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Carte des cols gravis
Liste des sommets franchis
01:15:00 • Col de l'Iseran depuis Bourg Saint Maurice (2764m)
Un col fait plusieurs fois en 2011, pour me remettre au vélo... Bon, OK, j'étais en vacances à Val d'Isère, ce qui permet de profiter que de la bonne partie de l'ascension.



Le rond point de sortie de Val signale le début de la montée... en fait, ça commence à plat, avant de grimper brusquement pour passer le hameau du Fornet (là où le bus-navette qui pue le diesel fait 1/2 tour). Ca continue de monter après pendant 1 km avant de revenir sur un plat qui annonce le pont St Charles.

Si ça vous intéresse, c'est là que se trouve le départ d'une jolie balade pédestre, sans beaucoup de dénivelé, par les gorges de Malpasset (un peu aérien, faut faire attention où on met les pieds) jusqu'au refuge du Prariond dans une magnifique vallée dans laquelle coule l'Isère...

Bref, une fois le pont passé, une série de lacets d'envergure inégale entament la montée. On s'élève rapidement à flanc de montagne, la vue devient de plus en plus belle. La route est plutôt bien roulante sans être un billard, et la pente globalement très régulière. AU bout de 4 km, on rejoint la gare d'arrivée du téléphérique du Fornet. Bientôt une courte descente permet de récupérer un peu, et c'est nécessaire car la pente s'accentue clairement sous la petite falaise jusqu'à la grande épingle à gauche, elle-même tout près d'un départ de télésiège sous Solaise.

On roule maintenant en direction du Nord-Est, avec toujours ce paysage grandiose sur Val d'Isère, le lac du Chevril en contrebas, et les pentes de la Bailletaz (prononcer Bailette) en face. Encore 2 km de montée redevenue assez sage avant que la route change de direction vers la droite pour remonter la vallée qui mène au col (table d'orientation si vous voulez un prétexte pour souffler). Changement de paysage encore une fois avec une vue forcément moins dégagée mais toujours digne d'intérêt. La route est presque droite sur une pente encore régulière, on longe le talus abrupt. Selon votre chance, une petite brise vous poussera (ou pas). La végétation est revenue à sa plus simple expression, pas d'arbre, juste l'herbe rase qui pousse à cette altitude, dans une ambiance de plus en plus aride et minérale. On passe les bornes qui montrent que l'on avance et que l'on s'élève grâce aux indications de pourcentages à venir. Pas mal pour se préparer psychologiquement ... Le but s'approche ... et on jette ses dernières forces sur les pédales pour combattre les derniers 1500 m avec une pente qui raidit autant que l'oxygène se raréfie.

Traditionnelle photo à l'arrivée devant le panneau, au milieu des motards, des automobilistes et nombreux cyclistes. Une petite pause à l'abri du vent (y'en a toujours là haut ... c'est un col avec son effet Venturi).

La descente est agréable et très roulante. Attention il peut faire frais ... et les automobiles roulent plus ou moins bien (attention en sortie d'épingle)....
02:15:00 • Col de la Croix de Fer depuis Barrage du Verney (2064m)
Quel beau col ! Celui qui marque l'esprit et on peut dire "je l'ai fait".

C'est paradoxalement la descente qui permet de se rendre compte des efforts accomplis et des pentes affrontées.

Depuis Allemond, la première montée au Verney est une aimable mise en jambe à flanc de barrage.

Ensuite, quelques km de plat le long de l'eau (avec ou sans vent), et une petite côte pour contourner l'usine EDF : saluons cette incroyable installation avec 8 km de conduite forcée jusqu'au barrage de Grand-Maison, l'eau étant remontée quand l'energie coute moins cher, pour avoir des capacités immédiates de production (quand par exemple le vent ou le soleil sont absents!). Avec 1800 MW, c'est l'équivalent de 2 tranches nucléaires ! Bref, c'est certes pas très beau, mais très utile et moins moche qu'une éolienne ou qu'une centrale nucléaire.

Une petite descente amène à la dure montée vers le Rivier d'Allemond. La pente est soutenue à très soutenue (à partir d'Articol), à l'ombre des arbres mais désespérément droit et les fontaines et le replat du Rivier sont les bienvenues (plus d'autre point d'eau jusqu'au sommet).

Petite descente avant de plonger dans les lacets très raides qui annoncent la montée très raide d'en face, sans transition, sans répit. Un gros kilomètre où on se retrouve à l'arrêt, tout à gauche et debout sur les pédales. La mini descente pour retraverser le ruisseau fait rager, mais ça repart encore bien raide, avec parfois quelques lacets qui rythment la montée (tout droit dans la pente, c'est pas très agréable).

Finalement, on sent qu'on gagne en altitude et la vue du barrage poids et de ses lacets (pour les véhicules de service) donnent de la motivation. La pente s'adoucit un peu mais les efforts précédents font que l'on peine à accélérer.

La vue sur le lac du barrage est magnifique, la montagne est belle. Profitons-en et au diable les segments de Strava ;-)

Le long du lac pourrait être plat, mais la DDE en a décidé autrement, ça monte un peu puis ça redescend 2 km. Au loin, on voit la maison de la bifurcation du Glandon (100 m à faire pour accrocher le col au palmarès), elle parait loin, mais pas tant que ça rassurez-vous.

Pourtant, au bout du lac, la pente n'est pas nulle et il faut s'employer un peu pour retrouver de l'énergie, passer le photographe avec un sourire détendu et facile.

Une fois à l'embranchement du Glandon, on aperçoit les voiture au loin mais le sentiment du but proche et un pente pas si raide donnent l'énergie nécessaire. Le vent était favorable ce jour là, je l'ai béni.

Arrivée au col, du monde, une jolie vue sur la vallée de l'Arves, une boisson sucrée et un remplissage du bidon au bar permettent de se refaire la santé.

La descente est sans histoire, les différentes remontées passent bien, celle du bout du lac est finalement assez roulante et les lacets infernaux ne sont raides que sur 600 à 800 m.

La grand descente après le Rivier d'Allemond montre à quel point la montée était longue !

Allez-y, c'est une chouette sortie. Il y a beaucoup de cyclos. Vous doublerez, vous serez doublés, mais il y a une sorte de connivence dans l'effort.
01:45:00 • Col de Sarenne depuis Allemont (1999m)
La montée par Villard Reculas est digne d'intérêt pour trois principales raisons :

- la montée est vraiment agréable

- il y a 50 fois moins de monde

- la vue sur la vallée de la Romanche est exceptionnelle



Pour la montée, il y a ces 10 lacets au dessus d'Allemond. La route est en parfait état, et des panneaux spécifiques donnent le pourcentage moyen du kilomètre à venir. Evidemment, par rapport à un profil établi manuellement, ce n'est qu'une indication si la pente n'est pas constante. Il me semble que ces pourcentages sont plus élevés que ceux du présent profil.

La pente est quand même assez régulière avec deux lacets plus durs que les autres, en particuler entre le 3 et le 4. Souvent, les qq dizaines de mètres précédant les épingles tournant à gauche sont plutôt raides (assez différent donc de la montée classique de L'Alpe d'Huez où les épingles sont des replats).

Après la 10ème épingle, on bascule plein sud (attention, le matin, il n'y a pas trop de soleil), avec la magnifique vue qui se dévoilera encore plus après le passage de Villard Reculas. Les derniers kilomètres de cette ascension sont moins raides, mais la route n'est pas plate pour autant... Pas d'euphorie.

Après une très courte descente à Villard Reculas, la montée reprend de manière irrégulière, mais il est difficile de se concentrer sur la montée, tant la vue est hypnotisante ! Plusieurs points de vue permettent de se délecter d'un tel panorama sur ce magnifique Oisans.

La fin de la montée est symbolisée par le Pas de la Confession (allez comprendre), pour une petite descente vers le village de Huez, le long des falaises schisteuses caractérisistiques.

On récupère ensuite la fin de la montée vers l'Alpe d'Huez, dans la cohorte des cyclistes plus ou moins bien préparés pour cet effort.

A noter qu'il est possible de bifurquer sur la droite après 1,8 km sur la route alternative (les Ecloses, Altiport), se libérant de la cohue, pour finir en toute tranquillité les 2 derniers km (pas pour autant moins raides).



Une fois à l'altiport, on continue sur le col de Sarenne, la route se dégrade d'un coup. Mais ça vaut le coup car c'est un bel itinéraire en pleine nature (on fait abstraction des autres cyclistes ;-) Quelle route magnifique !

Après une petite montée, on a une descente (!) permettant de rejoindre le fond de la vallée sur la gauche.

La dernière partie s'annonce, d'abord assez douce, puis après le petit pont et la dernière épingle sur la gauche, elle devient franchement raide mais c'est la montée finale. Le pourcentage est élevé, sensation renforcée par ce goudron très bosselé qui n'avance pas. Le col est en ligne de mire quoique la faible vitesse ascensionnelle le fait se rapprocher bien lentement !!!

La descente ne donne aucun plaisir jusqu'à Clavans, tant cette route est bosselée, étroite et raide. On ne lache pas les freins, crispation garantie. Quand le goudron s'améliore enfin, le sourire revient, mais cela reste raide.

Deux bonnes fontaines, inratables, à Clavans-le-Bas pour se refaire une santé. Attention, il y a encore une courte mais raide montée pour rejoindre Mizoën.
00:00:00 • Col de Sarenne depuis Bourg d'Oisans (1999m)
Route et col juste magnifiques, de ceux qui font oublier qu'on pratique un sport lié au bitume et donc pas totalement dans la nature.

Ici, on s'échappe à l'emprise de la route. Elle-même est de qualité douteuse mais c'est ce qui fait son charme ; elle s'intègre très bien dans le paysage.

A la sortie de l'Alpe (monté via Villard Reculas, itinéraire bis très recommandé pour sa tranquillité et la beauté du paysage très ... aérien), le goudron devient donc aléatoire, et la pente assez facile d'autant que ça descend assez rapidement dans l'alpage. La fin est moins facile, voire carrément difficile, du fait d'un revêtement granuleux et bosselé, d'une pente qui semble sévère (et peut-être bien de la fatigue accumulée dans l'ascension précédente).

A faire absolument !



Dans le même genre, il faut faire la route jusqu'à la Bérarde, qui vous transportera de joie (une fois passées les deux pentes très raides) après St Christophe en Oisans. Paysage de montagne, sublime et dépaysant.
01:46:00 • Col de la Madeleine depuis La Chambre (1993m)
Col exigeant. Pensez qu'il a à peu près les mêmes caractéristiques que le Ventoux (Bédoin), dénivelé proche et un peu moins long. Son avantage est d'avoir une pente plus régulière. Et probablement moins de vent à l'arrivée.

Pour autant, il n'est pas facile à grimper, il faut vraiment de l'entrainement, à moins de vouloir le monter en 2h30 sur du 28x32 !

Il y a 3 zones bien raides, dans le premier quart (le passage du lieu-dit La Côte est un indice sérieux), puis le long de la falaise avant la moitié. La dernière zone un peu raide est la fin ... du fait que l'on est un peu cuit ;-)

Compter près de 14 km jusqu'à la station de St François Longchamp (WC publics avec point d'eau), à moitié à couvert. Montée en plein cagniard déconseillé quand même. Les 5 derniers kilomètre sont dans les alpages, avec enfin de la vue (mais j'avoue qu'en montée, je me concentre surtout sur ma roue avant et le bitume qui se déroule dessous). D'ailleurs, le goudron est souvent bon voire excellent (dans le km annoncé à 10%, c'est pas de refus).

En juillet 2023, un peu de circulation sans que cela soit un ballet incessant.

Très belles vues à l'arrivée, Mont-Blanc côté nord, et Pic de l'Etendard + aiguilles d'Arves au sud.

Bref content d'avoir gravi ce mythe mais ce n'est pas le plus beau ou le plus mémorable.

Et cette insistance pour afficher 2000 m à l'arrivée alors qu'il ne fait "que" 1993 m est dommage (tant pis pour le club des 100 cols).




01:46:33 • Mont Ventoux depuis Bedoin (1909m)
Que rajouter à tous ces témoignages qui relatent souvent très bien ce que j'ai ressenti.

Garé sur le grand parking en terre de Bédoin, il y a foule à 9h. Beaucoup de Belges et Hollandais, sur des très beaux vélos, et VTT électriques (mon voisin se grille une petite clope avant de décharger le vélo... je reste songeur mais me rassure car si je n'ai pas de vélo électrique, je n'ai pas non plus sa bedaine).

Le démarrage est assez tranquille, on s'échauffe sur les pourcentages pas trop raides.

Après la bifurcation, l'ambiance musculaire change. Tout à gauche (parfois, je vérifie que je n'ai pas oublié de passer un pignon ...). La pente est soutenue, soutenue, et parfois encore plus. On gère le rythme, l'effort. Je double beaucoup de gens qui tournent les jambes effroyablement lentement, donc tout en force. Pas moyen de faire autrement probablement, c'est la pente qui dicte sa loi.

Prendre son rythme, boire tous les kilomètres, profiter des moments légèrement moins raide pour passer ceux plus raides. Tiens, un lacet, vite se mettre à l'extérieur pour reprendre son souffle qq dizaines de mètres, boire un coup sans mettre en péril le fragile équilibre.

On peine pour soi, on peine pour ceux qui galèrent encore plus.

Et pour une fois, on ne se fait pas doubler par les VAE, car étant donné la longueur de la montée, ils doivent grave gérer la batterie, hihi !!

Enfin le chalet Reynard au bout d'1h10. Je m'arrête 5 minutes pour manger qq barres, pates de fruit etc... Après c'est moins raide, ai-je lu. Je vois passer d'autres cyclistes, certains à fond (ils viennent de Sault espère-je), d'autres que j'ai doublé ne s'arrêtent pas (!!). Allez c'est reparti ; alors oui, c'est moins raide, mais je suis un peu entamé par l'heure passée et j'ai du mal à accélérer nettement. Au détour des virages à droite, le vent s'invite ; il ne semble pas très fort, mais joue sur les sensations et le moral. Je continue de doubler mais vulgairement, j'en chie ! On croise les photographes, difficile de faire bonne figure, détendu et à l'aise. Le sommet est proche, mais je fais quand même une mini boucle au col des tempêtes pour reprendre mon souffle, 15 secondes pour survivre à la partie finale.

Et tout à coup, on y est, la cohue, partout. Le panneau pris d'assaut pour la photo (mais pourquoi ne pas mettre 3 panneaux, ce serait plus simple !!), prendre d'autres photos de tous les versants, proposer de prendre des photos pour d'autres cyclistes ; on est tous frères après un tel effort !!

Je redescends par Malaucène. La descente est loooongue et fait apparaître la dureté de la montée ; cela semble plus impressionnant que Bédoin (faudrait-il que je fasse la descente de Bédoin pour comparer à l'effort de la montée). Cette descente est "gâchée" par quelques voitures qui "se trainent". Mais difficile de doubler du fait de la circulation montante. La chaleur revient vite, on range le coupe-vent. Arrivé à Malaucène, il reste à rallier Bédoin. Outch, ça monte, aïe des débuts de crampes. Vite les juguler. Finalement, les montées passent bien, col de la Madeleine et compagnie.

De retour à la voiture, un peu fatigué et tellement content "de l'avoir fait" !!

Je vais essayer d'oublier l'ampleur de l'effort pour revenir d'ici qq années faire le versant Malaucène....



Braquet généralement utilisé : 30 x 26 ... mais ça dépend tellement de son rythme "naturel" de pédalage. J'aurais apprécié un 30 x 28 pour les coups de moins bien. Le 30 x 23 dès que ça allait un peu mieux.



Etonnant que la montée de Bédoin ne bénéficie pas des panneaux spécifiques pour les cyclistes, avec le km restant et le % à venir...




00:00:00 • Station de l'Alpe d'Huez depuis Rochetaille (1840m)
La montée par Villard Reculas est digne d'intérêt pour trois principales raisons :

- la montée est vraiment agréable

- il y a 50 fois moins de monde

- la vue sur la vallée de la Romanche est exceptionnelle



Pour la montée, il y a ces 10 lacets au dessus d'Allemond. La route est en parfait état, et des panneaux spécifiques donnent le pourcentage moyen du kilomètre à venir. Evidemment, par rapport à un profil établi manuellement, ce n'est qu'une indication si la pente n'est pas constante. Il me semble que ces pourcentages sont plus élevés que ceux du présent profil.

La pente est quand même assez régulière avec deux lacets plus durs que les autres, en particuler entre le 3 et le 4. Souvent, les qq dizaines de mètres précédant les épingles tournant à gauche sont plutôt raides (assez différent donc de la montée classique de L'Alpe d'Huez où les épingles sont des replats).

Après la 10ème épingle, on bascule plein sud (attention, le matin, il n'y a pas trop de soleil), avec la magnifique vue qui se dévoilera encore plus après le passage de Villard Reculas. Les derniers kilomètres de cette ascension sont moins raides, mais la route n'est pas plate pour autant... Pas d'euphorie.

Après une très courte descente à Villard Reculas, la montée reprend de manière irrégulière, mais il est difficile de se concentrer sur la montée, tant la vue est hypnotisante ! Plusieurs points de vue permettent de se délecter d'un tel panorama sur ce magnifique Oisans.

La fin de la montée est symbolisée par le Pas de la Confession (allez comprendre), pour une petite descente vers le village de Huez, le long des falaises schisteuses caractérisistiques.

On récupère ensuite la fin de la montée vers l'Alpe d'Huez, dans la cohorte des cyclistes plus ou moins bien préparés pour cet effort.

A noter qu'il est possible de bifurquer sur la droite après 1,8 km sur la route alternative (les Ecloses, Altiport), se libérant de la cohue, pour finir en toute tranquillité les 2 derniers km (pas pour autant moins raides).

Pour ma part, une fois à laltiport, j'ai continué sur le col de Sarenne, un bel itinéraire en pleine nature, magnifique (malgré le goudron très bosselé sur la montée finale).
01:30:00 • La Bérarde depuis Les clapiers (1711m)
Une des plus belles routes des Alpes. Un must.



Départ des Clapiers. La route est plutôt plate ou avec de très abordables montées pour se mettre en jambe et en coeur. On passe Venosc et Bourg d'Arud.

Juste après le pont sur le Vénéon, la pente s'accentue, mais ça reste très accessible jusqu'à l'épingle et un peu au delà... Puis, ce qu'on avait vu au loin devient réalité, un put... de raidard sur 1,8 km, toujours entre 9 et 11% (au moins). Ah, ça calme !!! .. et ça se calme au passage du pont juste après le barrage. On peut profiter de la couleur magnifique du tempétueux Vénéon, ce vert bleu ardoise si caractéristique.

On profite des 2 km suivants pour s'alimenter et boire, car la suite n'est pas facile facile.

Là aussi, on voit au loin, sur la gauche, une route tout en haut, accrochée à la falaise. Evidemment, pas d'alternative, c'est là qu'on va !

Cela commence par 4 lacets, bien assez raides, mais les épingles permettent d'avoir quelques coups de pédales de répit. On note les impacts de rochers sur le bitume. Pas sûr que le casque cycliste soit bien efficace contre de tels blocs ... Ne trainons pas ! Après le dernier lacet, on monte à flanc de montagne, souvent creusé dans la roche. Il n'y a plus de répit, il faut s'accrocher car ça monte sévèrement, tout le temps entre 8 et 10 % au moins pendant 1 km avant de nouveau deux petits lacets guère reposants. On passe un petit pont (tout plat, profitez !!) au dessus d'une impressionnante gorge hyper encaissée (le torrent a fait son trou), qui annonce la proche délivrance dans 500 m. Encore deux lacets très raides pour contourner le cimetière de St Christophe, où repose le fameux Gaspard de la Meije et encore tant d'autres guides et alpinistes qui ont exploré ce massif des Ecrins.

Une fois à St Christophe, plus rien ne s'opposera à rejoindre la Bérarde. Certes, il reste des petites montées, de beaux faux plats (à force de gravir 10 %, les pentes à 3 % ressemblent à du plat ... sauf que le fait de ne plus faire du 30 km/h met la puce à l'oreille !!).

Pour la suite, difficile de décrire le parcours car on n'est plus là pour faire du vélo, mais juste profiter du paysage, des différentes vallées qui s'ouvrent vers la droite, vers la gauche ; des hameaux que l'on traverse, des panoramas, de cette petite route où il est parfois difficile de se croiser (en voiture).

La vallée s'élargit vers la fin, aussi parce qu'on est à flanc de montagne, et plus au fond comme à Bourg d'Arud, il y a plus de soleil, plus de lumière. On est vraiment en montagne et ça fait un bien fou.

Le goudron est parfois un peu approximatif, mais reste vraiment très acceptable (rien à voir avec Sarenne!).

Le point d'arrivée est la chapelle de la Bérarde (passer la barrière et les 3 m de pavés). Il y a une fontaine, un café une mini-épicerie. Le bonheur.



La descente est sans histoire, on y va tranquille.

Le retour au Clapiers est bien roulant, on reprend l'habit du cycliste sportif pour appuyer fort sur les pédales et tenir une bonne moyenne.
00:00:00 • Chalet de Charmant Som depuis Grenoble (1680m)
Depuis le Col de Porte



La route commence par ... descendre dans les prairies du col. On pénêtre dans la forêt, avec une route engageante sans dénivelé particulier. Paisible et champêtre sur 1,5 km.

Puis au détour d'un virage, les choses sérieuses commencent, une première montée largement supérieure à 10% sur un goudron fort bosselé font regretter de ne pas avoir monté un cassette surdimensionnée. Une première accalmie à laquelle on goûte peu prépare à un second passage à flanc de falaise (avec un peu de vide sur la droite) toujours aussi raide.

Ensuite, il y a quelques lacets à passer dont seul le bord extérieur du virage permet un mini-répit. Les 4ème lacet annonce la fin du calvaire, avec la forêt qui s'éclaircit. On arrive sur la crête avec une vue magnifique sur le Chamechaude sur la droite. Les derniers hectomètres sont faciles (en comparaison).

En 3 km, on a grimpé de pratiquement 300 m....



La descente n'apporte aucun plaisir. On reste agrippé aux freins pour ne pas se laisser embarquer par la pente et les précipices (par endroits), et secoué par les vagues de la route...
00:43:26 • Pas de Peyrol depuis Dienne (1588m)
Temps depuis Dienne

Col très agréable car la vallée est très belle. Depuis Dienne (attention, faut y monter d'abord), on remonte gentiment la route globalement plate jusqu'à Lavigerie où la pente monte à 6/7 %, bien réguliers sur un beau goudron. On trouve facilement son rythme tout en ayant le petit bâtiment du col en ligne de mire. Après le col du Serre, ça part en faux-plat pas bien méchant, puis un petit ressaut pour le col d'Eylac où l'on sent que la moulinette finale va venir piquer les cuisses. Certes c'est raide mais on n'en a pour 2 km avant la délivrance. Je dirais même seulement 1.5 km car la pente finit par s'adoucir en même temps que le moral reprend le dessus avec la destination en vue.



Pour ma part, descente sur Mandailles, puis le bien raide et inamical col du Pertus, et enfin col de Cere pour retour sur Murat.
00:16:00 • Col de la Croix de Peccata depuis Le Monastier sur Gazeilles (1570m)
Depuis le mont Gerbier, en passant pas les Estables.

Très belle route dans un magnifique décor, juste sous le Mont Mézenc.



A la sortie des Estables, après deux lacets, on se retrouve face à la pente dans une route toute droite direction Sud-Est, en direction du col de la Croix de Boutière... Le ruban de bitume se plie sous les mouvements de terrain, et la pente en fait de même. C'est parfois un peu raide, d'autant plus si le vent vient de face. Heureusement, à mi-distance, on bifurque à gauche pour une section plus douce de 1,5 km avant la montée terminale, qui dérmarre au parking de la Maison Forestière. Là encore, c'est raide, mais ce n'est que pour 1 km avant l'arrivée au col.




01:16:00 • Col de Chaussy depuis Pontamafrey (1533m)
Col méconnu mais très respectable par sa longueur et sa pente.

L'intérêt est de commencer par les spectaculaires et pittoresques lacets de Montvernier. La succession des petits virages et lacets rend l'ascension ludique et on oublie presque la pente ; en fait, difficile de calculer une pente tant cela dépend si vous prenez le virage à l'intérieur ou à l'extérieur... Je conseille l'extérieur !! Mais il y a de la pente entre les lacets et le goudron est granuleux, une vraie râpe !!

Sorti de cet épisode amusant, il reste une grosse ascension.

On refait le plein des bidons à Montvernier et c'est parti pour 10 km à un bon 8% de moyenne. Aucune circulation, c'est tranquille mais le bitume n'est pas parfaitement lisse. La pente également assez variable ce qui complique la prise d'un rythme stable.

Juste avant le passage dans la falaise, petit coup de cul destructeur. Ensuite, ça sent la fin, le passage dans Montpascal adoucit les % et offre un revêtement plus agréable. On sent la délivrance proche.

Argh, encore un coup de cul à une encâblure du col mais la vue du panneau final permet de le terrasser.



En résumé, 14 km d'une montée exigeante dans de beaux paysages et une tranquillité parfaite. Pour moi, une bonne préparation pour la Madeleine
01:19:00 • Col du Grand Colombier depuis Culoz (1498m)
Mais quel pied ! J'ai adoré faire ce col (?), cette montée.

Départ du petit parking en face du stade, dévolu aux cyclistes (WC présent), on fait à peine qq centaines de mètres et la pente annonce que ça ne va pas être de tout repos. Prévoir de s'échauffer sur les routes de Culoz avant.

On enchaine quelques lacets dans les maisons des hauteurs de Culoz, jusque là tout va bien. Et puis hop, la pente durcit assez nettement, ce ne sera pas la dernière fois. Passé ce premier ressaut, on atteint la traversée à flanc de montagne qui nous amène sur les emblématiques lacets de ce tracé.

Soyons francs, c'est globalement raide ... mais pas si terrible que ça (en fin de saison, la forme était bonne, je ne dirais peut-être pas ça à d'autres époques), puisque la route qui part dans tous les sens occupe l'esprit et les yeux (Longueur 700 m). Après un léger répit, le dernier lacet annonce une forte pente (Longueur 800 m) qui remonte vers le nord et rejoint la partie plate vers la route d'Anglefort (la bien nommée). La fraicheur revient avec la forêt car il peut faire très chaud dans les petits lavets, la route est amicale (goudron bof), il est temps de tourner les jambes plus vite, de boire et manger un peu.

Une fois l'embranchement atteint, cela se remet à monter fort jusqu'à l'épingle à gauche, puis de plus belle sur cette longue ligne droite impitoyable. Heureusement, des petites modulations de pente viennent un peu assouplir l'effort et donner de la variation sur cette portion, qui sinon serait une vraie purge. On voit au loin ce qui semble être la fin du tourment et ce n'est pas une fausse joie, on est sorti de la partie la plus dure de la montée (12,5 km environ). On arrive à l'embranchement avec la petite route qui descend sur 500 m vers le belvédère de Fenestré, qu'il faut absolument voir (j'y passe à la descente). La vue sur le Lac du Bourget et sur le Rhône (tiens, il passe par là ?) est absolument superbe et aérienne. Le Mont Blanc est tout à gauche.

Une fois cet embranchement atteint, les choses deviennent bien plus faciles, avec des pentes nettement plus amicales, quoique de courts raidards (ou perçus comme tels après les efforts consentis) puissent se dresser encore sur la route.

Les barrières canadiennes annoncent l'arrivée dans les alpages, avec là encore des pentes qui peuvent être localement fortes. Le dernier grand virage à droite est le signal que la fin est proche, on voit au loin le signal sommital. Deux pentes à gravir, la première d'environ 5 % est une formalité, tandis que la seconde est bien plus raide, mais comme elle est synonyme de fin de l'ascension, le goût de l'écurie donne quelques ailes.

Au sommet, le panorama est grandiose quel que soit le côté observé, c'est une vraie récompense touristique. La buvette était encore ouverte ce soir de septembre, à presque 20h.

La descente (par le même chemin) n'est pas une partie de plaisir, car le goudron, un peu bosselé à la montée sans que ce soit bien gênant, devient un vrai shaker et dépasser les 50 km/h secoue le bonhomme et sa machine dans tous les sens. Alors j'ai pris mon temps, visité le belvédère et fait de nombreuses photos. C'est là qu'on s'aperçoit que des panneaux indiquent des pentes de 14 %, et ma foi, dans le sens de la descente, cela parait bien plausible !
00:24:48 • Col des Montets depuis Chamonix (1461m)
Temps depuis Les Praz

Alors oui, il faut prendre autant que possible l'ancienne route, beaucoup plus adaptée au cyclisme. La route est passante et les voitures sont nombreuses.

Certaines sections comportent une piste cyclable, trop rare malheureusement.

La route alterne entre bon goudron et zones très rapiécées, il faut être vigilant où l'on pose ses roues. C'est surtout le cas dans les zones communales.

Pour ce qui est du profil de ce col, on a affaire à des pentes variées, parfois assez raides mais ce n'est jamais très long. La route bien large peut être trompeuse, faisant croire à des parties roulantes alors que non, ce n'est pas si plat que ça. Mais bon, pas de quoi s'affoler, on tutoie peut-être les 8% localement.

Les lacets permettent de changer d'environnement qui devient plus sauvage, jusqu'au col où ce jour là, des bouquetins faisaient leur 4 heures !


00:45:00 • Col du Coq depuis Saint Hugues (1434m)
Col bien difficile, en tout cas dans mon état de forme pas en adéquation avec mon braquet (30x23). Dès que l'on quitte les dernières maisons, on sait qu'on va être chahuté. Des petits ressauts, bien raides, bien "casse-pattes" ... jusqu'à ce qu'il n'y ait plus de replats entre les ressauts. Et là, juste après la traversée du ruisseau, ça grimpe fort fort fort.



Le goudron n'est vraiment pas terrible, plutôt bosselé, pas mal de saignées. Après avoir sué sang et eau, on se retrouve à faire une descente plutôt longue de 2 km (qui fait râler après les efforts consentis à grimper). Elle permet aussi de souffler un peu car la fin de la montée ne fait pas rire non plus. La route est un peu meilleure, on sort assez vite de la forêt, signe que le but est proche. Cela donne quelques forces pour vaincre ce final raide. Magnifique vue au sommet, sur la Dent de Crolles.



La descente est laborieuse, à vitesse assez réduite, tétanisé sur les cocottes et les freins. A noter un joli face à face avec les falaises du Chamechaude au détour d'un virage. Les 2 km de descente rencontrés à la montée s'avèrent ne pas être trop raides, lorsqu'il s'agit de les monter lors de la descente (c'est clair ? ;-)




00:44:20 • Col de Parquetout depuis Corps (1398m)
Montée (alternative) par Saint Michel en Beaumont depuis la D85.

La montée est bien agréable, dans un paysage sauvage, avec en prime la belle vue sur l'Obiou au démarrage. On navigue globalement sur le flanc gauche de la montagne, dans une succession de zone découvertes (les virages à gauche) et de passage de replis de relief (les virages à droite).

Les pourcentages oscillent entre 5% (au début, dans une forêt aux accents méditerranéens) pendant 2 km, puis 7/8 % ensuite, pendant 4 km, dans une végétation beaucoup plus rachitique. Il peut vite y faire chaud, avec la paroi rocheuse toute proche. Le goudron est correct sans être du billard.

L'arrivée à Saint-Michel-en-Beaumont annonce un petit replat pour se refaire avant de traverser le hameau de Villelonge (fontaine en prenant juste à gauche à la maison avec une arche), qui est le point de rencontre avec la montée depuis Corps.

Les derniers kilomètres sont assez rudes, avec une poignée de raidards, vaguement suivis de pentes plus douces. Heureusement, c'est finalement assez court. L'arrivée au col proprement dit se fait à l'issue d'un bon replat, heureusement que le panneau est là pour nous signaler le passage exact .... car la route continue de monter... et sévèrement sur qq centaines de mètres, après le passage du panneau du col, avant l'amorce de la descente (zone de parking pour des départs de balades pédestres).

La descente sur Valbonnais est stressante tellement c'est raide. Dès qu'on abandonne les freins, on accélère comme en chute libre. Les kilomètres passent lentement et on imagine avec sidération, la difficulté à gravir ce col (que je n'ai donc pas encore tenté, peu motivé par de tels pourcentages) même si je sais que l'impression de raideur est parfois plus impressionnante à la descente qu'à la montée.
00:41:00 • Col de Prat de Bouc depuis Murat (1396m)
Trajet légèrement différent. J'ai commencé à monter la grande route qui va à St Flour, pour tourner au niveau du hameau "maison rouge". S'en suit une montée un peu raide (7 %) pendant 1.7 km, puis une courte descente (0.6 km) et un long replat de 3.7 km pour arriver à Albepierre.

Ensuite, c'est pareil, le gros mur à la sortie du village qui casse un peu les pattes, puis des pentes plus accessibles et régulières jusqu'au sommet.

Le goudron est régulier mais assez granuleux.

L'arrivée est au bout de la dernière ligne droite dans les sapins, on voit le bas du parking au loin.

De quoi boire à la sortie d'Albepierre, et au col, WC du col (ou sanitaires à l'intérieur du bâtiment) ou robinet un peu caché en dessous à droite.
01:58:00 • Tunnel du Mortier depuis Saint Quentin sur Isere (1391m)
La montée depuis St Quentin est effectivement soutenue mais régulière jusqu'à Montaud. Le revêtement est excellent jusqu'à la jonction de la route qui descend à Veurey. Après, cela se dégrade un peu.

La poursuite de la montée en direction du tunnel est plus facile.

Il y a d'abord 3 km jusqu'au hameau Le Coing, avec des pentes variées mais jamais très raides. Ensuite, la route est annoncée coupée. Cela passe néanmoins très bien avec un vélo de route, il faut faire attention à quelques nids de poule très marqués ou quelques zones mal goudronnées. Toute cette montée est complètement ombragée, et la sensation de frais et d'humidité est très présente (8 degrés ce 15 août ...). La descente se fera prudemment.



Edit 2020

Ca passe facilement jusqu'au tunnel, avec deux courts passages sans goudron. Au pire, on pousse le vélo.

>> pas mal de photos sur l'autre fiche de montée : Veurey > Tunnel
01:28:00 • Tunnel du Mortier depuis Veurey - Voroise (1391m)
Septembre 2020

Voilà une montée particulièrement intéressante et variée.

La partie au dessus de Veurey est bien raide à souhait et, malgré les quelques kilomètres sur les agréables berges de l'Isère, le coeur doit monter dans les tours, ça se fait de manière un peu douloureuse et les mollets piquent un peu.

On est néanmoins bien content de déboucher sur la crête, avec ce faux-plat descendant qui permet de finir la petite montée jusqu'à Montaud, où la fontaine au pied de l'église est salvatrice.

Il reste entre 11 km à faire, d'abord dans la "banlieue" de Montaud, les hameaux environnants, jusqu'au fameux panneau "Autrans : route fermée" qu'il faut ignorer superbement (Le Coing).

La suite de la montée se fait sur une route de qualité variable, souvent mauvaise, avec des restes de billard parfait, mais surtout des gros nids de poule, ou du goudron très abimé. En de rares occasions, on doit rouler dans de la caillasse. Le parcours est globalement bien ombragé, et les voitures, sans être absentes, se font rares, transportant des randonneurs qui s'avancent vers leur point de départ.

L'état de la route ne permet pas toujours de savoir à quelle vitesse on roule car les repères sont chamboulés. La pente varie beaucoup plus que ce que montre le profil de la fiche, mais il n'y a rien de rédhibitoire, en moyenne c'est représentatif !

Au bout de 8 km, on a enfin un peu de la vue sur Montaud en contrebas, et les falaises du Vercors s'élèvent majestueusement.

On arrive ensuite sur les passages fameux des zones d'éboulement qui condamnaient la route il y a peu ; les gravats ont été dégagés et il reste une route en terre/cailloux. Ce jour là, il vaut mieux avoir chaussé des pneus résistants que ses boyaux ultra-fins ! ça passe en roulant, les fesses sur la selle, mais les plus craintifs peuvent passer à pieds.

Toujours surplombés par les impressionnantes falaises, on arrive (et c'est pas trop tôt) au tunnel du Mortier, bien rectiligne, où on voit l'autre extrémité. Malgré une petite lumière, j'y vais à l'aveugle, le goudron est très bon, et il faut juste rester vigilant des fois qu'un caillou invisible soit sur le chemin. C'est une sensation un peu étrange mais pas désagréable.

On débouche dans la vallée d'Autrans, où le paysage change complètement.

Deux choix ensuite, descendre sur Autrans, ou prendre à droite et contourner le tunnel pour monter sur la route de la Molière. Attention, après le refuge des Feneys, la route qui rejoint le col de la Croix Perrin est dans un état tellement lamentable, que celle de la montée au tunnel paraitrait parfaite. Ces 10 km sont éprouvants car étant en descente, le temps pour scruter "le meilleur passage pour mes fines roues" est réduit.
00:36:55 • Col d'Herbouilly depuis Les Barraques en Vercors (1370m)
Temps depuis l'embranchement sur la D103 venant de St Julien en Vercors.

Une montée qui va de "soutenu" à "vraiment soutenu" jusqu'à l'Espace Nordique. Les % oscillent entre 7.5 et 8.5%, localement plus. Mais c'est assez régulier (c'est plus ou moins un avantage, selon les personnes). J'ai réussi à me caler correctement à un bon rythme.

Les épingles ne sont pas toujours vos amies, parfois petit temps de repos, parfois sursaut de pente, selon comment la DDE a calculé la jonction.

Une fois arrivé au premier sommet, cela descend qq centaines de mètres, donc il faut bien envoyer pour attaquer en force, le dernier gros kilomètre qui présente une pente bien plus amicale.

Une belle montée en définitive.

Le goudron est très acceptable, sans être un billard.
00:39:26 • Col d'Herbouilly depuis Villard de Lans (1370m)
Col déconcertant.



La première montée est assez raide pendant 2,5 km juste au dessus de Villard de Lans. Ensuite, on a un parcours en sous-bois la plupart du temps, avec une ambiance typique du Vercors (voire de la Chartreuse). La pente n'est pas très régulière, ça monte un peu (on voit bien que le compteur n'affiche pas 30 km/h), assez irrégulièrement (et même ça descend) ... ainsi on a du mal à se caler à un tempo.

Il fait assez frais et c'est complètement au calme.

Quelques jolis points de vue, dont celle (tragique) sur le village martyr de Valchevrière.

Passé une cabane, on attaque la montée finale, droit dans la pente.

Le passage aux cols (Herbouilly mais aussi Chalimont) sont symbolisés par des panneaux. Aucune vue des cols, mais la descente sur Saint-Julien réserve des beaux points de vue, qui viendront interrompre une longue et raide chevauchée très roulante (à la descente ;-).




00:00:00 • Col de la Morte depuis Sechilienne (1368m)
Comme tout col, il y a également l'autre versant, côté Lavaldens, ce que je raconte ici.

Col fait depuis le Valbonnais, avec la montée par Siévoz le haut, Orris en Rattier, puis récupération de la route venant de La Mure (à La Valette). La route est peu fréquentée et présente de très beaux paysages dans cette vallée finalement assez ouverte, typique des Écrins (on n'est pas loin).

Du point de vue du vélo, ça roule, même si ce faux plat montant, pas très régulier, rend compliqué de trouver un rythme. Après Lavaldens (plein de fontaines), la vraie montée finale s'amorce, sans ambiguïté. On part sur 3,5 km bien soutenus, avec des lacets, du 8 à 10 %. C'est raide, ça fait mal, mais heureusement, ça dure 15 minutes seulement.



Au col de La Morte, risque fort d'avoir un peu de vent et surtout du brouillard.



Les paysages sont magnifiques côté sud.



A noter un très bon goudron.




00:00:00 • Col de la Grifoul depuis Lustrande (1338m)
Fait sur l'autre versant, en venant du col de Prat de Bouc.

Dans ce cas, peu après La Sagnette, on attaque la montée en restant sur la route qui part à droite. C'est parti pour 3.3 km, dont 2.5 km de montée. Et oui, le col n'est pas au point culminant de la route (1357 m), mais en redescendant de près de 800 m pour arriver au panneau officiel (1336 m).

Cette montée est d'ailleurs assez costaude, avec des passages flirtant avec les 8/9 % et des petits replats pour une pente moyenne de 6 %.

Jolie vue sur l'autre côté de la vallée.






00:00:00 • Fort du Saint Eynard depuis Grenoble (1328m)
Le Saint Eynard, on peut le faire de Grenoble, mais aussi en descendant le col de Porte. Ca fait un détour, court mais très intense. Heureusement récompensé par une vue grandiose.

Une fois dans le Sappey, on traverse le long hameau et dès la sortie, c'est raide. Mais on est dans l'élan, alors on envoie. Puis on arrive à la lisière de la forêt et là, va falloir se calmer pour prendre un rythme parce qu'il y a 3 bons kilomètres avec des pourcentages à 2 chiffres. Bon à savoir, il y a 3 épingles vers la droite ... mais les distances entre elles ne sont pas régulières du tout. Les 2 dernières sont bien rapprochées et sentent le but prochain (on voit à la ligne de crête que ce n'est plus très loin). Bon, sans rire, c'est raide, raide. Mais on y arrive.

A l'arrivée, il faut admirer la vue, tellement aérienne sur Grenoble que l'abime vous attire presque.

En dehors du vélo, j'aime amener mes amis de passage qui ne connaissent pas Grenoble en ce lieu (en voiture évidemment). Effet waouh garanti !
00:32:44 • Col de Porte depuis La Diat (1326m)
Depuis St Pierre de Chartreuse, ce col est intéressant car assez progressif.



Depuis La Diat, quelques centaines de mètres en faux plat préparent les jambes. Passé l'embranchement avec St Hugues, une première côte de 900 m se présente, d'environ 6/7%, permettant de faire monter le coeur, mais attention aux voitures qui foncent sur une route pas assez large. La route s'aplanit ensuite au hameau de Martinière, avant de se redresser légèrement passé le virage à gauche, mais cela reste agréable et roulant, sur une zone bien ensoleillée ... ou tout au moins dégagée. Après la jonction de la route venant de St Hugues/Cherlieu, la pente se durcit nettement, et le souffle se fait plus court. Un court passage en forêt intensifie encore la pente sur le virage à droite. Le croisement de la route venant des Cottaves annonce la partie difficile de la montée d'abord sur 300 m, juste interrompu par le replat d'un gros virage à gauche au dessus du ruisseau. Ensuite, dans la forêt devenue dense et humide, on aborde la première des deux zones bien raides du parcours, en forêt. Un km plus loin, un second et court replat se fait apprécier dans une grande clairière (bâtiments du Centre Aéré sur la gauche), mais il faut de nouveau actionner fort les cuisses pour la seconde zone très raide (surtout dans le virage à droite) qui s'adoucit progressivement sur la ligne droite, alors que le Chamechaude émerge doucement de la forêt sur la gauche.

La sensation du sommet proche redonne un regain de forme sur une pente un peu plus douce, atténuée par un replat au niveau du stand de tir du biathlon, avant la dernière ligne droite plus raide mais que l'arrivée proche permet de dompter.

A noter que le bitume est maintenant de très bonne qualité sur pratiquement toute la montée, bien roulant, sans aspérités.

Attention à ceux qui voudraient continuer sur le Charmant Som, la pente y est redoutable et le goudron, pas terrible et bosselé. Vue magnifique à l'arrivée, auberge pour y déguster un fromage blanc ou une tarte, mais descente sur les freins sans grand plaisir, du fait de la pente très raide et des multiples bosses du bitume.
01:15:00 • Col de Porte depuis Grenoble (1326m)
? Description de la montée depuis le col de Vence :

Enfin un peu de plat pour récupérer des efforts initiaux, nécessaires pour s'extraire de la plaine grenobloise.

Mais ce plat est de courte durée, de nouveaux des petits raidards où la vitesse retombe (pas celle des voitures malheureusement qui foncent) dans cet enchainement de virages.

La pente devient très sévère et il faut monter les pignons, en particulier quand on arrive en vue de la falaise surplombant la route à droite, avec les filets métalliques de protection. A l'ombre ça va encore, en plein cagniard, c'est éprouvant. Le passage entre les deux maisons annonce la dernière difficulté, un coup de cul de 100 m bien raide, et donc la libération à venir, où enfin la pente redevient agréable. La rentrée dans le Sappey, sur une longue ligne droite, n'est pas si facile puisque les pourcentages remontent.

Buvons à la fontaine (pas très visible) juste avant l'église, derrière le gros arbre (voir photo).



? Description de la montée depuis Le Sappey :

La pente est soutenue sans être terrible, jusqu'au panneau de sortie du Sappey. On peut tenir un rythme correct, sans exploser. Passé le panneau, la pente s'adoucit et le goudron change de nature, mais reste finalement bien roulant. La montée jusqu'au col de Palaquit (en fait, le grand virage à droite lors de la jonction avec la route de Sarcenas) est plus douce en moyenne, bien que moins régulière qu'auparavant.

Les 2,5 km restants se font en forêt, sans grande difficulté, la pente demeurant sage sans être négligeable (aux alentours de 7%). Après le téléski, l'épingle à droite annonce le dernier kilomètre, suivi On finit l'ascension à flanc de montagne, avec la vue intermittente sur la Pinéa à gauche. Le goudron se bosselle un peu sur les derniers hectomètres mais l'arrivée proche fait oublier les efforts fournis. Le paysage s'ouvre sur la vallée de la Chartreuse, avec le Chamechaude à droite et le Charmant Som à gauche (à faire si vous êtes motivé par une montée sévère sur un goudron moyen... mais une merveilleuse vue au sommet).
00:00:00 • Col de Porte depuis Saint Laurent du Pont (1326m)
Montée de St Laurent à La Diat avec des pentes très variables, mais finalement bien agencées, avec du plat (jusqu'aux ciments Vicat), un peu plus raide jusqu'au pont St Bruno, bien raide ensuite quand on passe sur la rive droite, avec le pic de l'Oeillette et les tunnels, et enfin du plat une fois passé l'embranchement vers la Grande Chartreuse.

Ensuite, on attaque la montée vers le col de Porte proprement dit, une bonne montée de 1 km jusqu'à Martinière, ensuite la pente est plus douce jusqu'à la route de Cherlieu. La fin est raide, d'autant plus qu'on a le dénivelé précédent dans les jambes. Ca fait un peu mal, mais la vue et la satisfaction donnent la motivation.


00:31:00 • Col de la Bataille depuis Leoncel (1313m)
Ressenti légèrement différent de certains témoignages ici.

J'ai aimé faire ce col, déjà la vallée et l'abbaye de Léoncel sont d'une grande beauté et cela encourage à s'élever. Certes, on est dans les arbres et cela n'offre pas beaucoup de vue, mais on se concentre sur son effort qui est assez soutenu, parce que la pente peut être raide.

C'est quand même très accessible malgré le petit passage bien raide. Une fois à l'auberge de l'Echaillon, on a un petit répit, mais le reste n'est pas plat du tout, il reste un bon passage à plus de 7% auquel il faut faire face. Et ce n'est qu'à proximité de la fin de la montée (avant le tunnel) que la pente et les jambes se détendent un peu.

Magnifique vue au niveau du col, avec des aménagements bien faits pour profiter du paysage, y compris dans la descente vers l'Ouest.



Goudron excellent en général.
00:24:30 • Col du Pertus depuis Mandailles (1309m)
Ah ben ça rigole pas !

4,4 km de montée qui ne font pas semblant.

Après l'église romane du départ (il faudrait y laisser un cierge pour nos futures défunts cuisses et poumons), ça part dans le raide. L'intérieur des épingles est redoutable, mais la pente entre les épingles n'offre aucun repos ... jusqu'à cette foutue ligne droite où j'ai commencé à zigzaguer. Je lis ici que c'était 14%, je veux bien le croire. Les 9/10% qui suivent semblent accueillants, mais le mal est fait, on est un peu cuit.

Ensuite une petite descente qui fait du bien aux cuisses mais qui fait râler, après les efforts passés. La fin est plus accessible, probablement au dessus de 9%, mais au moins c'est assez régulier et le compteur nous indique une délivrance proche qui arrive après le dernier virage à gauche. Ouf !!

Côté goudron, je me souviens d'un revêtement pas trop granuleux, mais pas un billard non plus. On est sur une qualité 6/10.



Le Pas de Peyrol enquillé précédemment a pesé dans les jambes.
00:22:00 • Planachat depuis Cormaranche en Bugey (1234m)
Montée effectuée en vélo de route, depuis Cormaranche-en-Bugey

La montée commence dans une sorte de lotissement ou de hameau, avec déjà des pentes soutenues sur un goudron parfait. Puis on sort des maisons, et la route devient plus "authentique", le goudron reste présent, il n'y a aucun problème pour rouler, bien qu'il y ait quelques trous ça et là (et peut-être parfois des débris de bois selon les saisons).

Le profil est difficile à décrire, car fait d'une successions de petits raidards très pentus, entrecoupés de replats qui doivent bien faire 6 ou 7%, mais en comparaison, oui ce sont des replats. La danseuse devient la position préférée.

A la première bifurcation, prendre à gauche pour accéder à Planachat (et son belvédère). La route à droite, fléchée Ferme Guichard, mène au col de la Clye (sympa aussi).

C'est à partir de cette bifurcation que la route devient notablement raide, mais faut tenir bon !

Au belvédère, sous l'antenne relais rouge et blanche, un parking de retournement pour les voiture. Pour arriver au belvédère et profiter de la vue sur la partie Ouest (et le Grand Colombier), il faut faire un peu de VTT avec le vélo de route ; c'est raide, adhérence faible, mais ça se fait !!
00:00:00 • Col de l'Oeillon depuis La Terrasse sur Dorlay (1234m)
Belle montée au col de l'Oeillon.

Faite depuis St Chamond, par Chavanol (et un petit détour pour le col de la Croix du Planil)

Ca fait un belle chevauchée de 29 km (moins 5 km de descente sur Doizieux).

Justement, à Doizieux, il y a une fontaine qui permet de tenir le reste de la balade, car il n'y a pas de points d'eau. Ca, c'est cool. Par contre, le raidard qui permet de rejoindre la D120 ne fait pas semblant de monter !

Le reste de la montée est bien agréable, avec des environnements variés, des paysages changeants, peu de circulation et beaucoup de cyclistes.



Regrettons la qualité variable du goudron qui finit par être surtout très très granuleux et ne renvoie rien du tout. Quel dommage. On en vient à espérer une bande juste pour les cyclistes !!
00:13:27 • Col de la Croix Perrin depuis Sassenage (1218m)
Temps depuis Lans-en-Vercors (après la montée de St Nizier).

Col assez facile, avec une montée d'abord douce pour laquelle il faut garder de la vitesse (partie à flanc de montagne), puis une fois qu'on s'enfonce un peu dans la forêt, on a une pente un peu plus sévère, mais ça reste très roulant, d'autant que le goudron devient très bon.

Risque de vent (contraire évidemment) sur les derniers hectomètres.

Jolie ambiance très "Vercors".
00:10:22 • Col de la Croix Perrin depuis Autrans (1218m)
Depuis Autrans ou Méaudre, ce col ne pose pas vraiment de difficulté, sinon celle ne de pas se laisser "endormir" par la pente assez faible (autour de 5%).



Pas mal de circulation, faire attention, très bon goudron.
00:30:00 • Col de l'Holme depuis La Salle en Beaumont (1207m)
La montée est bien agréable, dans un paysage sauvage, avec en prime la belle vue sur l'Obiou au démarrage. On navigue globalement sur le flanc gauche de la montagne, dans une succession de zone découvertes (les virages à gauche) et de passage de replis de relief (les virages à droite).

Les pourcentages oscillent entre 5% (au début, dans une forêt aux accents méditerranéens) pendant 2 km, puis 7/8 % ensuite, pendant 4 km, dans une végétation beaucoup plus rachitique. Il peut vite y faire chaud, avec la paroi rocheuse toute proche. Le goudron est correct sans être du billard.

L'arrivée à Saint-Michel-en-Beaumont annonce la fin des efforts. Ensuite, c'est globalement plat, la traversée le hameau de Villelonge (il y a une fontaine en prenant juste à gauche à la maison avec une arche), plat voire descendant jusqu'au col de l'Holme, avec une simple grimpette terminale vite avalée.

Route peu fréquentée, mais attention à la chaleur, univers assez minéral.

A Villelonge, en prenant sur la gauche, on a quelques kilomètres très raides pour rejoindre le col de Parquetout.
00:00:00 • Col de l'Holme depuis Corps (1207m)
Montée sans réelle difficulté depuis Corps. On passe de hameaux en hameaux, avec des pentes raisonnables et des replats. Seul le dernier kilomètre est raide, à partir de Sainte Luce, avec parfois du vent contraire à l'arrivée (bref, un col quoi).

La vue au col est bien dégagée, avec de belles couleurs dorées pour les moissons, verte pour l'herbe et bleue pour le ciel. C'est "carte postale" et paisible.

On peut enchainer sur le Parquetout, où il faut mettre tout à gauche et sortir les muscles... Ou descendre sur la N85 par St Michel en Beaumont, jolie descente peu fréquentée (attention, route étroite et virages aveugles). Très belle vue sur l'Obiou qui se découvre peu à peu.



Très bons produits vendus à la ferme de Ste Luce, après l'épingle raide, à gauche.
00:00:00 • Col de la Croix de Chaubouret depuis Bourg Argental (1201m)
Fait en venant du col de l'Oeillon ... mais en restant à flanc de montagne, par la D63 ... donc juste les 1.5 derniers km.



Il a l'air sympa ;-)
00:00:00 • Station du Désert d'Entremont depuis Epernay (1200m)
Je ne sais pas pourquoi le village de départ se nomme Epernay, alors qu'il est connu comme "Entremont-le-Vieux".



Bref, une montée assez courte et exigeante pour monter à la station du Désert d'Entremont, mais plus logiquement (pour un site qui parle des cols cyclistes), vers le Col de la Cluse, qui se trouve 500 m plus loin en descendant vers Corbel.



La montée est assez régulière, entre 7 et 8%, dans des directions bien variables, ce qui permet de profiter des paysages aux alentours.

Il y a une zone plus raide avant d'arriver au village du Désert d'Entremont, dans lequel vous trouverez une fontaine sur la gauche (le lavoir).

La sortie du village passe par un petit raidard heureusement pas trop long, avant d'arriver au site nordique, qui signifiera la fin des efforts soutenus. Ensuite, c'est plus facile et même très facile ça descend jusqu'au col de la Cluse... qui n'est pas matérialisé ; il se trouve à l'endroit où une route part sur la gauche sur le magnifique plateau (on se croirait dans le Vercors). Ca donne bien envie de s'arrêter de de faire une sieste.
00:24:30 • Col d'Entremont depuis Murat (1184m)
Col indispensable à faire, non pas pour son intérêt, mais pour accéder à la vallée de Dienne pour rejoindre le Pas de Peyrol.

Le démarrage est raide en sortie de Murat (8%) avant le rond-point, puis devient assez roulant, sauf que le goudron ne l'entend pas de cette oreille.

Pas mal de trafic mais la route est assez large donc ce n'est trop stressant.

Pente moyenne qui demande d'appuyer sur les pédales pour ne pas se laisser endormir dans un faux rythme trop facile.

Une fois cette grande route quittée, on se sent quand même mieux.
00:00:00 • Col de l'Ardéchoise depuis Chaneac (1184m)
Montée alternative via Borée.

Départ de St Martin de Valamas, par la D278, mais on reste sur la route principale au lieu de bifurquer par Chanéac.

On passe par La Chapelle de Chanéac, La Rochette, Borée (petite descente entretemps) avant de rejoindre en quelques hectomètres le col de l'Ardéchoise. C'est moins raide mais la pente est très souvent changeante, donc difficile de prendre un bon rythme.
00:59:27 • Saint Nizier du Moucherotte depuis Grenoble (1168m)
J'aime bien cette montée qui nous fait passer de la ville à la montagne.

Partir des rues de Grenoble (et Seyssinet) et en quelques virages et épingles, sentir l'atmosphère changer, voir qu'on s'élève et qu'on domine Grenoble.

Sur le plan cycliste, on peut déjà noter un goudron qui va de bon à très bon, sur l'ensemble de l'ascension. Pas de souci de ce côté là.

Pour la circulation automobile, cela dépend fortement de l'horaire, mais ça peut être assez chargé. Privilégier les heures creuses.

Côté pente, on a finalement un profil assez sympa avec un début pas trop raide pour se mettre en jambe, une partie centrale plus costaud (juste avant la Tour Sans Venin et les 2-3 km qui suivent), et quand on sent qu'on a déjà bien grimpé et que la crête se profile (ah le joli passage sous les 3 Pucelles), la pente devient plus douce ... c'est là qu'il faut en remettre une couche si l'on veut faire un bon temps.

En fait, une particularité de cette montée est que les pourcentages ne sont pas très visibles. On a plus ou moins l'impression que c'est toujours à peu près la même pente (parce que la route est large), mais les jambes, le compteur de vitesse ou le souffle indiquent bien qu'elle varie et qu'elle peut même être assez soutenue.



Une fois arrivé à St Nizier, la descente sur Lans en Vercors est agréable. Attention, c'est + à l'ombre, donc fraicheur marquée... et ce n'est pas vraiment une descente tout du long. Va falloir encore pédaler et forcer un peu.


00:42:00 • Col de la République / Col de Grand Bois depuis Bourg Argental (1161m)
Col vraiment roulant 4/5%), ce qui n'exclut pas quelques passages plus raides à l'occasion d'un virage. Le plus dur est dans le premier tiers. La partie plus facile nécessite de se faire violence pour continuer d'appuyer fort sur les pédales en tombant quelques dents (de la cassette).

Il y a beaucoup de voitures, mais un pointillé délimite la zone cyclable ce qui est déjà pas mal, et ce sur l'immense majorité du parcours.

Rien de très difficile donc, mais la longueur doit être prise en compte dans la gestion de l'effort.

Des bornes "spéciales cyclistes" rythment la montée, donnant altitude et pourcentage du prochain kilomètre.

Goudron très bon.
01:00:00 • Col de Palaquit depuis Grenoble (1154m)
Montée au col de Palaquit (et en fait au col de Porte) en partant de Saint-Egrève, par Quaix-en-Chartreuse puis Sarcenas. Près de 20 km de montée.



A Saint-Egrève, on remonte la Vence sur 2 km environ, avec essentiellement un faux plat (montant). On délaisse la route à gauche montant à Proveysieux mais passé le pont sur le torrent, la pente se durcit brutalement. On met tout à gauche car le coeur et les jambes sont encore un peu froids. C'est raide et ce n'est que le début. Résister aux idées noires du genre "qu'est-ce que je fais là" "allez, je fais demi-tour et je vais boire un coup au bar de La Monta" ... Bon, 3 km à tenir dans ces pourcentages inamicaux avant de traverser Quaix ... et de redescendre sur 2 km. De nouveau après un virage serré sur un pont (décidément), la route se redresse de nouveau fortement (ah les changements de rythme). Il faut bien se dire que les 8 prochains km seront bien raides. Heureusement, on prend son rythme et cela ne passe pas si mal. De plus, le revêtement est dans l'ensemble très correct. Les paysages sont très jolis (si vous arrivez à quitter la route des yeux) et fort variés. On traverse différents hameaux, on longe des falaises. Il peut faire chaud !!

Une fois arrivés dans la forêt typiquement chartroussine, la pente ne mollit pas mais on approche du but (goudron moins bon). L'arrivée à Sarcenas redonne espoir et effectivement la route se calme un peu. Les derniers hectomètres sont gentils et l'on débouche tout-à-coup au col de Palaquit (la notion de col à cet endroit n'est pas évidente car l'on est en pleine pente... mais bon).

On peut continuer sur le col de Porte, ce serait dommage arrivé ici de s'en priver car les 2,5 derniers km sont finalement bien moins raides, par contre le trafic routier devient assez intense, ce qui contraste avec la route empruntée auparavant.


00:00:00 • Col de l'Arzelier depuis Vif (1154m)
Un joli col, long sans être éreintant, assez raide mais sans excès du fait des quelques changements de pentes.

Il faut reconnaître que parfois cela grimpe vraiment bien, mais le replat à 3,6 km du sommet permet de souffler, avec à la fois la présence d'une fontaine bienvenue et un passage en forêt pour avoir moins chaud.

Le goudron est très bon et ne pose aucun souci.

Magnifique vue du col sur les falaises du Vercors.

Fatalement, il faut continuer la balade, et au minimum faire le circuit par Miribel-Lanchâtre.
00:10:06 • Col de Malissol depuis Basse Valette (1153m)
En partant de La Valette (2 fontaines disponibles), on voit bien la pente de la route qui est marquée par la trace dans la forêt, jusqu'au premier grand virage à droite. A l'usage, la pente est agréable sur un revêtement en excellent état, favorable à un roulement doux. On déroule facilement les jambes.

Passé le virage à droite sur l'épaule de la montagne, la pente s'accentue et on a en ligne de mire une boucle de la route vers la gauche, doublé d'un pourcentage s'accentue encore un peu, sans que cela devienne dément. Arrivé à ce second objectif, c'est là ami grimpeur qu'il faut garder la volonté intacte d'appuyer fort sur les pédales car le sommet est tout proche, juste masqué par ce dernier virage à droite.

Descente sur Nantes-en-Ratier sans souci, attention à quelques virages en épingle un peu raides.
00:00:00 • Col de Clye depuis Cormaranche en Bugey (1151m)
En partant de Cormaranche, on traverse d'abord un "lotissement" (en imaginant que le prix au m² est bien moindre que dans la proche ville de Lyon ... avec en plus, une vue magnifique). Les pentes sont déjà assez raides, mais on a l'environnement urbanisé qui rend l'effort moins pénible.

Quand on sort des habitations, on quitte le bitume de type billard pour attaquer une route nettement plus bosselée (voire forestière). La pente se durcit par vagues, alternant très raide et légers replats (mal rendu par le profil).

Rapidement, on arrive à un embranchement, où il faut rester sur la droite, en direction de la ferme Guichard. S'ensuivent presque 2 km de plat ou légèrement vallonné. La dernière pente se trouve à gauche au second embranchement, et c'est parti pour les derniers 1200 m de bien bien raides, supérieur à 10%

Pas du tout de vue à l'arrivée malheureusement, mais le plaisir d'avoir accroché un nouveau col dans l'escarcelle.
00:53:00 • Col de Tourniol depuis Romans (1145m)
Après quelques péripéties, j'ai enfin pu faire ce joli col en démarrage d'une longue sortie comprenant également Bataille, Logue, Bacchus, Limouches, Cavalli. Il convenait donc de ne pas tout donner.

Ce col fut parfait pour démarrer, suffisamment au frais dans cette matinée de canicule grâce à la bonne orientation et aux arbres présents sur une grande partie du parcours.

La pente est vraiment constante ou à peine variable dans une fourchette de % qui me convient bien, de 5 à 7%. Les deux séries de 3 paires de lacets viennent rythmer la montée, comme ça, on sait bien où on en est.

La fin annoncée comme vraiment plus raide ne m'a pas sauté aux yeux ni aux cuisses.



Contrairement à ce que j'ai lu ici, le goudron est tout-à-fait correct, certes moins bon que Limouches, mais ne gêne en rien la montée. Un poil granuleux mais pas de raccords. Ceux qui le trouvent horrible devraient rouler au Pas de l'Oeillon au-dessus de Saint-Chamond, ou dans les petits cols de la vallée de Lazergues !
00:00:00 • Col de Bérentin depuis Le Grand Abergement (1144m)
Paysages très beaux, très reposants, alternance de prairie (pas trop de culture ... marre des champs de maïs) et de forêts.

Le profil est assez vallonné finalement, ce qui, pour qq'un plus habitué à des montée régulières, est assez nouveau et plutôt fatigant (pas moyen de trouver le rythme).

Sinon, le profil n'est pas fou-fou, ça monte rarement fort.

Ne pas oublier de chasser le golet Belon, 3 km sur un goudron moins impeccable, avec un profil assez cassant parfois. Tranquillité assurée (sauf s'il y a des chasseurs, très courtois d'ailleurs).
00:22:00 • Col du Cucheron depuis La Diat (1139m)
A partir de la Diat, il y a 1 km pour arriver à St Pierre de Chartreuse. C'est court mais raide, en particulier l'enchainement des deux lacets. Compte tenu de la circulation, le second lacet doit se faire à la corde et se mettre en danseuse devient une évidence.



La traversée de St Pierre de Chartreuse repose les jambes. Plusieurs fontaines permettent de refaire le plein des bidons.



En sortie de St Pierre, les 500 premiers mètres sont faciles, jusqu'au hameau de La Coche. Puis la pente se durcit nettement, jusqu'à un lacet vers la droite qui annonce les 800 m les plus raides, jusqu'à l'embranchement vers le Battour (zone bien connue des skieurs). Là, un mini replat permet de faire descendre le coeur. Le col est en vue dans un paysage apaisé de montagne, mais ça continue de grimper quand même !

L'arrivée au col est très belle, la vue quasiment aérienne sur la vallée des Entremont se découvrant petit à petit.



Revêtement en parfait état sur tout le parcours.


00:34:20 • Col du Cucheron depuis Saint Pierre d'Entremont, via Le Villard (1139m)
Montée du col "par la droite".

En sortie de St Pierre d'Entremont, ne pas tourner à gauche sur le petit pont, mais prendre à droite la pente raide qui se propose devant vous. Et pour être raide, c'est raide. On pense qu'il n'y a que les deux premiers virages (qui font grimper plus haut que le clocher de l'église en qq tours de pédales ... ) mais non, la pente reste très soutenue pendant 1,5 km (jusqu'aux poubelles). Là, vous pouvez souffler un peu. On passe par des charmants hameaux, Les Bas, Les Aragons. La pente est très raisonnable, et la route, à flanc, est fort bucolique. Il manque un peu d'ombre, que l'on va récupérer plusieurs fois en allant visiter le fond d'une combe bien ombragée. Plusieurs fontaines permettent de se ravitailler.

La pente se raidit peu avant la jonction de la route "classique" par St Philibert, et le dernier kilomètre particulièrement raide, sans la moindre trace de fraîcheur ou d'ombre. L'arrivée au col est libératrice !

Ce col reste ma bête noire, je ne l'aime pas trop, parce qu'il est toujours en fin de balade et que je suis un peu cramé !

Très bon goudron sur l'ensemble de la montée.
00:33:00 • Col du Granier depuis Saint Pierre d'Entremont (1134m)
Depuis St Pierre d'Entremont, la route serpente d'abord gentiment en fond de vallée. Au passage du torrent, la pente se redresse mais très temporairement. L'arrivée à Entremont-le-Vieux (noté Epernay sur les cartes !!) est un poil plus raide. Passé ce village, cela se corse. Fini la fraîcheur de la forêt, on roule à découvert (il peut faire chaud) et la pente s'accentue, même si des petits replats permettent parfois de faire tomber la pression. L'atmosphère du paysage change aussi, c'est plus "Savoie" que "Isère".

On devine le col, en ligne de mire après un replat requinquant, mais la dernière montée s'avère plus longue et plus raide qu'espérée.



Un de mes cols préférés car moins casse-pattes que ses copains du Cucheron ou du Coq ! Vue incroyable sur les falaises majestueuses du Granier à l'arrivée.



Bon goudron en général, bien roulant, sans surprise, mais souvent pas mal de circulation !
00:20:30 • Col de la Rochette depuis Hauteville Lompnes (1112m)
Certes ce n'est pas un col très raide, mais il faut un peu s'employer pour garder une moyenne correcte.

Montée globalement à l'ombre de la forêt, ce qui peut être un avantage dans ces étés caniculaires.

La montée démarre à découvert, dans le bourg, avec le centre hospitalier, puis le sanatorium. Vient ensuite la forêt et même des petites gorges, zones dans lesquelles la pente est la plus raide (mais ça reste surmontable).

Deux épingles pour passer Notre-Dame de Mazières.

La pente s'adoucit fortement ensuite, mais ce n'est pas encore l'arrivée. On passe aussi la base d'entrainement du ski nordique.

On alterne le plat et des ressauts où il faut jouer du dérailleur (ou passer en force) avant d'atteindre le sommet, ce qui n'est pas bien rendu par le profil trop moyenné.



Jolie descente sur Ruffieu, bien plus exposée au soleil, avec notamment une grande ligne droite très roulante. La vue est magnifique juste avant d'arriver à Ruffieu.



A noter un goudron très moyen, assez granuleux voire un peu bosselé.
00:00:00 • Col de la Rochette depuis Ruffieu (1112m)
Belle descente ;-)
00:00:00 • Megève depuis Le Fayet (1107m)
Ce n'est pas le col du siècle !

La route n'est pas désagréable en soi, on a souvent de très jolis paysages, on croise des grandes bâtisses, témoins de l'histoire cossue de la vallée. le goudron est roulant, etc...

Bref, presque tout bon, sauf qu'il y a une p***ain de circulation !! Ça gâche le plaisir.

Les premiers km sont effectivement un peu raides et il y a encore un ou deux passages où la pente se redresse, mais ce n'est pas une montée spécialement difficile.


00:48:00 • Col de Ceyssat depuis Royat (1078m)
Col très intéressant et accessible directement de Clermont-Ferrand.

Les points positifs : des pentes quand même bien raides, avec des lacets sur la partie basse, une très belle vue dès qu'on arrive sur la plateau (bon, aujourd'hui, le Puy de Dôme avait disparu). Le goudron de bonne qualité en général.

Les points négatifs : de la circulation jusqu'à la Font de l'Arbre sans aucun marquage cyclable. Comme la route tournicote, ça va, les voitures sont assez respectueuses. Aujourd'hui, j'ai eu du vent en arrivant sur le plateau. Mais beaucoup de vent. Comme la montée depuis Royat est un peu encaissée, on est à l'abri, mais ce n'est plus vrai quand ça se dégage. Le final jusqu'au col ne fut pas très facile, d'autant que la route est assez droite, donc sujette aux bourrasques.

Le départ de Royat nécessite de monter depuis Jaude, d'abord jusqu'à Chamalières, puis à Royat. La pente forcit (2%, 4%), avant de passer à un bon 6% dans le bourg. Mais après c'est pire après le second rond point : ça grimpe vraiment sévèrement (et à froid). Il faut tenir 3 km (avec qq répits) avant d'arriver enfin au Font de l'Arbre où l'on peut reprendre son souffle et en prendre plein les mirettes avec sa majesté le Puy. La montée au parking est correctement raide, mais on se prend un bon petit mur pour repiquer à gauche (descente de 200 m) pour rattraper la route du col : il reste alors 2.6 km. Dès qu'on aperçoit des constructions, c'est le parking au loin. Méfiance, il y a encore 150 m bien raides avec un bon lacet avant d'atteindre le col lui-même.
00:18:16 • Col de Cuvillat depuis Le Petit Abergement (1073m)
Col un peu atypique du coin pour le démarrage.

Dès que l'on quitte la D31 dans le grand virage à droite après Le Petit-Abergement (fontaine pour refaire le niveau de ses bidons), ça monte raide et droit dans la pente. L'ambiance est beaucoup plus méridionale, avec du caillou et une végétation habituée à la chaleur.

Il y a donc 3 petits kilomètres de montée intense, avec quelques mini-replats. Plus haut, dans la forêt, la pente se radoucit et on se retrouve loin de toute civilisation, dans des alternances de clairières et d'arbres bien denses (voir photo de David). Le sommet officiel du col est tout au bout, pour entamer une descente assez raide.



Encore une fois, le revêtement n'est pas idéal, ce qui est en contraste avec le billard de la D31. Pas de saignées mais une finition bosselée.


00:21:00 • Col de la Moréno depuis Ceyssat (1062m)
Joli petit col qui, mine de rien, monte presque aussi haut que le col de Ceyssat voisin... mais la pente est plus accessible.

Le profil est réaliste et on n'a pas à affronter de difficultés insurmontables. Les paysages sont très variés, dégagé, en sous-bois etc. avec peu de circulation (dimanche matin de février).

Pas le col du siècle, mais pas dénué d'intérêt dans une boucle auvergnate.


00:00:00 • Col du Barioz depuis Goncelin (1041m)
Tant qu'on n'est pas sortis de la "grande route", il n'y a pas de plaisir.

Du coup, je shunte cette grande route moche et trop voiturée en passant par le Cheylas, qui rejoint la grande route de St Pierre d'Allevard juste quelques centaines de mètres avant Sailles le Bas, qui est le début de la partie "alpine" du parcours.

Bref, une fois engagé dans Sailles le bas, tout devient calme (en bruit), mais clairement plus raide pour 8 km !! On est rarement en dessous de 8 % et seuls les beaux paysages et le bitume (très correct) sont vos alliés.

On traverse plein de hameaux paisibles, en se demandant si on accepterait de faire cette route en voiture tous les jours pour le boulot.... Puis on voit les montagnes et on en déduit que ça doit bien positivement peser dans la balance.

L'arrivée au col est moins montagnarde que les pentes qui l'y ont amené.

Mais c'est un joli col à faire, avec une jolie descente sur Theys, et plein de possibilités pour continuer la balade.




00:00:00 • Col de la Machine depuis Saint Jean en Royans (1011m)
je ne sais pas si c'est un beau col, sportivement parlant, mais le paysage vaut vraiment d'y passer !

La montée du col de Gaudissart est studieuse, pas de vue, pourcentages sans humour. On fait notre devoir de cycliste, souffrir pour arriver à la récompense.

La récompense est belle, la route en encorbellement laisse pantois, taillée dans le rocher, donnant sur du vide impressionnant.

J'aurais pu noter mon chrono sur la montée, mais il ne valait quelque chose que jusqu'au col de Gaudissart, car ensuite, c'est photos sous tous les angles et sauts de puces d'un point de vue à l'autre, dans un joyeux mélange de moyens de locomotions, vélos, motos et autos.

La fin du col est donc anecdotique, tout juste me semble-t-il que la dernière pente est présente et qu'il faut encore monter, une fois passé le col.

J'ai enchainé sur le col de l'Echarasson où je me suis senti bien seul (peu de pente par ailleurs).

Le Vercors, terre de vélo et de beauté de paysages.
00:55:00 • Col de Portes depuis Saint Sorlin en Bugey (1005m)
Col fait après le col du Fay (en partant de Vaux en Bugey). Du coup, on évite la première partie à flanc de falaise, où il peut faire fort chaud l'après-midi.



Ma description commence au croisement avec Souclin.

La route est bien ombragée, c'est reposant. La route a un goudron sans raccords (c'est déjà ça), mais effectivement le revêtement est très granuleux, sans que ce soit insurmontable non plus.

La montée est assez raide jusqu'au moment où l'on arrive à un grand virage à gauche est une min-descente + faux-plat. A l'embranchement on prend à gauche direction "calvaire de Portes", avec la pente qui reprend son pourcentage ...

1 km avant l'arrivée, un petit chemin à gauche dans un virage à droite cache l'entrée de la Chartreuse de Portes. Vu le faible trafic du parcours, les moines sont bien tranquilles.

Comme on sait que c'est l'arrivée, la raideur accrue de la route n'est pas si terrible que ça, et surtout sur une faible longueur.




00:58:00 • Col de Portes depuis Serrières de Briord (1005m)
La montée la plus régulière (par rapport à Lagnieu ou St Rambert). Il y a peu de zones de répit et peu de passages très raides .... sauf la partie finale. Attention, pas de faux espoir, on croit arriver au col après le virage à gauche, mais ce n'est que le parking... Il reste encore qq centaines de mètres, heureusement pas les plus durs.

La vue est globalement inexistante sur l'ensemble de la montée, on se concentre donc sur sa roue avant. C'est assez souvent ombragé.

Quant au revêtement, il est typique du coin, un peu granuleux, parfois bosselé. On a vu mieux mais ça reste acceptable.

Des panneaux "pour cyclistes" indiquant le kilométrage restant et le dénivelé pour le prochain kilomètre sont parfois présents, mais pas systématiquement. Qui peut voler de tels panneaux ???


01:05:00 • Col de Portes depuis Saint Rambert en Bugey (1005m)
Très agréable montée au col de Portes, au calme, au vert.

La montée est longue mais les pourcentages élevés ne sont pas si nombreux que ça, il y a de longues portions très peu raides... mais pas tout à fait plates, ce qui se voit sur le compteur de vitesse.

La route suit longtemps le ruisseau La Caline, ce qui garantit une ambiance fraiche et calme, avec beaucoup de verdure dans une ambiance proche des routes de Chartreuse.

Les difficultés se trouvent après Conand, avec un premier coup de semonce à plus de 8 %, puis surtout après Charvieux où près de 4/5 km imposent une pente soutenue. Finalement, au moins on trouve son rythme, ce qui n'est pas le cas dans la partie "presque plate mais pas régulière" du début.

L'arrivée à la crête (et la jonction avec la route qui vient d'Ordonnaz permet de souffler avant la pente terminale qui fait bien mal, avec ses presque 10 %. Attention, le virage à gauche fait croire à la fin de la montée, mais il y a encore 300 m avant d'arriver au col proprement dit. Ne portez pas une attaque trop précoce ;-)

Malheureusement, aucune vue ou presque en haut. Juste un panneau qui annonce 1000 m alors qu'on est à 1010 m. La redescente vers la Chartreuse de Portes, bien planquée au bas de son raidillon à 1 km d'ici permettra d'avoir une jolie vue sur la plaine de l'Ain (et la centrale du Bugey).

Pratiquement, le goudron est correct sans être super roulant.

Et il y au moins 6 fontaines d'eau bien potable, entre Vachat, Conand, Charvieux (si c'est un été sans sécheresse !)
00:00:00 • Station de Lans en Vercors depuis Sassenage (1004m)
Montée bien roulante, sur un revêtement parfait (en c'est encore plus agréable le pied à la descente).



Mais effectivement, il y a de la circulation, avec des conducteurs qui connaissent bien le trajet et qui donc roulent vraiment vite (route heureusement assez large). Il faut trouver la bonne heure pour éviter les randonneurs du weekend, et les pendulaires de la semaine.



Après Engins, la pente est faible voire nulle dans le défilé, et la température chute de plusieurs degrés ce qui fera du bien comparé à la chaleur de la montée.



En résumé, ce n'est pas une route bucolique du fait des voitures.

Une bande cyclable serait bienvenue, et assez facile à faire, compte tenu de la largeur globale de la chaussée.




00:00:00 • Col de la Liguière depuis Saint Saturnin les Apt (998m)
Arrivée depuis les crêtes et le col Faraud, collet de Morel. Du coup, je n'ai fait que la montée finale côté nord (une fontaine au croisement de la D943 et la D230) en face de la minuscule chapelle.

La descente rapide (attention, on ne s'enflamme pas) sur Saint Saturnin les Apt laisse présager d'une ascension plus laborieuse pour ceux qui s'élèvent !
00:34:00 • Col de l'Epine depuis Novalaise (987m)
Très belle montée.

Ca part direct dans la pente dès Novalaise, à 6 ou 7%, mais on sort rapidement des habitations sur des routes pas top (mais il y a probablement plusieurs itinéraires ; j'ai suivi le fléchage routier).

On prend rapidement de l'altitude jusqu'à arriver au début de la montée "spécifique" (quand le col est fermé, c'est là qu'il y a les barrières).

A partir de là, la pente devient soutenue sans jamais réellement faiblir, tant que l'on est à flanc de montagne. Par chance, le goudron est de bonne qualité et "rend bien". La vue devient magnifique au fur et à mesure de la montée. Les bornes kilométriques donnent le tempo pour savoir à quel pourcentage on sera mangé pendant le prochain kilomètre. Comme la pente est constante, c'est une vraie indication.

Peu après le belvédère (où je m'arrêterai à la descente), la route tourne vers la gauche, quittant l'aérienne ambiance. On passe la zone pour les décollages en parapente et peu après, c'est le dernier kilomètre qui est annoncé pour une partie plus facile jusqu'au but (pas pu le faire, la route étant enneigée - fin mars 2021)
00:00:00 • Col de Bacchus depuis Saint Jean en Royans (980m)
Col de transition, pas assez 'prestigieux" pour en faire un but de sortie.

Je suis allé le chercher après Tourniol et Bataille, avant de revenir sur Limouches. Dans cette vallée de Léoncel, ce n'est qu'un grand faux plat où le vent du Nord vous portera ... sauf au retour.

Goudron excellent.
00:06:55 • Col de Pisseloup depuis Corcelles (968m)
Le col est court, 1,6 km, donc gravi rapidement.

La première moitié est un peu plus raide mais au bout d'1 km, dans le grand virage à droite, cela s'aplanit bien. Le dernier ressaut jusqu'au col s'avale sans difficulté, galvanisé par l'objectif proche.

On apprécie la vue sur ces "plaines" parallèles, séparées par des petits ressauts qui donnent ces jolis cols.



À noter : une fontaine inratable au à la bifurcation de départ, à Corcelles
00:00:00 • Col des Egaux depuis Saint Jean de Couz (958m)
Col fait en venant d'Entremont Le Vieux. Du coup, on l'aborde comme une montée raisonnable et courte après la descente et le passage dans Corbel. Quels beaux payasages, on est loin de tout et ça fait du bien.

La montée n'est pas longue, la difficulté est due au fait qu'on arrive d'une bonne descente (elle même successive à une bonne montée au Désert). Donc il faut se remotiver un peu pour reprendre le rythme de la montée. Mais rien de méchant.
00:39:00 • Col du Ballon depuis Tenay (942m)
Très joli col, en tout cas pour la partie cycliste, car on reste sur sa faim pour ce qui est des paysages, à part au début lors de la montée à flanc de montagne, quand on s'élève au dessus de la vallée qui va vers Culoz.

La partie centrale est soutenue, avec ses petits lacets. Il y a quelques kilomètres à tenir bon.

L'arrivée sur le plateau radoucit les pentes, mais ne pas crier victoire trop tôt, il y a encore un peu à monter après Prémillieu.

La route est en bon état, un peu bosselée mais sans trous ni raccords.

Circulation faible !

(L'IGN indique "col de Ballon")
00:00:00 • Col de la Cheminée depuis Le Petit Abergement (925m)
Depuis St Martin du Fresne, on a un sympathique montée un peu raide au début mais sur un goudron parfait, alors ça avance bien. Puis le profil s'adoucit, devient vallonné, et à un moment sans saveur, on s'aperçoit qu'on passe un col.

A faire pour le début de la montée... et pour poursuivre dans des lieux plus calmes et sauvages.
00:00:00 • Col du Cruchon depuis Corcelles (903m)
Par l'autre versant (côté col de la Berche), il n'y a rien à dire sur ce col qui est relativement plat.

Disons qu'on accroche un nouveau col, mais c'est sans gloire alors
00:22:00 • Col de Burdignes depuis Bourg Argental (893m)
Premier col de la journée. Le fait de ne pas avoir idée du profil m'a permis d'y aller généreusement, sans limitation inconsciente.

La montée est agréable, assez raide par moments (9% au moins), mais avec toujours quelques variations de pente qui permettent de se refaire.

Les 5 km et quelques de montée sont la longueur parfaite pour produire un effort de qualité.

On s'élève rapidement au dessus de Bourg Argental, qu'on a l'occasion d'apercevoir sur quelques lacets, avant de s'enfoncer dans une forêt rafraichissante. Pas de fausse joie à l'arrivée, on voit le village sur la crête et le but est bien là. Il faut juste passer le passage le plus raide, avant de déboucher de la forêt.

Le bitume est très égal, sans trous ni bosses, mais assez granuleux malheureusement.
00:00:00 • Col Gaudissart depuis Saint Jean en Royans (889m)
Qui ferait uniquement ce col ? C'est évidemment le passage obligé pour accéder à la Combe Laval et sa vertigineuse route taillée dans d'incroyables falaises.

La montée est raide est assez régulière, donc autour de 8% tout le long, pas de replat pour se refaire une santé, mais pas trop de rupture de pente. Assez long quand même, donc un peu usant.

A noter une fontaine très esseulée aux 3/4 de la montée. Si on n'a pas peur de perdre le rythme, l'eau doit y être bien fraiche !!

La pente me parait plus régulière que le profil actuel (2021-07) !


00:00:00 • Col des Mille Martyrs depuis Saint Laurent du Pont (874m)
Col gravi depuis Entre-Deux-Guiers.

La première partie jusqu'à Miribel les Echelles est quand même pentue, quoique régulière. Le goudron est excellent, avec sa couleur et sa constitution, typiques de la région. Le matin, le soleil donne et ça cogne.



On se repose un peu dans le village (sans fontaine potable).



Deuxième partie de l'ascension, qui commence raide, et qui s'adoucit progressivement. On ne voit pas le col, car il est masqué par des ressauts que l'on passe successivement. Goudron tout refait en 2015, ça roule bien.

Manque aussi d'ombre le matin sur cette partie.

Le col, dont le nom exact est "col de la Croix des 1000 martyrs", se trouve sous un couvert d'arbres bien rafraichissant, l'issue des 2 derniers kilomètres vraiment très doux.


00:12:16 • Col des Brosses depuis Yzeron (866m)
Le col des Brosses ne doit pas se faire depuis Vaugneray ! La route qui monte à Yzeron est trop passante et peu intéressante.



Donc 4 petits kilomètres de montée... enfin, les 2 premiers km, c'est du faux plat, comme les derniers hectomètres. Entre les deux, on retrouve un peu de pente, mais rien de dramatique car c'est court.

Le col même ne se situe pas au passage (supposé) de la crête, mais au bout de la ligne droite, juste avant la maison qu'on voit au bout.



12'16" depuis Yzeron village à 21,4 km/h



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Variante très intéressante depuis Thurins :

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A Thurins, prendre la D25 qui s'appelle fort justement "route d'Yzeron".

Très peu de circulation, de jolis paysages assez sauvages qui font oublier qu'on est si près de Lyon, un goudron typique de la zone (un peu granuleux). Et puis ça monte quand même pas mal pendant les 5 premiers kilomètres, plus que la montée à Malval par exemple. Du coup, c'est intéressant.

La vue des premières maisons signifie que Yzeron est là, c'est la fin de l'effort. Quelques centaines de mètres de descente, la traversée d'Yzeron et vous voilà sur la grande route vers le col des Brosses.
00:00:00 • Pas del Fuey depuis Lablachère (865m)
Montée alternative bien exigeante :

? partir sur la route qui relie Les Vans au Pied de Borne et s'engager sur la route qui passe par Malarce-sur-la-Thine. Vous attendent 10 km d'une route dont les % sont souvent de l'ordre de 8 à 10%, sauf exception lors d'une épingle ... et des 3 km de la partie finale. Ca rigole pas, mais on est absolument seul au monde.

A noter malheureusement un goudron assez moyen, sans raccords mais bien granuleux et parfois bosselé.



Ne pas hésitez à continuer sur la crête vers l'Ouest, avec plein de cols bien repérés par leur pancarte (mais pas référencés dans le club des 100 cols) et le contraire ...

Col de l'Echelette, col de la Croix Blanche.



Très belle vue depuis cette crête.
00:52:00 • Col de la Berche depuis Jujurieux (864m)
Belle ascension depuis Jujurieux. On est presque étonné de croiser ce col car la montée croise plusieurs passages de crêtes.

La montée est un peu plus soutenue en sortie de Jujurieux, avec de longs segments en plein soleil, mais on fait retomber la température dans la forêt. Une fois qu'on émerge sur le plateau, le vent peut se mêler à l'affaire, et perturber les relances dans les ressauts, souvent assez courts qui peuvent passer en force (c'est selon la longueur envisagée du parcours et des cols encore à venir).

Soyons clair, le passage au col est aussi impersonnel que possible, seul le panneau lui donne un semblant d'intérêt.

Goudron très bon dans l'ensemble, mais circulation des véhicules à haute vitesse.




00:31:00 • Col de Favardy depuis Saint Nizier d'Azergues (856m)
L'intérêt de ce col se trouve sur l'ascension initiale du col de Croix Nicelle, qui offre à la fois des bonnes pentes à la montée (sur un goudron pas top) et une jolie vue sur l'Ouest. Il faut toutefois prendre le temps de passer réellement le col de la Croix Nicelle en faisant 100 m supplémentaires.



La poursuite vers le col de Favardy ne présente guère plus d'intérêt qu'un faux plat assez montant, dans lequel on peut, si on le veut, se donner en maintenant une vitesse moyenne plus élevée, sans se laisser endormir par la pente plutôt facile. Aucune vue à l'arrivée, ce qui n'est pas en faveur d'une renommée grandissante pour ce col.




00:12:47 • Col de la Croix d'Ajoux depuis Propières (853m)
Profil avec 2 fortes montées (au moins 12%), dont une bien sévère juste avant l'arrivée finale au col.

Route parfois en forêt mystérieuse. On est seul au monde (cf. route vers le col de Patoux)
00:22:36 • Mont Poupet depuis Salins les Bains (851m)
Venant du nord, par le col de la Coda, je ne témoigne que sur les 4 km de la partie raide finale.

C'est raide, oui !

A noter un goudron idéal, très lisse et roulant, et c'est préférable car déjà bien assez difficile comme ça. Et un environnement en sous-bois bien frais. Miam.

La montée est directement dans les 10% environ, une borne annonce rapidement cette pente moyenne, mais comme il y a des petites zones moins raides, on peu penser que les pentes les plus raides sont forcément à plus de 10%. Après 2,5 km bien soutenus, on arrive à une sorte de col ou de premier sommet, suivi d'une faible et courte descente qui débouche sur un premier parking. La route continue avec un virage à droite largement à 15-18%, puis une ligne droite dans la pente (à découvert, donc possiblement en pleine chaleur) qui doit bien tutoyer les 12%. C'est pas très long en distance, mais la vitesse moyenne qui chute drastiquement y fait passer plus de temps !!

Finalement, tout ça s'adoucit et on termine les dernieres centaines de mètres en relachement.



(temps pour la montée raide seulement)
00:00:00 • Col de la Croix du Planil depuis Saint Chamond (847m)
Col très agréable pour monter ensuite au col de l'Oeillon.

La pente est régulière et jamais très forte, sur un goudron assez lisse quoique parfois un peu bosselé. On alterne les versants, il y a des passages en forêt ou à découvert. On est entre 5 et 7%, ça roule bien.

Passé Chavanol, il y a du plat ou un semblant de descente (difficile à dire) à l'issue de laquelle on prend à droite à l'embranchement pour 1.4 km de montée finale, dans le même veine.



On tient assez facilement un 15-16 km/h.




00:00:00 • Col du Mas de l'Ayre depuis Villefort (846m)
Depuis Villefort, à moins d'y habiter, on a forcément fait une montée au préalable. Pour ma part, je venais des Vans, via le Pied de Borne.

Une fois le raidard de la sortie de Villefort passé, la route se calme franchement et c'est sur une pente très gentille que l'on tourne les jambes.

J'ai un souvenir d'une route finalement assez longue, avec un très bon goudron, où il peut être difficile de trouver le rythme si le vent vient se mêler à la partie.

Mais il n'y a évidemment aucune difficulté compte tenu des pourcentages.

La longue descente sur Les Vans est appréciable, longue et bien roulante, il faut juste s'imposer dans le trafic routier. C'est pourquoi je préfère faire ce col dans ce sens plutot que d'avoir à le monter avec le flot des voitures estivales.



A noter que ce col peut s'atteindre depuis les Vans par un col dénommé la Tranchée du Malons, qui se monte via Brahic, Le Frontal, Malons-et-Elze, une montée dans un calme absolu sur des minuscules routes comme l'Ardèche peut nous proposer. On arrive 1.5 km à l'aval du col côté Les Vans.
00:00:00 • Col Jérôme Cavalli depuis Combovin (842m)
Fait depuis Léoncel, Limouches et cette petite vallée parallèle (D749), avec force variations de pentes.

Le Pas de Frécou est à la jonction avec la route qui monte de Combovin. Le col de Jérôme Cavalli, (aviateur français, célèbre pilote d'essai, et un des meilleurs spécialistes de haute voltige aérienne) est plus loin.


00:05:49 • Col des Ecorbans depuis Lamure sur Azergues (825m)
Fait depuis Ranchal, courte montée, facile et roulante
00:00:00 • Col du Mont Tournier depuis Saint Genix sur Guiers (821m)
Fait après le col de la Lattaz, donc juste la fin de la montée.

Sans difficulté puisque une faible proportion de la montée décrite ici.



La descente côté Nord fait découvrir une route très sympathique aux pentes changeantes, qui parait prometteuse.

Pour une prochaine fois !
00:00:00 • Col de la Croix de Part depuis Thurins (812m)
Assemblage un peu hétéroclite pour accéder au col de la Croix de Pars (ou Part) depuis Thurins.

J'aime beaucoup cette montée à Yzeron depuis Thurins. Certes, le début est un peu irrégulier, mais dès qu'on sort du bourg, c'est rapidement assez bucolique et "hors de la ville". On a alors un peu de pente et des jolis paysages sans aucune maison à l'horizon.

Je viens de lire sur une commentaire la présence d'un rocher en forme de grenouille. Je dois avoir la tête dans le guidon, car je ne l'ai jamais remarqué.

Lorsque la pente s'adoucit légèrement, on arrive dans les premières maisons d'Yzeron, le virage à droite et tout de suite on y est (fontaines disponibles sur la place d'Yzeron). Petite redescente avant de rattrapper la grosse route qui monte au col des Brosses... que justement on quitte à l'épingle pour arriver, assez facilement, au col de la Croix de Pars, qui n'a pas beaucoup d'intérêt en terme de vue.

Ah au fait, il y a une croix ...


00:00:00 • Col de la Croix de Montvieux depuis Pélussin (811m)
Montée assez agréable et bien régulière. Le vent peut jouer un rôle (souvent défavorable). Bitume typique du Pilat, c'est-à-dire pas terrible car tellement granuleux. Rajouter facilement 1% de pente perçue !

Bonne fontaine bien fraiche au sommet du col (enfin faut faire 200 m de plus avec une petite bosse de 9%), le jeu en vaut la chandelle !




00:11:21 • Col du Sappel depuis Vieu d'Izenave (794m)
Col avec un pente très régulière autour de 3 ou 3.5%. Du coup, ce sont des bonnes conditions pour tenir une vitesse assez élevée... à condition de se faire un peu violence quand même.

Goudron granuleux au départ, bien plus roulant dans la seconde moitié.

Pentes nettement plus raides côté Labalme (on s'en fout, on est en roule libre ;-) pour rejoindre la descente super roulante jusqu'à Poncin




00:00:00 • Col du Cendrier depuis Saint Rambert en Bugey (793m)
De nombreuses routes possibles pour accéder à ce col au nom évocateur (mais probablement pas lié au tabagisme).



En tout cas, le dernier kilomètre commun sur le versant Est, à 6/7 %, n'a rien d'insurmontable. Le col est tout de suite là, après le virage à droite.




00:00:00 • Col de la Croix de Chal depuis D82 (789m)
Voilà une montée qui se fait en passant, histoire de rajouter un petit col à la balade, qq dizaines de mètres de dénivelé en plus à peu de frais.



Certes, ce ne sont que 2 km.



Ca démarre un peu raide, mais sans plus dans le lotissement, avant que la route s'aplanisse. Ensuite, ça grimpe de nouveau un peu plus, rien de dramatique.

Au passage des premières habitations, un petit ressaut typique des routes qui passent entre les granges. Quelques mètres, rien de bien méchant. La pente est un peu plus raide, et on voit au loin la seconde ferme en devinant la route qui enquille un virage sur la droite, et le sillon de la route au flanc de la montagne. Le virage a l'air costaud déjà. Vite, on appelle la danseuse. Et c'est là qu'on voit la prochaine étape, la pente qui monte tout droit au loin, très raide.

Et effectivement, le passage entre les dernières maisons est particulièrement redoutable, et ce plus ou moins jusqu'au terme de l'ascension. Ce ne sont que 300 m mais ils ne se laissent pas faire.



Jolie vue au sommet, sur 180°




00:23:00 • Col de la Croix Nicelle depuis D385 (782m)
Très agréable montée vers le col de la Croix Nicelle, par St Nizier d'Azergues. La pente est généralement abordable, autour de 6/7 %, et la durée d'effort impeccable, une petite demi-heure.

Il y a suffisamment de virages pour avoir des points de vue variés, qui rythment la montée, ce n'est donc pas ennuyeux.

Si vous allez sur Ranchal, n'oubliez pas de faire la petite centaine de mètres au croisement pour accrocher réellement le col à votre liste, avec en sus, un peu de vue sur le côté ouest.
00:32:20 • Col de Vence depuis Grenoble (782m)
Je pense que le col de Vence est le plus souvent avalé lors de la montée au col de Porte... En soit, il n'est pas spécialement indiqué sur la route. Mais effectivement, il peut être un objectif en soit, si l'on redescend par le col de Clémencières, par exemple.

Ce col est quand même exigeant par les pourcentages induits et, malheureusement, par la circulation que vous risquez de rencontrer. Les habitués devraient nous dire à quel moment cela ne circule pas trop. Depuis que la Sappey (et la Chartreuse en général) sont devenus la banlieue de Grenoble, nombreuses sont les automobiles qui vont se mettre au frais et au vert.

Toute la montée est assez raide, avec un départ dans les habitations. Une fois passé Corenc, cela finit par se dégager au niveau de la vue (on est écrasé par la falaise du St Eynard ... montée à faire !!), mais la circulation reste dense. On passe le long de la falaise friable et tortueuse ... là où B. Hinault plongea dans le vide lors du fameux Critérium du Dauphiné Libéré en 1977 (à la descente).

Finalement, on arrive au fameux Café des Alpes (adresse bien connue des Grenoblois), et il reste même pas 200 m avant le passage officiel au col de Vence (parking et route qui enquille sur la gauche).
00:00:00 • Col de Berthiand depuis Nurieux Volognat (780m)
J'ai passé ce col en deuxième partie de balade, après la redoutable montée qui relie Bolozon à Napt. Et comme le dit Noël B, la largeur de la route, l'aspect roulant fausse l'impression et on se demande pourquoi on reste planté dans cette route d'apparence si plate ... Réponse : ça monte !

La fin se passe sans difficulté.


00:31:00 • Col de la Croix des Fourches depuis Grandris (776m)
Je recommande la montée depuis la vallée de l'Azergues, 2 km à gauche après Chamelet, sur une route fléchée "Lac des Sapins".

On a alors 9 km de montée continue, d'abord bien roulant à 4 ou 5% pendant 4.5 km, puis un peu plus soutenu aux abords de St Just d'Avray. Un petit replat salvateur avant la montée finale (après la bifurcation vers le col de la Croix de l'Orme), à 7%.

On s'élève donc de 432 m sur une route peu fréquentée (en tout cas, ce dimanche en début d'après-midi) avec un profil parfait pour se mettre en jambe?

Ne pas trop se faire endormir par les pentes douces du début et ne pas lâcher quand ça se durcit.

La partie finale est dans les sapins, la température retombe un peu, ce qui peut être appréciable en plein été.

Aucune vue à l'arrivée, c'est dommage car la montée est plutôt agréable.
00:30:40 • Col d'Evosges depuis Saint Rambert en Bugey (758m)
Une fois la grande route quittée, il y a 2 bons km pour grimper à Oncieu, et encore 4 km jusqu'au col.

Sans être extrême, ce col monte assez sérieusement.

Au dessus de Oncieu, la vue est magnifique, entre les falaises qui vous surplombent et la vallée qui s'éloigne. Le village d'Oncieu est vraiment particulier avec sa disposition autour de ce vaste pré central circulaire (voir Wikipedia pour les explications).

Dans la montée à midi au mois de juillet, évidemment il faisait chaud ; il y a des arbres mais ils ne surplombent pas la route, alors ça cogne.

La pente est soutenue sans être démoniaque, mais il faut s'employer et on n'est pas mécontent d'arriver au sommet (qq centaines de mètres après l'épingle à gauche).

Très belle vue dégagée depuis le départ des parapentes (attention, avec les chaussures de vélo, c'est pas très sécure).

A noter que Oncieu dispose d'une fontaine juste au croisement des routes.
00:51:00 • Col de la Ligne depuis Roussillon (755m)
Montée très contrastée, en partant dans les vignes, et après peu de kilomètres, ça monte assez fort (un peu de circulation), puis on s'habitue et on débouche dans Murs après un dernier sursaut. Là, il faut quitter la route principale et prendre à droite. On descend un peu, on croise encore quelques maisons d'un hameau et tout devient calme et sauvage. On longe une falaise, on va, on vient, on tourne, et enfin, la route redevient droite pour ce qu'on devine être la partie finale, assez cool, pas totalement plate non plus.

Le col en lui-même est décevant (un peu de brouillard ce jour là), mais quand même, la vue s'admire avant, dans les virages en bord de falaise.



J'ai enquillé ensuite le col de Pie Blanc, col de Faraud, collet Morel, col de la Liguière. Joli tour (malgré le brouillard estival)
00:07:57 • Col de la Lattaz depuis Gerbaix (754m)
Col fait en venant du col de Crusille.

C'est court mais intense, 1.5 km de montée soutenue avec quelques lacets qui sont soit des casse-pattes (si on prend trop à l'intérieur), soit des mini-repos.

La longueur fait que l'on surmonte assez facilement cette difficulté, on devine assez vite que le col n'est pas loin avec la crête en ligne de mire.

Au printemps, cette région autour de Novalaise est très agréable, paysages, routes bien lisses, ambiances champêtres.

Seules la D916 est un peu passante, le reste est très calme (vous pouvez enchainer Crusille, Lattaz, Mont Tournier).

(col annoncé à 760 m sur IGN)
00:00:00 • Yzeron depuis Thurins (751m)
J'aime bien cette montée à Yzeron depuis Thurins. Certes, le début est un peu irrégulier, mais dès qu'on sort du bourg, c'est rapidement assez bucolique et "hors de la ville". On a alors un peu de pente et des jolis paysages sans aucune maison à l'horizon. Un peu d'ombre sur la seconde partie. Lorsque la pente s'adoucit légèrement, on arrive dans les premières maisons d'Yzeron, le virage à droite et tout de suite on y est (fontaines disponibles sur la place d'Yzeron).
00:00:00 • Yzeron depuis Vaugneray (751m)
La route qu'on fait en début de saison, parce qu'il n'y a pas vraiment de pente, sauf en de rares endroits ... et en arrivant à Yzeron. Il faut viser pour éviter la circulation automobile, qui peut être pénible. La route est d'un revêtement égal MAIS assez granuleux.

En fait, ce n'est pas une montée si facile, car le faible pente peut conduire à un faux rythme, bref on ne sait jamais si l'on en fait trop ou trop peu.



Une montée alternative se fait pas St Laurent de Vaux, et là, c'est tout le contraire : pas une voiture et surtout, des pentes assez raides et non constantes (des passages facilement à 10% et plus, suivis de replats). Pas mon préféré non plus, mais je le referai pour être sûr.



Après Yzeron, beaucoup de choix pour continuer la balade !
00:00:00 • Col de la Gachet depuis Lorette (748m)
Gravi depuis Saint Chamond.

Col bien agréable, avec 7 km de montée, un peu raide au début puis qui s'adoucit, alors il ne faut pas hésiter à se faire mal pour garder le rythme... jusqu'à la petite descente et le gros kilomètre de montée qui reste pour atteindre le panneau.

Le goudron est variable, parfois très bon, parfois un peu rugueux, et on voit bien à quel point ça joue sur la vitesse !! On peut tomber 2 dents quand le bitume est bon.




00:00:00 • Col des Fossés depuis Appregnin (745m)
Voilà un col vraiment agréable à monter, avec une pente finalement régulière (OK, la pente oscille entre 6 et 8%), quelques lacets pour briser la monotonie et profiter de la vue sur la vallée et St Germain-les-Paroisses (très beau avant la seconde épingle).



Puis au bout de 5 km, on atteint le lac d'Ambléon, la route devient toute plate. L'eau toute proche fait envie, mais on se concentre sur l'objectif, il reste encore 2 km vallonnés (en gros, ça monte de manière discontinue).




00:35:00 • Col du Fut d'Avenas depuis Villié Morgon (743m)
Joli col avec de belles couleurs pré-automnales en ce mois de septembre 2024 où les vendanges ont commencé (attention au ballet des tracteurs !)

La pente semble assez régulière mais le fort vent lors de ma sortie l'a rendue très irrégulière. Goudron un peu granuleux comme souvent dans la région.

La vue est dégagée et 1 km avant le col, le point de vue à La Terrasse est vraiment magnifique. Je confirme qu'on peut voir le Mont Blanc.

J'ai trouvé plus sympathique cette partie du Beaujolais par rapport à la partie plus au sud (au dessus de Villefranche sur Saône).

Fait dans une succession de cols du coin : Cols du Truges, Fût d'Avenas, Durbize, Sibérie, Gerbet, Boubon, Fontmartin, Labourons.


00:00:00 • Montaud depuis Saint Quentin sur Isere (740m)
Un grand classique du coin. De Grenoble, rejoindre St Quentin/Isère par la digue, ce qui permet de largement s'échauffer sur cette interminable ligne droite, néanmoins propice à du travail de fond, vu l'absence de feu et d'arrêts.

La montée de Montaud présente deux km assez faciles dans les maisons, avec un peu de circulation, puis, après plus de 5 km à flanc de montagne, sur des lacets. Ca monte plutôt raide, et à chaque fois que j'y suis passé, j'ai eu très chaud. L'arrivée au Vilard, puis aux maisons de Charpènes annonce la fin prochaine de la souffrance, qui arrive après un dernier passage en sous-bois, aux équipements techniques de la ville.

Là se présente l'embranchement entre, à gauche, la route pour redescendre sur Veurey, à droite la fin de l'ascension vers Montaud village.



Ne pas hésitez à continuer dans ce cas vers le hameau "Le Coing", fin officielle de la route ouverte, celle qui mène au tunnel du Mortier, fermé depuis 1992. Néanmoins, la route en sous-bois (au frais) reste praticable sur plusieurs kilomètres, malgré quelques zones non revêtues, et de bonnes saignées et nids de poule (dure et prudente descente). Sous la falaise, on a soudain de magnifiques vues très aériennes sur la campagne.



!!! Ne pas hésiter à faire demi-tour, je ne suis personnellement pas allé plus loin sur la route, par sécurité. !!!



Voir le très bon article suivant : http://didiercadelano.olympe.in/velo/Cols/123_Mortier/123_Mortier.html


00:00:00 • Col de la Croix Montmain depuis Lamure sur Azergues (737m)
Col plutôt agréable avec une pente plutôt régulière, même si quelques passages demandent un peu plus d'efforts
00:22:00 • Col de Malval depuis Courzieu (732m)
Agréable montée par Courzieu. Depuis la route nationale, le goudron n'est pas bien bon et ça monte peu en moyenne mais de manière irrégulière.



Le passage par Courzieu annonce la "vraie" montée qui se fait plutot régulièrement, avec un risque notable de forte chaleur, tant qu'on n'est pas dans la forêt. Les 6% de moyenne n'ont rien d'insurmontable et on débouche gentiment au col de Malval.



La montée jusqu'aux crêtes rajoute un bon kilomètre, à ne pas négliger si on enchaine.




00:18:52 • Col de Malval depuis Vaugneray (732m)
Finalement, une des plus agréables montées dans les monts du Lyonnais, bonne synthèse entre le pourcentage et la longueur.

La montée commence dès la sortie de Vaugneray. La route est bucolique, à flanc de pente, sous le regard neutre des vaches. Difficile de dire quand la pente s'accentue ou se relâche, on est dans les 6/7 %. C'est bien agréable et on tient assez facilement (selon la forme et l'entrainement, bien sûr) 16 ou 17 km/h. Globalement à découvert les 2/3 de la montée, il vaut mieux s'y aventurer le matin pour ne pas griller.

L'arrivée en forêt annonce la fin de la montée mais il reste un tiers à faire, même si on devine sur la gauche, la trouée du col.

La route est malheureusement bien granuleuse, même si exempte de raccords ou de trous. Bref, pas un rendement optimal.

Plusieurs options une fois là haut, ma préférée étant de redescendre à Courzieu et de remonter par le col de la Luère depuis La Brévenne (+ au frais, donc mieux pour la journée qui avance). ... ou le contraire si on est un peu moins en forme.

Par rapport à la montée du col de la Luère (toujours côté Vaugneray), cette montée à Malval est à mon sens bien plus agréable, par l'environnement plus bucolique et par le faible trafic automobile.




00:00:00 • Col de la Croix de l'Orme depuis Saint Just d'Avray (730m)
Monté après avoir fait le détour vers le Col de la Croix des Fourches.

Partie finale pas très difficile.

Notons qu'on a enfin un peu de vue depuis ce col, en tout cas sur le versant Ouest.

Le goudron est plutôt de qualité. Peu de circulation (fin octobre à l'heure du dessert chez belle Maman le dimanche)
00:00:00 • Col du Pilon depuis Valsonne (727m)
Venant du col de la Croix de l'Orme, j'ai rejoint ce col en empruntant une petite route bien isolée depuis Saint Appolinaire.

La route pour descendre vers Amplepluis permet de bénéficier d'une route certes fréquentée, mais large, avec un excellent revêtement et même de petites bandes cyclables.
00:27:40 • Col de la Luère depuis La Brévenne (715m)
Une jolie montée, globalement régulière, qui permet de s'installer vraiment dans un rythme, un peu comme Malval.

La première partie est dans les sous-bois feuillus, on trouve des fraises des bois sur le talus à droite :-). Puis on arrive dans une partie plus dégagée, vers le km 3, ça grimpe légèrement plus en ligne droite (attention le moral). Pareil au passage de la Croix de Crecy, juste avant l'embranchement de la route qui rejoint la route du Col de la Croix du Ban.

La seconde partie de la montée est de nouveau en sous-bois, ambiance plus sombre qui garde le frais (ça peut être un avantage ou un désavantage selon la saison). Le goudron est assez dégradé à part quelques portions récemment refaites.



460 m D+




00:00:00 • Col de la Luère depuis Vaugneray (715m)
S'extraire de l'agglomération est pénible (y compris en voiture), mais la montée est plutôt agréable avec une pente moyenne pas très raide.

On tient assez facilement un 14/15 km/h de moyenne.



Le bitume est ici encore assez rugueux, mais en plus, pas très égal avec parfois des trous ou des déformations. Sur un billard, on gagnerait facilement une dent ...



Attention, l'arrivée au col ne signifie pas toujours la fin de la montée, si l'on enchaîne sur le col de Malval. Un petit km (pas trop raide) vient doucher la joie de voir le panneau Col de la Luère !
00:08:24 • Col de la Serve depuis Monsols (708m)
Depuis le col de la Crie, c'est très roulant avec seulement 3/4% de pente. Pas beaucoup d'intérêt pour ce qui est de la vue au sommet. Le col de la Crie est plus dégagé (malgré les routes)
00:19:34 • Col de la Cambuse depuis Cublize (707m)
Ce col n'est pas difficile, avec un % moyen inférieur à 5%. La montée est même plaisante, dans un environnement plutôt dégagé, dans les champs. ça serpente et c'est agréable. On rejoint la forêt pour la partie finale encore moins raide. Et il y a même un peu de vue au col.

Par contre, je n'avais plus les jambes en fin de sortie, alors je n'ai pas profité comme j'aurai dû ;-)
00:36:30 • Col du Chêne depuis Denice (704m)
Col gravi depuis Gleizé par la D31.

Gentille montée dans les vignes, un peu monotone, la pente est assez constante. Le changement d'orientation apporte un peu de variété. Puis on arrive au Saule d'Oingt, où l'on bifurque à droite pour un final un peu plus raide, mais avec plus d'ombre.

La pente n'est globalement pas très accentuée, et il ne faut pas se faire endormir par le goudron vraiment très moyen à cause d'une granulométrie importante (ne pas surgonfler sur pneus, sinon, on ne fait que rebondir sur les aspérités).

Ce goudron grossier vient ternir la sortie, par rapport à ce qu'on trouve dans les Monts d'Or. Dommage, les paysages sont très beaux.



Après le col, une petite auberge sympathique et, ne criez pas victoire, encore une bonne portion de plat, le temps d'arriver au col suivant et la vraie descente sur Chambost-Allières (remplissage du bidon au cimetière).
00:10:19 • Col du Burdel depuis Cublize (680m)
Monté par l'autre versant, depuis la route de la Drioule.

2,4 km à 6% de moyenne (probablement entre 5 et 7.5%) selon les passages.

De ce côté là, point de pente insurmontable, ça monte clairement, dans un paysage plutôt dégagé avec de jolies vues (quoique je n'aie pas trop pris le temps de les admirer).




00:00:00 • Col de Fay depuis Vaux en Bugey (680m)
Le col de Fay n'est qu'un col de passage ... par exemple pour aller au col de Portes, mais il permet d'éviter des routes trop fréquentées.

On démarre dans Vaux en Bugey entre les maisons qui se raréfient doucement. La première partie se passe dans une combe d'un grand calme. On est en pleine nature.

Tout à coup, la pente se fâche un peu et fait monter le coeur en même temps que l'altitude. On passe les lacets avant de rejoindre la route qui vient de Cleyzieu. Voilà une petite descente (frustrante) quand on vient de suer sur du 8% ... Il faudra s'y faire car la suite de l'excursion, toujours aussi au calme, fait se succéder des montées et des descentes.

A noter le petit raidard à la sortie de Fay... et le passage par le col de Fay ... sans le savoir, faute de panneau et de sensation claire de passer par un col.



Ne reste plus qu'à enquiller la montée jsuqu'au col de Portes ...
00:22:40 • Le Parasoir depuis Chambost Allieres (674m)
Montée très régulière avec une pente assez douce. Comme pour les autres routes du coin, le moins agréable est ce goudron pas très roulant qui peut empêcher "d'envoyer le pâté" comme on voudrait.


00:00:00 • Col de Fontmartin depuis Le Fief (664m)
Col fait après Sibérie et Boubon.

En tout cas, la route faite à la descente après ce col parait sympa et très au calme
00:00:00 • Collet de Villefort depuis Villefort (656m)
Fait en venant des Vans par Pied de Borne.



La montée à Pied de Borne par le fond de la vallée est fort agréable, dans une route très isolée qui suit les méandres du Chassezac, dans un décor très sauvage, mais assez encaissé. Pour autant, ce n'est pas sombre.

La route est globalement en faux plat jusqu'au Pied de Borne (fontaine disponible). Ici, on change de vallée, la route s'accroche à pente gauche de la vallée, son inclinaison s'accentue mais reste dans une gamme que j'apprécie particulièrement, autour de 4/5%, où je peux trouver une satisfaisant équilibre entre vitesse de montée et effort. L'arrivée à Villefort indique le retour à une circulation beaucoup plus dense, et c'est dans ce contexte que l'on va affronter ce raidard vicieux (je ne l'avais pas remarqué en préparant la sortie), sur une route redevenue fort passante.

On peut continuer sur la gauche vers le Col du Mas de l'Ayre, sorte de grand faux plat assez long et parfois venté (ce jour là).



La région est magnifique, il faut le dire !


00:37:00 • Col de Pavezin depuis Rive de Gier (651m)
Joli route qui isole immédiatement de l'ambiance industrielle de Rive de Gier. On remonte gentiment dans une combe, en rive droite du Couzon. Au bout de 4.5 km, on arrive au barrage, visiblement un lieu assez couru vu le nombre de voitures, et on continuer encore 4.5 km pour arriver à la magnifique Chartreuse de Sainte Croix en Jarez (dire Jarret). Jusque là, la pente est plutôt faible, et même encore plus facile après le barrage. Il ne faut pas se laisser endormir par cette route assez plate même si dans un environnement presque montagnard.

Le goudron est très correct, il y a pas mal de voitures jusqu'au barrage, puis un peu moins ensuite.

S'arrêter à Ste Croix est une bonne option, rentrer dans la première cour au moins, ou pousser dans la ruelle semi-couverte avec l'accès au reste de cloitre de l'église.

Ensuite, il reste encore 5 km d'une montée bien plus raide (entre 4 et 7%... le profil proposé élude quelques ressauts locaux), et surtout qui se déroule sur un goudron trèèèèès granuleux comme seuls les monts du Pilat savent le proposer. On peut facilement rajouter 1% à la pente pour avoir le ressenti.

On devine au moins 3 km à l'avance le col de Pavezin au loin, et il n'y a pas de fausses surprises.

Ne pas se tromper de route pour continuer la balade, ce col est un vrai carrefour !

Bref, bien agréable (sauf le goudron), et surtout pas trop raide !
00:00:00 • Col de la Croix de Thel depuis Ternand (651m)
Montée depuis Ternand, via la Croix de Thel.



Depuis Ternant, c'est une montée de près de 8 km, en 3 phases.

La première est assez tranquille, qui passe dans les maisons et les hameaux. La pente est gentiment raide, sans excès, avec des petites variations ça et là au passage des maisons. Et surtout, le goudron est tout à fait honnête, granuleux (on n'est pas sur le billard de la D385 ou D313 des vallées.



Passé le hameau Le Giraud, on pleure ! Le goudron est comme épilé, avec une couche supérieure à moitié arrachée, ce qui occasionne des secousses incessantes. La circulation étant famélique, on peut viser les zones les moins abimées, tenter les raccords de goudron (pas toujours avec succès), bref la politique du moins pire. Tout concentré à scruter le goudron, on ne se rend (presque) pas compte que la pente a forci, l'impression de rendement nul étant largement présente. Cette zone plus raide dure environ 2.5 km ... on débouche alors sur ... un circuit de motocross, assez bruyant, mais finalement pas gênant très longtemps. Et surtout, la pente (et l'effort) se radoucit.

Restent encore 2.5 km d'un faux plat finalement assez montant, où le bitume est toujours de mauvaise qualité, la pente semble faible mais probablement pas tant que ça puisque le compteur peine à remonter sensiblement. Est-ce la faute de l'état de surface qui nous plante comme ça, ou la pente pas si faible que ça ? Bref, on n'est pas mécontent d'arriver au sommet de cette montée (La Grande Allée). Pour le col de la Croix de Thel, c'est plus loin et tout en descente (bien raide d'ailleurs).



Finalement, le goudron vient tout gâcher, parce que la montée est vraiment chouette, jolie vue, petite route en sous-bois (avec même un peu de mousse au milieu de l'étroite route).
00:00:00 • Col de Boubon depuis Le Fief (648m)
Fait dans le prolongement du col de la Sibérie, jusque 2 km dont seuls les derniers hectomètres sont montants.

Pas spécialement de vue, col de passage
00:07:00 • Col de la Croix des Brosses depuis Claveisolles (646m)
Fait depuis Lafont pendant la descente de Chenelette.



Et ben ça monte fort ! Après la descente vers le pont, quelques hectomètres à 6/7% avant d'attaquer plus de 500 m à plus de 10%. ça pique ! Les 500 derniers mètres pour arriver au col permettent de reprendre son souffle pour rejoindre le col avec dignité.
00:00:00 • Col de Saint-Bonnet depuis Salles Arbuissonnas (645m)
Gravi en venant du Parasoir.

Bifurqué au lieu dit "Le Piré" pour une montée sur un vrai billard, àl'écart de toute circulation, avant de tourner à gauche sur la D44, rejoint le col de la vieille Morte puis le col de Saint-Bonnet, en venant du Nord-Ouest.



La descente sur Champrenard et Blacé offre un très beau point de vue.
00:00:00 • Col de Murs depuis D2 / D4 (626m)
Je n'ai fait que la partie terminale, venant ce jours du col des 3 Termes et l'abbaye de Senanque.

Et cette partie terminale est bien gentille, avec des virages qui suivent les replis de la montagne.

La vue sur la gauche est dégagée et très jolie, alors que le col en lui-même est insignifiant en terme de panorama.


00:15:00 • Col de Grenouze depuis La Chapelle Villard (624m)
Col plutôt sympathique. Montée en 3 temps, d'abord un peu raide jusqu'au passage du hameau, puis très relax dans la forêt bien fraiche et calme (hors du temps) et après la dernière épingle, il faut remettre un bon coup pour arriver au sommet. D'autant plus que si le goudron est comme partout dans le Pilat bien rugueux et inamical, la partie finale est particulièrement dégradée avec 2 couches de goudron dont la supérieure se désagrège. Bref, la pente à 6 ou 7% devient aussi dure que du 8/9 %.

La DDE du Pilat, faites quelque chose !!!




00:00:00 • Col de Crie depuis Saint Didier sur Beaujeu (624m)
Fait au passage en descendant du col de Patoux et du col de la Croix des Oncins.

J'ai pu apprécier la qualité du goudron et la jolie vue.


00:24:50 • Col de Clémencière depuis Grenoble (622m)
Faut pas se le cacher, les 4 premiers km sont raides, avec un bon 7-8,5%, sans que ça fléchisse vraiment, sauf exceptionnellement sur quelques mètres.

(le profil me parait un peu optimiste sur le début de l'ascension).

Le matin, on est encore pas mal à l'ombre dans la partie raide.

La partie finale, plus roulante, n'est pourtant pas si plate, avec encore quelques ressauts casse-pattes.

L'arrivée au col se fait presque par surprise : vu de loin, seuls les panneaux de directions la laisse deviner.

La fontaine se situe au col même, autant salvateur que pratique !
00:00:00 • Col des Cassettes depuis Valsonne (622m)
Montée très agréable depuis Valsonne. Certes, le goudron n'est pas du billard mais il est en bon état et la pente assez faible et constante permet de se caler à un bon rythme assez roulant. La présence des arbres assure une bonne fraîcheur. Ce n'est pas le col du siècle, mais il permet de faire du sport agréablement.

Pour la vue et le tourisme, peu d'intérêt. Mais on continue ensuite sur la petite route pittoresque pour rejoindre le Col de Croix Paquet (en passant sans le savoir par le Col de la Croix du Plat). Pas un chat ni une voiture et sentiment de calme assuré
00:00:00 • Col du Gerbey depuis Le Fief (612m)
Fait dans le prolongement du col de la Sibérie, donc on ne profite que des derniers 500 m, mais la vue là-haut est très jolie encore.

Route calme visiblement
00:25:42 • Col de la Sibérie depuis Le Fief (611m)
Encore un joli col du Beaujolais, encore moins fréquenté par les voitures. Il part du paisible et joli hameau Le Fief pour remonter la vallée.

Le goudron, bon au début sur la partie plate redevient granuleux comme souvent dans le coin dès que la pente s'accentue, ce qui arrive assez progressivement.

C'est un peu encaissé au début mais l'environnement est joli.



Fait dans une succession de cols : Truges, Fût d'Avennas, Durbize, Sibérie, Gerbet, Boubon, Fontmartin, Labourons.
00:00:00 • Mont Verdun depuis Albigny sur saone (608m)
La montée est commune avec la Croix de Presles jusqu'au feu après la maison d'Ampère. Là, il faut prendre à droite. La pente reste raide, mais est encore une fois entrecoupée de replats où l'on reprend son souffle et son rythme cardiaque. Les paysages sont bucoliques dans ces maisons dorées. Passée la double épingle en haut du village, la pente redevient assez douce pour sortir des dernières maisons, avec ce grand virage à droite à couvert, sous les bois. Une fois la vraie campagne retrouvée, on doit forcer un peu pour lutter contre les pourcentages, et ce jusqu'à l'entrée de la base militaire. 100 m après, c'est la bifurcation entre la fin de la montée vers le Mont Verdun (à gauche) et la route de la Glande (à droite) qui ramène à Limonest ... pour monter au col de Verdun par l'autre côté. On prend donc à gauche. La fin de la montée est une pente peu soutenue et régulière. Le goudron n'est pas si désagréable que ça. Les deux épingles marquent la fin de l'effort avant d'arriver au sommet, où l'on ne stationnera pas. La vue est inexistante, si ce n'est sur le fort militaire ... et les poubelles. Pour profiter des environs, il vaut mieux se poser au Mont Thou, autrement plus agréable !
00:25:30 • Col du Nivollet depuis Saint Jean le Vieux (602m)
Agréable col, idéal pour démarrer une boucle, car les premiers kilomètres en pente très douce, permettent de se chauffer gentiment.

Pas grand chose à signaler jusqu'à l'Abergement de Varey, la route est en sous-bois, au frais.

A l'occasion, les pourcentages peuvent se durcir, mais c'est vraiment court et sans histoire.

A la sortie du hameau, l'effort forcit, avec des pentes un peu plus variables que ce que montre le profil, donc parfois plus raides que 8%, parfois un peu moins. Ca reste accessible. Il y a environ 3.5 km d'effort plus soutenu à tenir. Le panneau "croisement" indique au loin, la fin de l'effort. C'est la route qui va de Nivolet au col de Nivolet. Plus que quelques centaines de mètres, faciles, pour atteindre le col et la jolie vue sur le versant de St Rambert en Bugey



A noter que le bitume est de piètre qualité, dans le genre "je me délite", ce qui ajoute une forte granulosité. Pas génial, c'est dommage
00:29:00 • Mont Thou depuis Saint romain (600m)
Parcours du jour.

Tout le début de la montée est finalement assez tranquille, d'abord dans le village de Saint Romain, avec ses jolies pierres très dorées, puis en en sortant, cela reste une pente bien abordable. Le goudron n'est pas du billard mais reste assez roulant (l'année dernière, je l'avais emprunté alors que cela venait d'être gravillonné ... très mauvais souvenir ... du coup, mon impression du jour est très positive en comparaison).

Attention, le parcours est peu ombragé, et même le soleil de septembre continue de plomber !! On passe quelques épingles et virages pour ne pas s'ennuyer, jusqu'au petit mais très costaud raidard du chemin de Salagnon. Pfff ! fait mal au jambes.

A la sortie, je tourne à gauche pour récupérer (en descente !!) la route des crêtes, entre Thou et Cindre, bien plus agréable que la route du Génie, sans intérêt et au goudron déplorable.

Du coup, la route se continue par les deux lacets dans une pente encore un peu raide mais pas tant ça, (surtout comparée au raidard sus-décrit), qui s'adoucit progressivement en vue de la montée sommitale. Ne pas hésiter à descendre des pignons et à se forcer à hausser le rythme, car la route nous endort sinon.

Bon, restent les 850 derniers mètres pour arriver au Mont Thou. Dites-vous que c'est 3 ou 4 minutes à tenir et qu'on peut se mettre un peu "minable", on pourra profiter de la vue pour récupérer. Allez, du courage, un peu de rythme et tout cela passe sans tomber sous les 12 km/h (sinon, un gage !).

La vue du Mont Thou est très belle, avec la ville en 1er plan, et les montagne au fond (et la vapeur d'eau de la centrale du Bugey) ...


00:00:00 • Col de Vieille Morte depuis Rivolet (597m)
Fait depuis le Piré, en descendant du Parasoir.

Montée amputée mais bien agréable quand même.


00:09:26 • Col du Verdun depuis Limonest (585m)
La parfaite montée pour se tester, longueur idéale, goudron parfait ... et surtout, fermée aux véhicules à moteur le week-end.

La première ligne droite est un peu raide mais dès les premiers virages, ça se calme, ou tout au moins, les petits changements de pente se gèrent car généralement courts.

Le sens du vent aura une influence sur le chrono (vent du sud préférable).

Le passage le long du fort (Ball Trap) et l'avant dernier lacet, demandent un peu de volonté pour garder le rythme.

La dernière ligne droite s'avale avec rage !!
00:35:00 • Col du Verdun depuis Albigny sur saone (585m)
Depuis Neuville (ou Albigny, selon la rive du Rhône), cela commence par un bon petit coup de cul et deux épingles pour passer la voie du chemin de fer. Une mini descente peu après remet le coeur dans le bon sens.



La montée jusqu'à Poleymieux (via Curis) n'est pas très raide mais surtout pas très constante ; cela alterne entre le faux-plat et la vraie côte, toujours trop courte pour installer un vrai rythme. Le paysage est charmant, petite vallée avec des falaises rouges.



Juste avant l'entrée dans Poleymieux se trouve un gros pressoir ... et la presque unique fontaine du coin (fontaine borne). Ne pas hésiter à refaire le plein car la montée dans Poleymieux est nettement moins facile, la pente se relève rapidement, peu après le terrain de sport, et cela ne faiblira pas de sitôt. Bientôt en ligne de mire, le feu de circulation au bout d'une ligne droite bien assez raide (musée Ampère). Après le feu, on peut tourner à droite (montée des Chavannes) pour passer vers la base militaire et rejoindre directement le col, ou continuer tout droit (route des Gambins) vers le col de la Croix de Presles, avec là encore de fort pourcentages jusqu'à l'épingle à gauche. Ensuite c'est un peu plus facile dans la forêt et un peu moins quand on arrive dans les prairies qui débouchent au col de la Croix de Presles. Là, prendre à droite sur une pente bien plus douce, suivie d'une petite descente, avant la dernière pente qui pique un peu car elle n'est pas si plate ni si courte, après les efforts consentis.


00:25:00 • Col des Trois Termes depuis Gordes (574m)
Le départ vers Gordes (quelque soit l'endroit) est un peu cahotique du fait de l'affluence. Vite, on s'extirpe de la cohue pour récupérer la D177, passer les voitures qui se garent où elles peuvent, et enfin, miracle, le calme revient. Dans l'histoire, difficile de savoir si la route était raide ou pas, l'esprit était ailleurs.

La montée continue dans un univers légèrement boisé mais aride, la pente est un peu raide sans être pénible. Au détour d'un virage à droite, l'horizon se découvre en même temps que la route descend significativement. On est sur une route étroite (à sens unique a priori), à flanc de montagne. Mais impossible de ne pas s'arrêter pour admirer l'abbaye de Sénanque, en contrebas, blottie dans sa vallée, entourée de lavande (si vous venez à la bonne saison). C'est magnifique de calme et de sérénité.

En bas de la descente, l'accès à l'abbaye (j'y reviendrai pour visiter un autre jour), hop un grand virage à droite et on commence la montée de l'autre côté. La pente est plus soutenue mais cela ne durera que 2 gros kilomètres, alors hardi petit. La route est alors assez droite et la percée que l'on voit est bien le col, qui est à l'intersection de 4 routes (3 routes et un chemin). Tout droit, vous rejoignez Venasque, par une très jolie route sinueuse dans les gorges, à droite c'est pour rejoindre Murs ... et d'autres cols (mais là, ce n'est pas que de la descente). Très joli endroit en tout cas.
00:00:00 • Col de Chassenoud depuis Condrieu (557m)
Pierre-Joseph fait une bonne description de la montée. Je rajoute que la montée terminale, en ligne droite, masque une pente finalement soutenue, et on a du mal à doser l'effort final (je doute un peu du 9.3 % final, mais on a un bon 8.5% me disent mes jambes).

Sinon, on parle du goudron beurk du massif du Pilat ? Le gros truc bien granuleux qui ne rend rien, pas vraiment l'ami du cycliste !




00:25:00 • Col de la Croix de Presles depuis Albigny sur saone (527m)
Depuis Albigny, la pente devient très raide d'un coup pour passer la voie ferrée. On a les jambes encore toutes chaudes de la remontée de la Saône, donc ça va, et c'est pas long. On passe un peu en force et en fréquence (au choix). Très vite, la route redescend un peu (c'était bien la peine de monter !).

On attaque une pente moyenne dans le village de Curis avec son feu au niveau du dos d'âne. On s'enfile ensuite dans la petite vallée (Lyon semble si loin...), qui propose même un site d'escalade sur les falaises sur la droite. La suite de la route est une succession de ressauts pas trop méchants, puisqu'il y a toujours un replat ensuite. Plus loin, on arrive en vue de Poleymieux. Sur la droite de la route, encore au niveau d'un ralentisseur, un sorte de dégagement (piste d'arrêt au stand ?) le long d'un vieux pressoir est le signal pour l'une des rares fontaines de la zone... Idéal pour refaire le plein avant la difficulté qui s'annonce.

Après le hameau qui mène à la route des Roche sur la gauche, dès le virage à 90° à droite passé, on s'attaque à une pente résolument raide qui fait actionner fébrilement le dérailleur. C'est pas très long, mais faut tenir jusqu'à l'auberge dans l'épingle à gauche (quelques rapiècements de goudrons pas très heureux). Ensuite, on a quelques dizaines de mètres pour faire tomber un peu le rythme (du coeur) avant d'attaquer la seconde pente la plus raide... Elle durera jusqu'au feu qu'on voit au bout de la ligne droite, après la maison d'Ampère (on a besoin d'intensité ici !). Encore un replat pour souffler avant les dernières difficultés qui arrivent immédiatement après la bifurcation sur la droite de la route qui monte au mont Verdun par la route de l'ancienne église. La présente route continue toujours tout droit dans la pente, laquelle est quand même un peu moins raide, à part quelques dizaines de mètres juste avant l'épingle à gauche, encore une mini zone de répit. La fin de la montée (celle que Florent n'aime pas ...) est soutenue mais ce n'est pas insurmontable, d'abord sous les bois au frais puis sur la fin, à découvert.

Attention les voitures qui doublent dans des virages sans visibilité. L'arrivée au col est le moment de se poser la question : Thou ou Verdun ??
00:21:28 • Col de la Croix de Presles depuis Vaise (Lyon) (527m)
La pente commence réellement après la pompe à essence, avec la bifurcation à gauche, en direction de St Didier.

Le début de la montée est un peu raide, dans une route déjà assez verdoyante pour de la ville. Les petits virages s'enchainent sur un très bon goudron. Attention à l'horaire auquel vous circulez (semaine ou week-end). Dans ces virages, les habitants du coin (du haut de leur Audi, Range Rover ou Mini haut de gamme) font peu cas de vous, vous frôlent car la visibilité dans les virages est nulle (et il ne faut pas perdre 1 seconde à doubler un pauvre cycliste !). Une option est de monter par la route des Esses (la première route à droite, très peu de voitures mais goudron bien mauvais ... bosselé et granuleux). La meilleure heure reste le dimanche en tout début d'après-midi, quand tout le monde mange encore chez Mamie ou Belle-Maman ...



Bref, arrivé au rond point, il faut remettre le rythme car la pente s'est bien adoucie, avant de se redresser un peu avant le centre de St Didier, matérialisé par son rond-point devant l'église. Les dos d'âne et les nouveaux feux peuvent ralentir la quiétude du rythme acquis, mais la pente reste gentille quand même (attention, présence d'une boulangerie qui rend le comportement des automobilistes et des piétons un peu incertain). En sortant du centre du bourg, la pente redevient plus douce. On peut admirer les belles maisons qui défilent dans la montée. Encore un rond point qui vient de la route à flan de pente venant de St Cyr. Elle s'appelle "la rocade des Monts d'Or" ... Si si !!! D'ailleurs, si vous voulez atteindre le Mont Cindre, faut prendre à droite). Après ce rond-point, la pente se durcit encore une fois, mais pas longtemps. On passe l'embranchement pour Limonest (route du bas et un peu plus loin le croisement de la rue Lazare Basso (la plaque est bien visible et à force d'y passer, le nom reste en mémoire). C'est là que ça devient vraiment plus raide, jusqu'à atteindre la bifurcation sur la gauche, pour rejoindre Limonest (route de la châtaignière qui vous mène promptement au départ de la montée du col de Verdun, route fermée au voitures le week-end !!). A ce moment, la pente reste un peu raide mais surtout, on quitte la commune de St Didier... Le goudron s'en ressent fortement, avec un état bosselé et granuleux qui ajoute de la difficulté à la pente. Laquelle s'adoucit progressivement heureusement jusqu'à devenir plate au niveau de l'auberge "Aux Montagnards". On sort vraiment de la zone habitée et le sommet du Mont Thou semble tout proche, au dessus des prairies et de la forêt.

A cet endroit, c'est quitte ou double ... je veux parler du vent, soit de face, soit de dos. Selon le cas, l'impression de pente (et la vitesse moyenne) peuvent fortement différer d'un jour à l'autre. Attention aux voitures qui se doublent à grande vitesse en vous frôlant encore une fois. L'arrivée est proche, mais les derniers hectomètres redeviennent assez raides, et on remonte la chaine sur la cassette. On arrive finalement au grand carrefour allant sur la droite au mont Thou et sur la gauche au Mont Verdun... mais il faut continuer tout droit sur quelques dizaines de mètres pour atteindre réellement le col, lequel n'est matérialisé par aucun panneau.



Agréable montée, suffisamment longue pour pouvoir faire un effort conséquent. Mais attention aux voitures !
00:29:00 • Croix Régis depuis Loire sur Rhône (503m)
Ca part fort à Loire sur Rhône, mais une fois ces premiers km costauds vaincus, ça déroule beaucoup plus facilement (sauf si vous vous êtes cramé eu départ), comme souvent pour ces routes du nord Pilat.

Possibilité de cocher l'élégant "col du Bourrin" sur le chemin en faisant une centaine de mètres de côté.
00:26:00 • Mont Cindre depuis Saint romain (475m)
Quitter la grande route des bords de Saône pour rejoindre St Romain. Pour cela, il faut à un moment franchir les voies ferrées. Traverser le très joli village où le qualificatif de "pierres dorées" prend tout son sens. En quittant les dernière maison, la pente se redresse et le goudron se dégrade. La chaussée est bien égale mais le goudron très granuleux, pas roulant. On s'y fait. (attention, parfois, présence de gravillons).

La montée est en effet très bucolique, en pleine nature. On croise quelques maisons isolées qui viennent ponctuer la montée qui reste très agréable comme pente. Un petit raidard de 100 m agrémente le parcours, en haut duquel on bifurque à gauche pour rejoindre au bout d'un kilomètre plutôt descendant, la route des crêtes et, au choix, le mont Thou (à droite) ou le mont Cindre (à gauche).
00:20:50 • Col du Bourrin depuis Loire sur Rhône (471m)
Jolie petite montée au calme au dessus de Loire-sur-Rhône.



Ça monte de manière assez soutenue au départ avec comme repère, les petites épingles et les quelques hectomètres suivants, histoire de se hisser sur le plateau. Ensuite, c'est une pente bien douce qui nous mène au col (prendre à gauche pour atteindre le col à l'arrivée).



Ce n'est pas l'exploit du siècle, ni le col incontournable... si ce n'est pas son nom pas très élégant.



Beaucoup d'options ensuite pour continuer la balade.
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