vicdessos était plus claire.


00:00:00 • Col de la Croix de Boutière depuis Le Monastier sur Gazeilles (1506m)
Je l'ai grimpé le vendredi 18 juin 2010 lors de l'Ardéchoise sur le parcours des Sucs (223 km) en randonnée cyclotouriste en deux jours. Du moins sur l'Ardéchoise, nous n'avions à grimper que les derniers kilomètres, sans difficulté, à partir de Les Estables, le plus haut village du Massif Central. Nous venions en effet du col du Gerbier de Jonc.



Dommage que de grosses averses de pluie se soient invitées pour la suite de l'après-midi où je devais rejoindre mon hébergement à Fay-sur-Lignon (43).



Très facile à escalader donc pour l'un des cols routiers les plus hauts du Massif Central (seul le Pas de Peyrol doit le dépasser je crois). Au col, on a un panorama superbe sur les Sucs d'Ardèche. C'est aussi un point de départ pour l'ascension pédestre du Mont Mézenc (1753m), point culminant du Vivarais situé à la limite entre la Haute-Loire et l'Ardèche, que j'ai grimpé en août 2007 et août 2009. Attention, quand il se lève, au fameux vent, la Burle, qui est fort et glacial à la fois.



Quand on vient ici, le paysage des Sucs d'Ardèche est si beau qu'on ne veut pas repartir. L'un des plus beaux endroits du Massif Central !
01:40:00 • Mont du Chat depuis Le Bourget du Lac (1504m)
J'ai fait cette ascension le 23 juin 2012 en 1h40 avec mon VTT. C'était dur mais je m'en suis bien sorti, grimpant avec un braquet de 32*28. J'avais donc de la marge et je n'ai jamais utilisé le petit plateau malgré la pente constante et forte.



Depuis le centre du Bourget du lac (240m), il y a 13,5 km à 9,2 % et après 2 km déjà pas faciles jusqu'au croisement de Petit Caton, il y a 12 km à plus de 9,5 %. C'est bien simple: presque toutes les bornes indiquent 10 %, aucun répit n'est plus possible et les quelques épingles sont de plus en plus éloignées. C'est une ascension usante où la difficulté est de garder le rythme. Cependant, je trouve que le col du Grand Colombier est plus dur (sauf par Lochieu).

On évolue en forêt et je ne me souviens pas de point de vue avant le sommet. On ne voit le lac du Bourget qu'à travers les arbres.



En revanche, le panorama au sommet vaut le coup d'oeil: Aix-les-Bains, le mont Revard, le lac du Bourget, le mont Blanc et les Alpes en général. Mais on ne voit pas le Bugey de l'autre côté. Pour cela, il y a une table d'orientation en redescendant 800m sur l'autre versant.



Il faut noter les différences d'altitude selon les sources qu'on prend. Selon Michelin et un panneau, le belvédère du Mont du Chat est à 1504m. Mais un panneau jaune de randonnée au col donne 1486m d'altitude et en utilisant Géoportail IGN, on obtient 1490m d'altitude avec le zoom sur l'antenne de relais et 1497m d'altitude à cette même antenne en reculant le zoom.



Avant de redescendre, mieux vaut vérifier ses freins car la descente est pentue. Moi je suis descendu vers Trouet pour monter la seconde partie du versant opposé.
00:00:00 • Mont du Chat depuis Yenne (1504m)
J'ai fait cette ascension l'après-midi du samedi 23 juin 2012 après l'avoir grimpé par Le Bourget du Lac, avec mon VTT et encore avec un braquet de 32*28, ce qui me laissait de la marge car il me restait le petit plateau.



Mais en fait, je n'ai fait que les 9 derniers km de ce versant à partir de Trouet car après avoir fait l'autre versant, je ne voulais pas perdre des forces en démarrant depuis Yenne. Avant d'entamer l'ascension, j'ai pris un gel à la caféine, ce qui m'a permis de faire une ascension correcte malgré l'énergie laissée dans le versant Est.



A partir du croisement D41/D42 (610m), j'ai lu qu'il restait 8,7 km à 10,4 % mais ce n'est peut-être pas tout-à-fait vrai comme je vais l'expliquer dans les lignes suivantes. Mais bon quand même à l'exception du dernier kilomètre, il y avait des kilomètres entre 10 et 12 % de moyenne avec des passages à 14 %. Malgré cela, pour moi le col du Grand Colombier est plus dur (à l'exception du versant de Lochieu). 800m avant le sommet, il y a un belvédère qui permet justement de voir le Grand Colombier plus loin.



Mais les 8,7 km ou 8,8 derniers kilomètres ne sont peut-être pas à 10,4 % de moyenne comme on le prétend. Et pour cause, l'altitude au sommet n'est peut-être pas celle indiquée à 1504m. Il y a en effet des différences d'altitude selon les sources qu'on prend. Selon Michelin et un panneau, le belvédère du Mont du Chat est à 1504m. Mais un panneau jaune de randonnée au col donne 1486m d'altitude et en utilisant Géoportail IGN, on obtient 1490m d'altitude avec le zoom sur l'antenne de relais (1485m au restaurant) et 1497m d'altitude à cette même antenne en reculant le zoom. Mais bon, avec une altitude de 1486m, cela donnerait tout de même 8,8 km à 9,95 % sur la partie finale ! Les pourcentages sont donc comparables à l'autre versant.
00:00:00 • Col du Grand Colombier depuis Artemare, via Virieu-le-Petit (1498m)
J'ai grimpé ce col le samedi 31 juillet 2010 avec mon VTT. Pour passer la portion la plus dure avec le raidard dans la forêt, j'ai utilisé un braquet de 22*28 soit mon braquet le plus à gauche ! Et parfois la roue avant de mon VTT décollait à cause de la faible vitesse, c'est dire la difficulté ! C'est à ce jour (février 2016) le col le plus dur que j'ai eu à grimper mais je m'en suis tout de même très bien sorti et j'aurais même avec quelques hectomètres supplémentaires pu rattraper un cycliste sur route que j'avais en ligne de mire dans les derniers kilomètres. Il faisait beau temps et j'ai été prendre des photos à la Croix du Grand Colombier (1525m) à côté du col. Je ne sais pas en combien de temps je l'ai grimpé car j'ai pris de nombreuses photos dans l'ascension. Je suis ensuite descendu à Culoz pour grimper le versant Est et là avec la chaleur et les toxines j'ai eu beaucoup plus de mal.



Les 7 premiers kilomètres jusqu'au petit croisement de Virieu-le-Petit (641m) ne sont pas à négliger car ils sont irréguliers: tantôt ce sont des pourcentages de 3 à 5 % tantôt des passages à 7-8 % vers Munet notamment, avec une vue sur la montagne qu'il va falloir à escalader.

Mais à partir du croisement de Virieu-le-Petit, on entre dans une section de 4,4 km à 12,16 % en forêt ! On démarre par des pentes à 10 % mais cela ne dure pas puisque bientôt on roule sur des passages réguliers à 15 % avant une portion monstrueuse de 400m à 18 % comprenant un mur à 22 % ! Il n'y a guère que l'ombre des sapins qui soulage de l'effort à fournir. Mais avec de très petits braquets et un entrainement régulier, ça passe alors qu'on pouvait imaginer devoir marcher à pied.

On arrive quand même soulagé au carrefour (1176m) avec la route de Lochieu et là il reste 4,1 km à grimper avec d'abord un kilomètre à 6 % et une végétation nettement moins dense. Plus haut, on aperçoit une première fois la crête mais au bout de ce kilomètre plus facile il y a un coup de cul. Celui-ci franchi après une épingle, on se retrouve face à ligne droite, dans les bois à nouveau, de quelques hectomètres qui peut donner un coup au moral et qui oblige à se remettre sur des braquets très à gauche ! Mais au bout, on sort de la forêt et on découvre la croix plus haut, au niveau d'un passage canadien. La délivrance est proche. Même si le dernier kilomètre est à 10 %, je l'ai trouvé nettement plus facile que dans la forêt !



Et lorsqu'on arrive au sommet, on se dit qu'avec ce panorama grandiose par beau temps, cela valait le coup de se taper un tel col-raidard: vue sur le lac du Bourget, les contreforts du Jura, une vue géniale sur le mont Blanc (4808m), la montagne du Gros Fourg (1025m) plus bas...
00:00:00 • Col du Grand Colombier depuis Culoz (1498m)
L'après-midi du samedi 31 juillet 2010 après avoir grimpé le col du Grand Colombier par Artemare et Virieu-le-Petit, sur le versant le plus raide, je suis descendu vers Culoz (village d'enfance du sprinter blanc Christophe Lemaître) pour grimper le versant Est du col du Grand Colombier, de 18,3 km à 6,9 % selon les statistiques officielles mais d'où on trouve 17,68 km à 7,1 % selon Géoportail sur exactement le même tracé. Moi je l'ai grimpé avec mon VTT sans compteur.



Et j'ai eu plus de difficultés à grimper ce versant que par Virieu-le-Petit, mettant environ 2h45 à en venir à bout (photos et pauses comprises quand même). Il faut dire que j'avais laissé sans doute des forces dans la première ascension et qu'en plus j'ai souffert de la chaleur dans la première partie en bordure de falaise qui n'est pas ombragée ! Je fait une première courte pause dans les lacets sous la falaise avant une pause plus importante à 5 km du sommet, juste après une épouvantable portion rectiligne. J'avais besoin de souffler ! Aussi, je n'avais pris pour ravitaillement que des barres chocolatées, même pas de gel coup de fouet, une erreur à ne plus commettre quand on fait plusieurs grosses ascensions dans la journée ! Après être parvenu au col, je suis redescendu vers Artemare mais en passant par les moulins d'Arvière près de Lochieu, sur le versant le plus "facile".



Ce fut une bonne journée de 72 km et plus de 2500m de dénivelé avec mon VTT. Un grand moment ces deux ascensions.



En quittant Culoz, on sent vite que ça va chauffer. On domine très vite Culoz avec parfois des kilomètres à 9-10 % dont ceux spectaculaires en lacets sous une grande falaise. En plus de la pente, il n'y a ni ombre ni air qui circule et on est trempé de sueur ! La vue des lacets est spectaculaire avec le mont Revard, le lac du Bourget, le Rhône, des marais...mais aussi une sorte de zone industrielle bien moins jolie au pied du col. Heureusement après l'écrémage, il y un bon replat salvateur sur 3 km environ pour rejoindre le croisement avec la route d'Anglefort (878m), à la moitié de l'ascension. Profitez de ces kilomètres moins durs car les 3 prochains seront épouvantables avec des moyennes entre 9,5 et 11,5 % mais surtout très rectilignes et avec des passages à 14 % (vérifiez bien l'efficacité de vos freins dans le sens de la descente, vertigineuse; les freins à disque ne sont vraiment pas de trop) ! Dur, dur quand on s'est déjà tapé un versant entier du Grand Colombier ! Heureusement cette portion est à l'ombre.

Mais ouf, le plus dur est passé et on a le droit à un replat. Après le lieu-dit Fénestrez (1230m), quand on sort de la forêt, il reste 4,9 km avec peu de végétation. Au début, on voit un bâtiment un peu bizarre plus haut, je ne sais pas trop de quoi il s'agit. Les derniers kilomètres grimpent dans des pentes à 5-6 % mais tout paraît si simple en comparaison aux lacets sous la falaise et les kilomètres après le carrefour avec la route d'Anglefort ! Même si ce versant n'est pas le plus difficile du Grand Colombier, il est beaucoup plus difficile que la plupart des cols que j'ai grimpé. En comparaison, le mont du Chat m'a fait nettement moins souffrir même si c'est vrai que j'avais des gels pour la seconde ascension.



Et lorsqu'on arrive au sommet, quel panorama grandiose par beau temps: vue sur le lac du Bourget, les contreforts du Jura, une vue géniale sur le mont Blanc (4808m), la montagne du Gros Fourg (1025m) plus bas !...
01:04:00 • Col d'Aspin depuis Arreau (1489m)
J'ai gravi ce col en mai 2012 lors d'un week-end dans les Pyrénées. Pour cela, j'ai loué un vélo de route Gitane à Vignec (65) juste à côté de Saint-Lary-Soulan au magasin Alex Sports, pour 19 euros la journée.



Mon parcours: Vignec, Arreau, col d'Aspin (1489m), Sainte-Marie de Campan, col d'Aspin (1489m), Arreau, Vignec soit 74 km de vélo.



J'ai grimpé la première ascension du col d'Aspin par Arreau soit 12 km à 6,7 % en 1h04 mais ce temps est tronqué car parfois les vitesses sautaient et mon pied était instable dans les cale-pieds et je suis donc resté sur les pignons de 25 ou 26 dents et cela même en étant en danseuse, manquant de confiance dans ce vélo. Je n'ai donc pas relancé fort dans les épingles. Aussi le temps était nuageux et je n'ai pas pu voir le pic du Midi de Bigorre de là haut.



C'est une montée plutôt dégagée avec des prairies et feuillus espacés au bord de la route. Il y a un kilomètre à 8 % juste après le croisement de la route menant au village d'Aspin-Aure. Le kilomètre le plus difficile débute à 5 km du sommet avec un pourcentage de 9,5 %. Il annonce un final pas facile avec des kilomètres à 8 % sur une route plutôt rectiligne. Sinon cela se grimpe sans trop de difficultés quand on est entrainé.
00:00:00 • Col d'Aspin depuis Sainte Marie de Campan (1489m)
J'ai gravi ce col en mai 2012 lors d'un week-end dans les Pyrénées. Pour cela, j'ai loué un vélo de route Gitane à Vignec (65) juste à côté de Saint-Lary-Soulan au magasin Alex Sports, pour 19 euros la journée.



Mon parcours: Vignec, Arreau, col d'Aspin (1489m), Sainte-Marie de Campan, col d'Aspin (1489m), Arreau, Vignec soit 74 km de vélo.



Mais je manquais de confiance dans ce vélo car parfois les vitesses sautaient et mon pied était instable dans les cale-pieds. Aussi le temps était nuageux et je n'ai pas pu voir le pic du Midi de Bigorre de là haut. J'ai croisé au col d'Aspin en tout 4 cyclistes dont un cycliste avec des bagages, et quelques voitures mais globalement très peu de monde. Le cycliste avec bagages avait un rayon cassé mais je lui ai indiqué le magasin où j'ai loué le vélo et il y a été pour le faire réparer.



J'ai l'ai à nouveau grimpé le dimanche 20 août 2017 sur ce parcours: Arreau, Ancizan, col de la Hourquette d'Ancizan (1556m), Payolle, col d'Aspin (1489m), Payolle et ses résidences au-dessus du lac, Payolle, col de la Hourquette d'Ancizan (1556m), Ancizan, Arreau soit un parcours de 64,3 km.

Et cette fois-ci avec mon vélo et par un temps ensoleillé avec vue sur le pic du Midi et d'autres sommets !



De ce côté, si on enlève un kilomètre à 6 %, les sept premiers kilomètres ne sont vraiment pas durs. Mais à partir de la station de Payolle (1093m), le final est plus dur avec d'abord un kilomètre indiqué à 9 % par un panneau puis les autres à 7,5 % sauf le dernier à 6,5 %. Les 4 derniers kilomètres grimpent dans une forêt de conifères. La route est assez large. Je l'ai grimpé sans difficulté malgré le versant ouest grimpé avant.
42:20:00 • Col des Aravis depuis Flumet (1486m)
Le premier kilomètre de l'ascension qui commence à la sortie de Flumet, au croisement (908m) de la route entre Ugine et Megève, et celle descendant du col des Saisies; est assez difficile mais les trois kilomètres qui suivent sont très irréguliers. Parfois, il y a de courtes descentes et une bonne portion de plat le long de l'Arrondine, une petite rivière. Cela remonte un peu avant d'arriver à la Giettaz, village que l'on atteint après 5,7 km. En fait le plus dur commence à la Giettaz (1050-1125m) avec ensuite des six réguliers à environ 7 % et pas mal de lacets. Plus haut il y a un court tunnel. Mais cette ascension est trop courte pour faire mal, c'est un faible col de première catégorie. Ce versant est toutefois plus dur que l'autre versant.



L'endroit est plutôt fréquenté et il y a pas mal de petits chalets, boutiques ou restaurants au sommet du col des Aravis (1486m). Dans la descente vers la Giettaz, gare à un tunnel dangereux (après 1,19 km de descente) où il faut ralentir et serrer à droite sous peine de passer au milieu de la route alors que vous ne voyez arriver les véhicules qu'au dernier moment... En 2010 ou 2011, il me semble qu'il y avait eu un mort dans cette descente sur la Time Megève Mont Blanc. Pour le reste, la descente est plutôt sinueuse. La descente vers La Clusaz sur l'autre versant est beaucoup moins technique.



J'ai grimpé pour la première fois ce col début juin 2016 sur la Time Megève Mont Blanc, sur le moyen parcours (112 km). L'ascension a été rapide pour l'ensemble du peloton, le niveau sur la Time Megève Mont Blanc et assez élevé et je n'en menais pas large. De plus, j'étais encore en rodage, en préparation pour l'Etape du Tour.



Je l'ai grimpé un peu plus d'un mois après sur l'Etape du Tour 2016 (Megève-Morzine) et j'ai trouvé le niveau nettement moindre sur l'Etape du Tour où j'ai doublé plein de monde dans cette ascension. J'utilisais des braquets de 42*20 à 42*23 à partir de la Giettaz. Dans la descente vers La Clusaz, j'étais plutôt à l'aise et j'ai fait une pointe à 59,8 km/h. Néanmoins, j'ai vu des tas de cyclistes, surtout des britanniques, débouler beaucoup plus vite que moi.
00:00:00 • Col des Aravis depuis Thones (1486m)
De ce versant, je n'ai grimpé que les 4,45 derniers kilomètres après être descendu du col de la Croix-Fry, au début du mois de juin 2016 sur le moyen parcours de la Time Megève Mont Blanc (112 km). 4,45 km à 5,98 % à partir du croisement entre la route de la Clusaz et celle du col de la Croix-Fry. Ce col ne m'a posé aucun problème même après une première ascension du col des Aravis sur l'autre versant puis l'ascension du col de la Croix-Fry. Je l'ai grimpé sur des braquets de 42*21 et 42*23.



C'est un col assez fréquenté et il y a au sommet des chalets-restaurants, boutiques...



Attention à la descente vers la Giettaz sur l'autre versant car après 1,19 km de descente, il y a un court tunnel assez dangereux: si on ne ralentit pas et on ne serre pas à droite, on peut se retrouver au milieu de la route alors que l'on ne voit les automobilistes arriver qu'au dernier moment. Le reste de la descente est plutôt sineux. Sur la Time Megève Mont Blanc 2010 ou 2011, il me semble qu'il y avait eu un mort dans cette descente. La descente vers La Clusaz de l'autre côté est bien moins technique.
00:00:00 • Pont d'Espagne depuis Pierrefitte Nestalas (1485m)
Samedi 18 juin 2022. J'ai été aller m’entrainer à la course à pied dans le parc national des Pyrénées, un entrainement pour préparer le Trail Verbier Saint-Bernard. J'ai démarré à Cauterets et j'ai suivi la route jusqu'au Pont d'Espagne (1496m) avant de suivre une piste bleue de ski sèche jusqu'au lac de Gaube (1725m).



Pour cette journée, la canicule était annoncée et à 11h quand je suis passé par Lourdes, le thermomètre d’une pharmacie annonçait déjà 34°C. Mais cette balade s’annonçait rafraichissante malgré cela, avec plusieurs cascades marquées sur Géoportail.



J’entamais mon ascension vers 12h25 depuis un pont (912m) un peu plus bas que le parking à Cauterets où j’étais garé.



Rapidement et conformément à mes attentes, un torrent (le gave du Marcadau) et plusieurs cascades ont rendu mon ascension agréable et la chaleur bien plus supportable qu’ailleurs. J’entrais dans la zone centrale du parc national des Pyrénées.



Sur la route bitumée, je grimpais plutôt aisément malgré quelques portions à 10 %. Au bord de la route, des touristes pique-niquaient ou se baignaient notamment au pont du Pas de l’Ours (1352m). Il était 13h57 quand j’atteignais le parking du Puntas (1463m), payant pour les automobilistes. Un peu plus haut, pour continuer à pied sans prendre le téléphérique, j’ai dû prendre la piste bleue de ski car le sentier GR10 était en travaux. Cette piste bleue était vraiment pentue et là je ne pouvais plus courir. Il n’y a qu’en atteignant l’arrivée du télésiège de Gaube (1753m) que le sentier est devenu beaucoup plus facile, en faux-plat descendant jusqu’au lac de Gaube (1725m) où j’arrivais vers 15h05.



Au bar du bord du lac, j’ai bu un nectar d’abricot avant de marcher en direction de l’autre face du lac où des touristes étaient allongés. J’ai commencé à redescendre vers 16h20, non sans avoir rempli ma gourde à la fontaine à côté du bar. Je suis descendu sur la même piste bleue, doublant plusieurs groupes de randonneurs.



En arrivant à proximité de la gare du télésiège, je me suis aperçu que celui-ci était arrêté et que des touristes étaient suspendus sur leur siège. J’espère qu’ils avaient mis de la crème solaire par ce temps ! Et dans la gare du télésiège, l’équipe de maintenance traitait effectivement une fuite ou un problème technique, accompagnée de deux gendarmes du PGHM. Et quand je suis arrivé un peu plus bas pour manger une tarte basque et boire un coca-cola vers 17h au bar-restaurant du Pont d’Espagne (1496m), un hélicoptère du PGHM volait plus haut, suscitant la curiosité des touristes.



Quand j’ai terminé de me restaurer, des gens bloqués plus tôt sur le téléphérique sont redescendus vers le bar du Pont d’Espagne, notamment un marcheur qui pour en rire s’est penché pour embrasser le goudron, histoire de dire « ouf ».



Je recommençais à descendre vers 17h30 même si je faisais une courte halte au WC du parking du Puntas (1463m).



Je continuais ma descente sur la route goudronnée désormais et était de retour vers 18h55 à Cauterets. Avant de retourner à ma voiture, j’ai bu un coca-cola et un orangina en table extérieure, à l’ombre d’un des bars de cette agréable ville thermale. Quand je suis retourné à ma voiture, j’avais fait 26,5 km à pied et près de 890m de dénivelé.




00:00:00 • Col du Pré de la Dame depuis Villefort (1474m)
Ce col, je l'ai grimpé en courant à pied depuis Villefort en suivant le même itinéraire, sans couper par des sentiers pédestres, le 24 mai 2021 (lundi de Pentecôte), profitant du couvre-feu repoussé de 19h à 21h depuis quelques jours. Et ce un an après l'ascension de l'autre versant. Quand j'étais à environ 3 km du sommet, il y a eu une ondée pluvieuse mais elle n'a pas duré longtemps et elle s'est arrêtée alors que j'arrivais au col. Il y avait tout de même un vent violent. J'ai pu faire la descente par un temps ensoleillé.



Je l'ai grimpé à pied pour me préparer à mes objectifs de courses d'ultra-trail. Avec la montée, un petit détour par la petite station du Mas de la Barque puis la descente de ce col, j'ai fait 34,3 km à pied.



L'ascension démarre au carrefour (581m) entre les routes D901 et D66 à Villefort pour 15 km à 5,95 % de moyenne. On peut la diviser en quatre parties:

- 3,94 km à 4,18 % jusqu'au camping de Palhères (746m). Une partie irrégulière avec deux replats devant la gare SNCF et avant le camping.

- 6,58 km à 6,9 % de moyenne jusqu'à un pont (1200m) à la sortie du hameau de Chantegrive. C'est la plus belle partie avec quelques grands lacets, des panoramas plutôt spectaculaires et une route en balcon. Il y a un court replat dans le hameau de Costelades suivi d'une rupture de pente. Mais à part ça, cette partie est plutôt régulière.

- 3,3 km à 7,53 % jusqu'au croisement (1449m) entre la route D66 qui va à la petite station du Mas de la Barque et la D362 qui va au col puis descend à Génolhac. C'est la partie la plus difficile. La route est forestière avec des panoramas bien moins nombreux et comme sur l'autre versant de gros blocs granitiques. Après Chantegrive, la route est un peu déformée sur quelques hectomètres donc attention à la descente.

- 1,21 km à 2,06 % jusqu'au col du Pré de la Dame (1474m). Un faux-plat montant exposé au vent.



Le panneau au col indique 1450m d'altitude mais il ne faut pas s'y fier, c'est bien 1474m comme l'IGN l'indique. Si vous voulez avoir du panorama, il faudra marcher un peu au-dessus du col. Le panorama qu'offre ce col est bien moindre que le mont Aigoual ou le pic du Finiels. Cependant, en matière de difficulté, le col du Pré de la Dame est l'un des plus durs du Massif Central et n'a pas beaucoup de choses à envier à d'autres comme le Pas de Peyrol ou le col du Béal. Il mériterait d'être plus connu.
00:00:00 • Col du Pré de la Dame depuis Génolhac (1474m)
Ce col, je l'ai grimpé en courant à pied depuis Génolhac en suivant le même itinéraire, sans couper par des sentiers pédestres, le 17 mai 2020 alors que le déconfinement n'avait commencé que depuis quelques jours. Je l'ai grimpé à pied car mes objectifs des années futures sont des courses d'ultra-trail et pas des courses de vélo. Avec le confinement suite à l'épidémie de coronavirus, je n'avais pas fait de sortie en montagne depuis 3 mois. Avec la montée et la descente de ce col, j'ai fait environ 31 km à pied. Avec le mont Ventoux et les Cévennes gardoises dans mon aire de possibilités suite aux règles de déconfinement, je ne me porte pas trop mal.

Encore que moi je trouve 14,76 km à 6,52 % depuis le croisement entre l'avenue de la libération et l'avenue Pierre Olivier.

Juste avant la première épingle de l'ascension, il y a une portion raide. Ensuite quelques kilomètres à 5-6 % avant deux kilomètres notés à 7,3 % et 7,5 % de moyenne au milieu. Il y a aussi quelques replats notamment au niveau du Truc de la Pialade (1136m) au km 9,47. Puis au km 11,1, on arrive au belvédère des Bouzèdes (1236m) qui offre le meilleur point de vue sur la vallée, que vous n'aurez pas au sommet du col. Le kilomètre qui suit le belvédère des Bouzèdes est indiqué à 9,3 % selon une borne. C'est le plus difficile et cela se sent dans les jambes, bien que les différents profils n'indiquent qu'une courte portion difficile. Mais il n'y a pas de pourcentages extrêmes. Peu avant le sommet, il y a un autre belvédère, celui du Pré de la Dame, on y aperçoit le massif du Tanargue mais on n'y voit pas trop la vallée plus bas car il y a de la végétation, pas plus qu'au sommet du col.

L'ascension comporte une petite dizaine d'épingles et se passe en grande partie en forêt avec des feuillus, des pins noirs et d'autres conifères. Il y a aussi quelques petites cascades qui coulent de la montagne. Mais ce qui fait la particularité de cette ascension ce sont ces multiples et énormes blocs granitiques. Du pied du col, on ne les voit pas forcément vu la densité de la forêt mais gare aux éboulements...

Le panneau au col indique 1450m d'altitude mais il ne faut pas s'y fier, c'est bien 1474m comme l'IGN l'indique. Si vous voulez avoir du panorama, il faudra marcher un peu au-dessus du col. Le panorama qu'offre ce col est bien moindre que le mont Aigoual ou le pic du Finiels. Cependant, en matière de difficulté, le col du Pré de la Dame est l'un des plus durs du Massif Central et n'a pas beaucoup de choses à envier à d'autres comme le Pas de Peyrol ou le col du Béal. Il mériterait d'être plus connu.


00:00:00 • Col de la Croix Fry depuis Thones (1467m)
Voilà un col de première catégorie ni trop court ni trop long et idéal pour s'entrainer en vue d'objectifs ou de cols plus importants. Depuis Thônes, la mise en jambe n'est pas facile avec des pourcentages proches de 7 %. Et après un replat dans la traversée de Manigod, les choses se corsent un peu plus par la suite avec un kilomètre annoncé à 10 % et d'autres à 8 %. Seul les deux derniers kilomètres sont moins raides. La montée s'effectue en lacets avec des chalets isolés et quelques vues mais pas réellement de panorama grandiose. D'ailleurs, le sommet ne propose pas de panorama.



Je l'ai grimpé le dimanche 5 juin 2016 sur le moyen parcours (112 km) de la Time Megève Mont Blanc et il ne fut pas facile à escalader, moi qui reprenais des sorties montagneuses depuis deux semaines seulement, les précédents mois concernant des sorties vallonnées mais pas réellement montagneuses. Après Manigod, je suis passé des braquets de 42*23 à des braquets de 30*20 et 30*21. Je suis repassé sur des braquets de 42 dents pour les deux ultimes kilomètres. Il y avait un ravitaillement au sommet. Au compteur, mes vitesses s'échalonnaient entre 9,5 km/h sur les pourcentages les plus difficiles et jusqu'à 13 km/h mais j'ai parfois un doute car ma vitesse moyenne ne retranscrit pas toujours les vitesses instantanées du compteur. Néanmoins, je n'ai pas été satisfait de cette ascension cependant ce col tout comme la Time Megève Mont Blanc m'ont bien aidé pour faire du dénivelé avant les objectifs suivants.
00:00:00 • Col de la Croix Saint Robert depuis Le Mont Dore (1451m)
J'ai fait cette ascension deux fois dont la première en mai 2010 sur ce parcours: Le Mont-Dore, col de la Croix Saint-Robert (1451m), Besse-et-Saint-Anastaise (cela s'appelait autrefois Besse-en-Chandesse), station de Super Besse, le lac Pavin, Besse-et-Saint-Anastaise, col de la Croix Saint-Robert, Le Mont-Dore. C'était avec mon VTT et c'était un parcours d'environ 70 km. Je n'avais pas de compteur sur mon VTT alors ce n'est pas très précis.



La journée était ensoleillée et pourtant au col le vent était fort et vraiment froid. Heureusement que j'avais un coupe-vent dans mon sac !



Hors vélo, j'ai aussi le souvenir que nous l'avions grimpé par des sentiers pédestres sur le trail du Mont-Dore (34 km) en septembre 2011. Il y avait là un ravitaillement avant de poursuivre vers le roc de Cuzeau (1747m), sommet proche et visible sur certaines photos.



Quand on part du Mont-Dore, il y a un court passage à 10 % pour parvenir au carrefour entre la route du col de la Croix Saint-Robert et celle qui continue jusqu'à la station plus haut. Les deux kilomètres qui suivent sont de plus difficiles avec des pourcentages qui avoisinent les 8 % selon des panneaux (7,2 % me parait plus probable) mais les quatre derniers kilomètres sont plus faciles.



Ce col n'est pas long mais superbe puisque particulièrement champêtre, il n'est pas rare d'y apercevoir des animaux sauvages. Il est situé entre deux sommets des crêtes du Sancy: le roc de Cuzeau et le puy de l'Angle. En revanche, il est vraiment très exposé au vent ! Il faut dire qu'il y a dans le massif du Sancy un micro-climat prononcé et le vent y est parfois aussi violent qu'au mont Aigoual ou au mont Ventoux.
00:00:00 • Col de la Croix Saint Robert depuis Murol (1451m)
J'ai fait cette ascension deux fois dont la première en mai 2010 sur ce parcours: Le Mont-Dore, col de la Croix Saint-Robert (1451m), Besse-et-Saint-Anastaise (cela s'appelait autrefois Besse-en-Chandesse), station de Super Besse, le lac Pavin, Besse-et-Saint-Anastaise, Chambon des Neiges, col de la Croix Saint-Robert, Le Mont-Dore. C'était avec mon VTT et c'était un parcours d'environ 70 km. Je n'avais pas de compteur sur mon VTT alors ce n'est pas très précis.



Ce jour-là je l'avais donc grimpé depuis Chambon-des-Neiges au retour mais l'autre fois, je ne me souviens quand je l'avais grimpé depuis Chambon-sur-Lac.



Cette journée de mai 2010 était ensoleillée et pourtant au col le vent était fort et vraiment froid. Heureusement que j'avais un coupe-vent dans mon sac ! J'ai eu en revanche le plaisir de voir deux biches et des rapaces non loin du sommet du col. C'est en effet un col champêtre et sauvage, vraiment agréable.



Depuis Chambon-des-Neiges, ce sont des pentes régulières à 5-6 % qui serpentent jusqu'au sommet. Depuis Chambon-sur-Lac (parce-que cela grimpe très peu entre Murol et le lac Chambon), il y a une portion rectiligne qui grimpe après la sortie du village et ce jusqu'à l'embranchement entre les routes du col de la Croix-Morand et de la Croix Saint-Robert. A partir de là, il me semble qu'on entre dans une portion forestière jusqu'à l'embranchement avec la route de la réserve de Chaudefour et du col. Les derniers kilomètres sont donc communs avec le versant de Chambon-des-Neiges, avec une route qui serpente jusqu'au sommet, des pentes à 5-6 % et une belle vue sur le lac du Chambon plus bas.



Le col est situé entre deux sommets des crêtes du Sancy: le roc de Cuzeau (1747m) et le puy de l'Angle. En revanche, il est vraiment très exposé au vent ! Il faut dire qu'il y a dans le massif du Sancy un micro-climat prononcé et le vent y est parfois aussi violent qu'au mont Aigoual, au mont Ventoux, au Grand Ballon ou au pic de Nore.


00:00:00 • Col de Portel depuis Col de la Crouzette (1432m)
J'ai grimpé ce col mais à pied en courant et en marchant (surtout dans les derniers kilomètres du col de Crouzette) le 22 juin 2020 sur ce parcours d'environ 29 km: Biert (586m), col de la Crouzette (1244m), col de Portel (1435m), Cap de Campets (1504m, par un petit sentier pédestre), col de Péguère (1375m), col de Caugnous (947m), Massat (651m), Biert.



Depuis Biert, on compte 12,05 km à 7,09 % de moyenne dont 3,66 km à 5,44 % depuis le col de la Crouzette.



On peut clairement dire qu'après avoir gravi le col de la Crouzette boisé et aux pourcentages redoutables, le plus dur est fait ! Il y a même une portion très roulante. Il reste tout de même un kilomètre affiché à 7,8 % de moyenne. Après le col de la Crouzette, c'est une route en corniche avec de beaux points de vue sur la vallée et les sommets environnants.



L'altitude du col de Portel peut-être sujette à discussion: 1432m selon un plan IGN élargi, 1435m selon un plan IGN plus proche, 1440m avec des mesures (c'est aussi ce que retient le site Cycling Cols). En fait, le point sur les cartes IGN ne correspond pas tout à fait à celui où est placé le panneau du col, un peu plus haut. J'ai retenu 1440m pour les calculs.



Au-dessus du col de Portel, deux petits sentiers mènent l'un au sommet de Portel (1465m), l'autre au Cap de Campets (1504m) où il y a habituellement un beau panorama. Malheureusement je n'ai pas pu en profiter car il y avait trop de nuages le jours de mon ascension. Cependant j'avais pu prendre de meilleures photos au col de la Crouzette proposant à peu près le même panorama.
00:00:00 • Col du Pendu depuis Col du Bez (1430m)
J'ai grimpé ce versant du col en avril 2017, sur ce parcours: Valgorge, Loubaresse, col de Meyrand (1370m), col de la Croix de Bauzon (1307m), station de la Croix de Bauzon (1365m), col du Bez (1229m), col du Pendu (1430m), col de Meyrand (1370m), Valgorge soit 64,9 km en effectuant quelques brefs aller-retours pour prendre de bon clichés.



L'ascension est courte mais pas facile, décrivant quelques longs passages rectilignes entrecoupés d'épingles, sur une route assez large. Non loin du sommet sur l'autre versant se trouvent des éoliennes. A part ça, pas de panorama au sommet mais il y a de belles vues durant la montée sur les forêts du Vivarais.



Un panneau au col donne une altitude de 1435m mais il est légèrement sur-évalué. Les cartes IGN donnent l'altitude de 1428m au col mais c'est plutôt 1430m ou 1431m quand on pratique une mesure altimétrique sur Géoportail.



Aussi, un panneau triangulaire au sommet indique un passage à 15 % dans la descente vers le col du Bez mais là c'est nettement exagéré. Je n'ai rien vu de tel. Au maximum, il y a des pentes à 8,5 %, ce qui permet d'atteindre tout de même de belles pointes de vitesse en descente grâce à de belles lignes droites. J'ai atteint 59 km/h et j'aurais pu aller bien plus vite si je ne m'étais pas arrêté pour voir le panorama sublime avant d'arriver à une épingle.
01:00:05 • Col des Glières depuis Nant Sec (Thorens-Glières) (1425m)
J'ai effectué cette ascension le lundi 11 juillet 2016 l'après-midi, une journée après l'Etape du Tour. Des orages étaient annoncés sur la région, mais ce n'est qu'en toute fin d'après-midi que la pluie est tombée donc j'ai eu largement le temps d'effectuer cette montée dans de bonnes conditions. Il y avait certes des nuages mais la météo était très clémente.



J'ai démarré depuis Thorens-Glières vers 12h55 pour 14 km à 5,5 %. Les premiers kilomètres, bien qu'ils affichent des pourcentages faciles, ne sont pas à négliger car ils sont en fait plutôt irréguliers avec des côtes suivies de portions faciles notamment une bonne portion plane où on peut mettre du braquet entre Usillon et Nant Sec. Mais à part cette portion, je pense qu'il vaut mieux mouliner pour ne pas perdre des forces dans les premiers kilomètres.



Les choses sérieuses commencent peu après Nant Sec avec 6,6 km à 9 % de moyenne où on grimpe des lacets à travers les bois et ce jusqu'au col du Collet dont l'altitude est incertaine: 1392m selon un panneau à Thorens-Glières, 1393m ici, 1397m à une borne d'une carte IGN qui correspond probablement au col. Sur cette partie, j'utilisais fréquemment des braquets de 30*19 et 30*21, grimpant très bien sans jamais être dans le rouge.



Ensuite, il y a une descente de 400m avant 2 km qui grimpent mais tout de même moins difficiles jusqu'au sommet du col si ce n'est une rampe où il faut relancer, dans les derniers hectomètres. L'altitude du col est marquée à 1440m pour le col routier (1425m c'est le col géographique) cependant là encore ce n'est pas sûr car sur Géoportail, on peut trouver jusqu'à 1448m en zoomant à quelques mètres des drapeaux du col. Juste en-dessous du col, il y a un petit musée dédié à la Résistance et il y a un monument plus loin mais je n'y ai pas été car il fallait marcher et cela aurait usé un peu mes cales.



A ce moment-là, j'étais le seul cycliste à grimper ce col et je n'ai croisé à la descente que 4 skieurs de fond grimpant en skis à roulettes. J'ai mis 1h00min05s depuis Thorens-Glières soit une moyenne de près de 14 km/h. Une bonne ascension pour moi.
00:00:00 • Col du Gerbier de Jonc depuis Le Bourlatier (D122 / D378) (1417m)
J'ai franchi ce versant du col du Gerbier de Jonc sur les Ardéchoises 2010 (parcours cyclotouriste des Sucs en deux jours), 2016 puis 2017 (la Volcanique en mode cyclosportif) et même 2011 (parcours cyclotouriste de l'Ardéchoise en deux jours) parce-que cette année là le col de la Barricaude fut annulé pour cause d'éboulements et que nous avions dû monter vers la forêt de l'Areilladou et Lachamp-Raphaël sur la D215 à la place. Les cyclosportifs bifurquaient ensuite par une petite route menant à Sagnes-et-Goudoulet tandis qu'on avait dit aux randonneurs sur deux jours de rester sur la route de la ferme de Bourlatier et du col du Gerbier de Jonc. Pourquoi cette différence ? En tout cas, ce n'est pas par Sainte-Eulalie que je l'ai grimpé en 2011.



Il y a cette bonne rampe à 7% après la ferme de Bourlatier qui nécessite un changement de braquet mais à part c'est très facile avec même une petite descente avant de rejoindre le col du Gerbier de Jonc. Bref, ce n'est pas une vraie grimpette sur ce versant.



Bref pour moi si on enlève ce passage à 7 %, la seule vraie difficulté réside dans la météo. Même en été, il n'est pas rare qu'il fasse frais ici. Le 31 août 2007, j'étais venu au mont Gerbier de Jonc, hors vélo, pour grimper son sommet à pied (il fallait compter 1,5 euros pour cela) ainsi que le mont Mézenc. Au départ, j'imaginais pique-niquer au sommet du mont Gerbier de Jonc (1551m) mais j'ai finalement pique-niqué dans ma voiture car il y avait des nuages et la météo était fraiche avec du vent. J'ai bien grimpé jusqu'au sommet mais je n'y suis pas resté longtemps. Mais les paysages m'ont donné un vrai coup de coeur pour les Sucs d'Ardèche, un des plus beaux coins du Massif Central. J'y suis retourné en août 2009 avec un appareil numérique et non argentique cette fois-ci.



Sur l'Ardéchoise 2010, nous avons eu droit à une accalmie ici après des pluies vers Lachamp-Raphaël. Mais le pire fut lors de l'Ardéchoise 2016 où beaucoup comme moi sont arrivés au col du Gerbier de Jonc sous des trombes d'eau ! La route était détrempée à tel point que dans la petite descente et le faux-plat descendant pour rejoindre le col, nous recevions des giclettes d'eau au visage ! De plus, il ne faisait vraiment pas chaud et certains frigorifiés se sont abrités à Saint-Martial après la descente et ont attendu la voiture-balai. Bref, une édition 2016 qui restera dans les mémoires !



En dehors de l'Ardéchoise, il ne faut pas hésiter à aller voir le marché au col du Gerbier de Jonc où on y vend des fromages locaux et du saucisson notamment. Ramener chez soi ces produits locaux peut-être sympa après une marche ou une ascension à vélo. Par ailleurs, le mont Gerbier est un site grandiose parfois victime de son succès: lorsque j'y ai été en août 2009, j'y ai vu pas mal de mouchoirs par terre devant l'auberge au col. Certains touristes n'ont vraiment pas de scrupules pour la nature et cela, ça m'énerve...
00:00:00 • Col de Prat Peirot depuis Valleraugue (1415m)
Un col intéressant pour ceux qui cherchent à être membres du club des 100 cols avec le col de la Serreyrède et celui-ci en continuant vers l'Aigoual.



 J'ai réalisé cette ascension le 12 juillet 2007 et j'ai continué évidemment vers le Mont Aigoual. J'ai l'ai fait intégralement sur le grand plateau même si j'ai utilisé parfois le 52*21, ce qui n'est pas judicieux. Mieux aurait valu le plateau de 42 dents avec le milieu de la cassette à l'arrière mais j'étais un peu trop obsédé par ma force de pédalage. Le vent soufflait un peu dans les lacets avant l'Espérou.



 L'ascension n'est pas vraiment difficile. On commence par du faux-plat montant sur 3 km et ensuite jusqu'à L'Espérou ce sont souvent des grands lacets (quand on arrive au sommet de l'Aigoual on a un panorama sur ses fameuses épingles) avec des pentes à 5-6 % et au maximum des pentes à 7 %. De là, rejoindre le petit col de Prat Peyrot (petite station de ski) ne pose pas de difficulté mais c'est tout de même long dans l'ensemble, même en descente ! Et le vent peut-être présent.



 Attention, la chaussée est parfois déformée dans la série de lacets de la descente vers Valleraugue.
00:00:00 • Station de Chastreix-Sancy depuis D203 / D615 (1414m)
J'ai effectué cette ascension en juillet 2010 sur ce parcours, à VTT: La Bourboule, col de Vendeix (1145m), la Stèle (1250m), Chastreix, Chastreix-Sancy (1414m), la Tour d'Auvergne, col de la Soeur (1149m), La Bourboule, Murat-le-Quaire, Banne d'Ordanche (1512m), Murat-le-Quaire, La Bourboule soit 60,1 km sans compter la marche à pied jusqu'au sommet de la Banne d'Ordanche.



Depuis Le Bourg (1047m) de Chastreix, il y a 7,1 km à 5,1 %. Après 1,4 km, on rejoint le carrefour D88/D615 (1087m).

C'est une montée irrégulière avec tout de même de bons pourcentages et des portions où il faut relancer en danseuse. Seul le dernier kilomètre est facile. Dommage qu'elle soit méconnue. La station est dominée par le roc de Courlande (1577m).




01:17:00 • Puy de Dome depuis Panoramique des domes (1412m)
J'ai eu la chance de grimper deux fois cette montée avant qu'elle ne soit fermée en 2010 pour la construction à crémaillère. Un téléphérique aurait été plus judicieux pour laisser les vélos continuer à grimper tout en empêchant le rejet de gaz d'échappements là-haut. La première fois le 13 mai 2009 en 1h21 ou 1h25 je ne sais plus bien (dont 39 minutes à partir du péage) avec assez peu d'entrainement à vélo (je faisais plus de course à pied), la seconde fois le 9 septembre 2009 en 1h17 (dont 34 minutes à partir du péage) en étant plus entrainé et avec pas mal de cols de moyenne montagne grimpés. J'ai croisé ce matin-là une quinzaine de cyclistes pour la faire, par beau temps. A chaque fois, c'était avec mon VTT depuis la limite entre Clermont-Ferrand et Chamalières par la route D68. Dans les 4 derniers kilomètres, j'utilisais un braquet de 32*28, j'avais donc de la marge car il me restait le petit plateau de 22 dents.



Je l'ai également grimpé en courant à pied sur la montée pédestre du Puy de Dôme (13,9 km) en juin 2009 en 1h15 depuis la place de Jaude à Clermont-Ferrand, avec le même final sur la route en escargot, mais soit plus vite en course à pied qu'à VTT ! Aussi, le 26 mai 2012, j'ai pris le train à crémaillère pour son inauguration avec mes parents, beaucoup moins sportifs que moi. Au sommet, il y avait des nuées de moucherons (vous le verrez sur les photos) ! Et en général, cela annonce un orage. A 16h15, à notre descente, il a commencé à pleuvoir un peu et après notre départ la pluie s'est intensifié et heureusement que nous étions au chaud dans la voiture. Quelques minutes plus tard, il y a eu de la grêle et cela a donné quelques coulées de boues sur les rails. Le tramway a dû stoppé et beaucoup de touristes ont dû rester jusqu'à 20h au sommet !



Concernant le profil, si on fait l'ascension entièrement depuis Clermont-Ferrand, il y a deux versants de 13,5 km environ chacun qui se rejoignent au rond-point au-dessus de la Font de l'Arbre (823m) des routes d'Orcines, du Puy de Dôme, du col de la Moreno:



- l'un part de la limite entre Clermont-Ferrand et Chamalières (390m au bas de l'avenue de Royat) en passant par la D8 et Royat. Cela commence par du faux-plat et il y a des deux rouges dans les premiers kilomètres car l'environnement est urbain jusqu'à l'Arboretum de Royat où il y a des prés à côté. Entre les thermes de Royat et la place Allard, il y a deux routes mais la D68 est la plus courte. Il y a des rampes de quelques hectomètres sévères après la place Allard de Royat et après le rond-point des pépinières mais aussi des pentes plus douces notamment à Fontanas. Je me souviens d'une fontaine plus haut à La Font-de-l'Arbre mais aussi d'une bonne boulangerie. On arrive juste après au rond-point (823m) des routes du Puy-de-Dôme, d'Orcines et du col de la Moreno, le Puy de Dôme. Mais on peut rajouter quelques hectomètres en prenant la route à droite au bas de la Font-de l'Arbre.



- En commençant depuis Clermont-Ferrand (382m au bas de l'avenue Raymond Bergougnan) par la route D941. Moins de de 3 km plus loin, au-dessus des Hauts de Chamalières, il y a un large belvédère avec une vue sur l'agglomération clermontoise. Un peu plus loin, il y a un monument dédié à la résistance et aussi un passage à 10 %. A la Baraque, on laisse la route du col des Goules (D941) pour suivre la D942 qui continue jusqu'au rond-point (823m) des routes d'Orcines, du Puy de Dôme et du col de la Moreno par une portion plutôt roulante. Mais j'apprécie moins ce versant car il y a beaucoup plus de circulation automobile, importante jusqu'au carrefour de La Baraque, que par la D68 calme une fois la ville de Royat dépassée.



Au rond-point (823m) des routes du Puy-de-Dôme, d'Orcines et du col de la Moreno, le Puy de Dôme se dresse devant nous et le kilomètre qui suit jusqu'au carrefour (870m) de la route avec le col de Ceyssat est à environ 4,5 % de moyenne. Ce carrefour il faut le franchir en danseuse car il y a là un passage à de 160m à 10 % ! Autrefois, il y avait des prés à côté mais depuis la construction du train à crémaillère, il y a des parkings. Arrivé à l'ancien péage (925m environ), il reste cette route de 4,1 km à 12 % en escargot, avec quelques passages à 14 %. Au début, il y a des arbres mais plus on monte plus l'ascension est à découvert avec de belles vues sur la Chaine des Puys mais dont on ne profite qu'au sommet car on est concentré face à la pente. Depuis la barrière de péage, il n'y a que 4 km mais c'est tellement dur qu'on n'a l'impression qu'il y en a dix ! On arrive à 1415m d'altitude sur la plate-forme d'arrivée même si une plaque fausse donnait une altitude de 1442m.

La route continuait encore un peu mais elle était bouchée par le bâtiment de l'antenne de l'autre côté. Pour arriver au sommet (1465m) au-dessus du temple de Mercure, il faut donc grimper les marches de béton à pied. Il y a aussi des chemins bétonnés au sommet.



La descente est franchement vertigineuse et un VTT avec des freins à disques n'est pas de trop pour cela.

Si vous décidez au-dessus de La Font de l'Arbre de descendre par la D68, la route est sinueuse et un peu technique après Fontanas. Quand on descend avec un VTT munis de freins à disques, on est à l'aise mais avec un vélo de route on est sur les freins. Mais quelque soit le versant descendu, on peut rapidement prendre de la vitesse.


01:17:00 • Collet d'Allevard depuis Allevard (1403m)
J'ai grimpé cette ascension à la fin du mois de juin 2012, le lendemain de ma double ascension du Mont du Chat, et en préparation pour l'Etape du Tour dans les Alpes. J'ai fait cette ascension avec mon VTT. Mais arrivé à Allevard-les-Bains, j'ai dû remplacer la chambre à air de ma roue arrière car la valve était percée. Ce n'est que vers 11h30 que j'ai entamé l'ascension.



L'ascension s'effectue en grande partie en forêt et sans point de vue hormis une portion après 2,5 ou 3 km où on peut voir Allevard-les-Bains et son lac plus bas.

Les pourcentages sont toujours soutenus avec parfois des lignes droites interminables ! Il n'y a presque aucun répit ! Il y a notamment entre les kilomètres 4,2 et 5,7 une longue portion rectiligne à 9,6 % de moyenne avec des passages à 11,5 % ! A 2,5 km de la station, on entame je crois aussi un secteur d'1,5 km à 9,4 % ! Et pour couronner le tout, si on excepte quelques épingles nommées (Wing's virage, Enroules virage...), je n'ai vu dans cette ascension aucune borne annonçant le pourcentage ni les kilomètres parcourus. Difficile donc de gérer son effort. Heureusement que le dernier kilomètre avant l'entrée de la station est plus roulant !



En terme de difficulté, l'ascension me semble comparable au Semnoz par le versant de Quintal. Aussi, elle est à mon avis bien plus difficile que l'Alpe d'Huez car à l'Alpe d'Huez chaque épingle est plate. Or au Collet d'Allevard aucun replat hormis le dernier kilomètre !



Bref, j'ai très souvent été en prise dans cette ascension et bizarrement j'ai plus souffert qu'au Mont du Chat la veille. Mais la récompense fut le panorama vraiment beau (massif de Belledonne, parc naturel régional du Vercors, parc naturel régional de la Chartreuse avec notamment le mont Granier, parc naturel régional des Bauges avec notamment le mont Revard).



Il faut noter que contrairement à ce qu'indiquent les tables d'orientation présentes au sommet, l'altitude n'est pas de 1450m mais de varie de 1408 à 1420m jusqu'à la place Marcel Dumas au centre de la station. Et c'est jusqu'au centre de la station que je me suis chronométré. Cependant, j'ai continué à grimper jusqu'à un bâtiment au Clos des Gentianes et l'altitude monte jusqu'à 1546m. Il y avait ici des parapentistes.



J'ai ensuite mangé une pizza au centre de la station avant de continuer après jusqu'au Super Collet.
00:39:00 • Col de la Croix Morand depuis Lac Chambon (1401m)
De décembre 2009 jusqu'au printemps 2011, je grimpais parfois ce col et ce versant en particulier sur ce parcours:



Clermont-Ferrand, Beaumont, Romagnat, Opme (660m), Le Crest (570m), long faux-plat montant de la D213 (852m au bout du rond-point au-dessus du lac d'Aydat), lac d'Aydat, Veyréras, Zanières, D5, lac Chambon, Chambon-sur-Lac, col de la Croix-Morand (1403m selon l'IGN), Le Mont-Dore, gare SNCF du Mont-Dore= 62 km environ, 1557m de dénivelé positif, 949m négatif.



Retour à Clermont-Ferrand en suspendant le VTT dans le TER.



Jusqu'à l'embranchement (995m) avec la route du col de la Croix Saint-Robert, la route est rectiligne est assez difficile. De là, un panneau annonce 7 km à 5,8 % pour la suite et les pourcentages sont plutôt réguliers avec souvent du 7 % dans les trois derniers kilomètres. A contrario, la pente est moins sévère à Bressouleille. Pas de pourcentage vraiment gros toutefois, 8 ou 9 % au maximum. Après Bressouleille, on aperçoit le col plus haut et tous ces sommets arrondis (puy de la Tâche 1632m, puy de la Croix-Morand 1520m, puy de Monne 1696m, puy Chambon 1464m ). La végétation est trop rare pour être à l'abri du vent du Sancy, ce qui peut rajouter à la difficulté.



A la fin du mois de mars 2010, j'ai effectué ce parcours précédent et à Chambon-sur-Lac, il me restait une heure pour prendre mon train au Mont-Dore. J'ai donc sérieusement accéléré et avec un super coup de pédale, j'ai mis 42 minutes à VTT pour grimper le col. Je me suis même autorisé quelques photos au col, un peu risqué car du coup il me restait 12 minutes pour descendre. J'ai donc fait la descente à fond et j'ai pris mon train à la gare SNCF à moins d'une minute du départ ! Ouf !



Sur le Tour du Sancy 2010, sur moyen parcours (104 km), j'ai grimpé ce versant en 39 minutes à vélo de route. Néanmoins, en dépit d'une dizaine de coureurs que j'ai rattrapé et d'une pointe à 21 km/h vers Bressouleille, ce ne fut pas une bonne ascension car j'ai été dans le rouge dans les deux derniers kilomètres, avec une vitesse d'environ 10 km/h. Il faut dire que j'étais inexpérimenté et qu'au début de la course j'avais fait pas mal d'efforts pour revenir vers le gros du peloton. Dans la descente vers le carrefour avec la route du col de Guéry, il y avait du vent.
00:00:00 • Col de la Croix Morand depuis D983 (1401m)
J'ai grimpé pour la première fois ce versant du col de la Croix-Morand le 13 décembre 2009, partant de la gare SNCF du Mont-Dore avec mon VTT. La météo avait prévu une température de - 5°C au Mont-Dore. Pas de problème pour grimper mais en revanche, il y avait du brouillard au col où on y voyait pas à 50m et la descente vers Chambon-sur-Lac fut vraiment glaciale. Il y avait un peu de neige sur la route du col mais cela ne m'a pas gêné. Pendant mon pique-nique au lac Chambon, j'ai vraiment grelotté malgré mon coupe-vent. La remontée sur l'autre versant du col de la Croix-Morand m'a permis de me réchauffer à nouveau mais je manquais toujours de visibilité. Je suis redescendu à la gare SNCF du Mont-Dore pour prendre le train vers Clermont-Ferrand. Une courte sortie de 38,5 km mais vraiment dantesque ! Au moins, à défaut de plaisir, ce genre de sortie apporte beaucoup de mental.



Je regrimpé ce versant en avril 2011 dans de meilleures conditions sur un parcours aller-retour entre Laqueuille et Saint-Nectaire (77 km) avec l'ascension de ce col sur chacun des deux versants.



Depuis Le Mont-Dore, il y a environ 7 km d'ascension dont 3,5 km sur des pentes à 4 et 5 % majoritairement en forêt jusqu'au croisement D983/D996 (1200m) avec la route du lac de Guéry. Seule la sortie de la ville est un peu plus pentue. De là, la dernière moitié affiche des pourcentages proches de 7 % selon les panneaux mais c'est un peu sur-évalué car moi j'ai calculé 5,8 %. Attention toutefois au dernier kilomètre en ligne droite très exposé au vent.
00:00:00 • Col du Béal depuis Leigneux (1390m)
Le versant le moins pentu mais également le plus long. L'ascension démarre à Leigneux (401m) lorsqu'on quitte la D1089 pour la route D6 pour 27,5 km à 3,59 %. Après moins de 3 km de plat et faux-plat, on traverse Sail-sous-Couzan et on rencontre enfin quelques pourcentages.



De l'Eglise de Sail-sous-Couzan (420m) jusqu'au centre (778m) du bourg de Saint-Georges en Couzan, on a 6,18 km à 5,79 % sur une route plutôt rectiligne, avec un ravin à et un parapet à gauche et un peu de riche à droite. On aperçoit plus haut la forteresse de Couzan (accessible après Sail-sous-Couzan sur une petite route assez pentue au début). Puis de Saint-Georges-en-Couzan jusqu'au croisement juste avant la caserne de pompiers à Chalmazel (857m), on a 8,16 km avec d'abord un peu de montée, puis un faux-plat montant jusqu'à 893m d'altitude puis du faux-plat descendant, une longue portion facile. Plus haut Pierre-sur-Haute se dévoile. De ce point à Chalmazel, il reste 10,15 km encore. Il y a une bonne rampe à la sortie de Chalmazel mais les 6,13 derniers kilomètres à partir du carrefour de Chanteloube juste avant "Les Pinasses" (1052m) se grimpent dans des pourcentages réguliers, à 5,5 % et en forêt. Ce n'est qu'à 1,7 km du sommet que l'on quitte cette forêt.



J'ai grimpé ce versant en avril 2010 sur ce parcours: gare SNCF de Boën-sur-Lignon, Leigneux, Sail sous Couzan, Saint-Georges en Couzan, Chalmazel, col du Béal (1390m), Pierre-sur-Haute (1631m), col du Béal, station de ski de Chalmazel, Saint-Sauvain, jasseries de Colleigne, Saint-Sauvain, Saint-Georges en Couzan, Sail-sous-Couzan, Leigneux, gare SNCF de Boën soit environ 89,5 km de vélo. Retour à Clermont-Ferrand par le train express régional de 18h17 en y suspendant le VTT. J'ai roulé fort entre Saint-Sauvain et Georges-en-Couzan puis fait le reste de la descente à bloc au retour, à la même vitesse que les véhicules qui me précédaient, craignant de rater le train mais je suis arrivé trois minutes avant son départ. Ouf...
00:00:00 • Col du Béal depuis Vertolaye (1390m)
Le versant ouest est le plus difficile, il vaut un bon classement en 1ere catégorie bien que le critérium du Dauphiné en 2014 l'ai classé hors-catégorie, ce qui est un peu exagéré.



L'ascension démarre en quittant la D906 pour rentrer à Vertolaye (495m) sur la D268 pour 13,69 km à 6,54 %. L'ascension commence doucement dans le village avant d'arriver au hameau des Granges (631m) au-dessus de Vertolaye après 2,9 km et une moyenne de 4,69 %. C'est à ce lieu-dit que se joignent les routes de Marat et Vertolaye.



Mais je ne conseille pas de démarrer l'ascension à Marat: le début est très irrégulier avec des "coups de cul" et de très courtes descentes, et puis en plus cette route était faite de gravillons sur son côté, un revêtement pas super.



Sitôt à la jonction entre ces deux routes, le plus dur commence avec 4,21 km à 7,69 % de moyenne jusqu'à Saint-Pierre la Bourlhonne (955m au pied de l'Eglise). Cette portion forestière comprend une portion à 9 % un kilomètre avant Saint-Pierre la Bourlhonne mais elle est difficile généralement et se situe en forêt. Passer devant l'Eglise de Saint-Pierre la Bourlhonne nécessite une relance en danseuse car il y a ici une petite bosse.



Le kilomètre qui suit est assez irrégulier et permet de voir à travers la prairie juste avant les Granges Neuves le sommet de Pierre-sur-Haute. On re-pénètre ensuite dans la forêt mais dans des pourcentages moins difficiles que précédemment, avec 1,95 km mesurés à 5,69 % de moyenne entre les Granges Neuves (1046m) et l'épingle du lieu-dit "le Goth de la Montagne" (1157m) dont un replat avant cette même épingle. Mais la pente repart doucement mais sûrement toujours en forêt avec 1,07 km à 5,89 % jusqu'au lieu-dit "Le Bois de la Sablière" (1220m) et se corse plus franchement encore dans les ultimes kilomètres avec 940m mesurés à 7,13 % jusqu'au lieu-dit "Le Rat" (1287m) puis 1,33 km à 7,72 % pour finir alors que la vue se dégage dans le dernier kilomètre, permettant de voir le sommet de Peyre-Mayou (1542m) qui domine le col du Béal.



Au sommet du col, sauf grand soleil, prévoyez un coupe-vent car le vent frais souffle fréquemment sur les Hautes-Chaumes du Forez. Il y a un petit bar -restaurant et une auberge mais ils ne sont pas toujours ouverts. De plus, je n'ai jamais mangé à ce restaurant donc je ne peux pas vraiment parler de la qualité de ce qui est servi. Juste une fois j'y ai acheté de la fourme d'Ambert.



En dehors de la cyclosportive Les Copains, j'ai rarement croisé beaucoup de cyclistes sur ce col, tout au plus j'en croisais un ou deux. Juste des promeneurs en général. Cela devrait pourtant être un pays de vélo, le relief s'y prête. Mais le Livradois-Forez est peu peuplé et de manière générale quand j'étais en Auvergne je croisais peu de cyclistes à l'entrainement, rien à voir avec la Provence.



Si vous le pouvez, montez soit avec votre VTT jusqu'à la table d'orientation de Roche Courbe (1433m) au-dessus du col, face à Peyre-Mayou, ou continuez jusqu'à Pierre-sur-Haute (1631m dans la station militaire interdite d'accès, 1616m à l'entré de celle-ci) sur une petite route accessible à vélo de route.



- J'ai grimpé pour la première fois ce versant en mai 2009 avec mon VTT et après être descendu à Saint-Pierre la Bourlhonne, j'ai enchainé avec le col du Chansert (1236m). Je suis ensuite descendu vers Job puis Ambert où j'ai pris un bus (vélo dans la soute car très peu de monde sur cette ligne) jusqu'à Pont-de-Dore puis le train express régional (avec vélo suspendu) du retour à Clermont-Ferrand. Cependant, j'avais déjà fait une randonnée pédestre en 2008 à Pierre-sur-Haute.



- Je l'ai grimpé en octobre 2010 en VTT au départ de Marat et j'ai enchainé par Pierre-sur-Haute pour ensuite rejoindre le col des Supeyres par les larges chemins et descendre sur Ambert.



- Je l'ai à nouveau grimpé en février 2011 à partir de Vertolaye en 1h15 avec mon VTT puis j'ai enchaîné par Pierre-sur-Haute (1631m) avant de redescendre.



- Je l'ai grimpé à nouveau en janvier 2012 sur ce versant et une autre fois cette année avant de grimper les 11,9 derniers kilomètres (à partir du croisement avec la route de Job) de ce versant sur la cyclosportive Les Copains le 1er juillet 2012 en 56 minutes avec mon vélo de route Décathlon, sur le grand parcours de 157 km. J'utilisais un braquet de 42*23 avec une vitesse minimum affichée au compteur de 9,5 km/h dans les passages les plus difficiles, 16,5 km/h dans les plus faciles. Durant l'ascension, j'ai doublé une vingtaine de cyclistes. Or cyclosportive, il n'y en a pas autant.


00:00:00 • Col du Béal depuis Le Brugeron (1390m)
Le Brugeron est un village au carrefour de plusieurs routes mais que vous veniez de La Chamba, La Chambonie, Olliergues ou Saint-Pierre la Bourlhonne, l'ascension commence lorsque vous prenez la D106 sous le centre du bourg et en direction du col, avec un pied à 826m d'altitude, pour 10,98 km à 5,1 % de moyenne.



Il y a déjà une belle petite rampe pour parvenir au centre du bourg. Après avoir quitté le bourg et après 2 km d'ascension, la pente se durcit une première fois après une épingle avec 385m à 7 % jusqu'au hameau des Echelettes. Ensuite, jusqu'à l'épingle prochaine à 1042m d'altitude, dans les bois, il y a 1,35 km à 5,9 % comprenant de courts passages à 7 et 8 %. Les kilomètres suivants sont beaucoup plus réguliers (6,44 km à 5,54 % jusqu'au Pas de la Croix) et grimpent majoritairement dans la forêt (bois du Grun du Piroux, bois du Merle...) bien qu'il y à côté parfois quelques prairies avec parfois des granges isolées.



A 2,21 km du col du Béal, on quitte le bois du Merle pour rentrer dans le décor typique des Hautes Chaumes du Forez avec les landes, quelques jasseries avec des toits en tuiles rouges. Les sommets de Peyre-Mayou (1542m) et Pierre-sur-Haute (1631m) se dévoilent et on sait que le col est très proche. Chose rare pour un col, le Pas de la Croix (1397m, indiqué à 1399m) où il y a une stèle dédiée à quelques résistants locaux, surplombe légèrement le col. On finit donc les 780 derniers mètres en faux-plat descendant.



Ce versant est moins dur que celui de Vertolaye mais je le trouve plus joli, moins enfermé dans la forêt. Au sommet du col, sauf grand soleil, prévoyez un coupe-vent car le vent frais souffle fréquemment sur les Hautes-Chaumes du Forez. Il y a un petit bar -restaurant et une auberge mais ils ne sont pas toujours ouverts. De plus, je n'ai jamais mangé à ce restaurant donc je ne peux pas vraiment parler de la qualité de ce qui est servi. Juste une fois j'y ai acheté de la fourme d'Ambert.



En dehors de la cyclosportive Les Copains, j'ai rarement croisé beaucoup de cyclistes sur ce col, tout au plus j'en croisais un ou deux. Juste des promeneurs en général. Cela devrait pourtant être un pays de vélo, le relief s'y prête. Mais le Livradois-Forez est peu peuplé et de manière générale quand j'étais en Auvergne je croisais peu de cyclistes à l'entrainement, rien à voir avec la Provence.



Si vous le pouvez, montez soit avec votre VTT jusqu'à la table d'orientation de Roche Courbe (1433m) au-dessus du col, face à Peyre-Mayou, ou continuez jusqu'à Pierre-sur-Haute (1631m dans la station militaire interdite d'accès, 1616m à l'entré de celle-ci) sur une petite route accessible à vélo de route.



Mes ascensions:

- J'avais déjà tenté de le grimper sur ce versant en décembre 2010 mais il y avait de la neige à 3 ou 4 km du sommet. Pour le parcours, voir la page sur le col de la Loge.



- Mais ce n'était que partie remise, je l'ai grimpé par Le Brugeron en avril 2011. Mon parcours: gare SNCF de Noirétable, La Chamba (ou la Chambonie ?), Le Brugeron, col du Béal (1390m), Chalmazel, Saint-Georges-en Couzan, Sail-sous-Couzan, Leigneux, gare SNCF de Boën-sur-Lignon. On peut suspendre les vélos dans les trains express régionaux.

Mais pour 20 secondes, j'ai loupé le train express régional du retour à 14h51 pour Clermont-Ferrand car j'ai continué quelques hectomètres trop loin après un rond-point, la gare SNCF de Boën n'étant pas indiquée par un gros panneau. J'ai donc pris le TER de 18h22 mais entre-temps, je suis monté à vélo jusqu'à la forteresse de Couzan (plus loin que Sail-sous Couzan), du moins à l'extérieur car le château était fermé. 61,5 km + 16,6 km = 78,1 km de vélo pour cette journée.



- C'est un versant que j'ai grimpé à plusieurs reprises en 2012, plus que le versant de Vertolaye. Je le démarrais depuis Olliergues et en passant par Le Brugeron, je l'ai grimpé en 1h34 pour record pour 23,1 km d'ascension avec mon VTT Go Sport en aluminium. Je m'en suis bien sorti.
00:00:00 • Col de Meyrand depuis Valgorge (1370m)
J'ai grimpé ce versant du col le samedi 22 avril 2017, sur ce parcours: Valgorge, Loubaresse, col de Meyrand (1370m), col de la Croix de Bauzon (1307m), station de la Croix de Bauzon (1365m), col du Bez (1229m), col du Pendu (1428m), col de Meyrand (1370m), Valgorge soit 64,9 km en effectuant quelques brefs aller-retours pour prendre de bon clichés.



Il est peu difficile et je l'ai grimpé généralement sur un braquet de 42*21, n'utilisant un braquet de 42*23 que dans des passages à 6-7 % dont les deux derniers kilomètres. Je l'ai grimpé en 1h02min41s mais à partir du bureau de poste au centre de Valgorge, pas avant alors que cela commence déjà à grimper avant. J'ai fait dans la montée des pointes jusqu'à 17,9 km/h, roulant bien. Malgré cela, le seul cycliste rencontré dans l'ascension m'a littéralement déposé en roulant grand plateau.



Il s'agit effectivement d'un col plutôt roulant mais le plus long d'Ardèche s'il est grimpé dès le départ. Les 2,5 derniers kilomètres sont les plus durs, le dernier étant indiqué à 6,4 % de moyenne. D'autres plus bas avant Loubaresse sont affichés à 5,8 %.



Cette montée est agréable dans une nature préservée et dans le parc naturel régional des monts d'Ardèche, sur le Sud du massif du Tanargue. La montée est ponctuée de plusieurs cascades dont une plutôt jolie un peu au-delà du hameau de Saint-Martin. A 320m du sommet, il y a un point de vue avec deux petites tables d'orientation, permettant notamment un beau panorama sur la forêt de Prataubérat au Sud et sur le parc national des Cévennes (mont Lozère...) à l'ouest.



Hormis jusqu'à Loubaresse, la descente ne permet pas de faire de grosses pointes de vitesse car la route est moyennement pentue (aux alentours de 5 % généralement) et il faut rouler un peu. Cependant la visibilité permet souvent de voir loin. Seul à l'épingle de la Croix du Perrier la visibilité est moindre.




00:00:00 • Col de Meyrand depuis D19 / D24 (1370m)
J'ai grimpé ce versant du col le samedi 22 avril 2017, sur ce parcours: Valgorge, Loubaresse, col de Meyrand (1370m), col de la Croix de Bauzon (1307m), station de la Croix de Bauzon (1365m), col du Bez (1229m), col du Pendu (1428m), col de Meyrand (1370m), Valgorge soit 64,9 km en effectuant quelques brefs aller-retours pour prendre de bon clichés.



Même au retour de plusieurs cols grimpés avant dont le versant le plus long du col de Meyrand, ce versant ne m'a posé problème et j'ai parfaitement mouliné sur un braquet de 42*19 ou 42*20. Il faut dire aussi que j'avais mangé quelques bonbons énergétiques durant la sortie.



L'ascension démarre depuis le carrefour des routes D19 et D24 (1181m), au pied de plusieurs cols dont ceux cités plus haut, pour 5,2 km à 3,6 %. Après le petit hameau des Chambons, on grimpe en forêt jusqu'au sommet sur une route large et moyennement pentue. En revanche, ce versant n'offre pas de panorama et c'est en basculant dans la descente vers Loubaresse qu'il y a une table panoramique.



Dans la descente jusqu'au carrefour D19/D24 à l'aller, j'ai fait une petite pointe à 52,5 km/h. La route y est large et le revêtement plutôt bon malgré quelques petites détériorations au milieu de la chaussée.
00:00:00 • Col d'Herbouilly depuis Villard de Lans (1370m)
Je l'ai grimpé le 21 mai 2016 sur le challenge du Vercors (154 km). Il constituait la seconde difficulté à franchir après le col de la croix Perrin. Dans le dernier kilomètre pentu, nous nous sommes fait doubler par deux VTT électriques (qui ne faisaient pas partie de la course), ce qui en a fait ricaner plus d'un dans mon groupe.



Depuis le rond-point de l'Essarton (975m) à la sortie de Villard-de-Lans, on part pour 10,34 km à 3,82 % (le profil présenté prend pour départ une descente juste avant d'où la différence).



Cela commence par 1,85 km à 6,75 % jusqu'à un calvaire (ou 2,37 km à 6,37 % jusqu'aux premiers pâtés de maison du hameau de Bois Barbu, 1126m) avec au début une vue en arrière sur Villard-de-Lans. Mais ces 1,85 km comprennent une portion de 770m à 8,4 % de la sortie du lieu-dit "La Tancanière" jusqu'au ruisseau de la combe des Touches d'où la mention reconnue de ce début difficile.



Par la suite, la route de Valchevrière est roulante, sans réelle difficulté, souvent en forêt, un bon point l'été par forte chaleur. C'est roulant jusqu'au chalet de Chalimont (1258m), à 1,37 km du sommet, où la pente se redresse pour le final. Il y a en effet à partir de là un passage de 1,18 km à 8,73 % (comprenant sans doute des passages à 10 %). J'ai utilisé ici un braquet de 42*23 mais je mettais un assez gros braquet, le 30*19 ou 30*20 aurait été plus adéquat. Cependant, il est toujours en forêt, ce qui permet de ne pas trop souffrir de la chaleur.



Le sommet du col (1370m) se situe lui-même en forêt cependant il y a un point de vue 1,1 km plus loin sur le versant opposé. Bref, les vraies difficultés sont très localisées donc ce col est facile. Derrière, au début de la descente vers Saint-Julien du Vercors, il faut rouler un peu avant d'avoir une descente plus franche. Attention, le revêtement dans cette descente était parfois moyen selon quelques souvenirs que j'en ai.
00:00:00 • Col des Supeyres depuis Ambert (1365m)
A partir de Valcivières (861m), il reste 9,21 km. En dehors d'une descente de 850m qui commence à 6,58 km du sommet , au lieu-dit "Le Puy" (1022m), j'ai le vague souvenir de panneaux indiquant régulièrement des pentes à 5 %. Avant Valcivières, c'était plutôt irrégulier.



Au sommet du col des Supeyres, le panorama est limité par quelques buttes juste en aplomb du col. De ce point de vue, il n'est donc pas très intéressant. Au col, on est souvent seul et il n'y a qu'un seul bâtiment et une éolienne. Mais l'intérêt du col des Supeyres est qu'il permet de découvrir autour des jasseries sur les sentiers autour (jasseries des Supeyres, jasseries du Grand Genévrier, jasseries de Pégrol, jasseries du Garnier). Ce n'est qu'au Grand Génévrier qu'il y a des toits de chaume.



J'ai grimpé pour la première fois ce col en avril 2010 en partant d'Ambert et en passant par Valcivières. Après, j'ai été voir les jasseries du Grand Genévrier dans les derniers kilomètres de l'autre versant puis au col j'ai pris un le chemin vers Pierre-sur-Haute pour aller voir les jasseries de la Croix du Fossat.

Je suis redescendu ensuite vers Ambert.



Cependant, j'avais déjà franchi ce col en octobre 2009 par le chemin dans les Hautes Chaumes du Forez après avoir grimpé Pierre-sur-Haute. J'étais redescendu ensuite vers Ambert.



Je l'ai à nouveau grimpé le 3 juillet 2011 sur la cyclosportive Les Copains (parcours La Forézienne 123 km). Le col des Supeyres était la première ascension et nous l'avons grimpé à un niveau relevé. Moi qui suis à vélo plutôt un grimpeur, là je n'en menais pas large. A l'issue de l'ascension, j'étais tout de même dans le premier quart du peloton. Mais à la suite du col des Supeyres, une tendinite est venue gâcher la fête. Elle s'était déclarée deux semaines plus tôt sur l'Ardéchoise mais depuis la pommade anti-inflammatoire n'avait pas eu d'effet. Résultat: j'ai galéré dans les montées. Pour la semaine qui a suivi, ,j'ai fait une cure de Bi-Profénid, un cachet anti-inflammatoire, pour pouvoir participer normalement à l'Etape du Tour Modane-l'Alpe d'Huez.
00:00:00 • Col des Supeyres depuis Saint Antheme (1365m)
C'est le versant le plus facile du col des Supeyres. L'ascension démarre au croisement entre la D996 et la D139 (937m) avec 8,08 km à 3,85 % jusqu'à la Patte d'Oie (1248m), rien de difficile. A partir de la Patte d'Oie, il y a 2,35 km de plat et de descente jusqu'à un pont (1203m). De là, il reste 3 km à 5,4 % de moyenne un peu plus durs mais rien de très difficile.



Il faut noter qu'à 1,88 km du sommet se situe un chemin qui mène aux jasseries du Grand Genévrier où se trouve parmi les rares jasseries en toit de chaume dont la jasserie du Coq noir. Le parc naturel régional du Livradois-Forez en fait la pub mais des jasseries en toit de chaume comme cela, il n'y en a pas beaucoup, seulement une autre à la Croix du Fossat plus vers Pierre-sur-Haute. La plupart des jasseries ont des toits de tuiles rouges ou en sorte de tôle.



Au sommet du col des Supeyres, le panorama est limité par quelques buttes juste en aplomb du col. De ce point de vue, il n'est donc pas très intéressant. Au col, on est souvent seul et il n'y a qu'un seul bâtiment et une éolienne. Mais l'intérêt du col des Supeyres est qu'il permet de découvrir autour des jasseries sur les sentiers autour (jasseries des Supeyres, jasseries du Grand Genévrier, jasseries de Pégrol, jasseries du Garnier).



J'ai grimpé ce versant le 1er juillet 2012 sur le grand parcours (157 km) de la cyclosportive Les Copains-Cyfac. La veille de la course, de la grêle était tombée et la chaussée était trempée, d'où de nombreuses crevaisons, près de 400 crevaisons pour 1390 coureurs au départ des courses à Ambert (initialement il y avait 2200 inscrits mais vu la pluie annoncée le matin, beaucoup ne sont pas venus) ! Du jamais vu ! Heureusement moi j'étais équipé en pneus Michelin Krylion et ils ont bien résisté (en un peu plus de deux ans en roulant avec ces pneus, pas une seule crevaison) !



Dans la descente vers Valcivières, alors que j'étais en confiance, j'ai manqué de chuter après que ma roue arrière ai dérapé, probablement à cause de quelques rainures déformant un peu la chaussée.



J'avais tout de même grimpé les 4 derniers kilomètres de ce versant en avril 2010 après avoir grimpé l'autre versant..
00:00:00 • Col du Pranlet depuis Col de Mézilhac (1363m)
J'ai franchi ce col sur les Ardéchoises 2010 (parcours cyclotouriste des Sucs en deux jours), 2016 puis 2017 (la Volcanique en mode cyclosportif) et même 2011 (parcours cyclotouriste de l'Ardéchoise en deux jours) parce-que cette année là le col de la Barricaude fut annulé pour cause d'éboulements et que nous avions dû monter vers la forêt de l'Areilladou et Lachamp-Raphaël sur la D215 à la place. Les cyclosportifs bifurquaient ensuite par une petite route menant à Sagnes-et-Goudoulet tandis qu'on avait dit aux randonneurs sur deux jours de rester sur la route de la ferme de Bourlatier et du col du Gerbier de Jonc. Pourquoi cette différence ?



Après avoir grimpé le col de Mézilhac, il est facile même si je mouline souvent mais souvent sur ces hauts plateaux, il fait plutôt frais, même en été et ce fut le cas lors de l'Ardéchoise 2011. Bref, le coupe-vent n'est pas de trop ici surtout lorsque nous franchissons ce col sous un déluge de pluie comme ce fut le cas lors de l'Ardéchoise 2016 ! Et dire qu'en montant le col de Mézilhac quelques kilomètres en amont les conditions étaient encore bonnes...
00:00:00 • Col de Marmare depuis Luzenac (1361m)
Ce col je l'ai grimpé le 26 juin 2010 sur l'Ariégeoise (parcours de la Mountagnole) mais sur un autre versant après le col des Sept Frères (1253m) et en passant donc par Prades. Avec 4,5 km à 4,1 %, il est très facile sur ce versant grimpé sur la Mountagnole. Ensuite nous redescendions vers Caussou sur une route plutôt étroite et ombragée et où il fallait rouler un peu car cela ne descendait pas très rapidement.
00:00:00 • Col de Menté depuis Saint Béat (1349m)
J’ai grimpé les deux versants du col de Menté les samedi 27 juillet et dimanche 28 juillet 2024 en courant à pied pour me préparer au Grand Raid des Pyrénées qui se déroulerait dans moins d’un mois. Pour les deux jours je partais à chaque fois de Saint-Béat (500m) et grimpait ce versant entièrement tandis que je grimpais partiellement le versant opposé, avant de redescendre à Saint-Béat.



Dans l’ascension du col de Menté par Saint-Béat, il a fallu parfois m’arrêter ou couper à travers les prairies dans les 2,5 derniers km car ces jours-là il y avait une petite compétition de longboard, skateboard et roller avec des riders qui descendaient le dernier tronçon du col. Si j’ai grimpé le col de Menté à la fois le samedi et le dimanche c’est que le premier jour en début d’après-midi les nuages ont remonté de la vallée et le brouillard a fini par s’installer surtout sur le versant de Ger de Boutx, rendant toute photo inutile. Heureusement la météo fut bien mieux ensoleillée le dimanche.



Le samedi je suis aussi monté vers le haut de la station du Mourtis jusqu’au haut de la partie goudronnée de la station (1456m) 1,56 km plus loin et même un peu au-delà. J’ai vu une biche et plus tard un écureuil mais sans avoir le temps de les prendre en photo.



Dans la station du Mourtis j’ai été boire un coca-cola à un bar… vide ! Je fus en effet estomaqué de voir que l'auberge « La Soulan » au col de Menté était bien fréquentée alors que sur les 4 bars que j’ai vu dans la station du Mourtis nous n’étions que deux clients et qu’à part quelques rares promeneurs la station était quasi-vide ! Au bar où j’ai pris mon coca-cola, la jeune femme qui le tenait regardait son téléphone sans trop se soucier des clients car jusqu’à mon arrivée il n’y avait personne ! C’est à se demander comment ils font pour se verser un salaire et j’avais mal pour eux. Il y a des endroits où il y a trop de touristes et où ce n’est ni bon pour l’environnement ni pour l’ambiance mais là c’ était bien le contraire ! Trop calme et pas très rentable !



Le samedi j’ai parcouru 37,1 km et 1570m de dénivelé positif et le dimanche 33,4 km de marche et de course à pied et 1410m de dénivelé, une bonne préparation pour le GRP 120.



En démarrant de Saint-Béat, on commence par quelques hectomètres de plat en passant devant un camping notamment avant d’arriver à un carrefour où passent des poids lourds. De là, il y a une première rampe abrupte à près de 10 % avant que la pente décline (6%) dans le kilomètre qui précède le village de Boutx. Mais à la sortie de Boutx, il y a une nouvelle rampe abrupte marquée à 10,5 %. Par la suite les pourcentages sont plutôt réguliers mais difficiles.



C’est sur ce versant que se situe l’épingle (1055m) à 3,5 km du sommet où Luis Ocana chutait sur le Tour de France 1971 et abandonnait alors qu’il dominait le classement général. La fin de l’ascension est marquée par une série de lacets et les 1,6 derniers kilomètres sont plus ombragés, avec moins de panorama. Le sommet du col est bien ombragé, sans point de vue, mais ce n’est pas grave car il y en avait avant.



Il faut noter encore que sur ce versant il y a de belles lignes droites et sans doute de quoi faire de belles pointes de vitesse ! À tester à vélo si j’en ai l’occasion dans les prochaines années !




00:00:00 • Col de Menté depuis Pont de l'Oule (1349m)
J’ai grimpé les deux versants du col de Menté les samedi 27 juillet et dimanche 28 juillet 2024 en courant à pied pour me préparer au Grand Raid des Pyrénées qui se déroulerait dans moins d’un mois. Pour les deux jours je partais à chaque fois de Saint-Béat (500m) et grimpait ce versant entièrement tandis que je grimpais partiellement le versant opposé, le samedi à partir du cimetière de Ger de Boutx (862m) soit les 6 derniers kilomètres et le dimanche à partir du Chalet de la Mole (780m) soit les 7 derniers kilomètres, avant de redescendre à Saint-Béat.



Dans l’ascension du col de Menté par Saint-Béat, il a fallu parfois m’arrêter ou couper à travers les prairies dans les 2,5 derniers km car ces jour-là il y avait une petite compétition de longboard, skateboard et roller avec des riders qui descendaient le dernier tronçon du col. Si j’ai grimpé le col de Menté à la fois le samedi et le dimanche c’est que le premier jour en début d’après-midi les nuages ont remonté de la vallée et le brouillard a fini par s’installer surtout sur le versant de Ger de Boutx, rendant toute photo inutile. Heureusement la météo fut bien mieux ensoleillée le dimanche.



Le samedi je suis aussi monté vers le haut de la station du Mourtis jusqu’au haut de la partie goudronnée de la station (1456m) 1,56 km plus loin et même un peu au-delà. J’ai vu une biche et plus tard un écureuil mais sans avoir le temps de les prendre en photo.



Dans la station du Mourtis j’ai été boire un coca-cola à un bar… vide ! Je fus en effet estomaqué de voir que le bar-restaurant « Le Soulan » au col de Menté était bien fréquenté alors que sur les 4 bars que j’ai vu dans la station du Mourtis nous n’étions que deux clients et qu’à part quelques rares promeneurs la station était quasi-vide ! Au bar où j’ai pris mon coca-cola, la jeune femme qui le tenait regardait son téléphone sans trop se soucier des clients car jusqu’à mon arrivée il n’y avait personne ! C’est à se demander comment ils font pour se verser un salaire et j’avais mal pour eux. Il y a des endroits où il y a trop de touristes et où ce n’est ni bon pour l’environnement ni pour l’ambiance mais là c’ était bien le contraire ! Trop calme et pas très rentable !



Le samedi j’ai parcouru 37,1 km et 1570m de dénivelé positif et le dimanche 33,4 km de marche et de course à pied et 1410m de dénivelé, une bonne préparation pour le GRP 120.



Concernant ce versant, c'est est un sympathique enchainement d’épingles jusqu’au col de la Clin à 1,27 km du sommet où l’on rentre en forêt bien à l'ombre. Deux autres choses importantes à noter:

- attention car dans le hameau de « Soulan » à 5 km de l’arrivée au col, il y a un chien de berger dans une propriété qui n'est pas attaché et qui à la moindre alerte de patous pas loin notamment peut passer sous la barrière de la propriété pour vous courser et grogner

- si vous êtes assoiffé vous serez heureux de trouver un rafraichissement salutaire à la fontaine de Charnaut (1007m) dans le hameau de « Cubouch » à 4,33 km de l’arrivée au col.


00:00:00 • Grand Ballon depuis Willer sur Thur (1343m)
Le vendredi 28 août 2009, lors d'un séjour cyclotouriste de 3 jours dans le massif des Vosges, je grimpais le col du Grand Ballon depuis Willer-sur-Thur avec mon VTT. Mais quand je suis arrivé au col, il faisait froid, venté et nuageux. D'ailleurs, au sommet du Grand Ballon (1424m), il est fréquent que le vent souffle très fort comme c'est le cas au Mont Aigoual, au mont Ventoux ou au pic de Nore dans le Sud de la France. J'ai mangé à la cafétéria "La vue des Alpes" vers 13h au col avant de poursuivre par le Markstein et le lac de la Lauch puis de faire demi-tour en repassant par le côté nord du Grand Ballon, plus facile, et de rentrer à mon hôtel à Thann soit une journée de 62 km de vélo je crois.



Pour ce qui est des photos panoramiques au sommet du Grand Ballon, je les ai prises le 15 juin 2014 lors de la montée pédestre du Grand Ballon, par un temps bien plus clair. Mais pour les cyclistes qui ne seraient pas montés avec des cales, ça vaut le coup de marcher du col (1343m) jusqu'au radar (1424m) pour avoir par beau temps le plus beau panorama du massif des Vosges.



Pour ce qui est de l'ascension, elle démarre par du plat pour quitter Willer-sur-Thur avant une ligne droite où la pente se durcit. Mais par la suite, en passant par Goldbach-Altenbach et jusqu'au col Amic (828m), ce sont des pentes à 5-6 %, rien de bien méchant. La suite est plus difficile avec 6,6 km à 7,8 % si l'on calcule avec Google Map. Il y a deux très courtes sections pavées peu après le col Amic et les 4 derniers kilomètres sont plutôt difficiles notamment celui qui suit la ferme-auberge du Grand Ballon, à 3 km du col. Cette ferme-auberge est annoncée à 1110m d'altitude selon une borne à côté et il me semble que la borne 1 km plus loin annonçait 1206m d'altitude. Il faut se méfier des altitudes énoncées aux bornes mais cependant si c'est exact cela fait un kilomètre à 9,6 % ! Les deux derniers kilomètres sont à 7,5 et 6,5 % si mes souvenirs sont bons.



Il faut noter la différence d'altitude entre l'IGN qui donne 1343m au col et un panneau à mon avis bien fallacieux annonçant 1325m d'altitude. Il est aussi dommage que ce versant du col soit négligé par le Tour de France qui passait en 2005 et 2014 par son versant nord moins dur. Lorsque l'on vient du Markstein de l'autre côté, ce n'est en effet que du faux-plat montant à part les 1,4 km à 7,8 % sur le final après le col du Haag (1233m). Il y aurait moyen de faire une belle arrivée au sommet depuis Willer-sur-Thur.
00:00:00 • Jasseries de Garnier depuis Montbrison (1338m)
Eh bien moi je les ai grimpé mais pas sur ce versant. J'ai donc évité ces passages corsés que vous citez. Les jasseries du Garnier ont des toits en tuiles rouges, d'autres ailleurs dans le massif sont en toles ou en chaumes.

Même remarque que Thibault V: quand ça souffle, il fait frais sur les Hautes Chaumes alors le coupe-vent n'est pas de trop. Sinon, ce secteur est assez mal balisé.



J'ai découvert les jasseries du Garnier le 2 octobre 2009 sur ce parcours avec mon VTT: Vertolaye, Marat, col du Béal (1390m), Pierre-sur-Haute (1634m), jasseries du Garnier, col des Supeyres, jasseries de Supeyres, Valcivières, Ambert. Retour à Clermont-Ferrand en mettant le VTT dans la soute du bus SNCF (à l'époque, il y avait tellement peu de monde sur la ligne de bus Pont de Dore- Ambert que les chauffeurs autorisaient le vélo dans la soute à bagages).
00:00:00 • Super Besse depuis Besse en Chandesse (1325m)
J'ai fait cette ascension en mai 2010 sur ce parcours: Le Mont-Dore, col de la Croix Saint-Robert (1451m), Besse-et-Saint-Anastaise (cela s'appelait autrefois Besse-en-Chandesse), station de Super Besse, le lac Pavin, Besse-et-Saint-Anastaise, col de la Croix Saint-Robert, Le Mont-Dore. C'était avec mon VTT et c'était un parcours d'environ 70 km. Je n'avais pas de compteur sur mon VTT alors ce n'est pas très précis. Dans la descente de cette côte, des bourrasques de vent m'ont empêché de profiter de la descente.



La courte montée vers Super-Besse débute après un rond-point et tout de suite on voit arriver une belle rampe à 11 % pour parvenir à l'entrée de la station, de plus ou moins 1 km. La route est rectiligne. Arrivé à l'entrée de la station, la pente est nettement plus douce et on longe le lac des Hermines. La route grimpe encore si l'on suit le chemin de l'Ecir sur les hauteurs de la station.



Cependant, je dois dire qu'en dehors de ce long passage à 11 %, grimper jusque là-haut présente un intérêt moyen car la station n'est pas très belle et je préfère largement Le Mont-Dore, ville de l'autre côté. Mieux vaut faire un détour par le lac Pavin.



Petite curiosité: sur les hauteurs de la station de Super-Besse, il y a de grands chalets en bois dont l'un des co-propriétaires n'est autre que Bernard Laporte, ex-entraineur du XV de France. Il doit probablement venir y skier l'hiver ou louer.


00:00:00 • Col de la Faucille depuis Gex (1320m)
Samedi 2 novembre 2024. Je profitais du long week-end de la Toussaint pour débuter mes sorties dans le Jura, prévues pour 2025. Parce qu’aucun bus direct de la SNCF n’allait à Gex, j’avais dormi la veille à Genève où tout est cher puisqu’on est en Suisse. J’ai pris le matin un bus transfrontalier pour rejoindre Gex, une petite ville où je débutais ma sortie. Mon objectif était le Petit Mont Rond (1534m) mais je passais pour ce faire par la route du col de la Faucille.



On a d’ailleurs une belle vue sur ce sommet depuis le parking du Florimont (960m), un restaurant à quelques kilomètres du sommet. L’ascension est plutôt régulière avec des pentes entre 4,5 et 6 % sauf dans les derniers kilomètres un peu plus durs notamment un kilomètre à près de 8,5 % qui débute peu avant la fontaine Napoléon (1049m). Les derniers hectomètres sont roulants. Le profil est intéressant mais en revanche le sommet du col de la Faucille (1320m) est quelconque avec une vue partielle.



Qu’à cela ne tienne, un chemin goudronné sur 3,3 km mène au sommet du Petit Mont Rond (1534m) où le panorama est nettement meilleur (avec des vues sur le Mont Blanc, la Dole…). Moi j’ai emprunté ce chemin au retour après avoir grimpé depuis la station de la Faucille par un sentier pédestre à l’aller. Et bien que je l’ai fait à pied, je peux dire qu’en dehors d’une centaine de mètres sur des graviers en quittant la station de la Faucille, c’est praticable à vélo de route.



Mes objectifs étant en trail, c’est en courant à pied que je le grimpais et non à vélo. Un bon entrainement avant la SaintéLyon qui allait se dérouler un mois après. Dans la descente par la même route du col de la Faucille, du brouillard remontait de la vallée et j’ai allumé ma lampe pectorale avant même que la pénombre ne s’installe pour bien me faire voir des automobilistes (car je confirme que la circulation est assez importante). Vers 18h15, après une sortie de 29 km et 945m de dénivelé, je rejoignais à nouveau le centre de Gex où je prenais un nouveau bus transfrontalier pour rejoindre mon auberge de jeunesse à Genève.


00:00:00 • La Banne d'Ordanche depuis Bourboule (1318m)
J'ai réalisé cette ascension pour la première fois en novembre 2009 avec mon VTT en partant à 11h35 sur ce parcours: gare SNCF de la Bourboule, Murat-le-Quaire, Banne d'Ordanche (1512m), Murat-le-Quaire, D219 puis D996, Le Mont-Dore, col de Guéry (1268m), Le Mont-Dore, D130, D996, D922, gare SNCF de Laqueuille = 54,8 km sans compter la petite marche jusqu'au sommet de la Banne d'Ordanche.



La description de l'ascension de la Banne d'Ordanche, pas très longue mais difficile, est conforme au descriptif d'Antoine A.Le dernier kilomètre de l'ascension ne peut s'effectuer qu'à pied.



La première fois fut vraiment mémorable pour moi: il y avait du vent et j'étais dans un nuage à la Banne d'Ordanche, sans pouvoir profiter du panorama. De plus, comme souvent dans le Sancy et d'autant plus en cette saison, le vent était glacial et ma tenue d'automne ne suffisait pas à me protéger du froid ! De plus, après avoir été au lac de Guéry, le TER censé partir à 16h50 du Mont-Dore a été annulé, remplacé par un taxi qui évidemment ne prenait pas les vélos... J'ai dû continuer jusqu'à la gare SNCF de Laqueille avec mon VTT pour prendre un bus (VTT placé dans la soute car il y avait peu de gens donc très peu de bagages) à 18h et j'ai roulé dans l'obscurité sur la RD922 (évitable en passant par Saint-Sauves d'Auvergne et la D82).



Bien évidemment, je ne pouvais pas rester sur cette impression et j'ai pris ma revanche en juillet 2010 sur ce parcours, toujours à VTT: La Bourboule, col de Vendeix (1145m), la Stèle (1250m), Chastreix, Chastreix-Sancy (1414m), la Tour d'Auvergne, col de la Soeur (1149m), La Bourboule, Murat-le-Quaire, Banne d'Ordanche (1512m), Murat-le-Quaire, La Bourboule soit 60,1 km sans compter la marche à pied jusqu'au sommet de la Banne d'Ordanche. La météo était bien meilleure.



La Banne d'Ordanche est également un haut-lieu du trail hivernal du Sancy (30 km) auquel j'ai participé en janvier 2012. Nous passions 50m sous le sommet avant de descendre par les parcelles de forêts de conifères que l'on voit en-dessous sur les photos. Nous montions ensuite le puy Gros (1495m).




00:00:00 • Col de la Croix de Bauzon depuis La Souche (1308m)
J'ai grimpé le versant opposé: le versant ouest du col le samedi 22 avril 2017, le plus court sur ce parcours: Valgorge, Loubaresse, col de Meyrand (1370m), col de la Croix de Bauzon (1307m), station de la Croix de Bauzon (1365m), col du Bez (1229m), col du Pendu (1428m), col de Meyrand (1370m), Valgorge soit 64,9 km en effectuant quelques brefs aller-retours pour prendre de bon clichés.



Ce versant est le plus court avec 2,9 km à 4,38 % mais en fait il est très irrégulier, commençant par un faux-plat montant avant deux bons coups de cul sur le final qui nécessitent de se dresser sur ses pédales. La montée démarre au croisement des routes D19 et D24 (1181m), au carrefour de plusieurs cols dont ceux cités plus haut. J'ai utilisé un braquet de 42*23 et je mettais plutôt gros. Si j'avais grimpé cette ascension à la fin d'une longue sortie, j'aurais plutôt opté pour le petit plateau de 30 dents.



Si comme moi vous continuez jusqu'à la station de la Croix de Bauzon (1365m), il reste 1,06 km à 5,5 % mais ceci est encore trompeur car si c'est facile au début, il y a encore un coup de cul à passer et j'ai donc terminé sur un braquet de 30*21. Des pistes de la station, il y a un très beau point de vue sur la route du versant Est et sur le rocher d'Abraham (1494m). Pour les vététistes, il y a également des pistes forestières mais je ne les avais pas trouvé intéressantes lorsque j'avais fait une randonnée pédestre au Tanargue en 2009.




00:00:00 • Col de Perty depuis La Combe (1302m)
Début novembre 2013, j'ai grimpé le col de Perty, en courant à pied dans le cadre de ma préparation à la SaintéLyon, et pour voir l'un des sites les plus emblématiques du parc naturel régional des Baronnies provençales, en cours de création. Je suis parti du hameau de Ruissas (844m) pour 8,6 km à 5,3 % (même si cela grimpe déjà un peu depuis Montauban-sur-l'Ouvèze 4 km plus bas). Les pourcentages sont toujours voisins de 5 % (de 4,9 à 5,4 % selon les bornes) et à ce sujet je ne vois pas du tout où sont les passages à 8,1 et 9,3 % mentionnés par le profil du Salite. Même si je courais à pied et qu'on n'a pas les mêmes sensations qu'à vélo, je pense que le profil du Salite est "à côté de la plaque" car la pente est trop régulière pour ça.



Il y avait des chênes au début de l'ascension et pas mal de pins cembro vers la fin. C'est une montée agréable en lacets.



Au col, 3 cyclistes (deux femmes d'environ 50 ans avec des vélos électriques et un homme du même âge avec un vrai vélo de route) m'ont félicité et discuté avec moi. Sans que je ne lui en parle d'abord, le type m'a parlé de la SaintéLyon et du marathon du Mont Blanc où son fils était inscrit comme moi. Ces cyclistes m'avaient doublé dans la montée du col de Perty mais je leur avais longtemps résisté car je les avais vu quelques lacets plus bas et cela m'avait donné un beau défi pour le rythme de l'ascension.



J'ai été ensuite à la table d'orientation à 1330m d'altitude environ (pas possible à vélo de route) et j'ai pique-niqué au col de Perty. Ensuite, je suis descendu sur l'autre versant, celui de Laborel, pour monter uniquement les deux derniers kilomètres dans des pourcentages là aussi proches de 5 % (respectivement 5 et 5,2 selon les bornes). Enfin, je suis redscendu vers Ruissas. En tout, j'ai fait 22 km de course à pied pour cette sortie.
00:00:00 • Col de la Serreyrède depuis Valleraugue (1299m)
Un col intéressant pour ceux qui cherchent à être membres du club des 100 cols avec celui-ci et même le col de Prat Peyrot en continuant vers l'Aigoual.



J'ai réalisé cette ascension le 12 juillet 2007 et j'ai continué évidemment vers le Mont Aigoual. J'ai l'ai fait intégralement sur le grand plateau même si j'ai utilisé parfois le 52*21, ce qui n'est pas judicieux. Mieux aurait valu le plateau de 42 dents avec le milieu de la cassette à l'arrière mais j'étais un peu trop obsédé par ma force de pédalage. Le vent soufflait un peu dans les lacets avant l'Espérou.



L'ascension n'est pas vraiment difficile. On commence par du faux-plat montant sur 3 km et ensuite jusqu'à L'Espérou ce sont souvent des grands lacets (quand on arrive au sommet de l'Aigoual on a un panorama sur ces fameuses épingles) avec des pentes à 5-6 % et au maximum des pentes à 7 %. De là, rejoindre le petit col de la Serreyrède ne pose pas de difficulté mais c'est tout de même long dans l'ensemble, même en descente !



 Attention, la chaussée est parfois déformée dans la série de lacets de la descente vers Valleraugue.
00:37:00 • Col de Guéry depuis Orcival (1268m)
Il s'agit d'un col que je grimpais avec mon VTT plutôt souvent de novembre 2009 jusqu'à la moitié de l'année 2011 puisqu'il était sur mes routes d'entraînement. Le col de Guéry se situe à côté du lac du même nom. Selon moi, ce lac est aussi beau que le lac Pavin mais moins connu. Il y a aussi au col une belle vue sur les roches Tuilière (1288m) et Sanadoire (1286m). Le col de Guéry est aussi un haut lieu du trail hivernal du Sancy (30 km), course à laquelle j'ai participé en janvier 2012 et il y avait un ravitaillement ici de même que la séparation des parcours de 20 et 30 km.



Voici un parcours que je faisais souvent :



Gare SNCF du Mont-Dore, col de Guéry (1268m), Orcival, carrefour des 4 routes, col de la Moreno (1062m), route D941 après La Baraque, Clermont-Ferrand. Jusqu'à la place de Jaude à Clermont-Ferrand, cela faisait 44,2 km mais jusqu'à mon logement j'avais 45,9 km avec 646m de dénivelé positif contre 1272m de dénivelé négatif. Eh oui les descentes étaient plus longues que les montées à cause de la différence d'altitude entre Le Mont-Dore et Clermont-Ferrand.



Si je pouvais rejoindre le départ de mon parcours au Mont-Dore depuis Clermont-Ferrand, c'était grâce à de très bonnes lignes de trains express régionaux en Auvergne, où je pouvais suspendre mon VTT dans le TER.



Cependant, parce qu'il arrivait parfois qu'entre Laqueuille et Le Mont-Dore, il n' y avait qu'un bus SNCF et parce-qu' aussi je voulais faire un entrainement plus long, je faisais ce parcours rallongeant de 16,4 km et côté dénivelé 266m positif - 197m négatif:



Gare SNCF de Laqueuille, route D82 (éviter la D922 trop large, pour automobilistes), Saint-Sauves d'Auvergne, route D996, La Bourboule, route D130, Le Mont-Dore, lac et col de Guéry (1266m), Orcival, carrefour des 4 routes, col de la Moréno (1062m), La Baraque, route D941, Clermont-Ferrand.

Cela faisait 60,6 km jusqu'à la place de Jaude mais allant jusqu'à mon logement j'avais 62,3 km avec 912m de dénivelé positif contre 1469m négatif.



Un parcours dans l'autre sens: Clermont-Ferrand (place de Jaude), Chamalières, Royat, route D68, Manson, Laschamps, col de la Moréno (1062m), carrefour des 4 routes, Orcival, col de Guéry (1268m), gare SNCF du Mont-Dore soit 45,2 km, 46,9 km en partant de mon logement.



Voici 4 façons de grimper le col de Guéry:

- Un versant très roulant depuis le carrefour de Randanne (968m) de 16,3 km à 1,84 %. Il passe par la D983 et à côté du lac de Servières. Il y a peu de difficultés. Il y a même un faux-plat descendant après le lac de Servières et une légère descente avant le croisement D27/D983 (1236m). Avant ce croisement, la route passe à 1260m d'altitude et paraît plus haute que le col mais ce n'est pas le cas. Je n'ai grimpé qu'une fois ce versant.



- Depuis Rochefort-Montagne (852m) pour 9,6 km à 4,25 %. Sur la D80, il s'agit du versant le plus tranquille dont les derniers kilomètres sont en forêt. Les derniers 3,7 km, après le hameau de Le Cros, sont à 6,5 % de moyenne. C'est le versant le plus pentu sur le final même si cela reste de difficulté moyenne. Je ne l'ai grimpé qu'une fois sur ce versant.



- Depuis Le Mont-Dore (1039m au bas de l'avenue général Leclerc) soit 8,6 km à 2,66 %. Un versant facile bien qu'il grimpe bien dès la sortie de la ville. Les 3,4 premiers kilomètres, jusqu'au carrefour D983/D996 (1200m) sont à 4,7 % de moyenne en forêt sur une route assez large et régulière. La D996 monte au col de la Croix-Morand. La suite est beaucoup plus facile avec même un faux-plat descendant jusqu'à un virage à gauche. Sur le Tour du Sancy en 2010 avec mon vélo de route, je dépassais les 30 km/h sur ce faux-plat. Le final passe devant le lac de Guéry. C'est le versant que je grimpais le plus souvent sur le premier parcours que je citais plus haut. A VTT, je mettais 32 minutes pour grimper ce versant.



- Depuis Orcival, village avec une belle basilique pour 8,4 km à 4,5 % ou 7,9 km à 4,9 % depuis le carrefour D555/D27 (882m) à la sortie d'Orcival. 4,3 km plus loin, il y a une auberge dans le hameau de Douharesse-Haut, précédée d'un faux-plat. Ce hameau permet de rouler sur une belle route à découvert. A la sortie du hameau de Douharesse-Haut, il y a une rampe mais on y vient facilement à bout. Les deux derniers kilomètres sont en forêt. Au km 6,3, la D27 rejoint la D983 à un carrefour (1236m). Il reste 1,6 km à 2 % pour terminer, c'est roulant. J'ai dû grimper trois fois ce versant et je mettais 37 minutes à VTT pour le faire. Une fois, j'ai même vu un chamois descendre de la forêt et traverser la route mais il est parti avant même que j'ai pu sortir mon appareil photo. En descendant vers Orcival sur le Tour du Sancy 2010, j'ai fait une pointe à 63 km/h.


00:00:00 • Col du Minier depuis Le Vigan (1264m)
J'ai effectué cette ascension le dimanche 12 septembre 2010 sur la Midi Libre Cycl'Aigoual (150 km) où le col du Minier était la toute première ascension. Au Vigan, les départs se faisaient par catégories d'âge et dès le début de l'ascension, je me suis fait lâché par mon groupe de séniors qui montait vraiment très vite alors que j'étais en forme ! Un peu plus tard, j'ai rattrapé et doublé des coureurs vétérans partis plus tôt. J'ai été relayé par un jeune mais j'ai un peu levé sur la fin du col et l'ai laissé partir devant.



Après avoir franchi le col, des groupes de coureurs élites nous ont complètement déposé. Il me semble que la course accueillait des championnats de France et ne donnait pas l'air d'une cyclosportive !



C'est une ascension régulière et en grande partie en forêt sur une route large. L'ascension n'est pas difficile quoi qu'assez longue. Je ne m'en souviens plus en détails.
00:00:00 • Col de Baracuchet depuis Saint Antheme (1256m)
J'ai grimpé les 4 derniers kilomètres de ce versant le 3 juillet 2011 sur la cyclosportive Les Copains, sur le moyen parcours de la Forézienne (123 km). Le col de Baracuchet était le second col du jour et nous ne montions que les derniers kilomètres de ce col puisque nous venions de grimper le col des Supeyres (1366m). Il n'y avait rien de difficile sauf que j'ai eu une tendinite au genou qui m'a bien fait souffrir après le col des Supeyres et ce durant le restant du parcours, pas vraiment un bon souvenir.
00:00:00 • Col des Sept Frères depuis Belcaire (1253m)
J'ai grimpé ce col le samedi 26 juin 2010 sur l'Ariégeoise (parcours de la Mountagnole). Cette montée n'est vraiment pas difficile. Elle est plus intéressante par Niort de Sault.
00:00:00 • Col de la Loge depuis Noiretable (1253m)
Je l'ai grimpé au départ de Noirétable mais pas par le même itinéraire que présente le plan. Moi j'ai plutôt emprunté les routes D53 et D101 en passant par Vérines. Ces routes sont calmes, on y rencontre peu d'automobilistes et aussi peu de cyclistes. Tout au plus vous entendrez pour seule animation des chiens aboyer à votre passage à La Chamba.



Quant à l'ascension, elle est irrégulière. L'ascension commence au centre de Noirétable (709m) pour 15,9 km à 3,42 % de moyenne. Dès les premiers kilomètres, on domine Noirétable plus bas. Non loin il y a un ermitage mais je n'y ai jamais été. Après 12,4 km, on arrive à La Chamba (1079m) au carrefour de plusieurs routes intéressantes pour le vélo avec des petits villages (La Chambonie, La Renaudie). Plus haut se situe le sommet du Vimont (1348m), l'un des plus hauts des monts du Forez. Pour les rares fois où j'ai roulé sur ces routes, j'y étais presque seul à part un ou deux tracteurs de paysans croisés et le soleil perçait difficilement à travers les forêts de conifères. Il n'y a d'ailleurs pas de panorama au sommet qui est en forêt, juste quelques bâtiments souvent vides de monde.



J'ai grimpé pour la première fois ce col en décembre 2010 avec mon VTT sur un parcours de 90,5 km environ: gare SNCF de Noirétable, La Chamba, col de la Loge (1253m), La Chamba, Le Brugeron, montée d'une partie du col du Béal (accès final fermé car non déneigé), Le Brugeron, La Renaudie, Vollore-Montagne, Noirétable, gare SNCF de Thiers. Ce jour-là, il faisait -7 °C au col de la Loge.



Je suis venu en train à Noirétable depuis Clermont-Ferrand car dans les trains express régionaux, on peut suspendre les vélos. Mais pour le retour, ayant raté mon TER de 15h15 à Noirétable, j'ai préféré pédaler jusqu'à la gare SNCF de Thiers plutôt que d'attendre longtemps dans le froid le train suivant d'autant qu'il n'y a pas de guichet à la gare SNCF de Noirétable.



Je l'ai à nouveau grimpé avec mon VTT en avril 2012 sur un parcours de 72 km incluant ce versant du col de la Loge et le final du col du Béal par Chalmazel.
00:00:00 • Col de Port depuis Tarascon sur Ariège (1250m)
Le début est parfois roulant et on peut mettre parfois le grand plateau avant le village de Saurat. Il y a notamment une courte portion descendante juste après Bédeilhac et une colline avec la tour du Calamès. A partir de la sortie du village Saurat, il y a quelques kilomètres à 7 voire 8 % mais on finit par trois kilomètres très roulants (respectivement avec des bornes affichant 4,5 %, 4 % et 3,5 %) avec de belles épingles. Ce final se fait sur un paysage plus dégagé, plus agréable et avec des fougères. Avant ce final, la route n'était pas spécialement agréable. Au sommet se trouve l'auberge de la Sapinière. La descente vers Massat est sinueuse avec des virages à droite sans véritable visibilité.



Je l'ai grimpé le samedi 24 juin 2017 sur l'Ariégeoise (parcours de la Mountagnole 107 km) en un peu moins de 1h05 depuis Tarascon-sur-Ariège mais ceci est vraiment peu significatif car j'ai été souvent obligé de ralentir dans la montée à cause du peloton de l'Ariégeoise qui prenait presque toute la route, ce qui n'a pas rendu la montée très agréable, mais cela s'est clairsemé après. Dans les kilomètres à 7 % j'utilisais le 42*21 ou 42*23 mais j'ai remis des dents supplémentaires sur la fin roulante. Le brouillard et les nuages proches du sommet ne nous ont pas permis d'admirer la vue.



Mais ce n'était que partie remise car j'ai grimpé une nouvelle fois le col de Port le 21 juin 2020 à partir de Saurat, à pied cette fois-ci, dans l'objectif de grimper le pic d'Estibat (1663m) au-dessus du col. Un entrainement à la course à pied de 24,9 km aller-retour et pas loin de 1000m de dénivelé.
00:00:00 • Col de la Crouzette depuis Biert (1241m)
J'ai grimpé ce col mais à pied en courant et en marchant (surtout dans les derniers kilomètres) le 22 juin 2020 sur ce parcours d'environ 29 km: Biert (586m), col de la Crouzette (1244m), col de Portel (1435m), Cap de Campets (1504m, par un petit sentier pédestre), col de Péguère (1375m), col de Caugnous (947m), Massat (651m), Biert.



Les 3 premiers kilomètres grimpent sur des pentes à 6-7 % avant un bon replat au milieu. Mais après un pont, des pentes à 10 % apparaissent et vers la fin la pente est terrible avec un kilomètre affiché à 12,4 % puis un autre à 12 % (en recalculant il est à près de 14,5 %) ! Heureusement qu'il ne reste que 390m à 6,4 % après la dernière épingle pour terminer.



Il est dur mais cependant un peu moins extrême que le début du col de Péguère. La route est souvent peu large. Ce col est particulièrement boisé et le paysage ne s'ouvre vraiment que dans le dernier kilomètre. Et c'est seulement après la dernière épingle où la pente s'adoucit qu'on peut en profiter à vélo car sinon les pourcentages obligent à se concentrer sur l'effort. Pour ma part, le col reconnu à pied, je n'ai pas ressenti l'intensité qu'aurait ressenti un cycliste.



Il faut noter aussi qu'au cours de mon ascension j'ai croisé deux rapaces dans le ciel mais ils étaient trop hauts dans le ciel pour les photographier et les identifier. Difficile à dire s'il s'agissait de gypaètes barbus, vautours ou autre chose.
00:00:00 • Col de Chansert depuis Job (1236m)
L'ascension commence en quittant le village de Job (633m) pour 9,33 km à 6,45 % de moyenne. Le premier kilomètre à la sortie de Job parait difficile mais en calculant on n'a finalement que 1,28 km à 7 % jusqu'à l'épingle du lieu-dit "Barrat", rien d'insurmontable. Pour le reste, la pente est régulière, avec une ascension en forêt sur une route peu empruntée.



Le sommet étant en forêt, il n'y a pas de panorama, le col du Béal est donc plus joli. Au sommet se trouve un gros panneau annonçant la Croix du Fossat non loin, vététistes ne le suivez pas c'est très mal indiqué après et ce n'est pas par là que l'on atteint les jasseries de la Croix du Fossat. C'est plutôt le chemin de Pré Daval et je ne sais pas si on peut aller jusqu'au bout à VTT ou en prenant un chemin après avoir grimpé Pierre-sur-Haute et descendu légèrement vers les burons de la Richarde.



En revanche, la descente vers Job vaut le coup, avec une multitude de virages. Avec mon VTT avec freins à disque, ce fut un régal. C'est un peu plus délicat avec un vélo de route sans freins à disques.



J'ai grimpé ce versant en 2012 mais je ne sais plus quand.
00:00:00 • Col de Chansert depuis Vertolaye (1236m)
Grimpé par Vertolaye et en passant par Saint-Pierre la Bourlhonne, cela fait 15,315 km à 4,83 %. Ce n'est pas l'itinéraire montré sur la carte.



Cela commence à grimper dès l'entrée de Vertolaye, au croisement de la D906 et de la D268A (495m) avec un premier tronçon de 2,89 km à 4,67 %jusqu'au carrefour des Granges (630m). On commence à grimper doucement au début dans le village de Vertolaye.



La première partie jusqu'à Saint-Pierre la Bourlhonne est commune avec la route du col du Béal et du hameau des Granges jusqu'à Saint-Pierre la Bourlhonne (955m), on grimpe 4,21 km à 7,72 %, une section souvent en forêt avec des pourcentages assez difficiles entre 7 et 9 %.



A partir de là, on quitte la route du col du Béal pour suivre la D66 et la D255 et il reste 8,22 km à 3,4 % avec une pente est très irrégulière. Il y a même du plat et de la descente sur 1,84 km jusqu'à La Fortiche (887m) mais sur le final les pentes sont à 5-6 %. Comme le disent les autres, c'est très calme, il y a peu d'automobilistes et également peu de cyclistes. Le gite du Chalet de la Roche (1015m), à 3,86 km du sommet, ne doit pas faire beaucoup de chiffre d'affaires... Sur les routes du Livradois-Forez, on peut rouler pendant des heures sans croiser un cycliste, c'est dommage car à vélo on ne s'y ennuie pas.



Le sommet étant en forêt, il n'y a pas de panorama, le col du Béal est donc plus joli. Au sommet se trouve un gros panneau annonçant la Croix du Fossat non loin, vététistes ne le suivez pas c'est très mal indiqué après et ce n'est pas par là que l'on atteint les jasseries de la Croix du Fossat. C'est plutôt le chemin de Pré Daval et je ne sais pas si on peut aller jusqu'au bout à VTT ou en prenant un chemin après avoir grimpé Pierre-sur-Haute et descendu légèrement vers les burons de la Richarde.



En revanche, la descente vers Job vaut le coup, avec une multitude de virages. Avec mon VTT avec freins à disque, ce fut un régal. C'est un peu plus délicat avec un vélo de route sans freins à disques.



J'ai grimpé pour la première fois ce versant le 29 mai 2009 avec mon VTT après avoir grimpé le col du Béal (1390m) par Vertolaye et être redescendu vers Saint-Pierre la Bourlhonne. Je suis ensuite descendu vers Job puis Ambert où j'ai pris un bus (vélo dans la soute car très peu de monde sur cette ligne) jusqu'à Pont-de-Dore puis le train express régional (avec vélo suspendu) du retour à Clermont-Ferrand.


00:00:00 • Col de l'Oeillon depuis Chavanay (1234m)
Par beau temps, ne vous contentez du col de l'Oeillon car le crêt de l'Oeillon (mesuré à 1359m sur Géoportail, indiqué à 1364m sur les cartes IGN) est vraiment le belvédère de la vallée du Rhône avec en plus une belle vue sur le Mont Blanc (4808m) aussi. Je remarquais souvent ce sommet depuis l'autoroute A7 ou depuis la ligne TGV Valence-Lyon.



Sur ce que j'ai vu:

- la pente est facile à la sortie de Pélussin avec 1,75 km à 3,42 % entre Virieux (501m) près de la maison du parc du Pilat, et le carrefour D63/D62 qui va vers la Croix de Montvieux (561m)

- Après, on trouve un long tronçon de 5,52 km à 6,97 % de ce carrefour jusqu'au collet de Doizieux (946m). Cette partie passe devant des fermes et des granges avec la vue sur l'émetteur du crêt de l'Oeillon et aussi le collet de Doizieux que l'on devine plus haut. Cette partie est très régulière, variant de 7,4 % après Le Priel à une petite baisse avec 900m à 6,7 % juste avant le collet de Doizieux.

- La suite est un peu plus dure en forêt avec notamment 2,13 km à 7,65 % entre le croisement (1050m) avec le chemin qui mène à la chapelle de la Magdelaine, et une stèle (1213m) en hommage à un résistant. Une borne indique même un kilomètre à 8,5 %.

- Il reste 910m à 2,4 % très faciles pour en terminer avec le col de l'Oeillon.



A partir du col de l'Oeillon, il reste 1,36 km à 8,75 % (1354-1235 selon les mesures de la route) jusqu'au crêt de l'Oeillon ou 1,74 km à 8,79 % (1388-1235 selon les mesures de la route) jusqu'au crêt de la Botte, avec en commun 990m à 8,68 % jusqu'au collet de l'Oeillon (1321m, parking avant le sens interdit des derniers hectomètres) pour les automobilistes.



J'ai effectué cette ascension le dimanche 17 avril 2022 (jour de Pâques) mais en courant à pied. Je suis parti d'un parking (495m) à côté d’un petit hôpital sur les hauteurs de Pélussin. J’ai évidemment prolongé le col de l’Oeillon par le crêt de l’Oeillon (1364m) et le crêt de la Botte (1391m).



Au retour, je décidais de passer par des chemins et sentiers et je passais par le Chaux de Toureyre (1292m), un sommet voisin. Le sentier n’était pas toujours très bien indiqué et les noms de lieux indiqués sur les cartes n’étaient pas forcément ceux indiqués sur place dans la forêt. Malgré plusieurs sentiers, j’ai fini par trouver celui menant au collet de Doizieux (946m) où j’étais passé à l’aller et j’y revenais mais j’avais déjà perdu du temps. Il aurait mieux valu repasser par la route, cela aurait été plus facile. Je descendais ensuite 2,1 km en direction de Doizieux sur le versant grimpé à vélo en 2010, jusqu’au hameau de La Bonnetanche (846m), pas plus bas car je n’avais pas le temps, puis reprenais la route pour retourner à Pélussin. J’étais de retour à ma voiture après 34,5 km et 1174m de dénivelé.


00:00:00 • Col de l'Oeillon depuis La Terrasse sur Dorlay (1234m)
Par beau temps, ne vous contentez du col de l'Oeillon car le crêt de l'Oeillon (mesuré à 1359m sur Géoportail, indiqué à 1364m sur les cartes IGN) est vraiment le belvédère de la vallée du Rhône avec en plus une belle vue sur le Mont Blanc (4808m) aussi. Je remarquais souvent ce sommet depuis l'autoroute A7 ou depuis la ligne TGV Valence-Lyon.



Jusqu'au collet de Doizieux (946m), l'ascension n'est pas très difficile avec une petite route au milieu de grandes prairies. Après, je me souviens d'une ligne droite assez difficile, sur une route large en forêt et dans une portion de 3,62 km à 7,37 % jusqu'à une stèle indiquée (1213m). Les derniers hectomètres avant le collet de l'Oeillon sont plus roulants avec 910m à 2,4 %.



A partir du col de l'Oeillon, il reste 1,41 km à 8,58 % (1354-1233 selon les mesures de la route) jusqu'au crêt de l'Oeillon ou 1,74 km à 8,79 % (1386-1233 selon les mesures de la route) jusqu'au crêt de la Bote, avec en commun 995m à 8,84 % jusqu'au collet de l'Oeillon (1321m, parking avant le sens interdit des derniers hectomètres) pour les automobilistes.



J'ai effectué cette ascension le 23 mai 2010. Parti de la gare SNCF de Clermont-Ferrand, j'ai pris un train express régional en direction de la gare SNCF de Saint-Chamond puis que dans ces TER on peut suspendre les vélos.



Mon parcours: gare SNCF de Saint-Chamond (376m), Saint-Paul en Jarez, la Terrasse-sur-Dorlay (460m), Saint-Just sur Doizieux, collet de Doizieux (946m ou collet de la Croix), col de l'Oeillon (1235m), crêt de la Bote (1390m) et crêt de l'Oeillon (1359m, bien qu'indiqué à 1364m), croisement D34.1/D63 (1017m), col du Gratteau (1204m), col de l'Oeillon, collet de Doizieux, la Terrasse-sur-Dorlay, Saint-Paul-en-Jarez, gare SNCF de Saint-Chamond. Soit en tout 62,3 km avec mon VTT.



A l'aller, je me sentais dans un "jour sans". J'avais peu de force donc je moulinais et pourtant la pente est facile jusqu'au collet de Doizieux sur ce versant et j'étais frais. C'est rarissime que cela m'arrive dans ces conditions. Mais j'ai retrouvé mes forces après avoir grimpé le crêt de l'Oeillon, ce qui m'a permis de grimper les derniers kilomètres communs aux deux autres versants sans problème.



J'ai roulé vite au retour car je devais reprendre le TER et je suis parti un peu tard. J'ai pu arriver en gare 6 minutes avant le départ du train.
00:00:00 • Col de la Croix Perrin depuis Sassenage (1218m)
Je l'ai grimpé le 21 mai 2016 sur la cyclosportive "le Challenge du Vercors" (154 km). Une ascension de 3,72 km à 5,7 % à partir de Lans-en-Vercors (1003m) sur une route large et en forêt sur la fin. Ascension peu difficile et pas spécialement intéressante. Nous sommes descendus ensuite en direction d'Autrans.
00:00:00 • Forêt de l'Areilladou depuis Burzet (1212m)
J'ai grimpé cette ascension le matin du samedi 18 juin 2011 lors de mon parcours de randonnée cyclotouriste sur l'Ardéchoise (220 km) en deux jours. En fait, il s'agit d'une montée inhabituelle sur l'Ardéchoise mais en juin 2011 le col de la Barricaude était fermé pour cause d'un éboulement c'est pourquoi nous avons eu cette montée de substitution sur l'Ardéchoise. J'ai apprécié cette montée où mon coup de pédale fut aérien, doublant pas mal d'autres cyclotouristes.



A partir de Burzet, la montée est irrégulière, offrant des replats mais aussi quelques bons pourcentages. Cette route monte dans une vallée isolée. Plus on monte, plus les panoramas sur la vallée et la route plus bas sont aériens. A quelques kilomètres du sommet, on passe juste au-dessus de la cascade du Ray-Pic. En continuant, on arrive à Lachamp-Raphaël (1320m), le plus haut village d'Ardèche et on a au sommet une belle vue sur les Sucs d'Ardèche.



Bref, même si le col de la Barricaude a été supprimé du parcours de l'Ardéchoise 2011, nous n'avons au final rien perdu au change !
00:00:00 • Pic de Nore depuis Mazamet (1211m)
Un versant que j'ai grimpé à la fin du mois de juillet 2010 avec mon VTT. Les 4,5 premiers kilomètres en passant par Hautpoul sur la route qui suit l'Arnette sont faciles. Mais une fois la route de la forêt du Triby prise, le profil devient beaucoup plus irrégulier sur une route parfois assez étroite. Il y a parfois quelques bons pourcentages mais les derniers kilomètres sont de plus en plus faciles même si le revêtement avant le Portail de Nore, dans une portion rectiligne en forêt, ne rend pas très bien.



La fin est facile mais en revanche très exposée au vent et ce fut le cas lors de mon passage. Du coup, le temps était frais au sommet et je n'y suis pas resté longtemps. J'ai plutôt été déçu par le panorama au sommet, les Pyrénées n'y sont pas toujours visibles.



J'ai fait ensuite une partie du versant de Cabrespine.
00:00:00 • Pic de Nore depuis Villeneuve Minervois (1211m)
J'ai grimpé entièrement ce versant avec mon vélo de route le dimanche 22 août 2010 sur le parcours de la Laurent Jalabert (121 km). Prenant un gel au ravitaillement de Villeneuve-Minervois, j'ai dépassé pas mal de coureurs sur le long faux-plat entre Villeneuve-Minervois et Cabrespine. Mais après Cabrespine, l'ascension était difficile à cause de la chaleur et certains cyclosportifs s'arrêtaient à l'ombre sur le bord de la route. Certains n'ont pas terminé l'ascension, préférant à Pradelles-Cabardès prendre directement la route du retour à Mazamet. Moi aussi j'ai éprouvé des difficultés mais j'ai quand même pu terminer la course en dépassant quelques cyclos dans les derniers kilomètres. De là-haut on voyait un peu les Pyrénées.



Depuis le centre de Villeneuve-Minervois, l'ascension est longue de 23,8 km mais jusqu'à Cabrespine (environ 300m) et 6,5 km plus loin, c'est en fait un long faux-plat montant. A partir de Cabrespine, c'est plus dur avec environ 11 km à 4,7 % jusqu'à Pradelles-Cabardès (821m). De la route, on aperçoit le pic de Nore plus loin et parfois le village de Castans. De Pradelles-Cabardès et ses éoliennes, il reste 6 km à 6,5 % jusqu'au sommet du Pic de Nore (1211m).
00:00:00 • Pic de Nore depuis Cabrespine (1211m)
J'ai grimpé une partie de ce versant (les 10 derniers kilomètres) à la fin du mois de juillet 2010 avec mon VTT après avoir grimpé le versant de la forêt du Triby. Je suis donc descendu 4 km après Pradelles-Cabardès et je suis remonté. Il y avait du vent frais au sommet donc du coup je n'y suis pas resté très longtemps. Je suis redescendu vers Mazamet en passant par Pradelles-Cabardès et en prenant la longue route en faux-plat descendant la plus large vers Mazamet. J'ai ainsi fait ce jour-là 62 km de vélo.



Je l'ai grimpé à nouveau et cette fois en entier avec mon vélo de route le dimanche 22 août 2010 sur le parcours de la Laurent Jalabert (121 km). L'ascension était difficile à cause de la chaleur et certains cyclosportifs s'arrêtaient à l'ombre sur le bord de la route. Certains n'ont pas terminé l'ascension, préférant à Pradelles-Cabardès prendre directement la route du retour à Mazamet. Moi aussi j'ai éprouvé des difficultés mais j'ai quand même pu terminer la course en dépassant quelques cyclos dans les derniers kilomètres. On voyait un peu les Pyrénées au sommet.



On peut considérer le départ de l'ascension à Villeneuve-Minervois 6,5 km au Sud car c'est un long faux-plat montant jusqu'à Cabrespine. Depuis Cabrespine (environ 300m), il y a environ 11 km à 4,7 % jusqu'à Pradelles-Cabardès (821m). De la route, on aperçoit le pic de Nore plus loin et parfois le village de Castans. De Pradelles-Cabardès et ses éoliennes, il reste 6 km à 6,5 % jusqu'au sommet du Pic de Nore (1211m).




00:00:00 • Col de Carri depuis Saint Jean en Royans (1202m)
L'ascension commence:

- soit au carrefour de la D70 et de la D76 (259m) pour 19,67 km à 4,8 % dont 8,16 km à 7,58 % jusqu'au col Gaudissart (878m, bien que noté à 889m sur les cartes IGN)

- soit un peu plus loin au carrefour de la D361a et de la D76 (298m) pour 19,14 km à 4,72 % dont 7,63 km à 7,6 % jusqu'au col Gaudissart (878m)



L'ascension du col Gaudissart se fait en forêt sur une route un peu rugueuse.



Quoiqu'il en soit, on poursuit après le col Gaudissart par une partie très roulante jusqu'au col de la Machine (1011m, voire photos sur la page concernée) avec 3,68 km à 3,6 % avec des tunnels et cette impressionnante route de Combe Laval. Après cela on poursuit par 1,36 km à 2,94 % jusqu'au carrefour des Autarets (1051m) incluant tout de même un passage de 215m à 7 % juste après le col de la Machine. Puis on finit par 6,47 km à 2,33 %, une formalité même si ce n'est pas toujours régulier.



Ces 6,5 derniers kilomètres très roulants traversent une forêt agréable et tranquille.



Je l'ai grimpé le 21 mai 2016 sur le Challenge du Vercors (154 km). J'ai utilisé un braquet de 42*23 jusqu'au col Gaudissart, le reste de l'ascension a été très facile. La descente a été plutôt agréable aussi mais le dernier kilomètre jusqu'à la Chapelle-en-Vercors remontait un peu.




00:00:00 • Col de l'Esperou depuis Valleraugue (1200m)
J'ai réalisé cette ascension le 12 juillet 2007 et j'ai continué évidemment vers le Mont Aigoual. J'ai l'ai fait intégralement sur le grand plateau même si j'ai utilisé parfois le 52*21, ce qui n'est pas judicieux. Mieux aurait valu le plateau de 42 dents avec le milieu de la cassette à l'arrière mais j'étais un peu trop obsédé par ma force de pédalage. Le vent soufflait un peu dans les lacets.



 L'ascension n'est pas vraiment difficile. On commence par du faux-plat montant sur 2 ou 3 km et ensuite jusqu'à L'Espérou ce sont souvent des grands lacets (quand on arrive au sommet de l'Aigoual on a un panorama sur ses fameuses épingles) avec des pentes à 5-6 % et au maximum des pentes à 7 % mais c'est long, même en descente !



 Attention, la chaussée est parfois déformée dans la série de lacets de la descente.


00:00:00 • Col de la Scie depuis Lachapelle sous Chanéac (1193m)
Je l'ai grimpé le matin du samedi 19 juin 2010 lors de l'Ardéchoise sur le parcours des Sucs (223 km) en randonnée cyclotouriste en deux jours. Je ne venais pas de Lachapelle-sous-Chanéac mais plutôt de Fay-sur-Lignon (43) où il y avait mon hébergement.



De ce côté aucun problème si ce n'est de courts raidillons il me semble. La descente vers Lachapelle-sous-Chanéac était considérée comme dangereuse sur l'Ardéchoise. C'est vrai qu'on manquait parfois de visibilité aux abords de quelques courbes et virages mais pour ma part aucun souci d'autant que les bénévoles de l'Ardéchoise réglementaient bien la circulation des rares automobiles plus bas.
00:00:00 • Le Markstein depuis Oderen (1184m)
Le samedi 29 août 2009, j'ai grimpé ce col lors d'une longue sortie à VTT, elle-même lors d'un séjour cyclotouriste de 3 jours dans les Vosges. Pour cette sortie, j'ai commencé par prendre un TER (train express régional) de Thann à Kruth. En Alsace, il y a de bonnes lignes de TER pour être au pied du massif des Vosges et on peut y suspendre des vélos à l'intérieur, plutôt pratique lorsqu'on souhaite éviter les longs trajets en voiture, à condition de trouver un hôtel où il y a un garage pour vélos.



A partir du lac de Kruth-Wildenstein, j'ai grimpé jusqu'au col du Markstein (1183m). L'ascension commençait juste après le lac de Kruth, au carrefour des routes D27 et D138, à 551m d'altitude. Beaucoup de monde ici parle de 2 km difficiles à partir de là mais moi je me souvenais plutôt de 3 km à 6-7 % avant effectivement une ascension roulante par la suite et sans véritable difficulté. Je ne me souviens pas d'un kilomètre à 8,5 % mais je peux me tromper, ça fait 7 ans que je l'ai grimpé, alors...



Ensuite, je suis redescendu jusqu'à Sondernach pour grimper le col de Platzerwasel puis j'ai été ensuite au Hohneck sur la route des Crêtes.
00:00:00 • Le Markstein depuis Buhl (1184m)
Le vendredi 28 août 2009, j'ai été au Markstein après avoir grimpé le col du Grand Ballon avec mon VTT. Le col se situant à 1183m d'altitude, il a fallu pousser le VTT jusqu'à la butte au-dessus de la piste de luge d'été pour arriver au sommet du Markstein à 1266m d'altitude. Je suis ensuite descendu jusqu'au lac de Lauch avant de remonter jusqu'au col du Markstein et au col du Grand Ballon pour redescendre à Willer-sur-Thur puis poursuivre à Thann où était mon hôtel car j'étais en voyage cycotouriste de 3 jours dans les Vosges.



Je n'ai fait donc que les derniers kilomètres de ce versant néanmoins il y avait de bons pourcentages dans ces derniers kilomètres et j'ai dû faire une sortie de 62 km il me semble. Il aurait été inutile d'en faire plus ce jour-là car le temps était trop nuageux et plutôt froid.
00:00:00 • Col de l'Ardéchoise depuis Chaneac (1184m)
Voilà un col inventé en l'an 2000 par les organisateurs de l'Ardéchoise. Auparavant, il n'avait pas de nom.



Je l'ai grimpé le samedi 19 juin 2010 lors de l'Ardéchoise sur le parcours des Sucs (223 km) en randonnée cyclotouriste en deux jours. Au pied du col, à Lachapelle-sous-Chanéac, il y avait pas mal d'animation dans un village pourtant petit et isolé.



J'ai effectué une bonne ascension, avec facilité, dépassant d'autres cyclistes. Un seul cycliste a pris ma roue et a passé des relais avec moi jusqu'au sommet.



Les pourcentages sont plutôt réguliers et jamais excessifs. Au sommet, il y a une belle vue sur le Suc de Sara (1521m). Le village de Borée est juste en bas.




00:00:00 • Col d'Entremont depuis Dienne (1184m)
J'ai grimpé ce col à la fin du mois de mai 2009 puis en juillet 2010 au retour d'ascensions du Pas de Peyrol, en VTT à chaque fois.



Parcours en mai 2009: gare SNCF de Murat, col d'Entremont (1210m), Dienne, Pas de Peyrol (1588m), carrefour D680/D12 (cirque du Falgoux 1150m), Pas de Peyrol, Dienne, col d'Entremont, gare SNCF de Murat soit environ 59,5 km de vélo en comptant quelques petits détours et sans compter l'ascension du Puy Mary (1783m) à pied.



Parcours en juillet 2010: Murat, col d'Entremont (1210m), Pas de Peyrol (1588m), col de Redondet (1531m), Mandailles, col de Redondet (1531m), Pas de Peyrol (1588m), Dienne, col d'Entremont, Murat soit 70,4 km de vélo.



C'est une ascension courte (3 km) mais assez pentue sauf les derniers hectomètres faciles sur la grande route. En fait tout dépend de la fraîcheur qu'il nous reste dans les jambes. Moi il ne m'a jamais posé problème. Il est à 1210m d'altitude et non 1184m. D'où vient cette erreur ?
00:00:00 • Col d'Entremont depuis Murat (1184m)
J'ai grimpé ce col à la fin du mois de mai 2009 puis en juillet 2010 avant de grimper le Pas de Peyrol par Dienne, en VTT à chaque fois. Lorsque je suis arrivé en train express régional (on peut y suspendre les VTT) à la gare de Murat à 8h18, il faisait bien frisquet pour une journée de printemps et ce malgré le beau temps. C'est qu'il fait froid dans ce pays !



Parcours en mai 2009: gare SNCF de Murat, col d'Entremont (1210m), Dienne, Pas de Peyrol (1588m), carrefour D680/D12 (cirque du Falgoux 1150m), Pas de Peyrol, Dienne, col d'Entremont, gare SNCF de Murat soit environ 59,5 km de vélo en comptant quelques petits détours et sans compter l'ascension du Puy Mary (1783m) à pied.



Parcours en juillet 2010: Murat, col d'Entremont (1210m), Pas de Peyrol (1588m), col de Redondet (1531m), Mandailles, col de Redondet (1531m), Pas de Peyrol (1588m), Dienne, col d'Entremont, Murat soit 70,4 km de vélo.



Sorti de Murat et passé le rocher de Bonnevie qui domine le village, l'ascension n'est pas difficile, avec une pente maximum à 7 %. Elle est en revanche très rectiligne. Il est à 1210m d'altitude et non 1184m. D'où vient cette erreur ?
00:00:00 • Col de Platzerwasel depuis Munster (1182m)
Le samedi 29 août 2009, j'ai grimpé ce col lors d'une longue sortie à VTT, elle-même lors d'un séjour cyclotouriste de 3 jours dans les Vosges. Je venais de grimper le Markstein depuis Kruth avant et je suis ensuite redescendu vers Sondernach dans l'optique de grimper ce col et peut-être le Petit Ballon. Mais arrivé à Sondernach, il était aux environs de 13h et comme je voulais après aller jusqu'au Hohneck (1363m), second plus haut sommet vosgien, j'ai renoncé au Petit Ballon (que j'ai grimpé en 2015).



Pour revenir sur la route des crêtes, j'ai donc grimpé ce col de Platzerwasel, démarrant à Sondernach. Sinon entre Metzeral et Sondernach, c'est effectivement facile et on peut considérer Sondernach comme le vrai départ de l'ascension.



Et lors de ce séjour dans les Vosges, le Platzerwasel est de loin celui qui m'a fait le plus mal aux jambes (mais je n'avais pas encore grimpé La Planche des Belles Filles). Après Sondernach et le petit embranchement (590m) avec la route du Petit Ballon, la pente se durcit, on rentre dans la forêt et des panneaux triangulaires annoncent des rampes à 12 % ! Dur, dur, ces 6 derniers kilomètres ! Il y avait certainement des paliers mais je ne m'en souviens plus très bien.



Et arrivé au sommet (1183m) , il n'y a pas de panorama car on est encore en forêt. Ce n'est donc pas un col très agréable malgré un bon revêtement. Pour avoir du panorama et être à découvert, il faut continuer vers le Breitfirst (1280m, sommet de la route à 1273m) avec une belle rampe pour y parvenir après une petite descente insignifiante. En effet, l'altitude du col de Platzerwasel est égale à celle du col du Markstein, à quelques kilomètres. Ne vous attendez donc pas à de la descente de ce côté !
01:09:30 • Madone d'Utelle depuis Saint jean la rivière (1174m)
Attention pour ceux qui partiraient de Saint-Jean la Rivière, il y a peu de places de parking (une vingtaine, pas plus) au pied de l'ascension. En cas où mieux vaut peut-être garer sa voiture à Lantosque surtout que le profil entre Lantosque et Saint-Jean la Rivière est en faux-plat descendant (mais le retour serait plus dur !).



Entre Saint-Jean la Rivière et Utelle, la pente est régulière (5-6 % environ) et les lacets serpentent entre les oliviers. D'ailleurs, moins de 2 km avant Utelle, il y a une vue sur une petite série de lacets que l'on a franchi. Mais les oliviers sont trop petits pour apporter de l'ombre et il n' y a de l'ombre que vers le 4e kilomètre.

Quand on arrive à Utelle, après environ 8,5 km, la pente se radoucit considérablement mais cela ne dure pas car il y a une belle rampe avant les derniers bars à la sortie du village. Un peu plus loin, arrivé au carrefour de la route de La Tour-sur-Tinée, la route devient plus étroite et passe en forêt avec des pourcentages plutôt roulants (4%). Il faut en effet faire gaffe au retour en descente lorsque des véhicules arrivent en face de bien serrer à droite à certains endroits. Dans les deux derniers kilomètres, la route sort de la forêt et on aperçoit le village d'Utelle plus bas traversé toute à l'heure. Mais il y a quelques rampes à 8 % dans ces deux derniers kilomètres. Cela reste une ascension abordable.



Lorsqu'on arrive au sanctuaire (1174m), on peut continuer sur un chemin goudronné mais encore plus étroit jusqu'à la table d'orientation (1194m) et l'antenne TDF. La table d'orientation est à 1194m d'altitude mais le sommet de la route à 1191m. Il faut noter que je prends en référence les cartes IGN car Michelin donne une altitude de 1181m mais on ne sait pas si c'est au sanctuaire ou à la table d'orientation. Le panorama bien sûr est superbe avec les principaux sommets du Mercantour (français et italien), la côte niçoise mais également le parc naturel régional des Préalpes d'Azur (Cime du Cheiron...) au loin.

Attention quand même aux gens qui ne font pas attention et se mettent en plein milieu du chemin bétonné.



A côté du sanctuaire, il y a un bar-restaurant tenu par des croyants.



Cette ascension je l'ai effectué le dimanche 4 septembre 2016 à partir de 12h30, avec des braquets de 42*21 et 42*23 en général, sans difficulté. J'ai enchaîné après par le col de Turini par Lantosque. Curieusement en cet après-midi, je n'ai croisé, en dehors des automobilistes et motards, aucun autre cycliste que moi, ni à la Madone d'Utelle ni au col de Turini, et ce alors qu'il faisait beau, tout au plus quelques marcheurs ! Moi qui croyait que les Alpes-Maritimes était un département de vélo...




00:40:00 • Ballon d'Alsace depuis Saint Maurice sur Moselle (1171m)
J'ai effectué cette ascension le 27 août 2009 après avoir déjà grimpé le versant Est par Sewen. Après avoir grimpé environ 1 km, on a une belle vue sur Saint-Maurice sur Moselle et de belles maisons avec une architecture particulière. Ensuite, on grimpe deux kilomètres il me semble au milieu des prairies et on peut voir plus haut le Ballon de Servance (1216m). Après on rentre dans une forêt de sapins et épicéas avec des lacets réguliers jusqu'à la Jumenterie (1069m) où la route se fait plus rectiligne, à un peu plus d'un kilomètre du sommet. Pour les pourcentages, tous les panneaux annoncent une pente de 7 %. N'auraient-ils pas pu être un peu plus précis plutôt qu'arrondir comme avec Altigraph ?



Au sommet du col (1172m), il y a un petit sentier qui permet d'accéder à la statue de Jeanne d'Arc et la table d'orientation, au sommet du Ballon d'Alsace (1247m) mais ce sentier n'est pas accessible aux vélos de route.



J'ai mis 1h avec mon VTT pour grimper ce versant et après je suis passé par le col du Hundsruck (748m) pour rentrer à Thann soit une belle sortie de 80 km. Mais à mon avis le Ballon d'Alsace n'est pas le plus beau sommet des Vosges et j'ai préféré le Hohneck, le Grand Ballon et le Petit Ballon.



Ce col, je l'ai encore grimpé par Saint-Maurice sur Moselle lors de la cyclosportive Les Trois Ballons sur le parcours Senior (104 km) le 11 juin 2011 et évidemment avec mon vélo de route. Je l'ai grimpé en 40 minutes sur un braquet de 42*23. J'étais assurément en forme, doublant plein de cyclistes dont certains m'avaient doublé dans la descente du Ballon de Servance. Un seul type m'a doublé dans l'ascension.
00:00:00 • Ballon d'Alsace depuis Sewen (1171m)
J'ai effectué cette ascension avec mon VTT le 27 août 2009 lors d'un séjour de 3 jours dans les Vosges. Je suis parti de Thann et je suis passé par Masevaux pour suivre une piste cyclable dans la vallée de la Döner.



Arrivé à Sewen (500m), effectivement c'est presque plat et ce n'est qu'après le lac de Sewen que cela commence à grimper avec une série de lacets pour arriver au barrage du lac d'Alfeld (621m). On entre après dans la forêt avec la portion sans doute la plus difficile de tous les versants du Ballon d'Alsace: 4 km avec des bornes qui indiquent 7,8 % pour la plus facile, 8,6¨% pour la plus dure, c'est plutôt régulier et au retour en descente, on peut y faire de belles pointes de vitesse. Mais les derniers kilomètres sont beaucoup moins difficiles: dans les deux kilomètres suivants, il y a beaucoup de plat. Après le croisement avec la route de Giromagny, cela grimpe un peu plus avec 4 % de moyenne mais c'est beaucoup moins dur que durant la forêt.



Juste avant la ferme-auberge du Ballon d'Alsace, dans les tous derniers hectomètres, il y a belle vue sur le lac d'Alfeld et la vallée de la Döner plus bas.



Au sommet du col (1172m), il y a un petit sentier qui permet d'accéder à la statue de Jeanne d'Arc et la table d'orientation, au sommet du Ballon d'Alsace (1247m) mais ce sentier n'est pas accessible aux vélos de route.



Après cette ascension, j'ai grimpé le col par son versant historique de Saint-Maurice sur Moselle (88).
00:00:00 • Petit Ballon depuis Metzeral (1163m)
C'est une ascension que j'ai effectué en mai 2015. Cependant je l'ai faite à pied, d'une part parce-qu'en formation à Dijon, d'où j'étais venu en TGV et TER la veille, je n'avais pas pris mon vélo qui était loin chez moi et d'autre part parce qu'en 2015, mes principaux objectifs étaient en trail donc l'ascension du Petit Ballon à pied constituait un excellent entrainement.



D'ailleurs, j'avais déjà monté ce sommet sur le trail du Petit Ballon (52 km) le 15 mars 2015. Nous étions passés par le col du Boenslesgrab puis par des sentiers pédestres cependant la météo était un peu brumeuse donc le panorama peu dégagé. C'est pourquoi je suis revenu en mai 2015 et même si je ne l'ai pas monté à vélo, j'ai suivi cette fois-ci la même route que les cyclistes sauf bien sûr du col (1163m) jusqu'au vrai sommet (1272m selon IGN, 1267m selon les cartes Michelin), marqué par une statue de la vierge, où il faut monter par un sentier.



Je suis donc parti en courant de mon hôtel à Munster vers 10h10 en suivant la vallée jusqu'à Metzeral (480m) 8,7 km plus loin pour démarrer l'ascension. Vers 11h20, j'étais à Sondernach où l'ascension démarre vraiment bien qu'il y ai une courte portion plane une fois atteint le petit carrefour avec la route du col de Platzerwasel, à 590m d'altitude. Ensuite jusqu'au centre de vacances et la ferme de Landersen, il y a de bons pourcentages sur une route en forêt. Mais passé la ferme de Landersen, il y a une partie à découvert qui permet d'ailleurs de voir plus loin le sommet du Petit Ballon et les pourcentages sont nettement plus faciles avec même un faux-plat descendant à un moment où il me semble que l'on voit sur le côté de la route un sapin plus majestueux que les autres. Mais peu après, la route pénètre à nouveau dans une forêt de conifères pour les 3 derniers kilomètres d'ascension et les pourcentages se durcissent à nouveau même si c'est un poil moins dur que certains passages avant la ferme de Landersen. A quelques hectomètres du col, on sort de la forêt pour cet agréable paysage de chaumes typique des ballons vosgiens et tout près du col, la route passe à côté de la ferme-auberge de Rothenbrunnen (1135m), ferme-auberge bien typique aussi du parc naturel régional des Ballons des Vosges.



Bien que j'étais à pied, j'ai observé aussi que le revêtement de la route n'était pas des meilleurs. Est-ce la raison pour laquelle Alberto Contador y a chuté sur le Tour de France 2014 ?

J'ai croisé évidemment beaucoup de cyclistes dont des Allemands mais aussi des amateurs d'aéromodélisme au sommet du Petit Ballon (1272m) où je suis arrivé vers 13h35 et j'y ai pique-niqué. Le temps était beau mais un peu nuageux sur le sud des Vosges.



Je suis redescendu par le versant opposé en direction de Luttenbach-près-Munster. Les deux premiers kilomètres de descente sont superbes à travers les chaumes avant de rentrer à nouveau en forêt. Plus bas à l'auberge du Ried (896m), on y fêtait la transhumance (que je n'ai pas vu) avec des repas et en jouant de l'accordéon. Plus bas encore, j'ai pu observer que sur ce versant-là route est vraiment très pentue, plus dure que sur le versant de Metzeral grimpé qui était assez irrégulier. A 16h50, j'étais de retour à Munster et j'ai dû faire quelque chose comme 34 km à pied, assurément l'une de mes plus belles sorties de l'année, par un temps agréable.



En général, les cols je les grimpe à vélo mais pour quelques-uns (versant nord du col de l'Iseran, col d'Aubisque, col de Perty), je les ai grimpé à pied en suivant la route goudronnée et pour un trailer ou un marathonien ce sont d'excellents entrainements.
00:00:00 • Ballon de Servance depuis Plancher Bas (1158m)
C'est un col que nous avons grimpé le samedi 11 juin 2011 sur la cyclosportive "Les Trois Ballons", sur le parcours Senior (104 km ) pour ma part. Le Ballon de Servance était le premier col de la journée.



D'abord plutôt roulante après Plancher-les-Mines, l'ascension devient plus difficile après avec en plus une chaussée qui devient étroite. L'ascension se passe dans les bois et il me semble qu'elle n'offre aucun point de vue. Pour du panorama, il faudrait continuer jusqu'au sommet (1216m) mais sur les Trois Ballons l'ascension s'arrêtait au col (1152m).



J'ai réalisé une bonne ascension malgré la difficulté du col. J'ai remonté pas mal de coureurs au début de la montée mais par la suite j'en ai moins doublé, pas tellement à cause des pentes fortes mais plutôt à cause de la route étroite qui ne permettait pas une bonne fluidité du peloton. Au début, mon compteur affichait souvent des vitesses de 15 km/h, vers la fin c'était plutôt du 12,5 km/h. A partir des kilomètres les plus difficiles, j'ai mouliné sur le petit plateau de 30 dents.



Je n'ai pas vraiment apprécié la descente vers le col des Croix car au début elle était plutôt pentue mais surtout il y avait parfois des bosses sur la chaussée, le revêtement n'y était pas terrible. Plutôt dangereux à tel point qu'à un moment il y avait un endroit avec plein de bidons comme si plusieurs cyclistes venaient d'y chuter. De plus, il était tôt le matin et la descente donc plutôt froide mais j'avais un coupe-vent.




00:00:00 • Col du Petit Drumond depuis Bussang (1150m)
J'ai fait cette ascension le 29 septembre 2018 mais à pied à partir du parking des sources de la Moselle (699m) soit un démarrage à proximité de la partie finale, longue de 4,82 km à 9,04 % (1148-712). En marchant et en courant sur la même route goudronnée que les cyclistes, j'ai fait l'ascension en 1h05, avec quelques arrêts pour prendre des photos. Dans le même massif, j'ai aussi effectué en courant les ascensions du Petit Ballon en 2015 et du collet du Linge ce même week-end.



J'ai démarré l'ascension vers 18h et je n'avais donc pas le temps de démarrer depuis Bussang, ayant été sur le plateau des Mille Etangs plus tôt dans l'après-midi, au cours d'un week-end de balade dans le parc naturel régional des Ballons des Vosges. Mais du coup, je n'ai pas pu rester longtemps au sommet et je suis redescendu dans l'obscurité, rejoignant le parking vers 20h05 et donnant des coups de sifflet pour me donner du courage, n'ayant pas pris la précaution de prendre ma lampe frontale.



L'ascension se passe essentiellement en forêt sauf les derniers 300m qui se font dans les chaumes. il y a quelques courts replats mais aussi des passages raides notamment après environ 500m sur la route finale et un autre coup de cul juste avant les chaumes du final, quelques passages rectilignes plutôt difficiles entre les épingles aussi. Bon évidemment, à pied pour un trailer pas de difficulté.



Au petit Drumont, on se situe à la limite entre les Vosges (88) et le Haut-Rhin (68). L'auberge se situe à 1148m d'altitude mais un petit chemin permet aux vététistes d'arriver à la table d'orientation, à 1200m d'altitude.


00:00:00 • Col de la Soeur depuis La Tour d'Auvergne (1149m)
J'ai effectué cette ascension en juillet 2010 sur ce parcours, à VTT: La Bourboule, col de Vendeix (1145m), la Stèle (1250m), Chastreix, Chastreix-Sancy (1414m), la Tour d'Auvergne, col de la Soeur (1149m), La Bourboule, Murat-le-Quaire, Banne d'Ordanche (1512m), Murat-le-Quaire, La Bourboule soit 60,1 km sans compter la marche à pied jusqu'au sommet de la Banne d'Ordanche.



L'ascension ne m'a pas paru difficile. La longueur donnée est même sur-estimée. En fait, depuis le centre de la Tour d'Auvergne (976m), il n' y a que 4,9 km à 3,5 %. En revanche, on a l'impression d'être dans une campagne un peu perdue. D'abord, on pédale entre les champs puis on termine en forêt dans le dernier kilomètre.
00:00:00 • Station de la Planche des Belles Filles depuis Plancher les mines (1148m)
Je l'ai grimpé le 11 juin 2011 lors de la cyclosportive "Les Trois Ballons" sur le parcours Senior (104 km) pour ma part. Elle constituait la montée finale. A l'époque le mur final fait pour l'arrivée du Tour de France 2012 n'existait pas encore. Mais sur 5,5 km seulement, ce final était vraiment épouvantable !



D'entrée, on prend un coup en voyant ce premier kilomètre effrayant et rectiligne avec un passage que j'estimais à 15 % au bout (mais le magazine Le Cycle parlait d'un passage à 17 % !). J'étais tellement dans le rouge, et ce malgré un gel pris avant le début de l'ascension, que je n'ai pas senti le premier replat. Suite à ce replat, ça grimpe à nouveau sur des pentes proches de 9,5 %. Au compteur, j'avais des vitesses qui tournaient autour des 7-8 km/h et ce en étant à fond (ben oui parce-que si j'avais décidé de lever le pied je serais probablement tombé du vélo).

Heureusement, à un kilomètre du grand parking, la pente se radoucit et cela m'a permis de souffler et cela m'a permis de relancer pour la dernière rampe juste avant l'arrivée qui était jugée au grand parking (996m).



En dépit de ce combat face à la pente, j'ai quand même doublé un peu moins de dix coureurs dans cette montée finale et aucun ne m'a rattrapé. J'ai utilisé des braquets de 30*19 à 30*23 pour cette montée sauf le kilomètre avant le grand parking où j'ai pu mettre plus de développement.



Je suis encore heureux qu'à cette époque la rampe finale à 22 % qui fixait l'arrivée à 1035m désormais n'existait pas encore parce-qu' avec un braquet de 30*23 déjà juste pour le passage à 15 % au premier kilomètre, pas sûr que j'aurais terminé sans mettre pied à terre…



En descente, j'ai vu quelques concurrents du parcours de 205 km mettre pied à terre pour souffler, à bout, mais aussi d'autres grimper très bien. Bref, c'est une montée intense !



Pour le Tour de France 2019, l'arrivée a été réhaussé encore plus à 1140m d'altitude avec un mur inutile à 24 % sur un chemin gravel. Je n'aime pas trop ces pourcentages monstrueux où même avec les plus petits braquets on n'est pas sûr de passer. A titre de référence, le peloton des favoris (Geraint Thomas, Thibaut Pinot, Julian Alaphilippe…) avait grimpé cette ascension en 20min05s environ.
00:00:00 • Col de Tourniol depuis Saint Jean en Royans (1145m)
J'ai effectué cette ascension mais à pied et en provenant de Léoncel dans le cadre de mon entrainement au trail et de randonnées dans le parc naturel régional du Vercors, en août 2013. Mon objectif était le sommet de Pierre-Chauve (1308m) mais pour ce faire j'ai passé par la même route que les cyclistes jusqu'au col de Tourniol (1145m).



Depuis le carrefour D101/D70 (917m) à Léoncel, il y a 3,34 km à 6,82 % de moyenne. Une belle route mais depuis le sommet de Pierre-Chauve, le versant opposé parait bien plus spectaculaire avec tous ses lacets.




00:00:00 • Col de la Schlucht depuis Munster (1139m)
Lundi 19 décembre 2022. Je partais à pied en fin de matinée du centre de Munster, la place du Marché (378m) où se tenait un petit marché de Noël de 10h à 19h pour mon premier objectif, à savoir l’ascension du col de la Schlucht (1139m), soit une montée de 17,8 km à 4,27 % depuis mon point de départ. Je n’avais pas choisi de monter ce col pour rien car à moins de 2 km de ce col se tenait un ancien hôtel et sanatorium aujourd’hui désaffecté mais où se tiennent par fois des explorations d’urbex et de chasseurs de fantômes.



Mais pour revenir à l’ascension en elle-même, elle passait par des villages de la vallée de Munster (Stosswihr, Soultzeren) et se passait par la suite dans une belle forêt du parc naturel régional des Ballons des Vosges. Jusqu’à Soultzeren, il y avait tout de même pas mal de circulation automobile. Au début presque plate à Stosswihr, l’ascension restait roulante par la suite et régulière. A pied, je faisais une montée fractionnée entre longues accélérations et courts instants de récupération. La météo dans la vallée de Munster était douce, ce qui contrastait avec les jours précédents (il y avait sur les côtés un peu de neige qui restait au sol). Cependant, la température était plus fraîche vers 800m d’altitude et à moins de 2 km du sommet du col, un vent fort et froid s’est fait ressentir, m’obligeant à remettre mes gants et ma capuche. Quand je devais enlever les gants pour prendre des photos, ce n’était pas très agréable. A un peu moins de 7 km du sommet du col, vers 800m d'altitude, il y a un superbe panorama sur la vallée de Munster et il y a un autre belvédère à environ 600m de l'arrivée au col laissant voir d'autres sommets vosgiens, juste avant un court tunnel. Par ailleurs, le vent souvent défavorable a fait que j’ai arrêté de courir une fois les 1050m d’altitude franchis. J’atteignais le col de la Schlucht (1139m) vers 15h où je pouvais me réchauffer dans le grand bâtiment appelé « Le Tétras » où il y avait une petite exposition.



Avant de redescendre, j'ai pris un sentier de randonnée menant au sommet du Spitzenfels (1190m) et j'ai été visité l'ancien centre de l'Altenberg (1068m) pendant un bon moment. Définitivement fermé en septembre 2011, il était totalement dévasté et pillé.



Dans la descente au retour, j’ai couru l’essentiel du temps, rassuré par la puissance de ma lampe pectorale et j’ai pu voir de belles vues sur la vallée de Munster le soir tombé. Ce fut un plaisir à l'exception qu’à ce même niveau j’ai retiré de la route le cadavre d’une biche. Elle venait d’être écrasée car elle n’y était pas l’aller. J’étais de retour au centre de Munster après 38,6 km et 812m de dénivelé, une sortie sérieuse donc.


00:00:00 • Col du Cucheron depuis La Diat (1139m)
Un col que j'ai grimpé à pied au début du mois de septembre 2013 à partir de Saint-Pierre de Chartreuse (880m) où j'avais passé la nuit dans un hôtel puisque j'étais en week-end de randonnée dans le parc naturel régional de la Chartreuse. J'ai donc grimpé ce versant à pied en vue de monter ensuite le Grand Som (2026m), un sommet en plein coeur du massif de la Chartreuse. Le temps était nuageux mais les éclaircies suffisantes pour avoir un beau panorama sur le massif.



J'ai fait d'autres ascensions en courant à pied sur les routes des cols: le col d'Aubisque, le Petit Ballon, le mont Tauch, le versant nord du col de l'Iseran, les chalets du Charmant Som...


00:00:00 • La Baume depuis Castellane (1124m)
J'ai grimpé ce col mais à pied depuis Castellane le 10 décembre 2011 parce-que je voulais voir le Mandarom de Castellane et la vue sur le lac de Castillon à Blaron. J'ai donc été plus loin que La Baume. C'était pour moi un entrainement en course à pied et je suis passé par cette route. De Castellane à Blaron, 22,8 km aller-retour. Pas mal mais moins spectaculaire que le tour des gorges du Verdon (Barre de l'Escalès, cirque de Vaumale...) et le mont Chiran situés dans le même parc naturel régional du Verdon.
00:00:00 • Col de la Charme depuis Chabreloche (1120m)
Je ne me souviens plus tellement des pourcentages de ce col si ce n'est qu'il est en pleine campagne dans le pays dit des "Bois noirs" au nord du parc naturel régional du Livradois-Forez et que cette partie du parc n'est pas très attrayante. Je préfère très largement le col du Béal et Pierre-sur-Haute. En plus, comme il pleuvait ce jour-là jusqu'à 14h45, j'ai encore moins apprécié.



Je l'ai grimpé le dimanche 15 novembre 2009 avec mon VTT sur un circuit dans les Bois Noirs. D'abord, je suis arrivé à la gare SNCF de Noirétable (42) à 10h09 en TER (train express régional) où on peut suspendre les vélos. J'ai continué en roulant vers Viscomtat, le col des Sagnes (828m), Chabreloche, Arconsat, le col de la Charme (1120m), le puy de Montoncel (1287m), le col de la Charme, Arconsat, Palladuc, le plan d'eau de Saint-Rémy sur Durolle, gare SNCF de Thiers (63). TER du retour à 19h07 vers Clermont-Ferrand.



Si j'ai grimpé ce col, c'est qu'à partir de cette route, il y avait un large chemin menant au puy de Montoncel (1287m), accessible uniquement à VTT évidemment. Mais je ne conseille pas d'aller vers le puy de Montoncel. D'abord parce-qu' une fois arrivé au sommet, je n'y ai pas vu de grand panorama, le sommet étant entouré d'arbres. Pas de table d'orientation, juste une croix et une borne géodésique. De plus sur la piste (ou "les" car il y a pas mal de pistes forestières dans le coin), il y avait souvent des rigoles. Comme il avait plu ce jour-là, il y avait des flaques d'eau vers le sommet. Ensuite, le balisage ici comme dans le parc naturel régional du Livradois-Forez manque pas mal, signe d'un certain abandon. Mieux vaut avoir le sens de l'orientation !



Qui plus est la région des Bois Noirs n'est qu'une étendue forestière monotone, on est bien loin de la beauté des Volcans d'Auvergne ou même des Hautes Chaumes du Forez. Bref, pas très intéressant. Et on est souvent bien seul, je n'aime certes pas trop le tourisme de masse mais là tout de même c'est mort comme coin...
00:00:00 • Col de Mézilhac depuis Le Cheylard (1119m)
Un col que j'ai grimpé sur les Ardéchoises 2010 (parcours des Sucs en deux jours), 2011 (parcours de l'Ardéchoise en deux jours) puis 2016 et 2017 (La Volcanique en mode cyclosportif).



En fait, entre Le Cheylard et Dornas, ce n'est que du faux-plat montant mais autant éviter de s'y griller. A Dornas sur l'Ardéchoise, il y a un ravitaillement où je m'arrête souvent car c'est un peu plus dur après et la pente s'accentue encore un peu plus après Sardiges (où sur l'Ardéchoise vous pourrez voir un curé sur un vélo) même si la pente reste raisonnable, souvent aux environs de 5 %. Le dernier kilomètre est plus facile. Cette ascension n'est pas difficile mais déjà un cran au-dessus du col du Buisson et du col des Nonières franchis avant et surtout plus usante.



C'est l'un de mes cols préférés de l'Ardéchoise avec ses quelques lacets et ses genêts en fleurs qui donnent une odeur que j'aime bien. Au sommet où il y a un tout petit village, on peut apercevoir les Sucs d'Ardèche (Mont Mézenc, suc de Sara...). Là, on entre vraiment dans les hauts plateaux d'Ardèche.



Les lacets après Sardiges donnent vraiment envie d'accélérer d'autant qu'on voit des cyclistes devant. A chaque fois, ce col m'a permis de dépasser pas mal de cyclistes, me donnant une certaine euphorie. En 2010, j'ai utilisé un braquet de 42*21 pour grimper ce col et même le 42*23 en 2011 où après avoir fait des pointes à plus de 20 km/h jusqu'à Sardige, j'avais eu plus de mal dans les derniers kilomètres avec une vitesse proche de 14 km/h. Curieusement, en 2016, j'ai fait des pointes à 17-18 km/h sur ce même dernier tronçon sans pour autant être beaucoup plus en forme que 2010-2011. La route aurait-elle été refaite en 2015 ? En 2017, je me suis chronométré en 39 minutes à partir du ravitaillement de Dornas et avec un rythme cardiaque maximum de 166.



Sur l'Ardéchoise, il y a toujours un ravitaillement à ce col mais je crois qu'il n'est gratuit que le samedi pour les parcours en un jour. En 2010 et en 2016, j'ai pu faire l'ascension dans de bonnes conditions mais la météo, le vendredi en 2010 et le samedi en 2016, s'est nettement gâté par la suite avec des averses en approchant de Lachamp-Raphaël, surtout en 2016 où ce fut vraiment épouvantable. Ceux qui l'ont fait doivent s'en souvenir... En 2011 et 2017, il y avait du vent au sommet.




00:00:00 • Col de Latrape depuis Aulus les Bains (1111m)
J'ai grimpé ce col le dimanche 8 août 2021 en courant à pied entre Aulus-les-Bains et le Picou de la Mire (1751m) au-dessus de Guzet-Neige. J'ai suivi entièrement la route du col de Latrape sans couper par des sentiers pédestres, pas même à la descente. J'ai fait une sortie de 29,1 km de course à pied et pas loin de 1100m de dénivelé, dans le cadre d'un album sur les Pyrénées et de la phase finale de ma préparation pour l'Ultra-Trail du Mont Blanc, ayant lieu trois semaines après.



Je l'ai grimpé à nouveau le samedi 11 septembre 2021 pour grimper à nouveau vers Guzet et le Picou de la Mire. Une sortie de 30,9 km de course à pied. Mais toujours des nuages, dommage.



Depuis Aulus-les-Bains (742m), j'ai trouvé exactement 5,07 km à 7,24 % de moyenne. C'est une ascension régulière. Elle est courte, pas facile mais il n'y a pas de pourcentage extrême ni même à deux chiffres. Après quelques hectomètres d'ascension, on a une belle vue sur Aulus-les-Bains. Pour le reste, l'ascension se passe dans une forêt de feuillus sans réel panorama, pas même au sommet.



Au col de Latrape, si vous revenez d'une longue sortie et qu'il ne vous reste plus qu'à descendre, vous pourrez faire une halte au bar-restaurant. Il y a aussi un hôtel. Attention, ils ne sont pas ouverts toute l'année.
00:00:00 • Station de Champ du feu depuis Schirmeck (1099m)
Mardi 28 mai 2024. Après un petit voyage en TER (Train Express Regional) depuis Obernai, j’arrivais à la gare SNCF de Rothau (67) où je pourrais effectuer la sortie à laquelle je pensais depuis de longs mois, à savoir monter le Champ du Feu en passant par l’ancien camp de concentration de Natzweiler-Struthof, en courant et marchant à pied pour préparer les objectifs de l'été.



Je commençais réellement la sortie à 10h depuis la gare SNCF de Rothau (338m) et suivais la route D130 en direction de l’ancien camp de concentration de Natzweiler-Struthof. J’arrivais à 11h devant l’ancienne chambre à gaz (710m environ) mais elle n’ouvrait qu’entre 13h et 17h. Puis en continuant sur la route j’arrivais au centre du résistant déporté (790m) où j’ai acheté un billet pour la visite du camp, au prix de 8 €. J’ai commencé la visite vers 11h50. Je n’ai visité que le camp de concentration car le centre du déporté résistant inauguré en 2005 me paraissait artificiel et inintéressant. Parmi les visiteurs, il y avait plusieurs groupes scolaires français ou allemands.



Il y avait plusieurs baraquements à visiter dont l’un contenait un ancien four crématoire et la visite fut assez longue d’autant qu’en quittant le camp principal vers 12h50 je me suis dirigé vers le bâtiment des chambres à gaz plus bas qui allait ouvrir. C’est ainsi que je terminais la visite vers 13h35 en retournant au-dessus du camp.



Alors je pouvais continuer la longue ascension vers le Champ du Feu sur une ascension qui devenait plus roulante après. Sur cette même route, je passais également devant la Pierre de Mémoire (1004m) vers 14h35 mais la route était encore longue. La tour du Champ du Feu (1098m) se dévoilait tardivement et je n’y arrivais que vers 16h, après une pause. Elle était fermée provisoirement soit à cause du crépissage soit à cause d’une touriste qui était montée en sandales et qui avait déposé une plainte après avoir eu une cheville foulée, selon un passant que j’avais entendu. Toutefois, pour ce qui est du panorama, j’avais pris soin de prendre des photos juste avant. Il y avait ici quelques marcheurs et quelques cyclistes aussi.



Se posait désormais la question de mon itinéraire pour le retour. Normalement, j’avais prévu de prendre un TER à 16h29 à Fouday en sachant que si ma visite du camp du Struthof était trop longue, je risquais fort de ne pas pouvoir le prendre sachant que le prochain à Fouday était à 18h44 et après une correspondance à Molsheim, il me ferait retourner à Obernai à 20h25. Je pensais donc rallonger mon retour en ne prenant pas le TER mais en faisant intégralement le trajet à pied sur un autre versant en ralliant Obernai par Klingenthal soit un parcours retour de 23,8 km alors que pour descendre à la gare SNCF de Fouday, la distance ne serait que de 11 km, mais avec trop d’attente en fin de compte. En courant vite dans la descente, je pouvais espérer gagner du temps même avec un trajet plus long.



Mais avant de partir, j’ai vérifié si dans les gares SNCF voisines de celle de Fouday, il n’ y avait pas de train qui partait avant sachant que les TER ne passent pas systématiquement à toutes les petites gares à chaque heure. Et là bingo j’ai vu un train à 18h10. qui partait de la gare de Rothau et me feraient arriver à Obernai après une correspondance à Molsheim. Et ce retour à pied ferait 15,7 km. Pour 18h10 c’était faisable si je ne trainais pas. Je prenais donc cette option qui me ferait arriver à 19h25 à Obernai, soit une heure d’avance par rapport au prochain train prévu à Fouday.



Vers 16h25, je me lançais donc dans la descente et passait vers 16h35 par le col de la Charbonnière (961m). Là je vis deux skaters qui se sont lancés quelques minutes plus tard dans la descente sur la même route que moi, la D57. Je courais vite dans la descente, prenant toutefois quelques photos sur de longs bouts droits ou passages distinctifs pour publier plus tard les photos. Vers 17h40, je finissais la descente à Fouday (400m environ) et enchainais immédiatement ma course sur la route D1420. Ce n’était pas idéal car il y avait de la circulation automobile sur cette route pas vraiment faite pour des piétons. Mais maintenant je n’avais plus le choix, il fallait foncer ! J’ai couru aussi vite que j’ai pu sur ce tronçon de 5,2 km.



Et je suis parvenu à 18h09 à la gare SNCF de Rothau, prenant le train express régional avec un peu plus de deux minutes d’avance car il y a toujours un petit décalage entre l’heure de ma montre et celle de la SNCF. J’étais soulagé.



J’avais parcouru aujourd’hui 37,9 km à pied et 880m de dénivelé :

- 19,39 km + 2,8 km camp + 10,52 km + 5,22 km

- 760m + 120m au camp = 880m de dénivelé
00:00:00 • Col des Dansadoux depuis Viverols (1093m)
J'ai grimpé ce col le 3 juillet 2011 sur la cyclosportive Les Copains, sur le moyen parcours de la Forézienne (123 km). Précédemment, nous avions grimpé les cols des Supeyres et de Baracuchet et il restait encore le col de la Croix de la Paix.



J'aurais trouvé ce col facile si ce jour-là je n'avais pas souffert d'une tendinite... Résultat, je roulais dans ce col à environ 12 km/h à mon compteur, incapable d'accélérer dans les montées, alors qu'habituellement j'aurais survolé ce petit col. J'ai terminé la course, mais pas à mon niveau normal.



Pourtant j'avais appliqué de la pommade antalgique sur mon genou les jours précédents... Mais c'est bien moins efficace que des cachets anti-inflammatoires, que j'ai donc pris les jours suivants après une visite chez le médecin.


00:36:30 • Lalouvesc depuis D228 / D214 (1091m)
Je l'ai grimpé sur les Ardéchoises 2011, 2012, 2016 et 2017. A partir de 2011, il a remplacé le col du Buisson par le pont de Clara, ascension trop étroite pour accueillir une telle course de masse. Les 5 premiers kilomètres de l'ascension présentent souvent des pourcentages de 5 à 7 %, 7,4 % de moyenne pour le kilomètre le plus difficile. Mais les 4 derniers kilomètres à partir du col des Grands (1009m) sont bien plus roulants et on peut même passer le grand plateau. L'ascension s'effectue en grande partie en forêt. L'inconvénient de cette route est la présence de petites plaques de goudron fondu quand il fait chaud.



En 2011 (parcours de l'Ardéchoise en deux jours), les 5 premiers kilomètres m'ont fait souffrir en raison d'une tendinite à l'un de mes genoux qui s'était déclarée pendant l'épreuve la veille mais les 4 derniers kilomètres moins difficiles s'étaient mieux passés et j'avais pu terminer la course. En 2012 (parcours cyclosportif des Boutières), j'ai manqué un peu de puissance dans les derniers kilomètres malgré qu'ils soient plus roulants. En 2016 (parcours cyclosportif de la Volcanique), j'ai pu faire cette dernière ascension au sec alors que nous avions roulé sous des trombes d'eau précédemment entre Lachamp-Raphaël et le col du Gerbier de Jonc. En 2017, je l'ai grimpé en 36 ou 37 minutes et je m'y sentais bien, ce qui m'a permis de remonter pas mal de coureurs. Et encore, je ralentissais parfois pour passer mon gant sur le pneu pour en enlever les gravillons qui s'y collaient à cause du goudron fondu notamment.



Sur l'Ardéchoise, Lalouvesc est l'avant-dernier ravitaillement avant celui du col de Buisson. En sortant de Lalouvesc, il y a de belles vues mais sur la course on prend peu de temps pour les admirer.
00:00:00 • Col de la Croix Berthel depuis Vialas (1088m)
Lundi 1er avril 2024 (lundi de Pâques). Je suis parti pour faire un entrainement à la course à pied dans le parc national des Cévennes. J'arrivais en début d'après-midi à Vialas. Le soleil était au rendez-vous mais il y avait un petit vent frais, surtout en approchant du col. À 16h, j’atteignais enfin le col de la Croix de Berthel (1088m) situé en zone centrale du parc national des Cévennes, après de nombreuses pauses pour prendre des photos.



Après des photos du col, je descendais sur l’autre versant mais seulement partiellement, jusqu’au pont de Géminard (1009m) situé 4,5 km plus loin. Il restait encore 6 km avant d’atteindre le village de Pont-de-Montvert (48) mais je n’avais pas le temps d’y aller.



Il était 18h05, après de nombreuses pauses encore, quand j’atteignais à nouveau le col de la Croix de Berthel (1088m). Il faut noter qu’au cours des deux ascensions je n’ai rencontré aucun cycliste, seulement deux groupes de motards et quelques véhicules d’habitants des Cévennes. Aussi, au-dessus du col de la Croix de Berthel, il était possible de grimper le Signal de Ventalon (1350m) par un sentier pédestre, mais je n’avais pas le temps pour cela.



Je commençais à redescendre vers Vialas, courant dans la descente et faisant peu de pauses. Tout se passait bien mais 3 km avant d’atteindre le village, la pluie s’est déclarée et ne s’est calmée que quelques minutes avant que je sois de retour vers 19h25 à Vialas. J’avais accompli 28 km et 580m de dénivelé environ.



Le début de l'ascension est facile avec quelques kilomètres à près de 3,5 % après Vialas. Les derniers kilomètres se durcissent avec des pourcentages proches de 6,5 %, mais rien de méchant. L'ascension est souvent en balcon et est plutôt rafraichissante avec de nombreux torrents et cascades traversés. Il n'y a en revanche pas de panorama au sommet sauf si on grimpe un sentier juste au-dessus, celui menant au signal de Ventalon.
00:00:00 • Col de Clavieres depuis Saint Martin de Valamas (1088m)
Je l'ai grimpé sur les Ardéchoises 2010, 2011, 2012, 2016 et 2017. Il s'agit d'une longue montée peu pentue (des pentes à 3-4 % généralement) sur une route large, souvent en forêt jusqu'à Saint-Agrève. Il y a quelques portions à 5 % après des virages. Le kilomètre qui précède Saint-Agrève est encore plus roulant. Mais par sa longueur, elle reste usante donc il ne faut pas la négliger. C'est pourquoi je préfère mouliner durant une grande partie de cette montée afin de m'économiser. Deux petits villages sont traversés, Saint-Julien-Boutières et Intres. Après Saint-Agrève, il reste environ 2 km avant le col sur des pourcentages encore très roulants et on peut même terminer sur le grand plateau.



Sur l'Ardéchoise, je m'arrête au ravitaillement de Saint-Agrève, ce qui me permet de finir le parcours et les deux derniers cols avec suffisamment d'énergie.



Dans cette longue montée, il y a beaucoup de monde sur l'Ardéchoise puisqu'hormis les coureurs du petit parcours du Doux, tous les cyclistes se rejoignent à Saint-Martin de Valamas. C'est pourquoi j'accélère parfois pour ne pas me laisser enfermer dans des groupes sur la droite. Sur l'édition 2011 (parcours cyclotouriste de l'Ardéchoise en deux jours), j'ai souffert dans cette montée à cause d'une tendinite au genou qui s'était déclarée sur la course et une étudiante infirmière m'a appliqué de la pommade anti-inflammatoire au poste médical de Saint-Agrève. Sur l'édition 2016 (parcours cyclosportif de la Volcanique), la grosse pluie qui était tombée avant a fait fuir les bénévoles qui sont habituellement à Saint-Julien-Boutières et Intres. En 2017, j'ai grimpé en 50 minutes entre Saint-Martin de Valamas et le ravito de Saint-Agève, je ne sais pas pour les 2 kilomètres restants mais tout en moulinant sur le 42*20 généralement, j'ai pu remonter pas mal de coureurs isolés sur le parcours de la Volcanique; avec des vitesses régulières entre 14 et 17 km/h au compteur et pourtant à la moyenne cela fait plus.



Enfin, il faut aussi noter que sur l'Ardéchoise, moins de 4 km après avoir franchi ce col, nous franchissons le col de Freydaparet (1115m) sans difficulté si ce n'est une petite relance en danseuse et en enlevant un peu de braquet. Derrière ce dernier col se situe à mon avis la descente la plus intéressante de l'Ardéchoise, celle de Maleval, juste avant d'aborder le col de Rochepaule. Un vrai régal !
00:00:00 • Col de Ceyssat depuis Royat (1078m)
C'est un col qui faisait partie de mes routes d'entrainement de 2009 jusqu'à la moitié de l'année 2011. Depuis Clermont-Ferrand où j'avais mon logement, je le grimpais parfois avec mon VTT et surtout par la D68, quelquefois par Ceyssat. Je n'utilisais en Auvergne que rarement mon vélo de route car le garage vélo était collectif et on ne connait pas tout le monde.



Je faisais parfois ce parcours : Clermont-Ferrand- Royat par la D68, la Font de l'Arbre, col de Ceyssat (1078m), Ceyssat, Petit Chambois, Bannières, Pontgibaud, col des Goules (995m), Orcines, La Font de l'Arbre, Royat, Clermont-Ferrand soit 51,1 km en partant de la place de Jaude mais moi j'avais 54,4 km en partant de mon logement.



Si on fait l'ascension entièrement depuis Clermont-Ferrand, il y a deux versants de 11,5 km environ chacun qui se rejoignent au rond-point au-dessus de la Font de l'Arbre (823m) des routes d'Orcines, du Puy de Dôme, du col de la Moreno:



- l'un part de la limite entre Clermont-Ferrand et Chamalières (bas de l'avenue de Royat 390m) en passant par la D8 et Royat. L'ascension commence en effet bien avant la place Allard mais c'est sur ce rond-point que les deux routes de Royat, séparées depuis les thermes, se rejoignent, la D68 étant la plus courte. Cela commence à Chamalières par du faux-plat et il y a des deux rouges dans les premiers kilomètres car l'environnement est urbain jusqu'à l'Arboretum de Royat où il y a des prés à côté. Il y a des rampes de quelques hectomètres sévères après la place Allard de Royat et après le rond-point des pépinières mais aussi des pentes plus douces notamment à Fontanas. Je me souviens d'une fontaine plus haut à La Font-de-l'Arbre mais aussi d'une bonne boulangerie. On arrive juste après au rond-point (823m) des routes du Puy-de-Dôme, d'Orcines et du col de la Moreno, le Puy de Dôme. Mais on peut rajouter quelques hectomètres en prenant la route à droite au bas de la Font-de l'Arbre.



- En commençant depuis Clermont-Ferrand (bas de l'avenue Raymond Bergougnan 382m) par la route D941. Moins de de 3 km plus loin, au-dessus des Hauts de Chamalières, il y a un large belvédère avec une vue sur l'agglomération clermontoise. Un peu plus loin, il y a un monument dédié à la résistance et aussi un passage à 10 %. A la Baraque, on laisse la route du col des Goules (D941) pour suivre la D942 qui continue jusqu'au rond-point (823m) des routes d'Orcines, du Puy de Dôme et du col de la Moreno par une portion plutôt roulante. Mais j'apprécie moins ce versant car il y a beaucoup plus de circulation automobile, importante jusqu'au carrefour de La Baraque, que par la D68 calme une fois la ville de Royat dépassée.



Du rond-point (823m) des routes du Puy-de-Dôme, d'Orcines et du col de la Moreno, le kilomètre qui suit jusqu'au carrefour (870m) de la route avec le Puy de Dôme est à environ 4,5 % de moyenne. Ce carrefour il faut le franchir en danseuse car il y a là un passage de 160m à 10 % avant de bifurquer à gauche pour rester sur la D68. De là il reste 2,7 km à 7 % jusqu'au col sur une route large mais aussi rectiligne d'où la difficulté.



L'autre versant qui part de Ceyssat (811m), est court et ombragé avec 5 km à 5,35 %. Mais il est vraiment très beau puisqu'on passe à côté de superbes prairies prisées par les randonneurs. Que c'est beau la chaine des Puys ! On finit en forêt dans le dernier kilomètre.



En général, sur cette dernière portion, je mettais 15 minutes pour finir avec mon VTT mais une fois en avril 2011, j'ai établi mon record en 13min35s. Une fois aussi, parce-que cela faisait longtemps que je n'avais pas monté le Puy de Dôme (1465m) que ce soit à pied ou à vélo, j'ai décidé de pousser mon VTT sur le sentier des Muletiers, épouvantablement raide ! Les randonneurs me souhaitaient bon courage !



Quant à la descente, si vous décidez à La Font de l'Arbre de descendre par la D68, la route est sinueuse et un peu technique après Fontanas. Quand on descend avec un VTT munis de freins à disques, on est à l'aise mais avec un vélo de route on est sur les freins. Mais quelque soit le versant descendu, on peut rapidement prendre de la vitesse.


00:00:00 • Notre Dame de Mons depuis Flaittes (1062m)
Je l'ai grimpé mais pas à vélo. C'était un entrainement à la course à pied en mars 2009 et je suis parti d'Ambert, passant par des petits hameaux, Saint-Ferréol des Côtes et Champétières notamment, pour arriver jusqu'à ce hameau de Notre-Dame de Mons.



Ces routes sont un peu perdues, seuls quelques agriculteurs doivent vivre dans ces hameaux.



Dans la forêt voisine est sensé se situer le Signal de Mons (1218m), plus haut sommet des monts du Livradois (pas de l'ensemble du parc naturel régional du Livradois-Forez dominé par Pierre-sur-Haute) mais celui-ci n'est pas indiqué est en plus lors de mon passage, il restait de grosses quantités de neige dans la forêt et je n'y ai pas continué car je m'y enfonçais.



Du hameau de Notre Dame de Mons, il y a de belles vues sur Pierre-sur-Haute et les monts du Forez. Cependant, dans le coin, il y a bien mieux: arrêtez-vous dans le village du Monestier deux kilomètres avant le col des Fourches en partant d'Ambert. Au dessus de l'Eglise du Monestier se situe une butte avec une vierge et une table d'orientation avec une magnifique vue sur les monts du Forez.
00:00:00 • Col de la Moréno depuis Ceyssat (1062m)
Il s'agit d'un col que je grimpais plutôt souvent de 2009 jusqu'à la moitié de l'année 2011 puisqu'il était sur mes routes d'entraînement. Cependant, la plupart du temps, je le grimpais depuis le carrefour des 4 routes en effectuant ce court parcours, à VTT:



Gare SNCF du Mont-Dore, col de Guéry (1268m), Orcival, carrefour des 4 routes, col de la Moreno (1062m), route D941 après La Baraque, Clermont-Ferrand. Jusqu'à la place de Jaude à Clermont-Ferrand, cela faisait 44,2 km mais jusqu'à mon logement j'avais 45,9 km avec 646m de dénivelé positif contre 1272m de dénivelé négatif. Eh oui les descentes étaient plus longues que les montées à cause de la différence d'altitude entre Le Mont-Dore et Clermont-Ferrand.



Si je pouvais rejoindre le départ de mon parcours au Mont-Dore depuis Clermont-Ferrand, c'était grâce à de très bonnes lignes de trains express régionaux en Auvergne, où je pouvais suspendre mon VTT dans le TER.



Cependant, parce qu'il arrivait parfois qu'entre Laqueuille et Le Mont-Dore, il n' y avait qu'un bus SNCF et parce-qu' aussi je voulais faire un entrainement plus long, je faisais ce parcours rallongeant de 16,4 km et côté dénivelé 266m positif - 197m négatif:



Gare SNCF de Laqueuille, route D82 (éviter la D922 trop large, pour automobilistes), Saint-Sauves d'Auvergne, route D996, La Bourboule, route D130, Le Mont-Dore, lac et col de Guéry (1266m), Orcival, carrefour des 4 routes, col de la Moréno (1062m), La Baraque, route D941, Clermont-Ferrand.

Cela faisait 60,6 km jusqu'à la place de Jaude mais allant jusqu'à mon logement j'avais 62,3 km avec 912m de dénivelé positif contre 1469m négatif.



Pour grimper le col de la Moréno (1062m), il y a plusieurs versants:

- le premier, le seul encore cité sur Cols-Cyclisme, part de Ceyssat (813m) pour 6,2 km à 4 %. Cependant, je n'ai pas le souvenir que les deux premiers kilomètres jusqu'à Allagnat grimpaient beaucoup et c'est après Allagnat que cela devient intéressant avec une montée en forêt et des portions à 6 %.



- le plus long part du carrefour (390m) de la rue Blatin, de l'avenue de Royat et du boulevard Duclaux à Clermont-Ferrand pour 15,5 km à 4,3 % mais il est en fait très irrégulier. Il passe par Chamalières et Royat par la D68 mais à Fontanas avant la Font de l'Arbre, on bifurque sur la D90 en direction de Manson puis on prend la direction de Laschamp avant d'arriver au col. Le début de ce versant est urbain jusqu'à l'arboretum de Royat où on entre à la campagne. Les passages les plus difficiles se situent après avoir quitté la place Allard de Royat, après le rond-point des pépinières de Royat où on quitte la ville, une bonne bosse également en quittant le village Manson puis une dernière rampe après avoir quitté Laschamp pour arriver au col. Mais il y a aussi une descente après la côte qui suit Manson, avec autour de très beaux pâturages, et ce jusqu'à Laschamp où on remonte en entrant dans le village. Il y sans doute d'autres moments de récupération mais je ne m'en souviens plus très bien.



- Il est également possible de rejoindre Laschamp par Saint-Genès-Champanelle



- le versant que je montais le plus souvent sur les parcours cités au début était celui partant du carrefour des 4 routes (812m) avec 5,1 km à 4,9 % sur une route plutôt large mais sans gêne pour un cycliste, avec une circulation normale. Le profil n'a l'air de rien mais dans le premier kilomètre, il y a tout de même un bon passage à 8 ou 9 %. On termine en forêt dans les 1,4 derniers km.



- Enfin, en démarrant du carrefour (382m) de la rue Fongiève, des boulevards Berthelot et Lavoisier ainsi que l'avenue Raymond Bergougnan à Clermont-Ferrand en passant par la D941 jusqu'à la Baraque (voire montée du Puy de Dôme ou du col de Ceyssat pour plus de détails) puis la D942 jusqu'au col de la Moréno pour 12,9 km à 5,3 %. Cependant, je ne l'ai jamais fait sur ce versant car la D941 est trop fréquentée par la circulation automobile. Je l'ai en revanche souvent fait en descente notamment sur les parcours exposés au début car la descente est rapide et on ne va pas beaucoup moins vite que les automobilistes. Sur la D942 dans les deux derniers kilomètres avant le col de la Moréno, il y a tout de même de belles rangées de conifères.


00:00:00 • Col de Montségur depuis Lavelanet (1059m)
J'ai grimpé ce col au cours d'un entrainement à la course à pied en avril 2019 en démarrant depuis un parking (690m) dans le village de Montferrier et en suivant la route D9 pour 4,4 km à 8,32 %. Mais l'objectif de cette sortie pédestre était de grimper l'ancienne forteresse cathare de Montségur (1207m). L'accès à ce château coûte 5,5 euros sauf si vous y montez en dehors des horaires d'ouverture où rien n'empêche d'y grimper. J'ai après été faire un petit détour par le village de Montségur plus bas pour une petite sortie de 14,9 km et 704m de dénivelé en tout.



Au cours de la montée vers le col de Montségur, quelques discrets panneaux indiquent le pourcentage du kilomètre à venir. Peu après Montferrier, il y a aussi l'ascension vers la station des Monts d'Olmes qui débute. Le col de Montségur est plutôt joli malgré certains lieux-dits comme Pigaillous presque déserts et délabrés.
00:00:00 • Col de Fourques depuis Col de Perjuret (1040m)
J'ai grimpé ce col le dimanche 12 septembre 2010 lors de la Midi Libre Cycl'Aigoual (150 km) après avoir grimpé le col de Perjuret et en grimpant vers le mont Aigoual (1567m). Ici, je ne me suis même pas aperçu que je franchissais un col. Derrière moi, il ne restait qu'une petite poignée de cyclistes car le directeur de course avait retiré les dossards aux coureurs derrière à Meyrueis alors qu'il n'était que 13h après 70 km de vélo environ. Là, ce n'est plus du cyclosport !



Le décor est très sec dans l'ascension du col de Perjuret, sans végétation et après jusqu'au col de Fourques je ne me souviens plus trop mais j'étais un peu fatigué. Cela a été mieux après la descente de l'Aigoual.
00:00:00 • Col de Perjuret depuis Meyrueis (1028m)
J'ai grimpé le col de Perjuret par ce versant le dimanche 12 septembre 2010 sur la Midi Libre Cycl'Aigoual (150 km). Juste après avoir dépassé Meyrueis, le directeur de course nous a dit qu'il fallait rendre nos dossards car au-delà la voiture-balai ne passerait plus. Après environ 70 km et 3h de course, là ce n'est plus une cyclosportive mais une course élite ! On était en moyenne montagne tout de même !

 Mais pour moi, il n'en était pas question et j'ai continué mon parcours tout comme deux autres gars. Les autres derrière ont pris le chemin le plus court jusqu'au Vigan, en passant par l'Espérou je crois. J'ai dépassé quelques cyclos dans la montée du col de Perjuret et nous avons continué par le mont Aigoual.



 Le décor dans la montée du col de Perjuret est très sec. Bizarrement, je n'avais pas vu de panneau au col.
00:00:00 • Col de Chemintrand depuis Fourchevat (1028m)
J'ai grimpé ce col le 1er juillet 2012 sur la cyclosportive Les Copains-Cyfac, sur le grand parcours (157 km). C'était notre premier col du jour et nous le grimpions depuis Tonvic soit 10 km d'ascension environ.



La veille de la course, de la grêle était tombée et la chaussée était trempée, d'où de nombreuses crevaisons, près de 400 crevaisons pour 1390 coureurs au départ des courses à Ambert (initialement il y avait 2200 inscrits mais vu la pluie annoncée le matin, beaucoup ne sont pas venus) ! Du jamais vu ! Heureusement moi j'étais équipé en pneus Michelin Krylion et ils ont bien résisté (en un peu plus de deux ans en roulant avec ces pneus, pas une seule crevaison) !



Sinon l'ascension du col de Chemintrand est plutôt irrégulière et assez roulante avec au plus dur quelques tronçons à 5 % de moyenne. Je l'ai franchi sans difficulté, faisant même des pointes à 25 km/h.
00:00:00 • Mont Saint Rigaud depuis Les Depots, D37 (1012m)
11,79 km à 5,47 % depuis Les Dépôts (364m) avec:

* 6,47 km à 4,56 % jusqu'à Chénelette (659m)

* 3,44 km à 7,35 % de Chénelette au col de Patoux (912m) très irréguliers avec des coups de cul à plus de 15 % suivis de replats voire même de petites descentes. On change souvent de braquet !

* 1,27 km à 2,59 % du col de Patoux au pied du mont Saint-Rigaud (945m) sur une route en forêt avec peu de point de vue sauf quand les arbres sont un peu espacés mais ceci ne veut rien dire sachant que cette portion se divise elle-même en trois parties approximatives de 680m à 7,82 %, une descente de 330m puis 280m presque plats

* enfin 630m à 10,16 % sur une route étroite pour finir mais comme les 105 derniers mètres sont plats ou presque on a une rampe de 525m à 12,19 %. Et quand on y est, cela paraît plus pentu encore, on est tout à gauche ou presque. Au milieu de cette rampe se situe la fontaine du mont Saint-Rigaud dont l'eau serait vertueuse mais on ne s'y arrête qu'en descente car sinon on aurait dû mal à ré-enfourcher le vélo tant la pente est raide ici avec paraît-il un maximum à 21 %.



J'ai mesuré cela pour une altitude de 1009m cependant au pied de la tour de bois sur Géoportail je mesurais 1005m au maximum. Cette tour de bois comporte une table d'orientation mais il y a tellement d'arbres autour qui atteignent la hauteur de la tour ou presque qu'à part quelques trouées où on peut y voir un peu ça ne sert à pas grand chose !



- J'ai grimpé pour la première fois ce col en mai 2010 sur ce parcours: Lamure-sur-Azergues, Chénelette, col de Patoux (912m), mont Saint-Rigaud (1009m) en aller-retour soit 38 km de vélo. Il y avait pas mal d'autres petits cols dans le coin (Casse Froide, Croix de Marchampt...) mais je n'avais pas le temps de les faire. J'ai utilisé un braquet VTT de 32*28 entre Chénelette et le col de Patoux mais j'aurais pu utiliser le petit plateau de 22 dents. Il y avait pas mal de promeneurs ou de gens faisant des pique-niques dans les bois aux abords de la route du col de Patoux. Pour les derniers hectomètres jusqu'à la tour du mont Saint-Rigaud, j'ai utilisé un braquet de 22*26.



- J'ai grimpé la seconde fois ce col par un autre versant en novembre 2011 sur ce parcours: Villié-Morgon, col du Fût d'Avenas (743m), col de Crie (624m), Monsols, col de Champ Juin (730m), Propières, Croix d'Ajoux, col de Patoux (912m), Mont Saint-Rigaud (1009m), col de Crie, Avenas, col du Fût d'Avenas, Villié-Morgon soit une sortie d'environ 67 km. Il y avait des rafales de vent au sommet de la tour du mont Saint-Rigaud ce jour-là.
00:00:00 • Col de la Machine depuis Saint Jean en Royans (1011m)
L'ascension commence:

- soit au carrefour de la D70 et de la D76 (259m) pour 11,84 km à 6,35 % dont 8,16 km à 7,58 % jusqu'au col Gaudissart (878m, bien que noté à 889m sur les cartes IGN)

- soit un peu plus loin au carrefour de la D361a et de la D76 (298m) pour 11,32 km à 6,3 % dont 7,63 km à 7,6 % jusqu'au col Gaudissart



Ce qui fait une partie très roulante sur les derniers kilomètres du col Gaudissart jusqu'au col de la Machine avec 3,68 km à 3,6 %.



Cela commence avec l'ascension du col Gaudissart sur une pente régulière et une route un peu rugueuse en forêt. Le paysage se découvre après le col Gaudissart avec cette fameuse route de Combe Laval avec de petits tunnels, un précipice assez impressionnant et ce cirque plus bas.



C'est la route de Combe Laval qui m'a motivé à faire le grand parcours du Challenge du Vercors (154 km) le 21 mai 2016. Initialement je pensais plutôt faire le moyen parcours de 115 km. Le col de la Machine était la troisième difficulté, après le col d'Herbouilly et avant le col de Carri.



J'utilisais dans l'ascension un braquet de 42*23 jusqu'au col Gaudissart. Je n'ai pas trouvé ce dernier difficile mais je l'ai quand même monté pas très efficacement car hormis quelques côtes et petits cols sur la Corima Drôme Provençale et Liège-Bastogne-Liège, je n'avais pas fait de vrai dénivelé à vélo depuis juillet 2015. J'avais des coureurs en point de mire au début de l'ascension et petit à petit ils ont disparu de mon champ et ce jusqu'au col de la Machine où je les ai retrouvé. Dans les semaines suivantes, j'ai retrouvé un bon coup de pédale en montagne. J'ai remis du braquet après le col Gaudissart car les derniers kilomètres étaient roulants. Cela dit, je n'ai pu échapper à quelques petites pauses pour apprécier le paysage du Cirque de Combe Laval.



Il faut noter qu'il me semble que nous n'avions pas de descente derrière et même une petite rampe puisque nous avons continué vers le col de Carri.


00:00:00 • Col de Notre Dame des Abeilles depuis Flassan (1000m)
J'ai grimpé ce col le dimanche 28 mai 2017 sur ce parcours: Bédoin, Flassan, col de Notre-Dame des Abeilles (996m), Sault, Mont Ventoux (1912m mais sommet de la route à 1900m), Malaucène, col de la Madeleine (458m), Bédoin soit 90 km et 1902m de dénivelé positif.

A cette occasion, j'ai loué un vélo Giant Defy Aluxx à Bédoin pour 35 euros la journée. D'habitude, je roule avec un vélo de route Décathlon et finalement en terme de poids ces vélos sont assez semblables. Je crois que le vélo Giant Defy doit faire environ 9,75 kg. En revanche, moi qui n'était pas habitué à rouler avec, j'ai trouvé la selle peu confortable; ce qui ne m'a pas empêché, plutôt en forme de doubler dix autres cyclotouristes dans cette ascension.



On a 10,59 km à 4,3 % jusqu'au carrefour D217/D1 puis 2,25 km à 4,8 % sur la route D1. Cela fait en tout 12,84 km à 4,4 % de moyenne.



L'ascension démarre de Flassan (428m) sur la D217. Après moins d'un kilomètre, on aperçoit déjà le mont Ventoux (1912m) qui s'élève devant. La route décrit pour le début de longues portions rectilignes entrecoupées de quelques épingles. Toute l'ascension se passe en forêt sur des pourcentages réguliers hormis les deux derniers kilomètres avant le carrefour. L'avant-dernier kilomètre est en effet un peu plus raide tandis que le dernier kilomètre presque plat permet de passer le grand plateau. L'ascension se passe en forêt de moins en moins clairsemée au fur et à mesure que l'on grimpe cependant quand le soleil est à son zénith, il y a peu d'ombre sur la route.



Jusqu'à l'intersection (888m) entre la D217 et la D1, la route est vraiment tranquille et propice au cyclisme mais après ce point on finit les 2,25 derniers kilomètres sur la route D1 qui n'est pas intéressante car elle est assez empruntée par les automobilistes qui arrivent plutôt vite. A 425m du col se situe une chapelle (973m) et un cimetière qui donnent son nom au col. Il faut signaler aussi quelques murets de pierres sèches en contrebas de la route.



Au sommet, il n'y a pas de vue intéressante mais en descendant en direction de Sault, il y a quelques kilomètres après un très beau belvédère.
00:00:00 • Col de Toutée depuis Cunhlat (996m)
Un col très facile à franchir. Si vous venez d'Ambert, vous aurez déjà fait le plus dur en montant le col des Fourches (970m). Le reste n'étant qu'une formalité, vous n'aurez qu'à faire une petite relance en danseuse pour franchir ce col. Cela grimpe un peu plus si vous venez de Cunlhat mais rien de bien méchant.



Ce col se situe dans les forêts des monts du Livradois et ne permet pas de panorama en arrivant au sommet. La route est plutôt large.



Si vous empruntez ce col, vous roulez sans doute entre Ambert et Issoire ou en sens inverse. Pas de panorama mais l'interêt si vous roulez sur cette route c'est plutôt la faune locale. Il n'est pas rare que l'on croise sur cette route des milans royaux, une espèce commune en Auvergne.



Ce col je l'ai grimpé en novembre 2009 et en novembre 2010 avec mon VTT.
00:00:00 • Col des Goules depuis Clermont Ferrand (995m)
Je l'ai grimpé une fois en 2010 ou 2011 depuis Clermont-Ferrand mais que l'on passe par la D68 ou encore plus par la D941, ce n'est pas très intéressant en dépit des pourcentages car dans les derniers kilomètres à partir d'Orcines la circulation automobile est assez importante avec une route parfois à deux voies pour permettre aux automobilistes des dépassements plus faciles. En plus de la route large ce versant n'est pas très beau. Il n'y a qu'à partir de la Fontaine du Berger dans les ultimes kilomètres que le paysage devient plus intéressant.



Mieux vaut le grimper de l'autre côté donc. Je l'ai en revanche souvent descendu sur ce versant.
00:00:00 • Col des Goules depuis Chamalières (995m)
C'est un col qui faisait partie de mes routes d'entrainement de 2009 jusqu'à la moitié de l'année 2011. Depuis Clermont-Ferrand où j'avais mon logement, je le grimpais parfois avec mon VTT. Je n'utilisais en Auvergne que rarement mon vélo de route car le garage vélo était collectif et on ne connait pas tout le monde.



Je faisais parfois ce parcours : Clermont-Ferrand- Royat par la D68, la Font de l'Arbre, col de Ceyssat (1078m), Ceyssat, Petit Chambois, Bannières, Pontgibaud, col des Goules (995m), Orcines, La Font de l'Arbre, Royat, Clermont-Ferrand soit 51,1 km en partant de la place de Jaude mais moi j'avais 54,4 km en partant de mon logement.



Il existe de multiples façons de grimper ce col en dehors de la D941 (circulation automobile trop importante) et la D68 qui finit par rejoindre cette route à Orcines pour 4 km communs sur le final. A Durtol, on peut choisir de suivre les routes de Ternant ou Chanat-la-Mouteyre pour des ascensions plutôt irrégulières que j'ai emprunté deux fois en 2011 et je ne m'en souviens plus exactement si ce n'est que ces versant étaient plutôt irréguliers et que pour déboucher de l'autre côté, vers le parc de Vulcania, il y avait de la forêt. A Ternant, on peut en effet soit prendre la direction de la Fontaine du Berger soit de Vulcania.



Mais comme je l'expliquais plus tôt, moi je le grimpais bien plus souvent par Pontgibaud. A partir de la place de la République (675m) à Pontgibaud, il y a 10,6 km à 3 %, vraiment rien de méchant si ce n'est que la route est très rectiligne. A un peu plus de 2 km du sommet du col, la route passe devant le parc Vulcania, également accessible par le carrefour de la D52 et de la D559 non loin de Mazaye sur une longue route en forêt avec quelques bosses.
00:00:00 • Collet du Linge depuis Weier (987m)
Il s'agit du même versant que par Munster mais avec le début en moins. Depuis Weier au croisement (416m) entre la D417 et la D581, il y a 9,44 km à 6,05 %. Bizarrement, je n'ai pas les mêmes statistiques que le site. On entre dés le début, la gendarmerie de Munster passée, dans le vif du sujet avec de bons pourcentages pour entrer dans le village de Hohrod. Après c'est une enfilade de lacets avec souvent de belles vues sur la vallée de Munster et les sommets plus hauts, le Petit Ballon et le Hohneck notamment; et cela jusqu'au village de Hohrodberg et ses grands hôtels que l'on voit plus haut. Sur le haut du village de Hohrodberg, vous pourrez profiter d'un bon replat avant que la pente ne reparte de plus belle une fois sortis du village. Après une table d'orientation (857m), les 2,5 derniers kilomètres se font en forêt. Une fois arrivé au cimetière allemand (975m), les 650 derniers mètres sont vraiment très faciles jusqu'au mémorial du Linge (987m).



Bien que le Linge ne soit pas très connu sur le plan national en comparaison à Verdun ou au Chemin des Dames, cette bataille meurtrière de 1915 a montré toute l'inutilité des offensives quand l'ennemi était bien retranché derrière des positions et avait établi des fortifications. Mais le maréchal Joffre tenait plus à sa gloire personnelle qu'à la vie de ses soldats...



En haut, le musée est payant mais pas très cher. Si on continue à pied vers le Schratzmaennele (1045m), il y a des restes d'anciennes galeries souterraines et le sol porte les traces de bombardements (grands trous, sol déformé...). Au collet du Linge, il y a une table d'orientation bizarrement installée ici alors qu'il n'y a pas de panorama. A l'origine, je crois qu'elle était placée ailleurs mais qu'enlevée, ils l'ont conservé ici car l'artiste qui l' a faite est membre de l'association du mémorial.



J'ai effectué cette ascension mais à pied et en courant parfois, en aller-retour, le 30 septembre 2018 puisque depuis septembre 2017 j'ai laissé le vélo, mes objectifs cette année et les prochaines étant tournés vers la course à pied et l'ultra-trail particulièrement. Mais cela ne m'empêche pas d'emprunter les routes des cols. De la même manière, j'ai grimpé le Petit Ballon en 2015 et le Petit Drumont ce même week-end dans le massif des Vosges et d'autres (l'Aubisque notamment) dans d'autres massifs.
00:00:00 • Mont Bessou depuis Meymac (975m)
Il me semble que c'est le point culminant du Limousin. A moins que cela ne soit le Puy Pendu proche.



J'ai réalisé pour la première fois cette ascension le 11 janvier 2009 à pied depuis la gare SNCF de Meymac et en passant par la route forestière pentue après le petit hameau de Lavaur. Au retour, comme j'avais du temps, j'ai voulu faire un petit détour en passant par le hameau de Cisterne mais deux chiens de garde non attachés et en dehors de leur cour m'ont en dissuadé et je suis passé par la D36 pour redescendre à Meymac. Dans le Limousin, il est assez fréquent que les portails soient grands ouverts et les chiens non attachés car les propriétaires ne s'attendent à voir personne passer dans leur quartier, le Limousin étant une région calme... Au retour le TER avait une heure de retard et je ne suis arrivé qu'à 23h à mon logement à Clermont-Ferrand.



La seconde fois, c'était le 26 mars 2011 avec mon VTT, toujours en partant de la gare SNCF de Meymac mais en passant cette fois-ci par la route D36 puis le final sur une route plus étroite. Il y avait des passages raides sur la D36 mais encore plus sur le final. C'était une sortie très courte avec seulement 24 km de vélo.



Au sommet, il y a une tour en douglas qui permet de se hisser à la cime des conifères à 1000m d'altitude et elle offre une belle vue sur le parc naturel régional des Volcans d'Auvergne plus loin. Cette tour date de 2005 car selon des panneaux d'information, jusqu'en 1999 il n' y avait que de la forêt à cet emplacement mais la tempête de décembre 1999 a "balayé" les conifères du sommet, laissant place à une prairie au sommet. A proximité, il y a des petits sentiers qui parlent des champignons et des divers types de granite.



C'est un site digne d'intérêt pour le panorama même si je préfère le massif des Monédières et qu'il y a aussi d'autres sites intéressants dans le parc naturel régional de Millevaches en Limousin: le tour du lac de Vassivière et le mont Gargan sont à faire aussi.
00:00:00 • Col des Fourches depuis D996 / D906 (970m)
Une ascension qui n'est pas très difficile, avec des pentes à 6 % au début et le dernier kilomètre très roulant. Le final est en ligne droite, avec une bâtisse mais sans vrai point de vue.



En revanche, 2 km avant d'arriver au sommet se situe le village du Monestier. Faites-y un petit détour et sur le rocher de la vierge, au-dessus de l'Eglise, se situe un point de vue très joli sur les monts du Forez. A signaler aussi la présence d'un dolmen entre Ambert et ce village du Monestier, au niveau du lieu-dit "Boisseyre".



Ce col je l'ai grimpé la première fois en 2010 il me semble. Je l'ai ensuite franchi quelquefois en 2012. Aussi, sur la cyclosportive Les Copains-Cyfac en juillet 2011 et 2012, nous franchissions ce col mais en descente, la dernière descente avant d'arriver à Ambert.


00:00:00 • Col de la Ventouse depuis Beaumont (964m)
Un col que j'ai déjà franchi deux fois mais en venant de Saint-Genès-Champanelle dont l'une pour aller au lac d'Aydat. Aucune difficulté donc inintéressant.
00:00:00 • Col de Saraille depuis Erce (942m)
Le graphique rend bien compte de ce col très irrégulier. Au départ, on prend une petite rue à Ercé et la route grimpe les premiers hectomètres à travers le village et une pente plutôt sévère qui se poursuit plus loin en forêt. Ensuite, la route s'aplanit jusqu'à avoir même une descente (j'y ai atteint 48 km/h et j'étais prudent !). La pente recommence ensuite à grimper à travers des hameaux isolés (Cominac, Bénazet) et prairies. La fin du col est très roulante mais en forêt donc on ne voit aucun panorama. Toute l'ascension se fait sur une route étroite, faite pour un seul véhicule en général, surtout au début.



La descente vers Massat reste sur une route étroite et avec quelques virages à droite où la visibilité est limitée. Il y a dans cette descente un long passage plat où il faut rouler mais la fin de la descente vers Massat est très pentue. Mais vue l'étroitesse de la route, j'ai évité d'y faire des pointes de vitesses.



Je l'ai grimpé le samedi 24 juin 2017 sur l'Ariégeoise (parcours de la Mountagnole 107 km). A l'origine, le passage de ce petit col n'était pas prévu mais des éboulements au col d'Agnès ont obligé les organisateurs à annuler ce col et ainsi grimper à la place le col de Saraillé et le port de Lers en entier pour avoir une distance similaire.



D'entrée, j'ai rattrapé pas mal de petits groupes de cyclistes et comme la route était étroite (surtout pour une cyclosportive comme l'Ariégeoise), il a fallu plusieurs fois prévenir "je passe à gauche" avant de doubler. J'ai utilisé des braquets de 30*21 et 30*23 sur le début difficile mais le replat et la descente m'ont amené à passer le grand plateau. La descente m'a permis de prendre un peu d'élan avant de grimper vers les petits hameaux isolés. Ensuite, j'ai utilisé le 42*21, continuant à doubler d'autres cyclosportifs mais plus facilement qu'au début grâce à une route légèrement plus large. Quelques villageois nous encourageaient dont trois avec des cloches que l'on met au cou des bovins. La fin était facile et j'ai pu remettre le grand plateau. Je crois avoir mis entre 30 et 35 minutes pour grimper ce col.
00:39:00 • Col du Buisson depuis Saint Félicien (917m)
Un col commun à tous les parcours de l'Ardéchoise sauf l'Ardèche verte. Depuis Saint-Félicien, il commence par 2,5 km de légère descente et par la suite le col est roulant, idéal pour se mettre en jambes en début de parcours. Il est plus long mais plus facile que par le Pont de Clara. Sur l'Ardéchoise, il n'y a pas de vraie descente après le col avant quelques kilomètres et le village de Nozières. C'est plutôt du plat et un faux-plat descendant qui suivent jusqu'à Nozières.



J'ai grimpé ce col sur les Ardéchoises 2010, 2011, 2012, 2016 et 2017. On arrive à bien rouler malgré le monde sur l'Ardéchoise. Sur les Ardéchoises 2011 (parcours de l'Ardéchoise en randonnée sur deux jours) et 2016 (La Volcanique en mode cyclosportif), ce col m'a permis de remonter pas mal de places devant et en 2016 j'y ai fait des pointes à plus de 20 km/h.



Sur l'Ardéchoise 2012 (parcours des Boutières en mode cyclosportif), beaucoup de cyclistes ont été retardés car un vétéran cyclotouriste a fait un malaise à 4 km du sommet du col mais il a été bien pris en charge par les secours.



Sur l'Ardéchoise 2010 (parcours des Sucs en deux jours) au retour en descente, probablement quelques riverains qui n'aiment pas l'Ardéchoise avaient déversé du gazole au début de la descente mais les bénévoles avaient signalisé ces zones et recouvert les zones concernées de sable. Sur l'Ardéchoise 2011, j'ai fait des pointes jusqu'à 55 km/h au retour vers Saint-Félicien en descente et ce fut presque la même chose en 2012.
00:00:00 • Saint Julien en Vercors depuis Choranche (917m)
J'ai monté vers Saint-Julien en Vercors mais sur l'autre versant, celui de Saint-Martin-en-Vercors, le 21 mai 2016 lors du Challenge du Vercors (154 km).

Nous avions franchi les cols de la Machine et de Carri avant de descendre vers La Chapelle en Vercors avant cela. J'ai pu faire cette montée sur un coup de pédale efficace et régulier avec un braquet de 42*23. Il faisait chaud mais j'avais pris un gel au ravitaillement de La Chapelle en Vercors donc cette montée, quatrième vraie difficulté sur cette course, s'est bien passé. J'ai même pu rattraper en arrivant dans le village quelques cyclistes que j'avais en point de mire dans la montée. Après cette ascension, nous avons poursuivi en direction de Villard-de-Lans en passant par la montée des Gorges de la Bourne, avec de l'ombre et des sortes de "demi-arches" humides.



Sur l'autre versant, la montée démarre au carrefour D103a/D103b (route de Tourtre, 692m) pour 5,41 km à 4,06 % jusqu'à Saint-Julien-en Vercors ou bien encore 6,38 km à 3,65 % jusqu'au hameau de La Martelière (925m) puisqu'à Saint-Julien en Vercors on est pas tout à fait au sommet de la côte. La montée n'est pas difficile en soi cependant il y a tout de même l'enchainement des difficultés et puis la montée n'est pas très ombragée.



A partir du carrefour D103a/D103b (mesuré sur Géoportail à 692m bien que noté à 689m sur les cartes IGN), on a d'abord 1,24 km à 2,42 % jusqu'au carrefour entre la D612 et la D103 (722m) avant Saint-Martin en Vercors. Facile surtout si on bénéficie de l'élan du faux-plat descendant après La Chapelle-en-Vercors.



On poursuit ensuite par 4,17 km à 4,55 % jusqu'au village de Saint-Julien en Vercors (912m) avec des portions rectilignes et avec une montée plus effective. Dans les derniers kilomètres, il y a un alignement d'arbres à droite de la route, des peupliers il me semble, mais ils apportent peu d'ombre.



Après le village, cela "monte" encore un peu jusqu'au hameau de La Martelière (925m) avec 0,97 km à 1,34 %, vous pourrez repasser le grand plateau.
00:00:00 • Col du Buisson depuis Pont de Clara (917m)
Je l'ai grimpé le samedi 19 juin 2010 lors de l'Ardéchoise sur le parcours des Sucs (223 km) en randonnée cyclotouriste en deux jours.



Il s'agissait de la dernière ascension du parcours et c'est la dernière année que la montée de Clara était au programme de l'Ardéchoise. La montée était précédée d'une petite descente très raide (15 %) et commençait par un passage de 300m à 15 % puis 700m à 10 %. J'ai utilisé un braquet de 30*21 sur ces portions, je m'en suis pas mal sorti. Bref un départ très raide mais par la suite c'était plus facile avec des pentes à 6 % en général. Mais monter le col de Buisson par ce versant est bien plus dur que par Saint-Félicien.



Sur l'Ardéchoise, il pleuvait un peu lors de mon passage sur cette ultime ascension. Mais le vrai problème en fait c'est que cette route parfois forestière n'était pas large et que sur une course comme l'Ardéchoise avec plus de 13000 participants, le peloton prenait toute la route. Pour dépasser, on était obligé de prévenir pour que les cyclistes moins rapides laissent un passage.



C'est sans doute pour cette raison qu'à partir de 2011, la montée de Clara a été remplacée par le col de Lalouvesc, dont la route est certes moins pentue au début mais plus large pour accueillir un tel évènement.
00:00:00 • Col de Patoux depuis Les Depots, D37 (910m)
Le col de Patoux est un col très irrégulier avec des coups de cul à 15 % voire plus qui peuvent être suivis de replats voire de faux-plats descendants. Ce n'est pas vraiment mon genre de col car trop irrégulier. Un raidard pour punchers. Il est assez boisé malgré quelques clairières. Le col de Patoux se situe sur la route du mont Saint-Rigaud d'où son intérêt.



En tout depuis les Dépôts il y a 9,89 km à 5,54 %.

Des dépôts (364m) jusqu'au carrefour de "Ranfray" (445m) avant les Ardillats, 1,63 km à 4,97 %. De "Ranfray" jusqu'au second carrefour de Chénelette (659m), 4,84 km à 4,42 %.

De Chénelette au carrefour avant le lieu-dit "La Guise" (737m), on a 1,35 km à 5,77 %. Du carrefour avant le lieu-dit "La Guise" jusqu'au croisement (893m) entre le lieu-dit "Fontbel" et le col de Patoux, on a 1,76 km à 8,86 %. Enfin, on a 355m à 5,36 %. Evidemment tout ceci ne signifie rien car les pourcentages sont trop irréguliers. Je ne sais plus s'il y avait un maximum à 18 ou 21 %.



- J'ai grimpé pour la première fois ce col en mai 2010 sur ce parcours: Lamure-sur-Azergues, Chénelette, col de Patoux (912m), mont Saint-Rigaud (1009m) en aller-retour soit 38 km de vélo. Il y avait pas mal d'autres petits cols dans le coin (Casse Froide, Croix de Marchampt...) mais je n'avais pas le temps de les faire. J'ai utilisé un braquet VTT de 32*28 entre Chénelette et le col de Patoux mais j'aurais pu utiliser le petit plateau de 22 dents. Il y avait pas mal de promeneurs ou de gens faisant des pique-niques dans les bois aux abords de la route.



- J'ai grimpé la seconde fois ce col par un autre versant en novembre 2011 sur ce parcours: Villié-Morgon, col du Fût d'Avenas (743m), col de Crie (624m), Monsols, col de Champ Juin (730m), Propières, Croix d'Ajoux, col de Patoux (912m), Mont Saint-Rigaud (1009m), col de Crie, Avenas, col du Fût d'Avenas, Villié-Morgon soit une sortie d'environ 67 km.
00:00:00 • Suc au May depuis Boulou (902m)
La première fois que j'ai été dans le massif des Monédières, c'était en mars 2009 lors d'un long entrainement à la course au pied: départ à la gare SNCF de Bugeat, Gourdon-Murat, Lestards, route D32 puis D128, Suc-au-May (908m), D128, hameau de Viethel, route D16, Lestards, Gourdon-Murat, gare SNCF de Bugeat soit 47,3 km à pied aller-retour que j'ai fait en près de 9h, prenant mon temps et pique-niquant au Suc-au-May. Les horaires de train me le permettaient.



La seconde fois que j'ai été dans ce massif c'était à VTT en janvier 2011 en partant de la gare SNCF d'Egletons et faisant un parcours de 64 km en passant notamment par Saint-Yrieix le Déjalat et Chaumeil avant de grimper au Suc-au-May. Mais là, j'ai eu moins de temps pour rentrer à la gare SNCF et je n'ai pas trop trainé.



Par Boulou, je ne l'ai pas fait.



A partir de Chaumeil, c'est une petite route qui monte jusqu'au massif. Venant de Lestards, il y a de belles rangées de conifères dans les derniers kilomètres avant d'arriver au Suc-au-May. Au Suc-au-May (908m), il y a une table d'orientation qui date de 1935. Ce n'est toutefois pas le point culminant du massif des Monédières qui est le puy des Monédières (919m) qui est à côté avec une antenne mais je n'y ai pas été.



Dans cette partie du Limousin, les routes sont tranquilles et c'est idéal pour le vélo car il y a peu de circulation automobile. De plus, les routes sont vallonnées. On y voit parfois de superbes tourbières et des vaches limousines.



Outre le Suc-au-May (908m) et le mont Bessou (976m), je conseille aussi dans le plateau de Millevaches d'aller pédaler jusqu'au mont Gargan (731m) et surtout le tour du lac de Vassivière à vélo.
00:00:00 • Col de la Croix des Morts depuis Belesta (898m)
J'ai grimpé ce col le samedi 26 juin 2010 et le 25 juin 2016 à chaque fois sur l'Ariégeoise (parcours de la Mountagnole). A chaque fois ce col était la seconde difficulté et le premier col (il y avait une côte avant). A chaque fois, je me suis senti à l'aise dans l'ascension de ce col qui m'a permis de doubler pas mal de cyclistes. Dommage qu'en 2016 une chute m'ai fait abandonner 8 km après le col...



Il s'agit d'une ascension irrégulière souvent en forêt, avec quelques belles rampes mais également un replat dans l'avant-dernier kilomètre où on peut passer le grand plateau. En dehors de celui-ci, j'utilisais des braquets de 42*21 et 42*23 généralement. Dans les portions les plus difficiles, mon compteur affichait 10,5 km/h donc je le grimpais bien.



Mais arrivé au sommet, sur l'autre versant, la descente est très courte et on se retrouve rapidement sur des routes planes.
00:00:00 • Côte de Rochepaule depuis Pont de l'Aygueneyre (891m)
Je l'ai grimpé sur les Ardéchoises 2010, 2011, 2012, 2016 et 2017 sauf que sur l'Ardéchoise nous grimpons le col de Rochepaule sur le versant opposé, après avoir descendu le col de Freydaparet (1115m). Il s'agit d'un col court, 4 km de longueur environ, avec des pourcentages de 4 à 6 %. Bref comme cela il n'est pas très effrayant mais sur l'Ardéchoise tout dépend du kilométrage que l'on a avant selon le parcours effectué. Pour moi il ne m'a jamais posé de problèmes si ce n'est en 2011 (randonnée cyclotouriste de l'Ardéchoise sur deux jours) où une tendinite à l'un de mes genoux s'était déclarée en cours d'épreuve et où je montais forcément moins bien.



Sur l'Ardéchoise 2010 (randonnée cyclotouriste des Sucs en deux jours), je l'ai grimpé avec un peu de pluie et sur l'Ardéchoise 2016 (parcours cyclosportif de la Volcanique) j'ai pu le grimper au sec après un déluge de pluie entre Lachamp-Raphaël et le col du Gerbier de Jonc. Je le grimpe avec un plateau de 42 dents à chaque fois.



La descente qui suit est boisée.
00:00:00 • Col Gaudissart depuis Saint Jean en Royans (889m)
Sur les cartes IGN, ce petit col qui n'est qu'un passage vers le col de la Machine est indiqué à 889m alors que moi j'en mesure 878m sur Géoportail. Il commence donc soit au carrefour de la D70 et de la D76 (259m) pour 8,16 km à 7,58 % soit un peu plus loin au carrefour de la D361a et de la D76 (298m) pour 7,63 km à 7,6 %.



C'est une ascension régulière sur une route un peu rugueuse en forêt. Pour le paysage, ce sera beau après le col Gaudissart.



J'ai grimpé cette ascension le 21 mai 2016 sur le Challenge du Vercors (154 km). J'utilisais dans cette ascension un braquet de 42*23. Je ne l'ai pas trouvé difficile mais je l'ai quand même monté pas très efficacement car hormis quelques côtes et petits cols sur la Corima Drôme Provençale et Liège-Bastogne-Liège, je n'avais pas fait de vrai dénivelé à vélo depuis juillet 2015. J'avais des coureurs en point de mire au début de l'ascension et petit à petit ils ont disparu de mon champ et ce jusqu'au col de la Machine où je les ai retrouvé. Dans les semaines suivantes, j'ai retrouvé un bon coup de pédale en montagne.
00:00:00 • Col de Fontbruno depuis Labruguière (880m)
Un col que j'ai grimpé le 22 août 2010 lors de la cyclosportive "La Laurent Jalabert" (121 km). Lâché dans les premiers kilomètres de la course suite à un départ très rapide à Mazamet, j'avais réussi à remonter beaucoup de coureurs dans cette première ascension et sur la fin je roulais dans un groupe de quatre.



Je me souviens d'une route grimpant dans les bois et plutôt régulière.
00:00:00 • Mont Tauch depuis Tuchan (878m)
Je l'ai grimpé le 3 décembre 2016 mais à pied (alternant marche et footing) à partir de Tuchan. Il y avait des nuages donc plus je montais moins il y avait de visibilité mais j'ai pu prendre des photos panoramiques sur le bas de l'ascension. Le vent au sommet de la Tour des Géographes (879m) était moyen mais glacial avec les nuages qui masquaient les éoliennes. Je n'ai croisé aucun cycliste ni marcheur en cette saison mais des motards de cross et des chevaux en liberté.



De bout en bout, la route est étroite mais elle est tranquille.



L'ascension commence depuis la cave à vins de Tuchan (177m) et grimpe à travers les vignes jusqu'au carrefour du Gîte de Saint-Roch (321 ou 324m) après 1,9 km avec déjà deux raidillons. Après cela la route est très irrégulière jusqu'au croisement (442 ou 446m) entre la route de la Tour des Géographes et le chemin de la chapelle du Faste au km 4. De courtes descentes sont suivies de raidillons plus prononcés. Si vous ne passez pas ces raidillons ou de manière très juste, attendez vous à grimper à pied les murs après le km 4. Mais le revêtement de la route est vraiment pourri avec des graviers au milieu voire parfois de petites pierres. C'est à se demander comment une cyclosportive a pu être organisée ici de 2002 à 2010. Le vélo de route est donc à proscrire, mieux vaut un VTT. L'arrivée avant le croisement Tauch/Chapelle du Faste est précédée d'un bon replat.



Mais à partir de ce croisement au km 4, on prend un virage à gauche un premier mur (20 %) court commence ici. Et après l'avoir franchi, vous aurez peu de temps de souffler avant qu'un nouveau mur (18 % ?) n'arrive mais cette fois plus long que le précédent. A vélo, le tout-à-gauche s'impose. Seul réconfort, le revêtement pourri sur les premiers kilomètres s'améliore et ce jusqu'au sommet. Mais par la suite, je n'ai pas vu d'autre mur, c'est plus humain même si la pente reste très forte. Les derniers kilomètres sont plus réguliers et c'est préférable. Au km 6,2, près du lieu-dit "Salavet", il y a un embranchement (717m). Si vous prenez à droite, c'est plus court. Si vous continuez tout droit, cela vous rajoute une centaine de mètres mais cette portion était en travaux (une tranchée avait été creusée sur le côté de la route) quand j'y suis passé. Les deux routes se rejoignent de tout de façon un peu plus loin, au km 6,7 ou 6,8 selon le cas, vers 760m d'altitude. De là, il reste un bon kilomètre presque rectiligne et avec près de 11,5 % de moyenne pour terminer jusqu'à la Tour des Géographes ou l'Enseigne (879m).



Les vététistes et trailers peuvent continuer jusqu'au Pech de Fraysse (917m) sur une piste non goudronnée mais moi je ne l'ai pas fait à cause du froid et des nuages. J'ai plutôt fait un léger détour par la chapelle de Faste (vers 420m d'altitude) en descente. Pour la descente, parce-qu'elle est parfois très pentue, et parce-que le revêtement des premiers kilomètres était dégradé, le VTT avec frein à disque est préférable, sous peine d'user les patins de freins de votre vélo de route.
00:00:00 • Saint André la Côte depuis Mornant (856m)
J'ai fait cette ascension avec mon VTT en mai 2009. Je me souviens vaguement de quelques passages pentus mais rien d'insurmontable. Mais ce n'est pas tellement ce qui m'a gêné. Ce qui m'a le plus gêné le jour où je l'ai grimpé, c'est surtout la chaleur. Il faisait très chaud cet après-midi. Il y avait peu d'ombre, beaucoup de grands champs aux alentours. Heureusement à Saint-André la Côte, j'ai pu trouver une petite fontaine d'eau fraîche.



Je visais le Signal de Saint-André (934m), le point culminant des monts du Lyonnais juste après Saint-André la Côte. Il n'y a qu'une petite partie à faire à pied en poussant le VTT. De là haut on a un beau panorama sur l'agglomération lyonnaise et le massif du Pilat. Il faut noter que le point culminant de la route se situe à 865m d'altitude.



J'étais venu en train depuis Clermont-Ferrand jusqu'à la gare de Givors puisqu'on peut suspendre les vélos dans beaucoup de TER.



Mon parcours: gare SNCF de Givors, Mornant, Saint-Sorlin (502m), Saint-André la Côte (839-853m), Signal de Saint-André (934m). Même chose pour le retour soit 37,4 km aller-retour en passant par Saint-Sorlin.



Mais cette ascension ne m'a pas emballé. Je préfère largement les monts du Beaujolais. J'en conserve en revanche un meilleur souvenir mais à pied sur la SaintéLyon (75 km), par le côté opposé. Sur la SaintéLyon 2013, nous passions par Saint-André la Côte et sur la SaintéLyon 2017, nous passions par le Signal de Saint-André. On pouvait voir les lumières de l'agglomération lyonnaise de nuit. En 2013 comme en 2017, il s'agissait du point culminant de la course. Depuis 2017 ou 2018, cette course existe à VTT mais sur une autre période que décembre.
00:00:00 • Col de la Croix d'Ajoux depuis Propières (853m)
J'ai grimpé ce versant du col en novembre 2011 sur ce parcours: Villié-Morgon, col du Fût d'Avenas (743m), col de Crie (624m), Monsols, col de Champ Juin (730m), Propières, Croix d'Ajoux, col de Patoux (912m), Mont Saint-Rigaud (1009m), col de Crie, Avenas, col du Fût d'Avenas, Villié-Morgon soit une sortie d'environ 67 km.



Je l'ai donc grimpé depuis la sortie de Propières (665m) soit 2,69 km à 6,99 % qui ne veulent rien dire tant c'est irrégulier. Je ne me souviens plus si c'est plus dur par Chénelette (où moi j'ai bifurqué vers la route du mont Saint-Rigaud sur une autre sortie en mai 2010) ou par Propières cependant grâce à quelques points des cartes IGN j'ai pu découper l'ascension ainsi depuis la sortie de Propières: 525m à 10,09 % d'abord, 610m à 3,09 % ensuite puis 1,3 km à 6,38 % et enfin un raidillon (celui dont parle Colin sur la page du versant Chénelette) de 265m à 12,45 %.



Bref, c'est irrégulier mais comme toutes les routes qui mènent au mont Saint-Rigaud, il y a des pourcentages vraiment costauds.
00:00:00 • Col des Sagnes depuis Viscontat (798m)
Je ne me souviens plus tellement de ce col si ce n'est qu'il est en pleine campagne dans le pays dit des "Bois noirs" au nord du parc naturel régional du Livradois-Forez et que cette partie du parc n'est pas très attrayante. Je préfère très largement le col du Béal et Pierre-sur-Haute. En plus, comme il pleuvait ce jour-là, j'ai encore moins apprécié. Il y a une vue sur le puy de Montoncel (1287m) mais la région des Bois Noirs n'est qu'une étendue forestière monotone, on est bien loin de la beauté des Volcans d'Auvergne ou même des Hautes Chaumes du Forez. Bref, pas très intéressant. Et on est souvent bien seul, je n'aime certes pas trop le tourisme de masse mais là tout de même c'est mort comme coin...



Je l'ai grimpé le dimanche 15 novembre 2009 avec mon VTT sur un circuit dans les Bois Noirs. D'abord, je suis arrivé à la gare SNCF de Noirétable (42) à 10h09 en TER (train express régional) où on peut suspendre les vélos. J'ai continué en roulant vers Viscomtat, le col des Sagnes (828m), Chabreloche, Arconsat, le col de la Charme (1120m), le puy de Montoncel (1287m, par de larges pistes, mais je ne le conseille pas), le col de la Charme, Arconsat, Palladuc, le plan d'eau de Saint-Rémy sur Durolle, la gare SNCF de Thiers (63). TER du retour à 19h07 vers Clermont-Ferrand.
00:00:00 • Col la Sausse depuis Saint Ferréol Trente Pas (791m)
J'ai grimpé ce col le dimanche 25 mars 2012 sur le grand parcours (138 km) de la Corima Drôme Provençale en mode randonnée cyclotouriste. Peu de cyclistes suivaient le grand parcours du coup nous étions peu dans l'ascension de ce col. Je manquais un peu de puissance et du coup je voyais dans les derniers kilomètres des cyclistes en ligne de mire mais sans parvenir à les rattraper.



Je l'ai à nouveau grimpé le dimanche 19 mars 2017 à nouveau sur le grand parcours (157 km) de la Corima Drôme Provençale en mode cyclotouriste. Encore une fois, peu de cyclistes suivaient le grand parcours. Le vent fort que nous avons subi sur la D538 et avant a aussi découragé certains cyclistes à prendre le grand parcours. Résultat, il n'y avait qu'une dizaine de cyclistes éparpillés derrière moi. J'ai dépassé au début de l'ascension deux cyclistes qui venaient de me rattraper dans la descente du col de Valouse vers les Trente Pas.



Sur la Corima Drôme Provençale, nous entamions l'ascension de ce col après la descente du col de Valouse vers le défilé de Trente Pas et donc nous n'avions que 6,4 km à 5,1 % à grimper réellement. Le début de l'ascension s'effectuait dans les gorges sur une route tranquille qui monte doucement. Les deux derniers kilomètres, hors des gorges, sont plus raides et mon compteur affichait parfois 11,3 km/h au plus difficile. Mais c'est court donc on passe ce col sans trop de soucis. J'utilisais un braquet de 42*21 sur la fin.



En haut du col, il y a une belle vue sur cette vallée un peu perdue dans la Drôme Provençale. La descente sur Bouvières est belle mais le revêtement plutôt rugueux. Prévoyez donc des pneus bien résistants aux crevaisons pour être tranquilles.
00:00:00 • Notre Dame des Anges depuis Collobrieres (780m)
J'ai grimpé ce versant de la montée en mai 2014 sur ce parcours: Grimaud, Cogolin, col de Taillude (411m), Collobrières, Notre-Dame des Anges (780m), Collobrières, col de Taillude (411m), Cogolin, Grimaud. À la fin de la journée, j'avais 82 km au compteur.



A Collobrières, le pied de l'ascension était plutôt mal indiqué et j'ai fait un petit détour avant de le trouver. A partir de là, il y avait des pentes régulières à 5-6 % jusqu'au col des Fourches sauf une très courte descente à un moment et après le croisement je ne me souviens plus très bien si ce n'est parfois de belles vues malgré la végétation. Le revêtement est plutôt rugueux.



Cette ascension qui ne m'aurait pas posé de problème ordinairement m'a fait mal car je n'avais plus fait de grandes sorties à vélo ni grimpé de col depuis août 2012 et l'ascension de Superbagnères dans les Pyrénées. Depuis, j'avais privilégié le trail où certes on grimpe mais sans utiliser les mêmes muscles alors pensez donc... Je me suis ainsi arrêté trois fois sur les 13 km de l'ascension et j'ai utilisé un braquet de 42*23, manquant de force de pédalage. Bon l'essentiel est que je suis bien arrivé au sommet.



Au sommet, à côté du sanctuaire, il y a une table d'orientation avec une très belle vue sur la mer Méditerranée et le massif des Maures. Au retour au croisement du col des Fourches il me semble, quelques personnes attendaient le passage d'un rallye venant de Gonfaron ou de Pignans, je ne sais plus.



A noter que dans le même massif, il y a aussi une montée plus courte, celle vers le monastère chartreux de la Verne, mais en manque d'entrainement, je ne voulais pas m'ajouter une ascension de plus.
00:00:00 • Mont Sainte Odile depuis Barr (761m)
11,14 km à 5,04 % depuis le rond-point (202m) proche de la gare SNCF et de l'avenue du docteur Marcel Krieg à Barr (67):

- 495m à 1,8 % entre ce rond-point et le carrefour (211m) entre la D362 et la D854

- ensuite 1,68 km à 2,13 % jusqu'au lieu-dit "Tal" (247m) à la sortie de Barr. Plus haut on voit d'Andlau à gauche et à droite le mont Saint-Odile.

- ensuite un durcissement avec 2,09 km à 5,53 % jusqu'au camping des Reflets du Mont Saint-Odile (Val Saint-Ulrich, 363m)

- 1,49 km à 7,78 % jusqu'à l'épingle de la fontaine Laquiante (479m, le premier grand lacet jusqu'ici)

- 2,53 km à 6,72 % jusqu'au croisement de la Handschab (649m) où se rejoignent les routes de Barr et de Saint-Nabor

- 1,05 km à 6,28 % jusqu'au carrefour de la Bloss (715m) avec un premier radoucissement au bout

- 875m à 3,88 % jusqu'à une aire avec un site archéologique (749m)

- puis une petite descente de 460m jusqu'au carrefour de Beckenfels (738m) au-dessus d'un grand parking

- et enfin une remontée de 485m à 5,36 % jusqu'au parking le plus haut (764m) avec le passage devant une croix dessinée sur un rocher et un dernier hectomètre plat



Le tout après la sortie de Barr sur une route en forêt qui suit jusqu'à l'épingle de la Fontaine Laquiante le ruisseau du Kirneck, globalement peu de lacets et des portions assez rectilignes. Au mont Saint-Odile, il y a une abbaye, un hôtel et deux restaurants et quand la météo est bonne un panorama exceptionnel sur les vignobles et villages du Bas-Rhin.



Un versant intégralement monté en courant et marchant à pied le 15 décembre 2018, suivant scrupuleusement la large route malgré quelques sentiers qui m'auraient permis de couper à travers les bois. Je suis parti de la gare SNCF de Barr où le train m'a déposé à 11h46. Quelques hectomètres avant la première grande épingle, j'ai vu un héron cendré mais il a volé sans me laisser le temps de dégainer mon appareil photo. Vers 13h45, j'arrivais au sommet du mont Saint-Odile par une température qui je pense avoisinait les - 3°C puisque quand je suis parti de Barr, il faisait déjà 1°C alors si on enlève 1°C tous les 150m en théorie cela ferait quelque chose comme ça. Il y avait des petits flocons de neige et une vue limitée par un ciel un peu brumeux. J'ai visité l'abbaye au sommet et on sentait bien la différence de température en sortant de celle-ci ! En tout cas, rentrer dans l'abbaye m'avait au moins permis de réchauffer mes mains de plus en plus gelées à force de quitter mes gants pour prendre des photos en approchant du sommet. Il y avait pas mal de touristes dont quelques vététistes malgré le froid.



Vers 14h20, je commençais à redescendre mais en direction d'Obernai où j'espérais prendre un train pour Strasbourg, pour visiter le marché de Noël qui commençait à 17h et avait réouvert quelques jours après l'attentat. Je ne connaissais pas bien les horaires de train (initialement je pensais redescendre vers Barr pour prendre un train vers mon hôtel à Erstein et me changer mais là c'est clair que je n'aurais pas eu le temps et de toute façon le marché de Noël étant en extérieur et avec le froid je ne risquais pas de sentir la transpiration; et j'avais déjà des couches de maillots dont un chaud sous ma veste fine, avec une écharpe et des gants) mais une hôtesse d'accueil de l'hôtel du mont Saint-Odile m'avait affirmé qu'il y avait des TER à quasi toutes les heures entre Obernai et Strasbourg. En descendant, je passais devant la source sacrée du Saint-Odile et remplissait un peu ma gourde de cette eau dite miraculeuse. D'autres randonneurs ou pèlerins descendant de l'abbaye du mont Saint-Odile par des sentiers en faisaient de même. La descente se passait assez vite jusqu'à Saint-Nabor.

A 15h55, j'arrivais à la gare SNCF d'Obernai (183m) et bingo il y avait un train à 16h09 pour Strasbourg, où j'arrivais une demi-heure après ! Une sortie de 24,7 km à pied.
00:00:00 • Col de Hundsrucken depuis Masevaux (748m)
Ascension effectuée à VTT le 27 août 2009 après la double ascension du Ballon d'Alsace par Sewen et Saint-Maurice sur Moselle. Je suis redescendu ensuite vers Thann pour une sortie de 80 km en tout.



Ce versant n'est pas très difficile et le versant de Bitschwiller-les-Thann, passé en descente, est à mon avis plus intéressant.
00:00:00 • Col du Fut d'Avenas depuis Villié Morgon (743m)
Depuis le croisement entre la D18 et la D86 à Villié-Morgon (69), on a en tout 8,65 km à 5,07 %: 3,88 km à 4,53 % jusqu'à "Le Truges" (480m), 3,72 km à 5,78 % jusqu'à la table d'orientation de la Terrasse (695m) puis 1,05 km à 4,57 % jusqu'au sommet du col (743m et non 762m comme l'indique le panneau erroné ).



Il s'agit d'un col plutôt régulier et agréable au milieu des vignobles du Beaujolais.



J'ai grimpé ce versant du col le 19 novembre 2011 sur ce parcours: Villié-Morgon, col du Fût d'Avenas (743m), col de Crie (624m), Monsols, col de Champ Juin (730m), Propières, Croix d'Ajoux, col de Patoux (912m), Mont Saint-Rigaud (1009m), col de Crie, Avenas, col du Fût d'Avenas, Villié-Morgon soit une sortie d'environ 67 km.



Du col du Fût d'Avenas, j'ai noté qu'on pouvait voir le mont Blanc (4808m) bien que cela ne se voit pas sur mes photos. Il faisait plutôt froid. Au retour, après avoir grimpé le versant d'Avenas, beaucoup plus court, j'ai fait la descente du col de Fût d'Avenas dans la pénombre car le soleil venait de se coucher en fin d'après-midi/début de soirée. Mais j'avais des brassards fluorescents au bras.




00:00:00 • Col de la Casse Froide depuis Beaujeu (739m)
J'ai effectué cette ascension le dimanche 30 octobre 2022 après la fin de ma saison de trail, pour me faire plaisir. L'ascension commence réellement après Les Dépôts (364m). Elle est à découvert au début jusqu'à Saint-Didier sur Beaujeu (437m) et est plus forestière après même s'il reste des passages ouverts. L' ascension est plutôt régulière même s'il y a quelques raidillons à mi-ascension notamment.



Il y a un beau point de vue au sommet en direction de Claveisolles mais les panoramas sont plus intéressants au mont Soubran.



Mon parcours: Beaujeu (312m), Les Dépôts (364m), Saint-Didier sur Beaujeu (437m), col de la Casse Froide (742m), Mont Soubran (894m), col de la Croix Marchampt (685m), Marchampt, Beaujeu soit 35 km et 700m de dénivelé environ avec quelques petits détours (je me suis notamment un peu gourré pour trouver le mont Soubran, voir ci-dessous).



Si vous voulez tenter le mont Soubran, je rejoins Etienne D: la route est dans un état assez pourri et il vous faut un VTT. Pour la route du mont Soubran, il faut descendre 500m en direction de Claveisolles et prendre à gauche. Moi je ne l'ai trouvé qu'en descente et j'ai dû monter le mont Soubran par un sentier pédestre (il y en a plusieurs mais le mont Soubran n'est même pas indiqué).
00:00:00 • Col de la Croix Montmain depuis Le Papilloud (737m)
Dimanche 24 mars 2024. Je suis parti pour une sortie dans les monts du Beaujolais afin de grimper le col de la Croix Montmain et m’y entrainer à la course à pied.



Mon parcours: Vaux-en-Beaujolais (368m), Madone de Vaux-en-Beaujolais (505m), col de la Croix-Montmain (736m), Lamure-sur-Azergues (385m), col de la Croix-Montmain, Vaux-en-Beaujolais soit un parcours aller-retour de 27,1 km et 785m de dénivelé.



Quand je suis arrivé au col de la Croix-Montmain (736m), je n’ai bénéficié que de quelques minutes de beau temps pour prendre des photos avant qu’un nuage provenant du nord n’approche et ne me rattrape. Ce nuage apportait des petits flocons. En effet, à plus de 700m d’altitude, la pluie se transformait en neige. Mais le soleil est revenu rapidement et j'ai pu descendre vers Lamure-sur-Azergues de même que remonter vers le col sous de belles éclaircies.



Entre Le Vaux-en-Beaujolais et le croisement du Papilloud, la route est plutôt à découvert à travers les côteaux du Beaujolais. Ensuite, on rentre en forêt avec toutefois quelques points de vue intéressants. Il y a des arbres au sommet cependant si on va une centaine de mètres en direction du col de la Croix-Rosier le panorama est large car les arbres sont coupés. Côté difficulté, je préfère l’autre versant un peu plus pentu.



Au-dessus du col, il y avait, en marchant encore le Mont de la Pyramide (888m) mais en pleine forêt sans indication il ne me paraissait pas intéressant donc je n’y ai pas été.


00:00:00 • Col de la Croix Montmain depuis Lamure sur Azergues (737m)
Dimanche 24 mars 2024. Je suis parti pour une sortie dans les monts du Beaujolais afin de grimper le col de la Croix Montmain et m’y entrainer à la course à pied.



Mon parcours: Vaux-en-Beaujolais (368m), Madone de Vaux-en-Beaujolais (505m), col de la Croix-Montmain (736m), Lamure-sur-Azergues (385m), col de la Croix-Montmain, Vaux-en-Beaujolais soit un parcours aller-retour de 27,1 km et 785m de dénivelé.



Quand je suis arrivé au col de la Croix-Montmain (736m), je n’ai bénéficié que de quelques minutes de beau temps pour prendre des photos avant qu’un nuage provenant du nord n’approche et ne me rattrape. Ce nuage apportait des petits flocons. En effet, à plus de 700m d’altitude, la pluie se transformait en neige. Mais le soleil est revenu rapidement et j'ai pu descendre vers Lamure-sur-Azergues de même que remonter vers le col sous de belles éclaircies.



J’ai préféré ce versant dont la pente est régulière et qui offre sur le haut de belles épingles. On domine rapidement Lamure-sur-Azergues de même que quelques prairies bucoliques avec des chevaux notamment. Les 3,9 derniers kilomètres sont en forêt.



Au-dessus du col, il y avait, en marchant encore le Mont de la Pyramide (888m) mais en pleine forêt sans indication il ne me paraissait pas intéressant donc je n’y ai pas été.


00:00:00 • Col de Valouse depuis La Pailette (735m)
J'ai grimpé ce col le dimanche 25 mars 2012 sur le grand parcours (138 km) de la Corima Drôme Provençale en mode randonnée cyclotouriste. Peu de cyclistes suivaient le grand parcours du coup nous étions peu dans l'ascension de ce col. J'ai entamé l'ascension de ce col en emmenant un groupe de 4 coureurs qui s'est morcelé. Je devançais mon groupe mais avec des vitesses tournant aux alentours de 13 km/h, je me disais qu'en terme de puissance, j'étais loin de mon niveau de l'an dernier, d'autant que l'ascension n'était pas dure.



Je l'ai à nouveau grimpé le dimanche 19 mars 2017 à nouveau sur le grand parcours (157 km) de la Corima Drôme Provençale en mode cyclotouriste. Encore une fois, peu de cyclistes suivaient le grand parcours. Le vent fort que nous avons subi sur la D538 et avant a aussi découragé certains cyclistes à prendre le grand parcours. Résultat, il n'y avait qu'une dizaine de cyclistes éparpillés derrière moi.



L'ascension de ce col n'est pas très compliquée, elle ne grimpe réellement que sur les 2,7 derniers km, car depuis la Paillette moi j'ai pu démarré grand plateau, c'était irrégulier au début avec des faux-plats montants et même un descendant. En effet, il y a deux tronçons biens distincts: l'un de 6,1 km à 2,1 % avec du faux-plat essentiellement jusqu'à un virage vers le lieu-dit "Mielandre" et l'autre de 2,7 km à 4,5 % bien plus marquant.



Et en fait, si vous venez de Montbrison-sur-Lez sur la D538, c'est ce long faux-plat montant de 8 km avant qui est le plus chiant, avant Montjoux. Sur la Corima Drôme Provençale, en descendant de Taulignan, il faut se le coltiner. Cependant, une fois cela passé, le cadre est très beau sur une petite route avec très peu de circulation au coeur de la Drôme Provençale. C'est donc une route très propice au cyclisme. La descente vers le défilé de Trente Pas est plutôt rapide cependant mieux vaut éviter de faire de grosses pointes de vitesses sachant que dans le défilé on ne voit pas très loin et qu'en plus le revêtement de la descente est un peu rugueux.
00:00:00 • Col de Champ Juin depuis Monsols (731m)
J'ai grimpé ce versant du col le 19 novembre 2011 sur ce parcours: Villié-Morgon, col du Fût d'Avenas (743m), col de Crie (624m), Monsols, col de Champ Juin (730m), Propières, Croix d'Ajoux, col de Patoux (912m), Mont Saint-Rigaud (1009m), col de Crie, Avenas, col du Fût d'Avenas, Villié-Morgon soit une sortie d'environ 67 km.



4,98 km à 3,85 % depuis le rond-point de Monsols (538m) ou 5,41 km à 3,58 % en prenant pour point de départ l'intersection entre la D22 et la D43 (536m) à Monsols. Le panneau au col indique 742m tout comme les cartes Michelin mais c'est erroné. Les cartes IGN indiquent 726m mais le point choisi n'a pas l'air d'être au plus haut de la route où j'ai relevé juste un peu plus de 730m d'altitude par des mesures sur Géoportail.



Ce col n'est pas très difficile néanmoins ça me piquait tout de même un peu dans les jambes après le col du Fût d'Avenas et le col de Crie, d'autant qu'en septembre et octobre j'avais fait très peu de vélo, faisant plutôt de la course à pied pour mes premiers vrais trails. J'étais en reprise après les cyclosportives de juin-juillet et les cols de l'été. Mais derrière j'ai pu faire le col de Patoux et le mont Saint-Rigaud bien plus durs.



Au sommet, il n'y a pas de panorama. Ce col n'a donc d'intérêt que pour faire une boucle dans les monts du Beaujolais. De plus, la pluie s'est invité ce jour-là au sommet de ce col même si elle n'a pas duré longtemps. Mais bon du coup, je n'en ai pris aucune photo de ce col.
00:00:00 • Plateau de Gergovie depuis La Roche Blanche (708m)
Ce versant je ne l'ai fait qu'une fois avec le VTT. Je ne sais plus si c'était en 2010 ou au début de l'année 2011, après avoir déjà grimpé le plateau de Gergovie par Romagnat; et je ne me souviens plus très bien des pourcentages sauf à Gergovie et à la sortie du village où il me semble qu'il y avait de bons pourcentages. Aussi la route n'est pas large.



Arrivé ensuite au carrefour avec la route provenant d'Opme, il y a la rampe la plus sévère, sur 200m je dirais. Le final est assez irrégulier et pour arriver au monument commémoratif à la victoire de Vercingétorix ici, on finit même par une courte descente.
00:00:00 • Plateau de Gergovie depuis Romagnat (708m)
C'est une ascension que j'ai parfois faite de 2009 jusqu'au début de l'année 2011, toujours avec mon VTT. A Romagnat, il y a déjà un peu de faux-plat et aussi quelques feux tricolores. On peut considérer le début de l'ascension au rond-point de la place du 8 mai (il y a un magasin SPAR à côté) pour 6,5 km dont 3 km d'ascension jusqu'au rond-point d'Opme.



Il y a un passage difficile à la sortie de Romagnat, en prenant un virage à droite avec des pentes avoisinant les 10 % mais c'est court et une fois passé cela, cela continue de grimper mais c'est moins dur tout de même.



Il y a un court palier pour arriver rond-point d'Opme (oubliez le p pour la prononciation) à 660m d'altitude. Ensuite, on prend la route à gauche qui grimpe à nouveau avant une descente très courte jusqu'au carrefour (699m) avec la route de Gergovie. C'est là que vient la rampe la plus raide de la montée mais elle n'excède pas 200m je dirais, pour arriver sur le plateau. La suite est plutôt irrégulière avec même une courte descente pour arriver jusqu'au grand monument (708m) commémoratif à la victoire de Vercingétorix ici. Au plus haut la route est à 728m d'altitude.



C'est intéressant d'y venir au début du mois d'octobre car il y a le festival du Cervolix. Sur le plateau, il y a une vue sur la chaîne des Puys.


00:00:00 • Plateau de Gergovie depuis Chanonat (708m)
Ce versant je ne l'ai grimpé qu'une fois en 2010 il me semble. C'est à mon avais le versant le plus facile pour rejoindre Opme et le Plateau de Gergovie.



Arrivé au rond-point d'Opme (oubliez le p pour la prononciation), c'est le même final que par le versant de Romagnat.
00:00:00 • Champ Rond depuis Crupies (705m)
Merci à Jean-David M pour l'ajout de cette côte. Cette ascension est cousine du col de Vesc, qui se situe à seulement quelques kilomètres. Elle est aussi appelée "côte de Comps" ou même "côte d'Orcinas" lorsqu'on la grimpe par ce versant au départ de Crupies. C'est une route peu fréquentée, dans un coin un peu reculé de la Drôme provençale.



L'ascension démarre au carrefour du lieu-dit "Saint-Jean" (459m) juste après le petit village de Crupies. Jusqu'au carrefour (621m) à l'entrée du village d'Orcinas, il y a 4,1 km à 3,95 % avec en fait une pente très irrégulière avec des portions faciles. La portion qui suit est encore plus roulante avec 2,1 km à 2,68 % avec des panoramas sur le massif des Trois Becs notamment. Mais au croisement (677m) avec la route du versant provenant du versant de Bourdeaux, on bifurque à gauche et la rupture de pente est un peu brutale avec 375m à 7,46 % pour terminer avec un bon passage à 10 %. Là, il faut changer de braquet et le petit plateau de 30 dents ou le compact de 34 dents sont vivement conseillés.



Ce versant est plus long que celui de Bourdeaux mais globalement pas très difficile.



Je l'ai grimpé en mars 2017 sur le grand parcours (157 km) de la Corima Drôme Provençale que j'ai fait en mode cyclotouriste. Nous n'étions plus beaucoup sur le grand parcours car c'est une cyclosportive particulièrement rapide et la plupart des cyclotouristes ont opté soit pour le parcours de 110 km soit pour celui de 78 km. Si bien qu'après en avoir doublé dans les cols précédents, je me suis retrouvé seul pendant un moment et ce jusqu'au ravitaillement de Dieulefit.



Bon malgré la facilité de cette côte, tout dépend quand même de la fraicheur avec lequel on la grimpe. Sur la Corima Drôme Provençale, on avait trois côtes dans la première partie du parcours puis les cols de Valouse et de Sausse qui précédaient la côte de Comps alors ça peut piquer quand même.



Au sommet, admirez la vue sur le massif des Trois Becs et le Grand Delmas. Derrière, après avoir descendu un peu vers Comps, la suite de la descente vers Dieulefit est un régal avec quelques épingles dans les bois puis de belles lignes droites.
00:00:00 • Champ Rond depuis Bourdeaux (705m)
Merci à Jean-David M pour la création de la page. Cette ascension est cousine du col de Vesc, qui se situe à seulement quelques kilomètres. Elle est aussi appelée "côte de Comps" ou même "côte d'Orcinas" lorsqu'on la grimpe au départ de Crupies par un autre versant. C'est une route peu fréquentée, dans un coin un peu reculé de la Drôme provençale.



L'ascension démarre à Bourdeaux (405m) au carrefour de la place Louis Chancel et commence déjà par 2,15 km à 5,86 % jusqu'à l'intersection (531m) avec la route D191a que l'on suit. L'ascension se poursuit ensuite par 2,3 km à 6,35 % jusqu'au croisement (677m) avec la route d'Orcinas mais avec un bon raidillon au milieu. Et pour finir, il reste 375m à 7,46 % jusqu'au sommet, le lieu-dit "Champ Rond" mais avec un bon passage à 10 %.



Bref, l'ascension est plus courte que par Crupies mais elle est plus pentue. Au sommet, admirez la vue sur le massif des Trois Becs et le Grand Delmas.



J'ai découvert cette ascension en participant en mars 2012 à la Corima Drôme Provençale en mode cyclotouriste sur le grand parcours de 138 km. Je peux dire qu'elle était la côte la plus difficile du parcours car c'est la seule où j'ai dû employer le petit plateau de 30 dents. En effet, sur certains passages, le 42*23 était un peu juste et j'étais beaucoup plus souple avec le 30*18 et le 30*19, et en étant en danseuse sur les petits "coups de cul".

Bon, il faut dire aussi que nous avions passé quelques côtes puis le col de Valouse et le col de Sausse précédemment mais elle m'a semblé plus dure.



Depuis la Corima passe par le versant de Crupies qui est moins pentu. Sur le grand parcours, il ne restait que des petits groupes esseulés car c'est une cyclosportive rapide (le vainqueur gagne à Montélimar à 35 km/h de moyenne généralement), c'est pourquoi je l'ai fait en mode cyclotouriste. Derrière, après avoir descendu un peu vers Comps, la suite de la descente vers Dieulefit est un régal avec quelques épingles dans les bois puis de belles lignes droites.
00:00:00 • Château de Peyrepertuse depuis Duilhac sous Peyrepertuse (693m)
Le dimanche 1er janvier 2017 l'après-midi. Après avoir grimpé le château de Quéribus, je suis redescendu à Cucugnan vers 14h25 pour me diriger vers Duilhac-sous-Peyrepertuse (11) et aller grimper une autre forteresse cathare du pays des Corbières, le château de Peyrepertuse (761m au point de la colline le plus haut interdit au public, 754m au plus haut donjon). Quoiqu'une autre carte IGN indique une altitude de 796m mais cela paraît peu probable avec les courbes de niveau.



Courant à pied en passant par le col du Triby (344m, sans aucun panneau), je suis arrivé à Duilhac-sous-Peyrepertuse (11) vers 14h55 afin d'entamer l'ascension du château de Peyrepertuse (761m) que j'atteignais vers 16h. Pour faire cette ascension, j'ai utilisé la route bien qu'un sentier de randonnée menait au château.



L'ascension commence à un croisement (331m) sous le village de Duilhac-sous Peyrepertuse. Arrivé à un carrefour (362m) à côté d'un parking du village, l'ascension commence plus sérieusement avec de bonnes rampes mais aussi de courts replats comme l'ont indiqué Greg R et Alain W. La route circule au milieu d'arbustes et il y a quelques ralentisseurs. Lorsque vous arriverez au site de vol libre de la bergerie d'Escabalières (vers 490m d'altitude), il y a là un des derniers replats avant un final vraiment très costaud avec des rampes beaucoup plus sèches. C'est à mon avis toutefois un peu moins dur que certaines rampes menant au parking du château de Quéribus.

Après une dernière rampe musclée, vous parviendrez au parking (692m) sous la forteresse néanmoins il est possible d'aller en vélo jusqu'à la passerelle (700m d'altitude) et le guichet.



A partir de là, l'accès par la porte de derrière se fait par un sentier donc difficile d'envisager de le visiter à vélo et si vous poussez malgré tout votre VTT (pas sûr que des guichetiers vous laissent entrer avec les vélos) vous aurez beaucoup de peine à accéder au plus haut donjon, celui de Sant Jordi car il se fait par une belle montée en escaliers. Il faudra donc le laisser plus bas, facile à surveiller depuis le donjon. Mais pour le visiter, mieux vaut faire cela à pied.



A l'arrivée au parking (692m) au pied de la forteresse, un homme cinquantenaire qui m'avait vu le grimper à pied m'a dit qu'il fallait 20 minutes pour arriver à la porte de l'autre côté et bien 1h30 pour visiter le château et m'a donné des conseils sur des raccourcis pour le retour. Du coup, cela m'a stressé car la nuit tombe plus vite en hiver et arrivé au donjon du château, j'ai mangé expressément mon pique-nique (je n'avais pas mangé depuis 5h du matin). Une erreur car habitué au trail, j'ai mis nettement moins de 20 minutes pour arriver à la porte de l'autre côté et beaucoup moins de temps que ne l'avait dit cet homme pour visiter cette forteresse en ruine. Comme pour le château de Quéribus, la visite a encore été gratuite en ce jour férié (pas de guichetiers) alors qu'habituellement cela coûte 6,5 euros. J'ai pris un petit raccourci lors de la descente, repéré à l'aller et ce n'est qu'au retour vers le col de Triby que la pénombre s'installait avec des lampadaires s'allumant plus loin à Cucugnan. A 17h55, j'étais de retour à Cucugnan et je prenais la route du retour à la maison vers 18h40.



J'ai donc fait ce parcours en marchant et courant à pied durant la journée :Cucugnan, croisement du Grau de Maury (433m), château de Quéribus (728m), Cucugnan, col du Triby (344m, aucun panneau pour le signaler), Duilhac-sous-Peyrepertuse, château de Peyrepertuse (761m à un endroit interdit au public, 754m au donjon le plus haut), Duilhac-sous-Peyrepertuse, col du Triby, Cucugnan soit 25,9 km et plus de 900m de dénivelé, en 5h40 en comptant le pique-nique au château de Peyrepertuse.



 Cela faisait depuis 2009 que je rêvais de pouvoir visiter ces châteaux. Quoi de mieux pour commencer l'année ? Je préfère le château de Quéribus à celui de Peyrepertuse car le panorama y est plus large. Au château de Peyrepertuse, le panorama sur les Corbières est très joli (on aperçoit distinctement le château de Queribus et le mont Tauch avec ses éoliennes mais une colline au Sud empêche de voir les Pyrénées.


00:00:00 • Col des Nonières depuis Lamastre (670m)
Il s'agit du second col grimpé sur l'Ardéchoise sur quasi tous les parcours. Depuis Lamastre, il s'agit en fait d'un long faux-plat montant hormis quelques portions à 5 % dans les derniers kilomètres. Il peut se grimper sur le grand plateau pour l'essentiel. Je le trouve quand même parfois assez chiant.



Je l'ai grimpé sur les Ardéchoises 2010, 2011, 2012 et 2016. Pour ma première Ardéchoise en 2010 (parcours des Sucs sur deux jours), j'ai rasé de près une caravane au début de la descente vers Le Cheylard suite à un virage mal pris. Mais beaucoup plus de peur que de mal, cette descente est plutôt sympa.
00:00:00 • Tour Madeloc depuis Port Vendres - Col de les Portes (656m)
Le profil tracé rend bien compte des difficultés. Jusqu'au col de Mollo (231m), c'est une petite route irrégulière avec quelques bons pourcentages mais aussi une courte descente vers la fin. Après, ça grimpe régulièrement jusqu'au croisement (454m) avec le versant de Banyuls sur Mer où les véhicules ne peuvent plus monter plus haut. Après c'est plus un chemin qu'une route car c'est certes goudronné mais le goudron est parfois cassé et quand ce n'est pas le cas ce sont des gravillons, le tout sur des passages à près de 20 % !



La route est étroite presque de bout en bout et surtout sur le final. Les véhicules qui se croisent avant le sens interdit doivent vraiment se serrer sur les côtés et y aller doucement. On croise pas mal de cyclistes et même des marathoniens qui n'hésitent pas à partir des villages plus bas même si la plupart des marcheurs partent du sens interdit.



Ne tenez pas compte des cartes Michelin qui n'indiquent que 8 % ici (c'est plutôt pour les replats !). Malgré ce revêtement dégradé, j'ai pu voir 6 cyclistes le gravir à vélo de route mais franchement je conseille le VTT tant pour la route pourrie que pour les petits braquets et la descente.



C'est un site de toute beauté avec la côte méditerranéenne, les vignobles en pente, une multitude de forts et redoutes (y'en a plein dans le coin dont certains en délabrement notamment les bâtiments militaires au-dessus d'une table d'orientation peu avant la jonction des routes de Port-Vendres, Collioure et Banyuls sous le sommet), les monts des Albères marquant la frontière avec l'Espagne.



En revanche, Port-Vendres au départ n'est pas un village spécialement joli mais que dire de Banyuls-sur-Mer qui est une horreur.



Pour ma part, je l'ai grimpé le 6 mai 2019 en marchant et courant à pied intégralement depuis Port-Vendres (il y a un parking à côté du stade) et j'ai ainsi mis 2h30 environ pour le grimper. Entre le sommet et le sens interdit au retour, ce fut un régal de courir vite et d’enchaîner les petits lacets mais je ne pense pas que je me serais ainsi lâché dans la descente à vélo...
00:00:00 • Col d'Aizac depuis Antraigues sur Volane (642m)
J'ai grimpé ce petit col le vendredi 17 juin 2011 lors de mon parcours de randonnée cyclotouriste sur l'Ardéchoise (220 km) en deux jours. Je m'y suis fait déposer par 3 cyclistes avignonnais venus de l'arrière alors que j'étais plutôt en forme.



Au pied du col, c'est le village d'Antraigues-sur-Volane où Jean Ferrat a vécu. Ce col est court mais c'est l'un des plus pentus de l'Ardéchoise avec un bon passage à 9 %. Arrivée à Aizac, on a une belle vue sur Antraigues-sur-Volane.
00:00:00 • Mont Bouquet depuis Brouzet les Alès (629m)
L'ascension commence à Brouzet-lès-Alès (195m) en quittant la D7 pour la D607 pour 4,68 km à 9,08 % en prenant 620m pour l'altitude du sommet de la route (vu qu'on accède à pied à la vierge et la table d'orientation à 629m) et se décompose ainsi: 
- 520m à 10 % dès le départ avec une route peu large pour sortir de Brouzet-lès-Alès et un revêtement assez dégradé (mais qui s'améliore ensuite). Le ton est donné !
- 600m à 3,5 % jusqu'à l'entrée (268m, indiquée à 275m sur les cartes IGN) des carrières des Conques
- 550m à 11,63 % jusqu'à un point situé à 332m d'altitude (indiqué à 335m) ensuite et ce n'est pas encore le plus dur ! Mais au passage de cette section, vous aurez en effet comme le dit Panis C une grande inscription sur le bitume indiquant "ici commence l'enfer" ! 
- 930m à 9,57 % jusqu'à un point à 421m d'altitude (indiqué à 427m) et ce n'est qu'une moyenne, tronquée par de courts palliers ! Après un pallier très court, il faudra affronter un long mur de 520m à 14,4 % (et si on resserre encore 340m à 14,95 %) qui se confirme au gré des courbes, avec à la clé un maximum à 16 % ! 
- 545m à 12,47 % jusqu'à un point (489m) proche semble-t-il d'un dolmen. Dommage que je ne savais pas, j'aurais été voir.
- 770m à 9,35 % jusqu'à la jonction (561m) avec la route de Bouquet et Seynes mais déjà un peu plus facile que lors du mur précédent car il commence par un court replat
- 325m à 10,77 % jusqu'au croisement (596m) avec un petit chemin au revêtement dégradé sous le sommet, une portion courte mais très difficile avec un passage à 12,5 % selon certains profils, 15 % selon les cartes Michelin ! En tout cas, arrivés au carrefour avec la route de Brouzet les Alès, vous verrez droit devant vous ce coup de cul même s'il ne vous semblera pas plus dur que les murs précédents si vous commencez depuis Bouzet-les-Alès.
- Et pour finir 465m à 5,16 % tranquilles pour terminer voire presque plats après le dernier virage à 200m de la piste de décollage des parapentes, avec au passage une inscription au sol qui vous dit "ouf" !

J'avais grimpé le mont Bouquet par Seynes à l'été 2006 à vélo.

Et ce versant, je l'ai grimpé en mars 2019 mais cette fois à pied et sur ce parcours: Seynes, mont Bouquet (629m), Bouzet-les-Alès, mont Bouquet (629m), retour à Seynes par un sentier pédestre soit 18km de marche et de course et 792m de dénivelé positif. A pied, il fait beaucoup moins mal et c'est beaucoup plus commode pour les descentes très raides !

Quant au panorama, je retire ce que je disais sur l'absence de panorama à l'ouest en arrivant au sommet. Car si en effet, la table d'orientation ne montre qu'un panorama à 180°C à l'Est (mont Ventoux, Dentelles de Montmirail, plateau de Lacau, massif du Luberon et Alpilles plus loin...) car il y a des arbres de l'autre côté, il y a tout de même un beau panorama sur les Cévennes à l'Ouest et même le pic Saint-Loup depuis le dernier virage ou si on grimpe à côté du premier relais accessible à l'arrivée.

Et bien sur, il y a des points de vue vers les Cévennes pendant l'ascension sauf qu'à vélo l'effort est si terrible qu'il ne vous laissera pas le loisir de tourner votre tête pour les admirer !

Ce sommet n'est pas situé dans les Cévennes, c'est le seul vrai sommet des garrigues gardoises.
00:00:00 • Mont Bouquet depuis Seynes (629m)
L'ascension commence à Seynes au croisement (269m) entre la D115 et la petite route D607 qui va en direction du village de Bouquet que l'on suit, pour un total de 5,48 km à 6,4 % de moyenne pour une altitude au sommet de la route estimée à 620m (vu qu'on accède à la table d'orientation et la vierge à 629m par un petit chemin sans pouvoir pédaler avec un vélo de route).

Ce versant est très irrégulier et se décompose ainsi:
-925m à 5,94 % au début
-475m à 12,21 % avec un premier passage à 14 % notamment
-555m à 6,12 %
- 990m à 0,91 % jusqu'au croisement (425m) avec la route de Bouquet avec en prime des petites descentes
- 1,03 km à 9,22 % (avec en prime un violent coup de cul !) jusqu'au col du Bourricot (520m) où un chemin permet d'accéder plus loin à une tour en ruine
- 720m à 5,69 % jusqu'au carrefour (561m) avec la route de Brouzet-lès-Alès. Cela continue à grimper après le col de Bourricot avant de s'aplanir de plus en plus vers le croisement
- 325m à 10,77 % jusqu'au croisement (596m) avec un petit chemin au revêtement dégradé sous le sommet, une portion courte mais très difficile avec un passage à 12,5 % selon certains profils, 15 % selon les cartes Michelin ! En tout cas, arrivés au carrefour avec la route de Brouzet les Alès, vous verrez droit devant vous ce coup de cul où il faudra mettre un petit braquet et serrer les dents !
- Et pour finir 465m à 5,16 % tranquilles pour terminer voire presque plats après le dernier virage à 200m de la piste de décollage des parapentes, avec au passage une inscription au sol qui vous dit "ouf" !

Bref, une ascension avec des replats voir des mini-descentes surtout sur les 3 premiers kilomètres jusqu'au carrefour avec la route de Bouquet mais aussi 3 portions vraiment difficiles qui vont faire monter votre rythme cardiaque et vous obliger à jouer du dérailleur !

C'est une ascension que j'ai fait à l'été 2006 avec mon vélo de route Décathlon, je ne disposais que d'un braquet de 30*23 pour les passages les plus difficiles et sur le dernier coup de cul sur le final après la jonction avec la route de Brouzet-lès-Alès c'était vraiment juste ! Une ascension courte mais intense ! Eh encore, le versant de Brouzet-les-Alès est plus pentu ! C'était mon premier raidard, bien avant le mont Saint-Rigaud et le col du Grand Colombier en 2010. En 2006, je n'avais que le mont Ventoux et les petits cols aux alentours à mon tableau.

Je l'ai grimpé à nouveau en mars 2019 mais cette fois à pied et sur ce parcours: Seynes, mont Bouquet (629m), Bouzet-les-Alès, mont Bouquet (629m), retour à Seynes par un sentier pédestre soit 18km de marche et de course et 792m de dénivelé positif. A pied, il fait beaucoup moins mal !

Quant au panorama, je retire ce que je disais sur l'absence de panorama à l'ouest en arrivant au sommet. Car si en effet, la table d'orientation ne montre qu'un panorama à 180°C à l'Est (mont Ventoux, Dentelles de Montmirail, plateau de Lacau, massif du Luberon et Alpilles plus loin...) car il y a des arbres de l'autre côté, il y a tout de même un beau panorama sur les Cévennes à l'Ouest et même le pic Saint-Loup depuis le dernier virage ou si on grimpe à côté du premier relais accessible à l'arrivée.

Par contre, je ne referais plus cette ascension à vélo de route car la descente est dangereuse car étroite et parfois très pentue sur les passages cités précédemment. A certains endroits, j'ai préféré marcher dans la descente.

Un conseil donc: si vous êtes tenté par le mont Bouquet, utilisez un VTT pour des braquets plus petits en montée et surtout avec des freins à disques pour la descente.

Enfin, comme le dit Jean-Jacques T, ce sommet n'est pas situé dans les Cévennes, c'est le seul vrai sommet des garrigues gardoises.
00:00:00 • Col du Pertuis depuis Dieulefit (626m)
Merci à Jean-David M pour l'ajout de ce col.

L'ascension commence à la sortie de Dieulefit, au rond-point du lieu-dit "Chamonix" (395m, si si un Chamonix dans la Drôme !) par un long faux-plat montant (3,06 km à 3,6 %) puis on grimpe par une série de courbes et lacets sur 1,44 km à 6,8 % avant de terminer par une ligne droite de 405m à 5,9 %. La route a été refaite début 2017 dans les lacets. La route est plutôt large et le col pas très difficile.



Ce col peut être prolongé par les cols de Ventebrun (638m) et de la Boutière (653m) si on souhaite basculer vers Bourdeaux mais je ne connais pas ces deux cols.



Attention à la descente vers Félines-sur-Rimandoule. La route y était plus rugueuse, légèrement bosselée et les virages doivent être abordés avec précaution. J'ai vu dans une courbe des plaques commémorant une ou des personnes décédées ici... Et puis il y a à la fin de cette descente un passage sur un pont avec des rainures.



J'ai découvert ce col en mars 2012 sur le grand parcours de la Corima Drôme Provençale (138 km) et j'ai refait ce grand parcours (157 km et une côte en plus) en mars 2017. Parmi les cyclotouristes, nous n'étions plus beaucoup sur le grand parcours, les autres cyclotouristes ayant privilégié le petit parcours (78 km en 2017) ou le moyen parcours (110 km en 2017).



Je l'ai également faite en mars 2016 mais sur le moyen parcours de 110 km. J'ai commencé par rattraper et dépasser quelques cyclotouristes avant que l'on se fasse rattraper et doubler par les premiers groupes des cyclosportifs du grand parcours (155 km en 2016). Ils grimpaient en danseuse sans se mettre assis et qu'est-ce qu'ils nous mettaient ! Moi qui avait des vitesses fréquentes de 12 et 13 km/h au compteur, je ne pouvais pas les suivre.



Sur la Corima, le col de Pertuis suit l'enchainement de plusieurs (Valouse, Sausse, Champ Rond de Comps) et après sa descente on enchaine par la côte de Félines en direction de Pont de Barret.
00:00:00 • Col du Grand Vent depuis Tramayes (615m)
Je l'ai grimpé le 25 juin 2011 sur un parcours de 59 km dans le Mâconnais avec mon VTT. Je suis parti de la gare SNCF de Mâcon-Ville et je suis passé par Solutré-Pouilly, la Grange du Bois avant d'entamer cette ascension depuis le lieu-dit La Farge (313m) non loin de Serrières pour 6 km d'ascension environ d'abord sur la D31 qui rejoint la D45 (route provenant de Pierreclos). Au plus haut de la route l'IGN indique une altitude de 610m. Cela ferait donc environ 6 km à 4,95 % sur un versant essentiellement champêtre à part la fin en forêt.



Cependant, ce col qui n'a même pas de panneau n'était pas mon objectif. Mon but était plutôt le Signal de la Mère Boitier (758m) où il y a une table d'orientation (avec vue sur le Beaujolais et le Mâconnais) et une petite route qui y mène (il n'y a que le dernier hectomètre non goudronné il me semble), à 2 km de Tramayes. Ensuite, après avoir été à Tramayes, j'ai donc grimpé le col du Grand Vent dans le sens inverse, sur une route large en forêt.



Durant cette sortie, ce n'est pas les pourcentages qui m'ont fait souffrir mais une tendinite au genou droit s'étant déclarée la semaine précédente sur l'Ardéchoise (que j'avais terminé tout de même mais en souffrant dans les cols à cause de cela) en dépit d'une pommade anti-inflammatoire appliquée durant la semaine, m'obligeant à marcher dans les tous derniers hectomètres du Signal de la Mère Boitier. La pommade n'était pas assez puissante, il fallait des cachets. Je suis retourné après jusqu'à la gare SNCF de Mâcon-ville.
00:00:00 • Col de Fontay depuis Saint Félicien (613m)
J'ai grimpé ce col le samedi 16 juin 2012 et le samedi 17 juin 2017 les jours de l'Ardéchoise. Et pour cause, même s'il ne fait pas partie du parcours de l'Ardéchoise, le parking A4 où j'étais était situé à 200m du col en 2012 donc pour aller chercher mon dossard, il fallait faire un aller-retour de même qu'y revenir dans l'après-midi pour ranger le vélo dans le coffre après la course. Même chose en 2017 où j'étais sur le parking A6.

Aucune véritable difficulté.
00:00:00 • Château de Queribus depuis Cucugnan (602m)
Le dimanche 1er janvier 2017, je suis arrivé à Cucugnan (11) pour grimper et visiter deux des principaux châteaux cathares du pays des Corbières, sur un parcours à pied. A 12h15, je commençais mon parcours de course à pied par l'ascension du château de Quéribus (728m, du moins c'est l'altitude donnée généralement mais en regardant sur Géoportail, il semblerait plutôt que ce soit la colline collée au château qui soit à cette altitude et en zoomant on obtient 696m au maximum au donjon), dont on pense que la construction remonte au Xème siècle. La visite du château a été gratuite car en ce jour férié, les guichetiers n'étaient pas là et aucune porte ne fermait l'accès au château néanmoins cela coûte habituellement 6,5 euros la visite. Il y avait des Espagnols parmi les touristes. Vers 14h25 j'étais redescendu et de retour à Cucugnan pour me diriger vers une autre forteresse cathare, celle de Peyrepertuse.



J'ai donc effectué cette ascension à pied mais par la même route. Du croisement D123/D14 à Cucugnan (299m) jusqu'à celui du Grau de Maury (433m), cela grimpe déjà avec 2 km à 6,7 % et une vue sur l'objectif à atteindre. Et puis à partir du croisement du Grau de Maury, c'est un vrai raidard (1,3 km à 13 %) avec plusieurs passages redoutables dont celui à 17 % juste après un lacet où des petits braquets sont nécessaires. Le 1er janvier, cette route après le croisement du Grau de Maury était à l'ombre et était glissante même si ce n'était pas encore du verglas car ni les températures ni le soleil n'avaient pu l'assécher. A vélo cela aurait pu être dangereux.



La route grimpe jusqu'à un parking vers 605m d'altitude (602m au guichet). Si vous souhaitez faire du vélo tout en visitant ce château au panorama superbe, autant venir en groupe pour que certains surveillent les vélos car avec les nombreuses marches d'escaliers vous serez bien embêtés à porter votre vélo jusque dans les enceintes et jusqu'au donjon même pas la peine d'y penser car les escaliers sont trop étroits. A moins que vous ne laissiez votre VTT en l'attachant par un cadenas jusque sous la première enceinte car plus haut, les divers points de vue permettent largement de le voir au cas où quelqu'un essaierait de vous le voler.



J'ai donc fait ce parcours en marchant et courant à pied durant la journée :Cucugnan, croisement du Grau de Maury (433m), château de Quéribus (728m), Cucugnan, col du Triby (344m, aucun panneau pour le signaler), Duilhac-sous-Peyrepertuse, château de Peyrepertuse (761m à un endroit interdit au public, 754m au donjon le plus haut), Duilhac-sous-Peyrepertuse, col du Triby, Cucugnan soit 25,9 km et plus de 900m de dénivelé, en 5h40 en comptant le pique-nique au château de Peyrepertuse.



Cela faisait depuis 2009 que je rêvais de pouvoir visiter ces châteaux. Quoi de mieux pour commencer l'année ? Je préfère le château de Quéribus à celui de Peyrepertuse car le panorama y est plus large.




00:00:00 • Grand Wintersberg depuis Niederbronn les Bains (581m)
J'ai réalisé cette ascension en courant et en marchant à pied le dimanche 12 juillet 2020 sur ce parcours: Niederbronn-les-Bains, source celtique, tour du Grand Wintersberg (581m), Leitzelthal, Philippsbourg, château du Falkenstein (363m), Philippsbourg, Leitzelthal, col de la Liese (512m), Niederbronn-les-Bains soit 36,4 km et 835m de dénivelé positif.



Le départ commun se fait à 240m d'altitude que l'on passe par la source du Lichteneck (ou source celtique) ou que l'on passe par la route des Acacias. De là, il reste 5,7 km à 6 % de moyenne.



L'ascension se fait sur une route forestière plutôt régulière, sauf à la fin après un petit chalet (482m) où il y a un peu plus de pourcentage puis un faux-plat descendant avant d'atteindre le col de la Liese (512m) où il y a un grand chalet, deux sculptures et une aire de jeux pour enfants.



Profitez du faux-plat descendant avant le col de la Liese pour prendre de l'élan car il reste 630m à 10,95 % comprenant un gros "coup de cul" de 155m à 25,8 % selon les courbes de niveau (560-520/0,155) d'un plan IGN ! ! Mais j'ai un peu peine à y croire même s'il y a effectivement un "mur". Heureusement la pente se calme dans les 300 derniers mètres mais le revêtement n'y est pas top.



Avant le petit chalet, j'ai vu quelques nids de poule.



A l'arrivée, si vous êtes à plusieurs ou si vous avez un antivol, laissez votre vélo au pied de la tour pour gravir les escaliers qui mènent à un panorama fabuleux. Attention malgré les petites fenêtres, les escaliers sont plutôt sombres, une lampe frontale ne sera pas de trop surtout en fin d'après-midi.
00:00:00 • Grand Wintersberg depuis Leitzelthal - N62 (581m)
J'ai réalisé cette ascension en courant et en marchant à pied le dimanche 12 juillet 2020 sur ce parcours: Niederbronn-les-Bains, source celtique, tour du Grand Wintersberg (581m), Leitzelthal, Philippsbourg, château du Falkenstein (363m), Philippsbourg, Leitzelthal, col de la Liese (512m), Niederbronn-les-Bains soit 36,4 km et 835m de dénivelé positif.



Le profil est plutôt bon. Ce versant est bien plus pentu que l'autre. Une ascension avec de longs bouts droits bien pentus sur une route plutôt étroite. Heureusement le kilomètre qui précède le col de la Liese est plus facile. Au col de la Liese (512m) se trouvent un grand chalet, deux sculptures et une aire de jeux pour enfants. Mais c'est pas fini, on vire à droite pour passer un gros "coup de cul" après ce col ! Heureusement la pente se calme dans le dernier hectomètre.



Il faut noter qu'aux 1/3 de la montée il y a une fontaine mais elle est en pleine pente.



A l'arrivée, si vous êtes à plusieurs ou si vous avez un antivol, laissez votre vélo au pied de la tour pour gravir les escaliers qui mènent à un panorama fabuleux. Attention malgré les petites fenêtres, les escaliers sont plutôt sombres, une lampe frontale ne sera pas de trop surtout en fin d'après-midi.
00:00:00 • Côte du Rosier depuis Ruy (564m)
J'ai grimpé cette côte le samedi 23 avril 2016 sur le moyen parcours (158 km) de Liège-Bastogne-Liège Challenge, la veille du passage des pros. Le sommet de la côte était situé au km 80. J'ai monté le col à l'aise avec des vitesses souvent proches de 13 km/h à mon compteur, en moulinant et doublant quelques cyclotouristes bien que deux cyclistes plus forts m'ont doublé mais je ne me suis pas grillé à essayer de les suivre, montant à mon train.



Il s'agit d'une ascension régulière, plutôt agréable même si du fait que l'on grimpe en forêt elle n'offre pas vraiment de point de vue, ni au sommet. L'organisation de la course donnait un pourcentage maximum de 12 % dans cette côte mais c'est exagéré, c'est plutôt 9 % comme l'indique Cols-Cyclisme. Il s'agissait du point le plus haut du parcours et certainement une des côtes les plus hautes de Belgique. Attention, la chaussée est un peu déformée dans la descente vers Spa (ou Andrimont, je ne m'en rappele plus) mais la descente reste agréable.
00:00:00 • Col des Fourches depuis Collobrieres (537m)
J'ai grimpé ce col en mai 2014 sur ce parcours: Grimaud, Cogolin, col de Taillude (411m), Collobrières, col des Fourches, Notre-Dame des Anges (780m), col des Fourches, Collobrières, col de Taillude (411m), Cogolin, Grimaud. À la fin de la journée, j'avais 82 km au compteur.



Ce col qui n'a pourtant rien de difficile avec des pentes régulières à 6 % depuis Collobrières, m'a pourtant posé problème car je n'avais plus fait de grand parcours à vélo ou grimpé de col depuis la fin du mois d'août 2012 et la montée de Superbagnères dans les Pyrénées. Depuis je privilégiais la course à pied et le trail où certes on grimpe mais sans utiliser les mêmes muscles alors je crois que je me suis arrêté deux fois dans cette ascension. J'utilisais régulièrement un braquet de 42*23, en manque de force de pédalage.



Sinon comme beaucoup le disent, le revêtement n'est pas très lisse. Aussi, il me semble que malgré la régularité de ce col qu'il y avait un moment une très courte descente sur le haut du col.
00:00:00 • Col de la Grange du Bois depuis Saint Verand, la roche (523m)
A mon avis, ce col devrait plutôt être catégorisé dans le Mâconnais que le Beaujolais. Je l'ai grimpé le 25 juin 2011 sur ce parcours de 59 km dans le Mâconnais avec mon VTT : gare SNCF de Mâcon-Ville, Solutré-Pouilly, la Grange du Bois (523m), non loin de Serrières, col du Grand Vent (610m), Signal de la Mère Boitier (758m), Tramayes, col du Grand Vent et retour à la gare SNCF de Mâcon-Ville mais je ne sais plus exactement si j'ai pris le même itinéraire au retour.



Mais c'est donc par Solutré-Pouilly que j'ai grimpé ce col, village avec ses beaux vignobles et son excellent vin blanc. Je ne me souviens pas trop du niveau de difficulté du col, juste des belles vues sur les roches de Solutré (493m) et de Vergisson (483m). Pour la roche de Solutré, j'en ai fait deux fois l'ascension pédestre : en mars 2011 et en juillet 2015


00:00:00 • Col du Bourricot depuis Bouquet (520m)
Je l'ai grimpé à l'été 2006 par Seynes avec mon vélo de route Décathlon puis je l'ai grimpé à nouveau en mars 2019 mais cette fois à pied et sur ce parcours: Seynes, mont Bouquet (629m), Bouzet-les-Alès, mont Bouquet (629m), retour à Seynes par un sentier pédestre soit 18km de marche et de course et 792m de dénivelé positif. A pied, il fait beaucoup moins mal !



Je l'ai grimpé le 8 février 2020 et cette fois bien par Bouquet, en courant à pied, à l'occasion de la 4e étape de l'Etoile de Bessèges qui terminait au mont Bouquet, que les coureurs grimpaient par Brouzet-lès-Alès.



Un col qui fait le lien entre Bouquet par une route goudronnée à une piste caillouteuse de l'autre allant notamment à une tour en ruine, le Castellas. Ce Castellas, vous le verrez d'ailleurs à droite au cours de la première partie de la montée.



Mais le col du Bourricot qu'un point de passage car le vrai objectif est le mont Bouquet plus haut !

https://www.cols-cyclisme.com/cevennes/france/mont-bouquet-depuis-seynes-c1030.htm



Il est court mais irrégulier. Le début est facile, il faudra juste faire une petite relance juste avant le hameau du Puech. En revanche, ça se complique quelques hectomètres après le hameau du Puech et les dernières maisons où si une voiture passe par là, vous verrez qu'elle monte ou descend une sorte de grand talus plus haut. Ce talus pentu il va falloir l'escalader et c'est raide, quoique moins que les pourcentages que proposent le versant ouest de Brouzet-lès-Alès. Au terme de cette portion difficile, vous accéderez à un replat où il y a des dalles en béton environ dix mètres à droite de la route.



De là, on arrive au croisement des routes D147a et D607 (venant de Seynes). Cette intersection est à 431m d'altitude malgré que les cartes IGN indiquent 425m. Et là pour atteindre le col du Bourricot ça repart sur des pentes à 10 % environ avec même un court passage très pentu (14 % ?) avant la dernière épingle !



Le panorama au col du Bourricot (520m) est ouvert vers l'Est, on n'y voit notamment le mont Ventoux. Mais si logiquement vous continuez vers le mont Bouquet le col du Bourricot offre un court pallier avant que la pente reparte de plus belle. Mais il y a un nouveau bon replat avant le croisement (561m) avec la route de Brouzet-lès-Alès.



De là vous verrez un dernier mur que j'estime à 13,3 % se dresser devant vous et qui vous forcera à relancer très énergiquement et tout à gauche pour arriver à l'avant-dernière épingle. Après l'avoir franchie, vous pourrez dire "ouf" car les derniers 500m sont plus simples.



Bref, petits braquets exigés ! Pour la descente, n'hésitez pas à mettre pied à terre si c'est trop dangereux et que vous êtes sur les freins.
00:00:00 • Força Réal depuis Millas (507m)
L'ascension n'est pas très difficile sauf la fin avec 8 % et 12 % indiqués sur les deux dernières bornes. Il y a un vrai coup de cul en effet juste avant d'arriver au parking (473m) et en continuant sur le chemin carrelé c'est très raide que cela soit pour l'antenne (510m) ou l'ermitage de Força Réal. De plus, comme les autres, je précise que si le revêtement est très bon jusqu'au col de la Bataille, il est moins bien après car un peu scabreux et avec des gravillons dans les derniers kilomètres.



L'ascension vaut le coup pour son panorama: le massif des Albères, le pic du Canigou, le massif des Corbières avec notamment le château de Quéribus que ceux qui y sont allés reconnaîtront, la montagne du Tauch, la plaine jusqu'à Perpignan et tous ces éoliennes... Les deux sites des Corbières que je viens de citer comptent d'ailleurs de sacrés raidards pour en venir à bout...



C'est une ascension que j'ai fait en m’entraînant à la course à pied le 5 mai 2019. Au sommet, il y avait un vent de ouf ! Il fallait faire gaffe à ne pas se laisser emporter ! Ce jour-là, la météo avait prévu des rafales à près de 85 km/h sur le littoral méditerranéen dans l'Aude et les Pyrénées-Orientales, au sommet de Força Réal c'était sans doute bien plus !
00:00:00 • Col de la Chaine depuis Malaucene (470m)
J'ai grimpé ce col pour la première fois en 2006 à l'entrainement et je l'ai aussi grimpé aussi en juin 2010 et juin 2012 sur la Ventoux-Beaumes de Venise, sur le parcours Senior (102 km). Sur cette course, il est en effet régulièrement grimpé en fin de parcours, ce qui ne le rend vraiment pas facile, bien qu'il ne soit pas long. Malgré le fait qu'à chaque fois, j'étais un peu à fond sur cette fin de parcours, il m'a permis de rattraper et dépasser quelques cyclosportifs eux aussi à l'énergie. Il me semble que dans les pentes à 6 % j'utilisais un braquet de 42*23 sur cette fin de parcours.



Je l'ai à nouveau grimpé le dimanche 11 juin 2017 lors d'un entrainement après avoir grimpé jusqu'à la station du Mont Serein (1432m) et redescendu à Malaucène. A cette occasion, je testais pour la première fois un vélo en carbone: le Cannondale Synapse 105.5. Léger (7,8 kg) et avec un freinage excellent. Je ne suis pas monté jusqu'au sommet du Ventoux vu que la location vélo fermait en début d'après-midi.



Après avoir quitté Malaucène, il y a une courte côte de 400m suivie d'une descente de 700m ponctuée d'un lacet. A partir de là, c'est plus difficile avec des pentes aux environs de 6 % d'abord en ligne droite avant un virage à droite et la continuation jusqu'au sommet. La fin du col se fait sur une route avec des pins méditerranéens en bordure de celle-ci mais ils ne sont pas assez hauts et proches pour apporter de l'ombre. Attention donc à la chaleur même si c'est court.



Il faut noter qu'une fois le col de la Chaîne franchi, il faut attendre encore 3 km pour qu'il y ai une vraie descente en direction de Lafare. Et pour cause: jusqu'à environ 1 km de Suzette, ce n'est pas vraiment une descente car la route est vallonnée. Et d'ailleurs, le col où est situé la citerne n'est pas le point culminant de cette route situé un peu après, à 476m d'altitude.
00:00:00 • Col de la Chaine depuis Beaumes de Venise (470m)
Un col que j'ai grimpé en 2006 et également le matin du 13 août 2017 lors d'un parcours dans les Dentelles de Montmirail au départ de Bédoin: Bédoin, Crillon-le-Brave, Saint-Pierre de Vassols, Caromb, Beaumes de Venise, Lafare, col de Suzette (392m), col de la Chaîne (472m), Suzette, Lafare, La Roque-Alric, col de Champ Paga (366m), Le Barroux, col de la Madeleine (448m), Bédoin soit 56,6 km de vélo.



 Le 13 août 2017, j'ai loué pour cela à Bédoin un vélo standard du carbone: le Trek Emonda S5: poids de 8,87 kg, pédalier compact (50-34) et cassette 11 vitesses de 12-28, en Shimano 105. Pour 35 euros la demi-journée. Un vélo bien énergique dans les relances mais pas énormément plus efficace qu'un vélo en aluminium dans les montées au train, un freinage très efficace aussi avec l'étrier Shimano 105.



Il faut d'abord grimper le col de Suzette (392m) et après il reste 3,9 km d'ascension sur une petite route irrégulière en matière de pourcentage, il faut parfois jouer du dérailleur. La route passe sous la crête du Saint-Amand et est petite, attention donc si vous croisez des véhicules dans le sens de la descente vers Suzette, d'autant que la route est plutôt sinueuse. La route est tranquille, propice au cyclisme et au sommet, il y a une vue générale des Dentelles de Montmirail.
00:00:00 • Côte de la Haute Levee depuis Stavelot (465m)
J'ai grimpé cette côte le samedi 23 avril 2016 sur le moyen parcours (158 km) de Liège-Bastogne-Liège Challenge, la veille du passage des pros. Nous arrivions du ravitaillement de Stavelot et il fallait remonter une courte portion pavée avant le feu rouge où démarre la montée.



Sitôt le feu rouge passé, la côte faisait 3,5 km à 5,6 % selon les statistiques officielles de la course. Mais c'est dur d'entrée et il faut changer de braquet. Je suis passé du 42*23 au 30*21 car il y a un passage à 12 % 100m plus haut. Et comme le disent certains commentaires, ce n'est pas agréable car il y a un muret central qui réduit la largeur de la chaussée. Si vous passez dans un grand groupe de cyclistes comme c'est souvent le cas sur Liège-Bastogne-Liège Challenge, les voitures auront dû mal à doubler. Pour ma part, je suis resté derrière des cyclotouristes grimpant moins vite sur le passage à 12 % car il y avait un autre groupe compact de cyclistes doublant par la gauche et si j'avais doublé à ce moment-là cela aurait pu faire une collision.



J'ai pu doubler une fois le groupe passé. Par la suite la pente s'est radouci et les deux derniers kilomètres étaient en faux-plat montant en forêt sur une route assez large. Mais j'ai utilisé un braquet de 42*21 car cela n'était pas si facile. Il y a une belle descente après la cote.


00:00:00 • Col des Astauds depuis Malaucene (465m)
Ce col n'est pas signalé donc du coup je ne sais plus exactement où est le sommet. Mais il est grimpé depuis Malaucène sur la Ventoux-Beaumes de Venise, j'y ai participé en juin 2010 et en juin 2012. Ce qui est difficile, c'est qu'on a à ce moment-là déjà grimpé le Ventoux par Bédoin. Tout dépend donc de la fraîcheur qu'il nous reste. Néanmoins, sur la course, il y avait à chaque fois un ravitaillement à la sortie de Malaucène. A chaque fois, je le grimpais avec mon plateau de 42 dents.



C'est une route très calme. Logiquement, on continue jusqu'au col de Veaux mais après avoir franchi les Astauds la route est très irrégulière et sinueuse avec une succession de descentes, montées, à chaque fois courtes. On change souvent de braquet ! Mais on descend tout de même jusqu'aux gorges du Toulourenc avant de remonter vers le col de Veaux.
00:00:00 • Col de la Madeleine depuis Malaucene (458m)
Ce col, malgré son nom, n'a rien à voire avec son homonyme bien connu dans la vallée de la Maurienne.

Cela grimpe un peu à la sortie de Malaucène mais cela se négocie sans aucune peine avec un plateau de 39 ou 42 dents. Sortis de Malaucène, on arrive sur une route très roulante, très empruntée par les cyclistes locaux et on peut aisément passer le grand plateau, avec même un faux-plat descendant pour arriver au carrefour (380m) où il y a un caveau. Là, on franchit une courte bosse pour redecendre ensuite jusqu'à un petit étang. Et au bout de la ligne droite, il y a une épingle où on attaque le final du col, qui est le plus intéressant puisqu'on traverse une pinède. Avec un braquet de 42 dents pour passer cette dernière côte, je négocie encore très bien cette dernière côte de la sortie. C'est plutôt roulant.

Ce versant est à mon avis plus facile que le versant opposé. Il faut noter que l'altitude au col est de 458m contrairement à ce qu'indique le panneau du col.

Je pense avoir grimpé ce versant la première fois en avril 2010, avant je ne sais plus. C'est un col que je fais à chaque fois que je monte le Ventoux par Bédoin, que je redescends vers Malaucène et que j'emprunte donc ce petit col pour retourner vers Bédoin. 

En septembre 2017, au retour d'un parcours de 72 km (Bédoin, mont Ventoux, Malaucène, Le Barroux, La Roque-Alric, Le Barroux, col de la Madeleine, Bédoin), j'ai vu des lamas dans l'ascension de ce petit col. Depuis le temps que je grimpe ce petit col lors de mes sorties au Ventoux, c'est la première fois que j'aperçois des lamas ici. En fait, il y a un élevage au Barroux qui existe depuis 1984 mais je passe rarement par le village lors de mes sorties au Ventoux.
00:00:00 • Col de la Madeleine depuis Bedoin (458m)
J'ai grimpé ce petit col pour la première fois en 2006. Malgré son nom, il n'a vraiment rien à voire avec le géant de la Maurienne.

Je l'ai grimpé aussi sur les Routes du Ventoux le 6 septembre 2009, première cyclosportive à laquelle je participais. Le col de la Madeleine était le premier col à grimper avant d'attaquer le mont Ventoux par Malaucène.



Rarement, je l'ai grimpé de ce côté depuis mais il m'arrive de le grimper lorsque je monte le Ventoux par Malaucène, que je redescends vers Bédoin et que je veux retourner vers Malaucène. C'est une boucle intéressante à condition de bien se ravitailler car au milieu du col de la Madeleine, les pourcentages ne sont pas négligeables et comme d'autres l'ont dit, ce n'est pas si facile quand on s'est tapé le Ventoux juste avant.



A la sortie de Bédoin, c'est assez facile mais pas super beau sur une route avec quelques terre-pleins au début. Après, la route devient assez ombragée et il y a une courte descente. Ne pas trop s'enflammer car dans les deux kilomètres suivants il y a quelques bons pourcentages. Après s'être élevé, on arrive ensuite sur une route qui n'est plus ombragée et offre de belles vues sur les villages du Comtat Venaissin plus bas. C'est désormais facile avec une fin de col roulante avec même quelques descentes très courtes. Le sommet du col se situe à nouveau dans une pinède.



C'est un col très irrégulier. Ce versant est tout de même plus difficile que le versant opposé.
00:00:00 • Col des Gainons depuis Col des Astauds (435m)
Je ne savais même pas que j'avais franchi un col, je n'ai aucun souvenir d'un panneau pour ce col des Gainons tout comme celui des Astauds et pourtant je les ai bien grimpés. Ce col n'est pas signalé donc du coup je ne sais plus exactement où est le sommet.



Mais il est grimpé depuis Malaucène sur la Ventoux-Beaumes de Venise, j'y ai participé en juin 2010 et en juin 2012. Ce qui est difficile, c'est qu'on a à ce moment-là déjà grimpé le Ventoux par Bédoin. Tout dépend donc de la fraîcheur qu'il nous reste. Néanmoins, sur la course, il y avait à chaque fois un ravitaillement à la sortie de Malaucène. A chaque fois, je le grimpais avec mon plateau de 42 dents.



C'est une route très calme. Logiquement, on continue jusqu'au col de Veaux mais après avoir franchi les Astauds la route est très irrégulière et sinueuse avec une succession de descentes, montées, à chaque fois courtes. On change souvent de braquet ! Mais on descend tout de même jusqu'aux gorges du Toulourenc avant de remonter vers le col de Veaux.



En dehors du vélo, comme David C l'indique, on peut pratiquer la randonnée aquatique dans les gorges du Toulourenc. Prenez de vieilles chaussures ou des chaussures étanches. Je l'ai fait au printemps 2006 avec un groupe et c'est rafraîchissant !
00:00:00 • Col de Taillude depuis Collobrieres (411m)
J'ai grimpé ce col en mai 2014 dans les deux sens sur ce parcours: Grimaud, Cogolin, col de Taillude (411m), Collobrières, Notre-Dame des Anges (780m), Collobrières, col de Taillude (411m), Cogolin, Grimaud. À la fin de la journée, j'avais 82 km au compteur.



Au départ de Cogolin, je l'ai trouvé facile et même parfois très roulant avec parfois de belles vues sur le monastère chartreux de la Verne mais je n'ai pas été jusqu'à cette abbaye car cela aurait fait trop pour la journée sachant que je n'avais pas eu un entrainement sérieux depuis longtemps (voire les quelques lignes juste après). Au retour, j'ai pris un gel après la descente de Notre-Dame des Anges, ce qui m'a permis de grimper sans peine le col de Taillude sachant que je n'avais pas fait de grande sortie à vélo ni grimpé un col à vélo depuis la fin du mois d'août 2012 et la montée de Superbagnères dans les Pyrénées, privilégiant la course à pied et le trail où on utilise pas les mêmes muscles. Alors je pense que sauf si on est à bout de forces, ce col ne devrait pas poser de problèmes. Arrivé au col de Taillude, c'est encore un peu vallonné derrière et il faut attendre plusieurs kilomètres avant une vraie descente vers Grimaud.



Dans l'ensemble, le col de Taillude est ombragé puisqu'on est en plein coeur du massif des Maures. Ce massif a pris feu à l'été 2003 et quelques pompiers y sont morts encerclés par les flammes. Une stèle sur le versant de Cogolin le rappelle.
00:00:00 • Col de Taillude depuis L'Amiralité (411m)
J'ai grimpé ce col en mai 2014 dans les deux sens sur ce parcours: Grimaud, Cogolin, col de Taillude (411m), Collobrières, Notre-Dame des Anges (780m), Collobrières, col de Taillude (411m), Cogolin, Grimaud. À la fin de la journée, j'avais 82 km au compteur.



 Au départ de Cogolin, je l'ai trouvé facile et même parfois très roulant avec parfois de belles vues sur le monastère chartreux de la Verne mais je n'ai pas été jusqu'à cette abbaye car cela aurait fait trop pour la journée sachant que je n'avais pas eu un entrainement sérieux depuis longtemps (voire les quelques lignes juste après). Au retour, j'ai pris un gel après la descente de Notre-Dame des Anges, ce qui m'a permis de grimper sans peine le col de Taillude sachant que je n'avais pas fait de grande sortie à vélo ni grimpé un col à vélo depuis la fin du mois d'août 2012 et la montée de Superbagnères dans les Pyrénées, privilégiant la course à pied et le trail où on utilise pas les mêmes muscles. Alors je pense que sauf si on est à bout de forces, ce col ne devrait pas poser de problèmes. Le début de la descente vers Cogolin est un peu vallonné et il faut attendre plusieurs kilomètres avant une vraie descente.



Dans l'ensemble, le col de Taillude est ombragé puisqu'on est en plein coeur du massif des Maures. Ce massif a pris feu à l'été 2003 et quelques pompiers y sont morts encerclés par les flammes. Une stèle sur ce versant le rappelle.
00:25:00 • Col de Suzette depuis Beaumes de Venise (392m)
Un versant que j'ai grimpé en 2006 et également le matin du 13 août 2017 lors d'un parcours dans les Dentelles de Montmirail au départ de Bédoin: Bédoin, Crillon-le-Brave, Saint-Pierre de Vassols, Caromb, Beaumes de Venise, Lafare, col de Suzette (392m), col de la Chaîne (472m), Suzette, Lafare, La Roque-Alric, col de Champ Paga (366m), Le Barroux, col de la Madeleine (448m), Bédoin soit 56,6 km de vélo.



Le 13 août 2017, j'ai loué pour cela à Bédoin un vélo standard du carbone: le Trek Emonda S5: poids de 8,87 kg, pédalier compact (50-34) et cassette 11 vitesses de 12-28, en Shimano 105. Pour 35 euros la demi-journée. Un vélo bien énergique dans les relances mais pas énormément plus efficace qu'un vélo en aluminium dans les montées au train, un freinage très efficace aussi avec l'étrier Shimano 105.



Avec ce Trek Emonda, j'ai mis 25 minutes pour le grimper (dont 9min45s jusqu'au croisement de Lafare) mais au train dans les lignes droites après Lafare, j'ai dû parfois relancer pour monter plus vite. En position assise, je n'étais pas hyper efficace avec ce vélo. J'affichais souvent des vitesses de 13 km/h.



Entre Beaumes-de-Venise et Lafare, c'est facile mais à partir de Lafare on change de braquet car il y a des pourcentages à 6-7 % voire plus vers une épingle à 1 km de Suzette. A faire aussi à partir de Lafare la montée vers le petit village de La Roque-Alric, adossé à un rocher.



A Suzette, il y a une belle vue sur les Dentelles de Montmirail et la crête du Saint-Amand (734m) plus haut. C'est un bon col pour s'entrainer dans le coin avant d'attaquer le mont Ventoux.



La descente est belle. Sur la Ventoux-Beaumes de Venise 2010 et celle de 2012, nous passions ce versant en descente, sur le final, pour rallier Beaumes-de-Venise après avoir grimpé le col de la Chaîne (472m). Quelques hectomètres après Suzette, il y a des virages courts mais après ça et jusqu'à Lafare, la descente permet de se faire plaisir.
00:00:00 • Col de Suzette depuis Malaucene (392m)
Depuis Malaucène, il faut déjà passer le col de la Chaine (472m) avant, avec des pourcentages aux environs de 6 %. Pas évident surtout en dernière difficulté de la Ventoux-Beaumes de Venise, cyclosportive que j'ai fait sur le parcours Senior en juin 2010 et juin 2012. Sur cette dernière difficulté, on est un peu à fond.

Ensuite, du col de la Chaîne jusqu'à Suzette, il y a 4 km de route très vallonnée et étroite avec une succession de petites côtes et petites descentes. Mais dans le dernier kilomètre avant Suzette, il y a une bonne descente. De ce côté, c'est donc plus le col de la Chaîne que le col de Suzette qui est répertorié comme une difficulté.



Je confirme enfin ce que d'autres ont dit: en partant de Le Barroux, il y a un autre versant dont on a pas le profil ici mais dont le final est difficile.
00:00:00 • Col de Veaux depuis Veaux (386m)
Ce col est franchi juste après avoir franchi le col des Astauds depuis Malaucène et être redescendu par une route très irrégulière jusqu'aux gorges du Toulourenc. Ce col est régulièrement sur la Granfondo Ventoux-Beaumes de Venise, course à laquelle j'ai participé sur le parcours Senior en juin 2010 et en juin 2012.



Le plus dur est le col des Astauds car une fois parvenu aux gorges du Toulourenc, il y a bien quelques raidillons mais on les passe sans problèmes. Il y a des gravillons sur la route mais cela ne m'a pas gêné.



Sur le parcours Senior (102 km), après avoir passé le col de Veaux, on se dirigeait ensuite vers Entrechaux et Malaucène pour grimper le col de la Chaîne et terminer à Beaumes-de-Venise. Le parcours Master (170 km) partait lui vers la droite en arrivant au col de Veaux.
00:00:00 • Col de Champ Paga depuis Le Barroux (366m)
Un col que j'ai grimpé en 2007 et également le matin du 13 août 2017 lors d'un parcours dans les Dentelles de Montmirail au départ de Bédoin: Bédoin, Crillon-le-Brave, Saint-Pierre de Vassols, Caromb, Beaumes de Venise, Lafare, col de Suzette (392m), col de la Chaîne (472m), Suzette, Lafare, La Roque-Alric, col de Champ Paga (366m), Le Barroux, col de la Madeleine (448m), Bédoin soit 56,6 km de vélo.



Le 13 août 2017, j'ai loué pour cela à Bédoin un vélo standard du carbone: le Trek Emonda S5: poids de 8,87 kg, pédalier compact (50-34) et cassette 11 vitesses de 12-28, en Shimano 105. Pour 35 euros la demi-journée. Un vélo bien énergique dans les relances mais pas énormément plus efficace qu'un vélo en aluminium dans les montées au train. Le freinage est très efficace aussi avec l'étrier Shimano 105.



Je l'ai d'abord grimpé mais dans l'autre sens, par Lafare. La montée est régulière mais il faut mouliner et relancer en danseuse en arrivant à La Roque-Alric. Après c'est vallonné et le point de vue sur les Dentelles de Montmirail est superbe. Je n'ai en revanche pas vu de panneau pour ce col et pourtant j'y suis passé !



Mais je l'ai grimpé le 17 septembre 2017 dans le sens décrit par le site, à savoir depuis le carrefour (287m) entre la D938 et la D90A, juste avant le Barroux. La montée est courte mais juste avant d'arriver au tout petit bâtiment (358m, photographié par André H), il y a un petit raidillon. Après c'est valloné mais la route entre Le Barroux et Lafare atteint son point culminant au lieu-dit La Gaie (369m) où il y a un oratoire.



Le 17 septembre 2017, je l'ai grimpé après avoir monté le Ventoux par Bédoin et redescendu vers Malaucène. J'ai ensuite pris la direction du Barroux et j'ai été jusqu'à La Roque-Alric avant un demi-tour pour grimper le col de la Madeleine (458m) et rentrer sur Bédoin, un parcours de 72 km. Pour le dernier Ventoux de l'année, j'ai loué à Bédoin, pour 45 euros, un vélo en carbone Look 765 Ultegra Di2, d'un poids de 8,25 kg environ. Un vélo très confortable dans les ascensions même si le temps gagné par rapport à mon propre vélo en aluminium est dérisoire (une minute au plus) même sur une grande ascension comme le Ventoux, et un pilotage très aisé dans les courbes et virages en descente. Au Ventoux, j'ai pris un coup de froid, la température devait être entre 0 et 5 °C là haut !
00:00:00 • Col du Grand Châtaignier depuis Gagnières (315m)
J'ai grimpé ce col le 25 mai 2006 lors d'une compétition Pass-Cyclisme (championnat Gard-Hérault FSGT) de deux tours de 25 km au départ de Gagnières et passant par ce col. C'est la seconde et dernière fois que j'ai participé à ce genre de compétition car cela va trop vite, il faut être au maximum de sa puissance sur une distance courte (50 km). Je préfère les cyclosportives et longues randonnées cyclotouristes. On est parti dans le rouge, j'ai été lâché juste après avoir franchi ce col et au second passage à ce col, j'ai à mon tour lâché d'autres gars qui roulaient pourtant assez bien. Je moulinais avec des braquets de 42*18 et 42*19 et un vétéran a pu me suivre.
00:00:00 • Côte de La Redoute depuis Remouchamps (292m)
J'ai grimpé cette côte le samedi 23 avril 2016 sur le moyen parcours (158 km) de Liège-Bastogne-Liège Challenge, la veille du passage des pros. Le sommet de la côte était situé au km 111. M'étant arrêté à Sougné-Remouchamps pour ranger ma veste, un grand groupe de cyclistes m'est passé devant donc au pied de la côte, je n'ai pas pu l'entamer aussi vite que je le voulais, à l'arrière d'un petit peloton. Mais j'ai pu doubler ce groupe à la faveur d'un large virage précédant le passage à côté de l'autoroute.



J'ai ainsi pu reprendre un bon rythme avant que n'apparaisse devant ce fameux coup de cul à 20 %. Là je suis passé du 42*23 au 30*23 mais avec de l'appréhension. Est-ce que mon braquet de 30*23 va suffir ? J'ai de gros doutes mais pas le choix c'est mon braquet le plus à gauche. Le fait de voir des cyclistes déchausser à gauche à 50m devant ne me permet pas par ailleurs de prendre tout mon élan. En danseuse, j'ai serré les dents pour passer le raidard ! Avec le 30*23, c'était vraiment extrêmement juste, j'avais peur de tomber et de faire déchausser d'autres derrière mais je l'ai franchi ! Ouf !



Ce n'est que sur la portion moins pentue juste après que j'ai déchaussé involontairement mais sans mal. Les derniers hectomètres sont beaucoup moins pentus. J'ai mis 10min25s pour grimper cette côte mais cela ne représente rien car je me suis arrêté pour prendre des photos avant le sommet et en plus j'ai déchaussé un peu avant.



Je pense que si j'avais eu un braquet de 30*26, un 34*27 voire un 30*28 j'aurais pu franchir cette côte un peu plus à l'aise.




00:07:25 • Côte de la Roche aux Faucons depuis Hony (Esneux) (224m)
J'ai grimpé cette côte le samedi 23 avril 2016 sur le moyen parcours (158 km) de Liège-Bastogne-Liège Challenge, la veille du passage des pros. Le sommet de la côte était situé au km 128. Elle commence par un virage à droite où on entre immédiatement dans le vif du sujet et faisait 1,5 Km à 9,9 % selon les statistiques de la course. Une côte courte mais vraiment dure comme la côte de la Redoute. Un passage à 14 %, un autre à 16 %, mais les 100 derniers mètres plus simples. Le sommet est bouché par les arbres, il n' y a donc pas de panorama et donc en dehors de sa difficulté, ce n'est pas une belle côte. Paraît-il qu'il y a un point de vue mais je ne l'ai pas vu. La chaussée est parfois assez étroite, cela peut être un problème avec les quelques automobilistes qui passent par là.



J'ai attaqué cette bosse en compagnie de deux autres cyclotouristes et d'entrée il a fallu passer du 42*23, un braquet préventif pour l'attaquer, au 30*21 pour ne pas se griller sur des pentes immédiatement fortes. D'abord, ce braquet de 30*21 m'a permis de grimper en souplesse et efficacement sur des vitesses de l'ordre de 9 ou 10 km/h au compteur (cependant en faisant le ratio à la fin j'arrivais à une moyenne de 12,13 km/h dans cette côte, bizarre) jusqu'à un passage à 14 % où le 30*23 était nécessaire. Mais là encore, je grimpais plutôt efficacement et doublais même quelques cyclotouristes isolés jusqu'à ce que ne se profile un passage bien plus ardu à 16 %. Des cyclotouristes étaient à la marche à cet endroit et pour moi il a fallu avec le 30*23 vraiment serrer les dents et me dresser sur les pédales pour le franchir ! Heureusement les 100 derniers mètres étaient plus faciles.

Comme dans la côte de la Redoute, j'ai eu peur de tomber. Sur mon vélo, je ne dispose que d'une cassette de 9 vitesses avec un 12/23, des braquets à l'ancienne je dirais. Un 30*25, un 30*26 voire un compact 34*27 m'auraient permis de franchir cette côte en étant plus à l'aise. J'ai fait une pause au sommet. J'ai gravi la côte de la Roche aux Faucons en 7min25s, soit le 1065ème temps sur les 3566 coureurs (29,86 %) du parcours de 158 km passés jusque-là.



Aussi, il faut noter que la descente derrière est courte car il faut immédiatement remonter d'abord sur une courte portion raide (où j'utilisais le 30*21) puis un peu moins raide et plus découverte mais dont la vue peut vous donner un petit coup au moral. Or, cette difficulté d'après n'était pas répertoriée ! Ne vous réjouissez donc pas trop vite après avoir atteint le sommet de la côte de la Roche-aux-Faucons !


00:06:37 • Côte de Saint-Nicolas depuis Saint Nicolas (176m)
J'ai grimpé cette côte le samedi 23 avril 2016 sur le moyen parcours (158 km) de Liège-Bastogne-Liège Challenge, la veille du passage des pros. Le sommet de la côte était situé au km 143.



Cette côte est moins difficile que celles de La Redoute et celle de la Roche aux Faucons. Néanmoins, vous risquez de prendre un coup au moral en voyant les premiers hectomètres dans une ligne droite qui paraît très pentue d'autant que sur Liège-Bastogne-Liège 2016 un panneau fallacieux indiquait 8,6 % de moyenne avec un passage à 17 %. Mais non heureusement aucun passage à 17 %. C'est 1,4 km à 7,6 % avec un passage à 13 % tout de même.

Et j'utilisais des braquets de 30*19 à 30*23, sans jamais être en difficulté. Elle m'a donné plus de peur que de mal. Je l'ai grimpé à une moyenne de 12,7 km/h bien que mon compteur indiquait fréquemment des vitesses de 11 à 12 km/h. Sur le grand parcours, elle doit faire nettement plus mal.



Comme le dit Florent L, c'est d'abord une grande ligne droite puis un virage en S, le tout bordé d'habitations, souvent en briques rouges. Au sommet de la côte, on entre dans la dernière partie de la course. Et là où les coureurs pros ont toute la route pour eux, les cyclotouristes doivent composer la veille avec la circulation automobile à Liège pour finir. Pas très agréable... Il reste d'ailleurs une dernière côte non répertoriée le long d'une avenue quelques kilomètres plus loin: elle est peu pentue mais il y a un feu tricolore à passer.
00:00:00 • Oude Kwaremont depuis Broektestraat (111m)
J'ai grimpé cette côte sur le Tour des Flandres Cyclotouriste le samedi 1er avril 2017, avec mon VTT sur le "petit" parcours de 141 km. Il s'agissait de la dix-septième et avant-dernière côte du parcours au km 121 avec 2 km à 4 % avec 11,6 % au maximum selon les statistiques de la course.



Bien que ce soit l'avant-dernière côte, elle n'est pas très difficile mais c'est la plus longue du parcours. Les pourcentages les plus difficiles se situent sur la partie goudronnée juste avant d'entamer les pavés mais franchement rien d'effrayant. On traverse le village de Oude Kwaremont où il y avait du public pour nous applaudir sur la course et à partir de là c'est un faux-plat montant. Néanmoins, la progression n'est pas si rapide que cela puisque ce sont des pavés jusqu'au sommet. Je l'ai grimpé avec mon moyen plateau de 32 dents.
00:00:00 • Leberg depuis Zegelsem (99m)
J'ai grimpé cette côte sur le Tour des Flandres Cyclotouriste le samedi 1er avril 2017, avec mon VTT sur le "petit" parcours de 141 km. Il s'agissait de la quatrième côte du parcours au km 41. C'est une côte goudronnée de 800m à 4,2 % avec un maximum à 13,8 % selon les statistiques de la course.
00:00:00 • Berendries depuis Berendries (98m)
J'ai grimpé cette côte sur le Tour des Flandres Cyclotouriste le samedi 1er avril 2017, avec mon VTT sur le "petit" parcours de 141 km. La cinquième ascension du jour au km 45. Selon les statistiques, c'est 900m à 7,2 % avec un maximum à 12 %. Une ascension goudronnée plutôt raide au passage d'un village mais avec un final un peu plus roulant.



J'aurais voulu prendre plus de photos mais il y avait trop de cyclistes dans cette ascension pour que je puisse m'arrêter et repartir sans gêner.
00:00:00 • Valkenberg depuis Brakel (98m)
J'ai grimpé cette côte sur le Tour des Flandres Cyclotouriste le samedi 1er avril 2017, avec mon VTT sur le "petit" parcours de 141 km. Il s'agissait de la septième côte du parcours au km 59 avec 1100m à 8,2 % avec 13 % au maximum selon les statistiques. Une côte raide qui grimpe dans un village. Elle pique dans les jambes, je l'ai grimpé sur le moyen plateau de 32 dents. Heureusement qu'elle était placée dans la première partie de l'étape car en fin d'un long parcours il y aurait quoi de prendre un coup au moral ici.
00:00:00 • Taaienberg depuis Etikhove (90m)
J'ai grimpé cette côte sur le Tour des Flandres Cyclotouriste le samedi 1er avril 2017, avec mon VTT sur le "petit" parcours de 141 km. Il s'agissait de la onzième côte du parcours au km 88 avec 700m à 6,1 % avec 16 % au maximum selon les statistiques de la course.



La première partie est la plus raide mais j'ai pu la passer sans soucis avec un plateau de 32 dents. Le final est beaucoup moins pentu en faux-plat montant cependant on ne peut pas dire que cela soit pour autant roulant car c'est du pavé. Néanmoins, il y a un caniveau bétonné sur le côté droit qui permet de se faciliter la tâche.
00:00:00 • Eikenberg depuis Maarke Kerkem (82m)
J'ai grimpé cette côte sur le Tour des Flandres Cyclotouriste le samedi 1er avril 2017, avec mon VTT sur le "petit" parcours de 141 km. Il s'agissait de la huitième côte du parcours au km 71 avec 1200m à 6 % avec 10 % au maximum selon les statistiques de la course. Une longue portion pavée mais pas très difficile par rapport à d'autres.
00:00:00 • Paterberg depuis Kluisbergen (80m)
C'est le juge de paix du Tour des Flandres. Après une portion descendante, on remonte un peu avec élan mais c'est suivi par un virage à droite avec selon les statistiques de la course 400m à 12,9 % sur du pavé avec un passage à 20,3 %. Et le mur se raidit à mesure qu'on avance. Il y a une belle petite descente derrière.



J'ai grimpé cette côte sur le Tour des Flandres Cyclotouriste le samedi 1er avril 2017, avec mon VTT sur le "petit" parcours de 141 km. Il s'agissait de la dernière côte du parcours, au km 127. Après un gel pris au vieux Quarémont, je me sentais vraiment très fort et lorsque j'ai attaqué ce mur j'ai doublé quelques cyclos au début. Malheureusement, comme dans le Koppenberg, le petit plateau VTT de 22 dents n'a pas voulu passer. Il aurait été impossible pour moi de terminer avec le 32*28, le 22*28 aurait été nécessaire. J'ai dû donc me résigner à me ranger sur le côté et continuer à pied en poussant le vélo pour le dernier hectomètre. Quel dommage car j'avais les jambes pour grimper ce mur.




00:00:00 • Koppenberg depuis Melden (78m)
J'ai grimpé cette côte sur le Tour des Flandres Cyclotouriste le samedi 1er avril 2017, avec mon VTT sur le "petit" parcours de 141 km. Il s'agissait de la huitième côte du parcours au km 81 avec 500m à 9,4 % avec 22 % au maximum selon les statistiques de la course.



C'est la difficulté principale du Tour des Flandres même si cependant elle est assez loin de l'arrivée. C'est un mur pavé qui se dresse devant vous mais on le voit venir donc on peut s'y préparer. Attention aux pavés sur les côtés qui peuvent être glissants. Il se raidit au fur et à mesure mais il est faisable avec un très petit braquet. Les 50 derniers mètres sont plus faciles. La descente qui suit derrière est belle et à la hauteur de la difficulté qu'on vient de grimper mais sur le Tour des Flandres cyclo 2017 je n'ai pu en profiter car un cycliste ayant chuté a été évacué dans un véhicule de secours et il y a eu un bouchon.



Hélas aussi pour mon ascension du Koppenberg mon matériel m'a trahi. J'avais fait réviser un mois plus tôt mon VTT bas de gamme que j'avais depuis décembre 2007. Mais cela n'a pas suffi. J'ai entamé l'ascension avec le plateau de 32 dents et je me sentais assez fort pour le grimper à vélo. Bien sûr, rapidement j'ai voulu passer le petit plateau de 22 dents pour franchir l'obstacle. Mais impossible de rétrograder, je suis resté bloqué sur le 32*28 malgré mon acharnement. Devant moi un cycliste commençait à coincer, j'ai voulu le doubler à gauche mais je suis resté moi même coincé à cause de ce souci mécanique. Du coup le cycliste derrière moi a dû aussi mettre pied à terre et un autre a réussi à passer dans un trou de souris en me frôlant.



J'ai dû donc me résigner à faire 200m de l'ascension à pied avec des pavés un peu glissants. D'autres ont fait de même. J'ai pu remonter sur le vélo dans les derniers 50m moins pentus.



Il faut aussi dire que le Tour des Flandres cyclo est plutôt une randonnée cyclotouriste anxiogène. Avec 16000 cyclistes (l'équivalent de l'Ardéchoise) sur des petites routes, on se talonne souvent et il faut vraiment regarder avant de dépasser par la gauche car sinon la collision est assurée avec des cyclistes déboulonnant à toute allure. Sur les murs pavés, cette anxiété est décuplée par les risques de bouchons.
00:00:00 • Wolvenberg depuis Oudenaarde (72m)
J'ai grimpé cette côte sur le Tour des Flandres Cyclotouriste le samedi 1er avril 2017, avec mon VTT sur le "petit" parcours de 141 km. Au km 9 de la course, ce fut la première difficulté avec selon les statistiques de la course 700m à 7,9 % avec un maximum à 17,3 %.



Déjà dès ce début deux cyclos une dizaine de mètres devant moi mettaient pied à terre mais moi je sui passé sans soucis avec mon petit plateau de 22 dents.
00:00:00 • Tenbosse depuis Tenbossestraad (72m)
J'ai grimpé cette côte sur le Tour des Flandres Cyclotouriste le samedi 1er avril 2017, avec mon VTT sur le "petit" parcours de 141 km. Sixième ascension du jour avec 450m à 6,4 % avec un maximum à 8,7 %. Une ascension goudronnée plutôt raide qui grimpe à travers une grande rue du village mais une fois passé le carrefour avec la kruistraat les 100 derniers mètres ne sont plus qu'une formalité.

J'ai passé cette côte avec mon moyen plateau de 32 dents. Juste après les coureurs du grand parcours de 237 km continuaient tout droit alors que les autres prenaient à droite.
00:00:00 • Molenberg depuis Sint Denis Boekel (56m)
J'ai grimpé cette côte sur le Tour des Flandres Cyclotouriste le samedi 1er avril 2017, avec mon VTT sur le "petit" parcours de 141 km. Il s'agissait de la seconde ascension du parcours au km 21. On prend un chemin étroit à gauche entre deux maisons et selon les statistiques de la course il y a 500m à 7 % avec un maximum à 14,2 %. Une côte pavée étroite et raide. Si on continue quelques hectomètres après, il y a un beau moulin.



J'ai réussi à la passer même si ce fut difficile. Normal, vers le sommet, je me suis rendu compte que je l'avais grimpé sur le moyen plateau de 32 dents et probablement sur le pignon de 24 dents alors que j'avais le 22*28 comme braquet le plus à gauche.