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Carte des cols gravis
Liste des sommets franchis
00:00:01 • Col de l'Iseran depuis Bourg Saint Maurice (2764m)
L?ascension depuis le centre de val d?Isère débute par de faibles pourcentages (5-6%) qui permettent de bien s?échauffer le long de l?Isère tout en admirant la magnifique forêt du Laisinan puis le village du Fornet.

A partir du pont St Charles et ce long virage sur la droite, les choses sérieuses débutent avec de plus forts pourcentages. L?ascencion offre un enchainement de virages en épingle relevés comme sur un ovale d?indycar au milieu des fleurs de montagne et une vue sublime sur Val d?Isère et le glacier de Tignes. Une courte descente de quelques hectomètres à l?arrivée du téléphérique du Fornet au niveau du Signal permet de souffler un peu. Débute alors ma partie préférée qui comprend une route sinueuse qui offre un sublime panorama sur le glacier de Solaise qui se termine par un bref passage à 10% qui fait précède la partie finale.

La sortie de la table d?orientation à 3 km du sommet permet de remettre un peu de braquet sur un kilomètre et d?entrevoir le sommet. L?environnement devient plus hostile, la végétation se raréfie, les premiers névés apparaissent, le vent souffle souvent de face, la température chute nettement et l?oxygène se raréfie. Le passage des 2700 m d?altitude rend les 2 derniers km du col difficiles.

La fréquentation des voitures et des motos est bien moins importante que sur le col du Télégraphe ou du Galibier par exemple. Cette ascension est assez roulante mais infiniment plus jolie que celle de nombreux cols mythiques comme le Galibier ou le Tourmalet.

Le col de l?Iseran est le plus beau et le plus majestueux des cols.


00:00:01 • Col du Tourmalet depuis Sainte Marie de Campan (2115m)
Les 3 premiers km autour de 4.5 % au milieu des fermes et des chalets permettent de se mettre en jambes tout en profitant du paysage. Dès la sortie du hameau de Gripp, les choses sérieuses débutent avec un changement brutal de pente à 9% qui ne diminuera jamais jusqu?au sommet. L?interminable ligne droite du lac d?Artigues sous la chaleur annonce la couleur. Le double gauche au niveau de la cascade du Garet accentue la sensation de difficulté malgré l?entrée dans la forêt de sapins qui apporte un peu d?ombre, cette partie est superbe et le virage en épingle à droite ressemble à un véritable toboggan.

La sortie de la foret de sapin laisse place à la partie la moins agréable du col avec le passage des paravalanches et une succesion de panneaux indiquant « prochain km à 10 % », je me suis demandé comment Ulrich avait pu distancer Amstrong sur le tdf 2003 sur cette portion tant c?est difficile. Le passage de la Mongie s?avère encore plus difficile avec des pourcentages autour de 12% mais cette animation soudaine et cette présence humaine réconfortent un peu malgré la douleur.

La 3ème partie du col est la plus agréable avec un vrai contact avec la montagne rocailleuse sur une route traversée par moutons et vaches. Les 4 derniers km présentent 4 virages en épingles que l?on prend en danseuse et présentent une pente moyenne de 9-9.5%, la température diminue un peu et j?ai pu refermer mon maillot. Le passage au sommet après un dernier léger virage sur la gauche est un vrai bonheur tant ce col m?a paru difficile. Seul le Ventoux m?a autant fait mal aux jambes.

Je trouve sévère la manière dont est jugé ce col. Il est vrai que le passage des paravalanches n?est pas agréable, que la circulation automobile y est dense et que la Mongie est loin de ressembler à Val d?Isère mais « la partie foret » et les 4 derniers km sont magnifiques. Après ça ne vaut pas la beauté de l?Aspin.




00:00:01 • Station de Luz Ardiden depuis Luz Saint Sauveur (1720m)
Quand on m?évoque Luz Ardiden, je pense tout de suite au coup de force de Greg Lemond sur le tour 1990, au panache de Richard Virenque sur le tour 1994 ou la chute d?Amstrong sur le tour 2003. Autant dire que j?étais au pied de cette ascension comme un enfant devant le sapin de Noel.

Après avoir fini la descente du Tourmalet par Barèges, j?ai traversé le Gave à l?aide du magnifique pont Napoléon III avant d?avaler une courte descente qui m?a mené au pied de la montée. Les premiers kms jusqu?à Sazos ne sont pas très difficiles malgré une chaleur étouffante (30° au pied). Brusquement, la pente s?envole au km 5 dans une longue ligne droite qui constitue la partie la plus difficile du col avant une série de lacets dans la verdure, les forêts de sapins et les petites fermes. Un silence de cathédrale régnait dans cette partie du col. A 4 km du sommet, le paysage se dénude brusquement et vous vous retrouvez face à un enchainement de virages en épingles avec un pourcentage un peu moins élevé. Au dernier km, la pente s?adoucie nettement, et j?ai pu remettre du braquet avant un dernier virage en épingle sur la droite et l?arrivée au sommet de cette montée mythique.

Cette ascension est « l?alpe d?huez des Pyrénées », elle est très agréable malgré un revêtement indigne de son statut. En revanche, la circulation automobile y est très faible, j?ai été très étonné d?y croiser plus de vaches et de moutons que de cyclistes sur la route. Le tour de France devrait y revenir bien plus souvent.


00:00:01 • Col de Joux Plane depuis Samoëns (1691m)
L?ascension débute par un virage en épingle à cheveux sur la gauche dans le centre-ville de Samoëns qui fait suite à la longue route de Taninges (D907) qui assure la jonction entre le col de la Ramaz et le pied du col de Joux Plane.

Dès le deuxième km, la pente très irrégulière tout au long de l?ascension affiche 10% avant de fléchir légèrement sur quelques hectomètres au carrefour de Mévoutier. Cette première partie résidentielle est magnifique, on enchaine les lacets « façon Alpe d?Huez » (j?en ai comptabilisé 27 au cours de la montée) au milieu des chalets de montagne tous aussi soignés et entretenus les uns que les autres.

La deuxième partie de l?ascension offre une route de plus en plus verticale et étroite. Cette partie est plus agricole, les fermes et les animaux ont remplacé les chalets fleuris. Suite à un virage prononcé sur la gauche au km 6, le maximum de la pente est atteint dans la combe Emeru. Il s?agit d?un véritable mur de 13.5% d?une longueur d?au moins 250 m qui oblige à avoir de petits braquets et de passer tout à gauche.

Une troisième partie forestière débute après la combe Emeru. Elle comprend toujours des virages serrés en lacets sur un revêtement parfait digne d?un billard au milieu d?une forêt de sapins.

A 2km du sommet, la route devient plus rectiligne sans jamais redescendre en dessous de 9% et s?éclaircit laissant apparaitre un panorama somptueux sur le mont blanc.



Ce col « très pyrénéen » est l?un des plus beaux des Alpes avec la Colombière (l?Iseran reste le plus beau et le plus majestueux selon moi) et est peu fréquenté. L?importance des pourcentages (pourcentage moyen autour de 8.5%) et la chaleur en cette fin d?après-midi (30° à Samoëns) m?ont fait comprendre pourquoi Amstrong y avait connu son unique défaillance lors de sa période de domination sur le tour de France.


00:00:01 • Col de la Ramaz depuis Mieussy (1616m)
Quand je pense au col de la Ramaz, me viennent à la fois un très beau souvenir (la chevauchée folle de Virenque sur le tdf 2003 pour le premier passage du tour) et un mauvais (la première défaillance d?Amstrong sur le tdf en 2010).

Les premiers kms constitués de lacets au milieu de fermes et de prairies sont très agréables malgré la très forte chaleur à Mieussy (33°C). La pente s?élève progressivement à partir du km 3 à la sortie de Messy dans un décor plus rural que montagnard pour s?élever brusquement à partir du km 6 au-dessus des 9%. L?arrivée au km 9 marquant l?entrée dans le tunnel a des faux airs de paravalanches du Tourmalet. Ce tronçon fait horriblement mal aux jambes avec un km à 10% mais apporte de l?ombre bienvenue et un peu de fraicheur.

Le chalet Hôtel Vaccapark qui apparait à la sortie du tunnel constitue une véritable Oasis. Il marque la fin des difficultés puisque la pente diminue brutalement autour de 5% et offre un panorama magnifique sur la station de Sommand. A partir de cet hôtel, la route devient rectiligne et régulière. On peut enfin remettre du braquet pendant les 4 derniers km assez roulants.

Ce col m?est apparu beaucoup plus difficile que prévu. Le passage entre le km 6 et le km 10 est terrible. La chaleur suffocante et l?absence d?air ont participé à cette sensation de difficulté. Il fait partie des cols 1eres catégories difficiles.


00:00:55 • Col d'Aspin depuis Sainte Marie de Campan (1489m)
Par un jour de forte chaleur, j?ai attaqué une longue étape par le versant ouest du col d?Aspin qui m?apparaissait sur le papier comme assez facile. Cette réputation n?est pas usurpée jusqu?au km 6, lieu de la bifurcation avec la route menant au lac Payolle. Ces premiers kms très roulant au milieu des petites maisons et des exploitations agricoles sont très agréables et permettent une mise en jambes.

A partir du croisement avec la D113 menant au lac Payolle, la pente s?envole brusquement autour de 9% et ce changement brutal de pourcentage fait très mal aux jambes. La suite est une merveille à partir de la carrière de l?Espiadet se trouvant dans une épingle à droite jusqu?au sommet. S?enchainent des épingles au milieu d?une foret avec une vue panoramique à couper le souffle. Cette seconde partie est bien plus difficile et la chaleur étouffante malgré l?horaire matinal a accentué cette sensation. L?arrivée au sommet est magnifique. Ce col est probablement le plus beau que j?ai monté et il est bien plus difficile qu?il n?y parait surtout dans sa seconde partie.


00:00:45 • Col des Aravis depuis Thones (1486m)
J?ai débuté l?ascension à Saint Jean de Sixt en venant du grand Bornand pour atteindre rapidement la station de La Clusaz (1039m). Cette première partie est très facile, les pourcentages ne dépassent pas 3% mais est peu agréable en raison de l?importance du trafic automobile. La traversée de la Clusaz nécessite de faire preuve de vigilance à cause des nombreux ronds-points, de la présence de voitures et de piétons tout en cherchant les panneaux indiquant le sommet du col.

La sortie de la Clusaz au niveau de la jonction avec le col de la Croix de Fry marque la rencontre avec la montagne. La circulation automobile s?est brusquement fluidifiée et la route offre enfin le premier d?une série de 6 lacets. On aperçoit enfin la chaine des Aravis (2325m) qui s?étend sur une quarantaine de km. La pente s?infléchit sur les 2 derniers agréables kms au milieu des fermes, des animaux et des pâturages. Sur la dernière borne, la pente faiblit nettement, il est alors possible de remettre du braquet et de finir fort jusqu?au sommet du col qui matérialise la frontière entre la Haute Savoie et la Savoie au niveau de la chapelle St Anne.

Cette ascension m?a un peu déçue. Elle est très fréquentée, linéaire et offre peu de relief. La traversée de la Clusaz n?est pas très agréable en raison des nombreux carrefours giratoires, stops et passages piétons. La seconde partie après la jonction du col de la croix de Fry est plus intéressante. Je conseille plutôt l?ascension de sa voisine La Colombière par le Grand Bornand qui offre un réel plaisir.


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